Archive pour le Tag 'pourquoi ?'

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Un prêt à taux négatif en Suisse, pourquoi ?

Un prêt à taux négatif en Suisse, pourquoi ?

 

Bizarre de prêter de l’argent à taux négatif. Pourtant c’est ce qui s’est passé en Suisse.. Cette semaine, l’État confédéral suisse a emprunté de l’argent à -0,05%. En fait c’est parce qu’on spécule sur la valeur des monnaies (exemple la baisse de l’euro) , sur la solvabilité des Etats et sur la fragilité des banques ( le cash n’y est pas nécessairement aussi bien protégé en cas de krach)  Un investisseur qui a prêté à ce pays 1.000 francs suisses va en perdre 5. Et entre-temps, il n’aura pas touché un fifrelin en intérêt. On a l’habitude de dire : « Qui paie ses dettes s’enrichit ». Aujourd’hui, c’est le contraire : « Qui s’endette s’enrichit ». C’est au moins le cas des Suisses. Il faut ajouter que les prêteurs se sont littéralement bousculés pour prêter à la Suisse dans ces conditions baroques. Pourquoi se sont-ils fait berner par Berne ? D’abord parce ce que la Suisse est l’État le plus solide du monde aux yeux des investisseurs. Sa réputation de bonne gestion est telle que le risque de faillite est le plus faible du monde. Ensuite, si les investisseurs sont suisses, ils gagnent quand même un peu d’argent : l’inflation dans les alpages est encore plus négative que les taux d’intérêt (à -0,9%). S’ils sont étrangers, ils spéculent sur une appréciation du franc suisse, la monnaie la plus forte du monde. Certes ils vont perdre un peu en francs ; mais lorsqu’ils convertiront leurs avoirs en dollars ou en euros dans dix ans, ils auront toute chance d’avoir gagné quand même. Si on veut investir dans la dette d’État, il n’y a plus guère de forte rémunération. L’Allemagne s’endette, par exemple, à 0,16% par an sur dix ans. Les Pays-Bas, c’est à 0,31% ; le Japon, 0,35%. On n’a jamais vu ça !

Sécurité routière : baisse du nombre de morts en mars, pourquoi ?

Sécurité routière : baisse du nombre de morts en mars, pourquoi ?

La question c’est pourquoi, pourquoi uen forte baisse en Mars et une hausse en février. La vérité c’est qu’on n’en sait strictement rien. Malheureusement l’Etat ne disposer d’aucun organisme d’expertise sérieux pour fournir les facteurs explicatifs de ces mouvements de yo-yo. Du coup quand l’insécurité diminue le ministre de l’intérieur se précipite pour s’attribuer les mérites de cette évolution positive. Globalement les mesures pises depuis 30 ans vont dans le sens du renforcement de la sécurité mais on est complètement incapable d’expliquer les évolutions conjoncturelles mensuelles ou annuelesls.  Il serait temps de se doter d’un observatoire scientifique d’analyse de la sécurité routière ( au lieu par exemple de compter et d’analyser  ce que les camions transportent) car il s’agit là d’un vrai champ régalien Selon un chiffre communiqué par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, le nombre de morts sur les routes a baissé de 11% au cours du mois de mars. Une baisse qui intervient après une hausse constatée en février (+6,7%) par rapport au même mois un an plus tôt, confirmant la hausse observée l’an passé, la première depuis douze ans. Depuis la préfecture de Melun, en Seine-et-Marne, Bernard Cazeneuve a estimé que cette baisse était « encourageante » après douze mois de hausse. En 2014, le nombre de morts sur les routes a été de 3.888, soit 120 de plus qu’en 2013. Une augmentation qui a amené le gouvernement a mettre en place un certain nombre de mesures. Ainsi l’oreillette au volant sera bientôt interdite, le taux d’alcoolémie pour les jeunes conducteurs pourrait être baissé (0,5 à 0,2 gramme) et certaines portions à 90 km/h passer à 80 km/h.   Cet arsenal de 26 mesures « vise à mieux protéger l’ensemble des usagers de la route, les plus vulnérables – tels les piétons, les cyclistes et usagers de deux-roues – comme les automobilistes », a affirmé le ministre.  »Les résultats sont prometteurs mais il faut continuer à agir et nous agirons sans relâche avec la volonté d’atteindre nos objectifs », a poursuivi Bernard Cazeneuve. L’objectif du gouvernement est de tomber sous la barre des 2000 morts à l’horizon 2020.  , le taux d’alcoolémie pour les jeunes conducteurs pourrait être baissé (0,5 à 0,2 gramme) et certaines portions à 90 km/h passer à 80 km/h.

Départementales : le FN vainqueur dans de nombreux villages pourquoi ?

Départementales : le FN vainqueur dans de nombreux villages pourquoi ?

 

Le phénomène majeur c’est sans doute la percée exceptionnelle du Fn en milieu rural  avec des scores qui peuvent atteindre 50%. Pourtant pas d’insécurité particulière, pas d’immigré, pas de crispation politicienne particulière  mais le sentiment d’un abandon total, d’uen désertification irréversible. Le FN progresse le plus en milieu rural  là où en plus il n’a pratiquement pas fait campagne. Elections cantonales ( pardon départementales) obligent tout  d’un coup les campagnes sont devenues pour quelques jours la  préoccupation majeure du gouvernement. Là où vivent environ 25% de la population. Des zones qui se désertifient de plus en plus avec la folie de la concentration urbaine ( villes, grandes agglomérations,  métropoles). Des zones qui souffrent surtout de la désertification économique et qui cumulent la raréfaction de l’emploi, avec l’absence de services publics et la dévalorisation du patrimoine immobilier. Par exemple dans nombre de régions le prix des maisons a diminué de 50% en quelques années. Pour résumer, pas emploi, pas de jeunes, pas d’ équipements et de services. Parallèlement l’ agriculture s’est complètement industrialisée et les emplois agricoles ont disparu avec . Du coup Valls  fait l’impasse sur les causes profondes de la désertification. Comme il fait l’impasse sur l’absence totale dans nombre de villages de tous les services publics ( écoles, médecins, poste, réseau  numérique, administrations). C’est trop tard, dans nombre de villages on ne compte même pas un seul commerçant :le désert total, la seule solution se rendre au chef lieu de département souvenait à 25, 30 ou 50 kms. Valls reprend mot pour mot les annonces de 2010 ! Bref du bla-bla ! Il veut  rapprocher les services publics des campagnes et il a promis de multiplier « par trois » les maisons de services au public, qui regroupent plusieurs services pour la population en un seul endroit. « Dans les deux ans, nous multiplierons par trois le nombre des maisons de services au public, notamment grâce à un partenariat avec La Poste », a indiqué Manuel Valls dans une interview exclusive publiée vendredi à l’Union de Reims.  »Beaucoup de bureaux de poste pourront être adaptés pour accueillir ces maisons », a souligné le Premier ministre. « Les maisons de services au public, a-t-il expliqué, mais aussi les maisons de santé évitent aux habitants de parcourir de longues distances pour se rendre à la CAF, trouver un guichet SNCF, consulter un spécialiste« . L’idée est de faire en sorte que les habitants des campagnes puissent retrouver en un seul et même endroit plusieurs services publics ou disciplines médicales pour éviter de multiples déplacements. « Nous passerons à 800 maisons de santé dès cette année », a assuré également Manuel Valls. Le Premier ministre réunit vendredi à Laon (Aisne) pas moins de onze ministres et secrétaires d’Etat pour un comité interministériel sur la  ruralité où seront évoquées les mesures à prendre contre des phénomènes tels que la désertification médicale ou les « zones blanches », ces secteurs du pays où les communications numériques passent mal ou pas du tout. « Toutes les zones blanches doivent avoir disparu dans dix-huit mois », a dit le Premier ministre à ce propos.  »Mais je souhaite qu’on aille au-delà de ce qui était prévu en inscrivant dans la loi l’obligation pour tous les opérateurs de donner accès dans ce même délai, pas seulement à la 2G, mais aussi à la 3G », a-t-il ajouté. « Dans les campagnes, il est souvent impossible d’utiliser son téléphone portable à l’intérieur des maisons. Il faut que tous les opérateurs s’engagent à mettre à disposition des solutions, pour un coût modique », a relevé Manuel Valls.  Notons que Le comité interministériel à Laon . Mais Valls a simplement oublié le facteur explicatif majeur de la désertification : l’absence d’emploi.

Circulation alternée : pourquoi la pollution?

Circulation alternée : pourquoi la pollution?

 

La France et surtout Paris connaissent des pics de pollution explicables mais qu’on aborde avec des pincettes car ils mettent notamment  en cause l’usage de automobile….et l’agriculture. L’automobile à Paris est l’un des  principaux avec 25% ( appréciés en PM10 : particules fine), avec le  résidentiel 29%, les chantiers et carrières 20%, l’agriculture 14%, l’industrie 6%.  En fait il s’agit des chiffres de la région Ile de France (Parif) et la pollution à Paris même est encore plus importante.  . Pour la voiture c’est la présence des diesels dans le parc (80% des véhicules diesel) qui est responsable de cette situation. Un phénomène unique  lié la fiscalité en France qui a toujours favorisé le diesel ( contrairement à d’autres pays).  L’agriculture en France est l’un des secteurs qui utilisent le plus d’engrais ( et de pesticides) dont les émanations chimiques viennent se combiner avec le reste. Là aussi , un voile discret est posée sur la chimie agricole car on ne peut remettre en cause l’agriculture intensive.  Si ce pic de pollution intervient au printemps ce n’est pas tout à fait un hasard car se cumulent en cette période les habituelles émissions routières et industrielles, les chauffages toujours allumés et les épandages d’engrais dans les champs. Lesquels se recombinent en particules fines. Un cocktail qui n’est pas dissipé par la météo. Un anticyclone stagne depuis la semaine dernière sur le nord de l’Europe. Avec un ciel clair, la chaleur accumulée au sol en journée remonte le soir. Cela forme une sorte de couvercle qui emprisonne les particules fines.  Pas de pluie non plus pour les emporter, ni de vent pour les disperser. Le seul léger souffle la semaine dernière est malheureusement venu de l’est et non de l’océan apportant donc encore des polluants issus du continent. La circulation alternée ( mesure d’urgence mais prise avec trois jours de retard) n’est sans doute pas la solution la plus pertinente ni la plus juste. C’est évidemment uen politique à long terme qu’il faut mener :  transport collectifs mais dont les tarifs vont augmenter de 10%, transports de marchandise mais dont on favorise le développement anarchique avec la libéralisation européenne, sans parler de la libéralisation des cars sur autoroutes qui vont ajouter à la circulation aux portes de Paris). La circulation alternée en fonction des plaques d’immatriculation est particulièrement injuste car elle va frapper ceux qui ne disposent pas de plusieurs véhicules. C’es une  politique de bobos. La gratuité des transports collectifs en revanche constitue un moyen rationnel en cas d’urgence  même si la facture de 10 millions pour quelques jours apparaît élevée mais c’est rien en comparaison des 30 milliards au plus que représente le cout global de la pollution.

Elections départementales : c’est quoi et voter pourquoi ?

Elections départementales : c’est quoi et  voter pourquoi ?

 

30% des Français ignorent  tout de cette élection et pour cause ce sera sans doute l’une des pires caricatures de démocratie. On va donc voter pour des départementales ;  non !  pas des cantonales mais c’est la même chose puisque les élections sont organisées par canton ! ( faut suivre !). Pour des élus qui feront quoi ? Justement on ne sait pas puisque les textes législatifs et réglementaires ne sont pas élaborés définitivement. D’ailleurs les départements devaient disparaitre en 2020 d’après Hollande et Valls. Pour être fondus dans les régions. En outre il y a aussi les responsabilités des communes, des syndicats intercommunaux et autres communautés de communes, les métropoles qui ne sont pas mieux définis. Mais c’est pas une  raison pour ne pas assumer son devoir de citoyen.  Certes on ne sait pas pourquoi et ces élections sont illégales. Le conseil constitutionnel ( qui roupille,  forcément vu l’âge des anciens politiques qui y siègent) va sûrement se réveiller un jour et annuler ces élections. Conclusion ,on ne sait pas pourquoi on vote. D’autant qu’en réalité l’objectif initial était de simplifier le mille-feuilles administratifs et politiques, faire des économie quoi ! mais il ya a eu la révolte des barons de l’oligarchie ;  ces petits élus qui mangent dans la  gamelle politique ; ils sont 600 000 en France record du monde ( comme celui de la fiscalité)° ; Ils ont protesté pour qu’on maintienne les départements, les budgets, les administrations, les procédures, les projets fous qui vont avec ;  sans parler des petites indemnités, des petits avantages, des petites corruptions aussi ( exemple Sivens). Les petits copains qu’on fait embaucher dans la fonction publique locale ( dont les effectifs ont explosé comme les finances locales°. Il faut lire les professions de foi ( les promesses). C’est d’une  banalité affligeante. Pas un propos pertinent sur l’économie et l’emploi. Du bla-bla. Pas un mot sur les économies de gestion alors que les finances et donc la fiscalité vont flamber. Ah des projets dépenses, oui. Des dépenses encore des dépenses. Et les candidats, la plupart des candidats déjà maires, forcément ils ont une solide expérience de dépenses. Certains se retrouveront aussi élus à la région. Toujours cette expérience de dépenses ( normal  plus de 50% des candidats sont des fonctionnaires et assimilés). Parfois ils deviendront  aussi députés, sénateurs, ministres. Au nom de la connaissance du terrain … et des dépenses. ( voir Hollande). Sans doute honteux, la plupart ont même oublié de signaler leur appartenance politique sauf le FN . Un FN qui le plus souvent repend seulement  sur sa profession de foi un discours national de Marine Lepen. Avec des candidats qui dans nombre de cas n’ont pas fait la moindre campagne, la moindre réunion. C’est pas une  raison pour pas voter puisque la démocratie se résume à déposer un bout de papier dans une  urne. Bref la préhistoire de la démocratie. 50 à 60% des inscrits ne vont pas voter ( sans compter les non inscrits). Mais il faut voter au nom des valeurs républicaines. D’ailleurs les écolos et le PS ont même envisager de rendre le vote obligatoire . Quelques démocrates ultra  on même proposé que le seul bulletin à déposer soit celui de la gauche.  Une sorte de démocratie en forme de califat avec un guide  autoproclamé : Valls ;  mieux un prophète républicain. Qui pourraiat dès lundi faire entendre la colère de Dieu en prononçant uen fatwa contre ces abstentionnistes mécréants.

Réforme collège : une deuxième langue vivante dès la 5 ème, pourquoi pas le français ?

Réforme collège :  une deuxième langue vivante dès la 5 ème, pourquoi pas le français ?

 

Et une  réforme,  une de plus. Avec notamment une deuxième langue vivante dès la 5ème.  Une suggestion, pourquoi pas le français ? Apprendre les langues étrangères est évidemment une  bonne chose avec la mondialisation économique, sociale et culturelle, pour autant maîtriser sa propre langue n’est pas inutile. Ne serait-ce que pour la compréhension des autres matières. Or si on en juge pas les évaluations , la maîtrise du français est une  véritable catastrophe ( on donne des cours d’orthographe dans certains écoles d’ingénieurs et des dictées dans certaines universités) !  La  deuxième langue vivante sera enseignée dès la classe de 5ème. En revanche, les classes européennes sont amenées à disparaître comme certaines classes bilingues, qui n’ont, pour le ministère, « plus de raison d’être » ( !!).   Najat Vallaud-Belkacem présente donc ce mercredi matin en Conseil des ministres la réforme du collège. Objectif : casser les barrières entre les matières et donner plus de souplesse aux collèges. 4.000 postes devraient être créés.  La ministre de l’Education veut casser les habitudes, et notamment les barrières entre les disciplines. Désormais, les élèves de collège auront chaque semaine des « enseignements pratiques interdisciplinaires » animés par des professeurs de plusieurs matières, dès la classe de 5ème. Ceux-ci travailleront ensemble dans huit domaines aussi variés que le développement durable, les sciences, le monde économique ou la citoyenneté. Il ne s’agit pas d’un « supplément d’âme » pour Najat Vallaud-Belkacem, qui précise que ces projets thématiques « seront évalués ». Les emplois du temps devrait donc changer et auront vocation à devenir plus souples : les élèves auront une vingtaine d’heures de cours classiques avec des nouveaux programmes, ainsi que 3 à 4 heures interdisciplinaires par semaine au choix des établissements. A noter également, des heures de suivi pour tous les élèves de collège,  alors qu’aujourd’hui cet accompagnement est réservé aux élèves de 6èmes.  Le gouvernement veut casser les barrières entre les matières et donner plus de souplesse aux collèges. Certains le font déjà, par exemple au collège Jean Campin de La-Ferté-Gaucher en Seine-et-Marne, près de Paris :

« Avoir deux profs, c’est

FN : Valls en colère pourquoi ?

FN :  Valls en colère pourquoi ?

 

Valls ne cesse de multiplier les colères vis-à-vis de la montée du FN au point qu’il en devient ridicule et surtout inefficace. Des colères bien préparées, des colères de comédiens comme hier à l’assemblée nationale encore où il peut devenir rouge comme un coq à la demande. Avec le doigt tendu, le doigt de  Dieu  ou plutôt de Judas. Car Valls est en train de comprendre mais un peu tard qu’il est responsable de la montée du FN avec sa politique social-libérale, incohérente en plus et donc sans résultat. Inévitablement,  il sera le premier à endosser la responsabilité de la véritable débâcle du PS qui ne gardera putter qu’ne dizaine de départements et avec beaucoup de difficultés. Comment un Premier Ministre pourraiat-il avoir la confiance du pays  après un tel échec ? D’autant qu’il s’investit dans une  élection qui normalement devrait demeure de portée locale si elle n’avait pas été autant politisée et floue. Car ces élections en plus sosnt illégales et floues. Ce n’est qu’hier que l’assemblé nationale à voté le deuxième volet d’uen reforme territoriale qui reste complètement vague et incohérente. Vals crie, hurle, vocifère mais ses colères feintes ne passent plus auprès de l’opinion et dans les sondages c’est le plongeon. Sans doute ce qui l ‘affecte le plus.  Il portera la responsabilité des échecs économiques du gouvernement dont le virage libéral n’a donné aucun effet. Pour deux raisons, d’abord parce que le gouvernement ne dispose d’aucune légitimité pour changer son orientation ( Hollande n’a pas été élu pour cela) ensuite parce que c’est du faux semblant aussi bien pour  le pacte de responsabilité ( dont on ne parle plus et pour cause puisqu’il ne produira pas d’emploi, se contentant d’en maintenir ce qui n’est déjà pas si mal) et que la fameuse loi micron Macron sorte de vide grenier anecdotique ne s’attaque pas aux réellement aux réformes de structures. Un virage libéral qui n’en est pas un, mal fait qui conduit dans le fossé. Avec une telle débâcle électorale, Valls devra partir. Ou alors il faudra qu’il accepte un nouveau gouvernement nettement rééquilibré à gauche en prévision des régionales d’abord et surtout de 2017. Vals avec Aubry, des frondeurs, des écolos par exemple. L’incohérence ajoutée à l’incohérence existante. Vals en fait des tonnes sur la progression du FN, pour réveiller maintenant un électorat de gauche qu’il a lui- même anesthésié et même assommé Certes le FN sera en tête au premier tour mais c’est l’UMP qui va ramasser la mise au second tour avec près de 90% des départements. Vals veut faire peur en laissant penser que Marine Lepen peut être élu en 2017, ce qui est impensable,  sauf devant Hollande  peut-être.  Mais Hollande ne pourra pas se qualifier tellement il est discrédité. Du coup Valls  peaufine surtout sa posture pour 2022. Homme de conviction, homme autorité. Deux qualités qu’il ne suffit pas de proclamer. Et qu’on reconnait sans qu’il soit nécessaire aux intéressés de le hurler  sans cesse  comme fait Valls.

Hausse du gaz : pourquoi ?

Hausse du gaz : pourquoi ?

 

Comprenne qui pourra mais le gaz va augmenter alors que le pétrole à considérablement  diminué. On objectera que désormais les prix s’évaluent  sur les prix de marché.  Mais quel prix du marché. Quand par exemple le gaz en citerne varie du simple au double ! ( ‘ c’est le même gaze, non ?)  ! les justifications alambiquées de la commission de régulation témoigne des interrogations qu’on peut avoir sur la pertinence de la méthodologie. . Après deux replis consécutifs en février et en mars, les prix du gaz vont augmenter. Les tarifs réglementés devraient connaître « une légère hausse » le 1er avril, selon l’évolution des indices de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), obtenus lundi 2 mars par l’AFP. Selon le site internet du quotidien Les Échos, cette hausse sera « légèrement inférieure à 1% ». Cette augmentation concernera quelque 7,4 millions de foyers bénéficiant des tarifs réglementés, sur un total de 10,6 millions d’abonnés au gaz. Ces tarifs constituent un prix de détail, qui n’inclut pas encore les diverses taxes, mais comprend les coûts d’approvisionnement de GDF Suez (qui propose également des offres à prix de marché, non encadrées par l’Etat). Ils sont révisés mensuellement. Leur formule de calcul a été modifiée l’été dernier pour renforcer leur indexation sur les prix de marché plutôt que sur l’évolution des cours du pétrole brut. Dans le détail, la cotation à terme de l’indice mensuel des prix du gaz TTF, le principal indice retenu dans la formule tarifaire, « est en forte hausse par rapport au mois de mars », indique la CRE. Ceci est dû à des réductions de livraison venant des Pays-Bas, aux incertitudes liées à la crise russo-ukrainienne ainsi qu’à la remontée des prix du pétrole en février. L’augmentation va toutefois être « pour partie » compensée par l’évolution orientée à la baisse des indices pétroliers depuis l’été 2014, souligne néanmoins la Commission de régulation de l’énergie.

 

Epargne : nouvelle baisse du livret A, pourquoi ?

Epargne : Nouvelle baisse du livret A pourquoi

Encore 850 millions d’euros en moins sur les dépôts en janvier et  une baisse nette de 6,13 milliards d’euros en 2014 . Et ce, alors que le gouverneur de la Banque de France ne cesse de réclamer uen baisse des taux ( actuellement de 1%°. ) l n’a pas honte Christian Noyer de considérer que le taux de 1% du livret A est irresponsable.. C’est évidemment faire l’impasse sur la sociologie des épargnants de  la caisse d’épargne et sur l’évolution réelle de inflation. Il est clair que les épargnants de la caisse d’épargne  en général ne sont ni riches ni des spéculateurs. Plutôt des français moyens qui mettent un peu d’argent de coté pour faire face aux échéances. Ce n’est pas avec un taux de1% qu’on fait fortune ? d’autant que l’ inflation est sous estimée ; en effet il y une  déformation de la structure de consommation dans les couches moyennes et modestes car les dépenses contraintes ne cessent de croitre alors que les dépenses ajustables stagnent ou diminuent. En théorie l’inflation stagne voire recule mais en pratique ,elle augmente pour les budgets qui consacrent la plus grande partie de leurs revenus aux dépenses contraintes. C’est le cas de nombre de petits épargnants. Du coup  la rémunération de la caisse d’épargne est assez fictive témoin le fait que la collecte ne cesse de régresser. Pour deux raisons, la première parce qu’il est de plus en plus difficile d’épargner, la seconde c’est qu’actuellement les rémunérations sont tellement faibles qu’il vaut mieux laisser l’argent sur les comptes courants. . Contrairement à ce que pense Monsieur Noyer la politique monétaire ne suffira à relancer la croissance il faut l’accompagner de politiques économiques, de réforme structurelles , de soutien à la consommation et aux investissements. Exemple dans l’immobilier où les taux sont historiquement bas mais ce qui ne permet pas de solvabiliser les candidats à l’accession.   Le gouverneur de la Banque de France en remet une couche. Christian Noyer a estimé, ce mardi 17 février, que le niveau actuel de la rémunération du Livret A empêchait la baisse des taux « de toute une série de crédits ».  Le taux de ce produit d’épargne a été maintenu par le gouvernement à son plus bas historique de 1% début février, alors que sa formule de calcul aurait dû le faire mécaniquement tomber à 0,25%. Christian Noyer avait lui proposé de le ramener à 0,75%.   »On peut discuter pour savoir si c’est 0,75% ou 0,5% l’idéal mais j’ai regretté la décision qui a été prise et qui me paraît empêcher toute évolution à la baisse des taux de toute une série de crédits et par conséquent être un obstacle à la transmission de la politique monétaire de la Banque centrale européenne », a souligné le gouverneur de la Banque de France devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale.  Ce n’est pas la première fois que Christian Noyer hausse le ton sur le sujet. Il avait déjà, mi-janvier, déclaré qu’un taux de 1% serait « irresponsable« . Début février, lors des Matins HEC-Challenges, il avait souligné que « maintenir la rémunération à 1% » constituait, selon lui, « une erreur grave, compte tenu de la faiblesse actuelle de l’inflation ». Et il avait ajouté: « cette décision va aussi, ce qui me semble très grave, à l’encontre de la politique monétaire de la Banque centrale européenne, qui fait justement son maximum pour ramener les taux d’intérêt à leur niveau le plus bas possible dans la zone euro, afin de relancer la croissance. »   Les sommes déposées sur le Livret A servent à financer divers secteurs dont le logement social. Un taux plus bas permet donc à la Caisse des dépôts, qui centralise 65% de l’épargne de ce livret, d’octroyer des prêts moins onéreux, aux organismes HLM par exemple.  En matière de fixation du taux du Livret A, le gouverneur de la Banque de France a le premier la parole. Soit il applique la formule -qui repose pour l’essentiel sur le niveau de l’inflation- et le taux théorique entre automatiquement en vigueur. Soit il choisit d’y déroger et, dans ce cas, sa recommandation peut ou non être suivie par le ministre des Finances, qui a le dernier mot. « Économiquement, le bon niveau, ce serait de laisser jouer la formule qui le mettrait à 0,25% », a expliqué le gouverneur de la Banque de France. A noter aussi la concurrence de l’assurance-vie qui a rapporté  2,5% en moyenne en 2014. En décembre 2014, la collecte nette de l’assurance-vie s’établissait à 21,3 milliards d’euros, selon les chiffres provisoires de l’Association française de l’assurance (AFA). L’assurance-vie continue de profiter de son niveau de rémunération plus attractif que le livret A et le Livret de développement durable(LDD).  les épargnants ont continué à plébisciter en janvier le Plan épargne logement (PEL), avec un « coup d’accélérateur » lié à l’évolution de sa rémunération annoncée par le ministère des Finances mi-janvier, selon une source bancaire interrogée par l’AFP. En effet, tout PEL ouvert avant le 1er février était assorti d’un taux garanti de 2,5%, taux qui reculait à 2% pour ceux ouverts à partir de cette date. En ce qui concerne le Livret de développement durable (LDD), lui aussi rémunéré à 1%, les retraits ont également été supérieurs aux dépôts en janvier, à hauteur de 200 millions d’euros.

 

 

 

Pourquoi Hollande et Valls plongent à nouveau

Pourquoi Hollande et Valls plongent  à nouveau

 

Nombre de commentateurs attribuent  la nouvelle baisse de popularité de Hollande et allas à la disparition  progressive de l’esprit du 11 janvier mais sans trop expliquer pourquoi ( Hollande perd 7 points et retombe à 24%, Valls perd 5 point sous la barre des 50%). °° En fait  c’est précisément la trahison de cet esprit du 11 janvier qui est à l’origine de ce nouveau plongeon. ‘L’opinion attendait un  sursaut de la classe politique uen sorte d’union sur des réformes structurelles touchant non seulement au terrorisme mais aussi à l’économie. Au lieu de cela  on a eu droit à des mesures anecdotiques en matière d’insécurité et à une micro loi Macron sur l’économie. Et le verbiage martial de Valls n’a pu dissimuler ‘insignifiance des mesure.. Le gouvernement, le PS, la droite ont fusillé l’esprit du 11 janvier. Résultat c’est le FN qui ramasse la mise, sans rien faire,  en ajoutant des contradictions aux contradictions grâce au vote protestataire qui considère que certes le FN n’est pas compétent pour gouverner mais que c’est un bon moyen de manifester son ralbol. . Compte tenu de l’état du pays , du danger du communautarisme, de la croissance et du chômage, il  aurait fallu que la classe  politique se mette accord sur quelques réformes majeures, des réformes structurelles ‘ la méfiance et l’attentisme. Quelques voix à droite comme à gauche  plaident pour cette stratégie commune de redressement mais elles sont vite étouffées par les querelles d’appareils qui reprennent leurs veilles habitudes politiciennes.  Querelle, s divisions, contradictions affectent aussi bien la droite que la gauche qui ni l’une ni l’autre ne peuvent appuyer sur le moindre corpus idéologique. Au PS les marxistes, le gauchistes  cohabitent ( encore pour l’instant) avec les sociaux libéraux et les libéraux. A droite les humanistes cohabitent avec les nationalistes, les libéraux et les fachos. Au FN tout le monde cohabite avec tout le monde. Pas étonnant que les français soient peu enthousiastes pour aller voter aux départementales où le taux d’ abstention pourrait atteindre 60% nombre de cas. Et nombre d’élus ne représenteront pas grand-chose, ce qui ne les gênera pas pour revendiquer leur légitimité

Livret A : encore en baisse, pourquoi ?

Livret A : encore en baisse, pourquoi ?

Crise, rémunération ridicule, craintes pour l’avenir autant de raisons qui font encore diminuer la collecte du livret A. La tendance se confirme. En novembre, les détenteurs d’un Livret A ont effectué davantage de retraits que de dépôts, à hauteur de 1,25 milliard d’euros, selon des données publiées mardi par la Caisse des dépôts. Et ce pour le septième mois consécutif.  Sur les 11 premiers mois de l’année, la décollecte (la différence entre les retraits et les dépôts) s’est creusée pour s’établir en cumulé à 5,84 milliards d’euros. A moins d’un improbable retournement de situation, ce produit d’épargne – le plus répandu en France – va donc terminer l’année dans le rouge. Pareille situation s’était déjà présentée au cours de la dernière décennie, par exemple en 2005 où la décollecte avait atteint 3,43 milliards d’euros.  Comment s’étonner de la baisse de la collecte du livret A ? Inutile d’avoir fait l’ENA pour la comprendre. Il s’agit simplement d’une conséquence de l’augmentation des dépenses contraintes. Certes d’après l’INSEE,  l’inflation serait sur un rythme annuel  de 0.4 à 0.5% mais c’est faire l’impasse sur l’évolution de la structure des dépenses depuis la crise. Un part de plus en plus importantes est consacrée aux dépenses contraintes (impôts, électricité, gaz, eau, assurances, loyers,  rentrées scolaires etc.). La preuve c’est que les dépenses dans la grande distribution ont plutôt tendance à diminuer et que les investissements de ménages diminuent. Seconde raison évidente comme l’inflation réelle est sous évaluée, les épargnants ne voient plus l’intérêt de placer leurs économie sur un livret qui ne rapporte plus.). Un mouvement sans doute lié à la baisse de la rémunération du livret A, qui est tombée en août à 1%, soit un plus bas historique.  Mais les dirigeants de la Caisse des dépôts et consignations, qui se charge de centraliser les sommes déposées par les épargnants, et d’en prêter une bonne part, notamment en faveur du logement social, ne s’en inquiètent pas outre mesure de cette désaffection croissante. A destination des épargnants, ils signalent que le rendement réel (une fois la hausse des prix défalquée) du livret A n’est pas si faible. L’inflation étant proche de zéro, cette épargne rapporte près de 1% en termes réels, ce qui n’est pas si négligeable Un raisonnement évidemment faussé par la mesure de l’inflation (notons que les impôts n’entrent pas de l’indice des prix) °.

Sondage Hollande : + 5 point, pourquoi ?

Sondage  Hollande : + 5 point, pourquoi ?

 5 points de plus pour Hollande, un événement qui explique par le fait que plus le président de république éloigne de l’économie plus il diminue son impopularité. Hollande s’est re centré sur le terrain des valeurs qui plaisent à la gauche et laisse à Valls la gestion. En cause auusi la proximité de fêtes qui rendent les Français plus magnanimes (attention au retour de bâton en Janvier !°)  Enfin on ne peut pas dire que l’opposition fasse œuvre d’une grande originalité et de grande combativité. Elle est même relativement silencieuse comme sur la loi Macron où seules les tendances de la gauche s’affrontent. A la question « quelle opinion avez-vous de François Hollande en tant que président de la République? », 25% des Français répondent avoir une « bonne » opinion, contre 20% en novembre dernier. Une progression de cinq points que le président réalise chez les sympathisants de gauche (+8 points à 57% de bonnes opinions). A droite, seuls 2% des sympathisants ont une bonne opinion du chef de l’Etat dans cette enquête réalisée les 17 et 18 décembre par téléphone et internet auprès de 1230 personnes pour le JDD. François Hollande réalise ainsi son moins mauvais score du sondage BVA depuis mars 2014 – tout en restant à un niveau d’impopularité historiquement faible. Manuel Valls recueille, lui, 38% d’opinions favorables, soit deux points supplémentaires.  Dans le baromètre du JDD, qui pose chaque mois la question « Avez-vous une bonne ou une mauvaise opinion de François Hollande en tant que président de la République? », les Français interrogés n’étaient que 13% à se dire « satisfaits » en novembre, contre 85% de mécontents (+1) et même 43% de « très mécontents », un niveau record qui ramène le président à sa cote de septembre 2014.

 

Croissance : L’Insee optimiste, pourquoi ?

Croissance : L’Insee optimiste, pourquoi ?

 

Franchement on ne voit ce qui permet à l’INSEE d’être optimiste car en faiat il pronostique une croissance de l’ordre de 1% (et encore) pour 2015.  D’ailleurs rien ne changera sur le front du chômage, ce qui peut se comprendre puisqu’il faudrait une croissance d’au moins 1.5% pour recréer un solde positif d’emplois. En fait l’INSEE n’sts pas un organisme d’études indépendant, c’est une administration qui en tant que telle relaie les messages du gouvernement.  Pour l’Institut national de la statistique, les « freins à l’activité se desserreraient t un peu ». L’Insee voit ce jeudi 0,3% de croissance en France au 1er et 2e trimestre 2015. En revanche, les prévisions de chômage ne sont pas bonnes.  Cela faisait longtemps que l’Insee n’avait pas été optimiste. Dans sa note de conjoncture, l’Institut prédit ce jeudi une petite accélération de la croissance française l’année prochaine. « Les freins se desserrent un peu », écrit l’INSEE. Après une progression de 0,1% du PIB au quatrième trimestre, la croissance devrait augmenter de 0,3% au 1er et 2eme trimestre 2015. Sur ces bases, au 30 juin prochain, qui constitue l’horizon de prévision de l’Insee, l’acquis de croissance pour l’ensemble de 2015, à savoir l’évolution du PIB en cas de stagnation sur le reste de l’année, s’élèverait à 0,7%. Pour François Hollande, cette note montre que la France est « en ligne » avec ses prévisions mais insuffisant pour réduire le chômage. « Nous sommes en ligne par rapport à notre prévision de croissance pour l’année 2015« , a déclaré le président français lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles, reconnaissant toutefois que cela ne serait pas « suffisant » pour entraîner une baisse du chômage. Est-ce le début de la reprise enfin ? Pour Laurent Clavel de l’Insee, on sent une amélioration du climat des affaires selon des chefs d’entreprises dont les réponses aux enquêtes de conjoncture « se sont améliorées en novembre, ce qui efface la baisse qu’on avait vu cet été« , a-t-il expliqué à nos confrères de France Inter. « La dépréciation récente de l’euro permet d’être un peu plus optimiste sur les perspectives d’exportations« , ajoute-t-il. Autre point positif : la baisse du cours du pétrole « qui fournit du pouvoir d’achat et qui permet un peu plus de consommation« . Autre enseignement de cette note de l’Insee, le taux de chômage qui devrait progresser pour s’établir mi-2015 à 10,6% de la population active. Au quatrième trimestre, le taux devrait atteindre 10,0% en métropole, selon l’Institut national de la statistique, qui revoit ses prévisions à la hausse de 0,1 point par rapport aux précédentes. Ces projections contredisent l’objectif de « stabilisation » en 2014 sous le seuil des 10%, exprimé par le ministre du Travail François Rebsamen en juin dernier. 

 

Pourquoi le pétrole baisse

Pourquoi le pétrole baisse

 

Le baril est passé sous les 60 dollars hier, un événement que puée d’experts avaient prévu. Dans une intreview à Paris Match Thomas   Porcher, expert,  explique.

 

Paris Match. Le prix du baril de référence vient de passer sous les 60 dollars. A quoi est dû l’effondrement des cours du pétrole?
Thomas Porcher. C’est dû d’abord au développement des pétroles non conventionnels, et notamment les pétroles de schiste. Il y a eu des forages tellement intensifs que la production a fortement augmenté aux Etats-Unis : aujourd’hui on est environ à 10 millions de barils. C’est une montée en puissance extrêmement forte. Il y a aussi une baisse de la croissance mondiale, à laquelle la demande de pétrole est directement liée. La demande est extrêmement morose. Entre 1990 et 2000, la demande mondiale de pétrole augmentait chaque année d’un million de baril par jour. En 2011 et 2012, la demande augmentait de 3 millions de barils par jour tous les ans. Et aujourd’hui, elle n’augmentera cette année que de 900 000 barils. L’offre est supérieure à la demande d’un peu plus de 1,5 million de barils.  

 

Quel est le rôle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dans cet effondrement des cours?
C’est un élément nouveau, ça a été une surprise pour moi : l’Opep n’est pas intervenue alors que le prix baissait. C’est très surprenant. Quand les prix baissent trop, l’Opep intervient toujours : après le 11 septembre 2001, en 2006 lorsque la consommation de pétrole se stabilisait et en 2008, alors que le prix est passé de 148 dollars à moins de 40 dollars, l’Opep a retiré plus de 3,5 millions de barils par jour pour faire remonter les prix. On s’attendait à ce que l’Opep intervienne, elle ne l’a pas fait et c’est la vraie surprise.

Quel intérêt aurait l’Opep à ne pas intervenir?
Le scénario le plus probable c’est que l’Opep a décidé de ne plus ajuster sa production, en laissant les autres le faire. Quand vous avez des prix qui baissent, les investissements dans les pétroles non conventionnels diminuent naturellement. On n’aurait jamais fait à ces prix-là les forages qu’on a faits en Guyane. Il y a un autre scénario : il y aurait un axe Washington-Riyad pour laisser filer les prix et étouffer les économies russe, vénézuélienne et iranienne. La réalité, c’est qu’on ne peut pas savoir.

Serait-ce un moyen pour les pays producteurs d’étouffer la dynamique des pétroles non conventionnels, qui ont explosé notamment en Amérique du Nord ces dernières années?
La production de pétrole de schiste va continuer, on ne ferme pas les robinets comme ça. Mais les investissements futurs dans le pétrole de schiste, les sables bitumineux ou en mer très profonde, vont être remis en question. Le prix du baril est beaucoup trop faible et la rentabilité n’est pas assez élevée. Les investisseurs vont y réfléchir à deux fois. Sans investissement, vous avez une contraction de l’offre et de nouveaux des tensions sur les prix. Les prix pourraient donc remonter.  

A quel niveau de prix les pétroles non conventionnels deviennent-ils rentables?
Globalement, sur les sables bitumineux et les pétroles de schiste, le seuil est de 75 dollars le baril. Ça veut dire en fait un prix de 90 dollars, pour que la marge soit suffisante. Pour des pétroles en mer très profonde, il faut un baril autour de 100 dollars. Aujourd’hui, le prix bas du baril met à mal ceux qui exploitent ces pétroles : tous les prêts engagés pour financer les investissements ont été basés sur un prix du baril à 100 dollars. Demain, quand ils devront emprunter pour investir, ce ne sera pas aux mêmes conditions. Les investissements futurs sont mis en danger. Or, si on ne continue pas à investir sans cesse dans ces pétroles non conventionnels, la production chute rapidement, car pour les pétroles de schistes, la durée de vie des forages est beaucoup plus courte que pour les puits traditionnels.    

Qui souffre le plus de cette baisse des prix?
Elle gêne tous les pays producteurs mais plus particulièrement ceux qui sont très dépendants de leurs recettes pétrolières. Ce sont les pays de l’Opep, mais aussi de petits producteurs comme la République du Congo ou le Gabon, qui vont prendre de plein fouet la chute des cours. L’Arabie Saoudite a plus de marges financières que le Venezuela, la Russie ou le Congo. Il risque d’y avoir des retards dans le paiement des fonctionnaires. Tous ces pays avaient planifié leurs budgets sur un baril à 100 dollars. La marge de manœuvre de l’Arabie Saoudite, qui est le vrai patron à l’intérieur de l’Opep, est extrêmement faible : ils peuvent jouer la baisse pendant quelques temps, mais à la prochaine réunion de l’Opep en juin, il va y avoir une pression des autres pays de l’Opep et peut-être même des troubles sociaux internes en Arabie Saoudite, si le rythme actuel d’augmentation des salaires des fonctionnaires n’est pas tenu.

Les cours du pétrole plongent, mais ceux du gazole baissent beaucoup plus lentement. Comment cela s’explique-t-il?
Il ne faut pas penser que les prix du carburant vont baisser aussi rapidement que les prix du pétrole. Il y a une part importante qui est fixe dans les prix du carburant : c’est la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE). La partie qui dépend uniquement des prix du brut est beaucoup plus faible. Il faut aussi prendre en compte le fait que le dollar s’est renchéri par rapport à l’euro. On achète le pétrole en dollar et consomme l’essence en euro. Si on avait eu un euro fort, il y aurait eu une amplification de la baisse. Enfin, le marché est un peu différent : le marché des carburants, qui est à Rotterdam, dépend plus de la fluctuation des fondamentaux saisonniers : départs en vacances ou climat. Il peut donc y avoir des décalages

Les bourses en baisse: pourquoi ?

Bourses  en baisse : pourquoi ?

 

Première raison, la bourse a trop monté et on assiste à des prises de bénéfices. Les bourses ont dévissé et pas seulement à Paris ( -10% en six séances à Paris)  . Autre cause  cause la  diminution des prix du pétrole.  Les cours du pétrole, en baisse de plus de 40% depuis le mois juin en raison d’une offre excédentaire, continuent leur glissade, à un plus bas de cinq ans. Bien entendu l’évolution des cours du pétrole influence la tendance à la déflation dans nombre de pays mais on pourrait objecter que des cours bas constituent un soutien à l’économie. En vérité, c’est la conjoncture mondiale qui est très inquiétante avec une croissance atone en Europe mais aussi dans nombre de pays émergents  (Russie, Amérique du sud etc.). Autre élément avancé les politiques monétaires  avec le ralentissement de rachats d’actifs aux Etats-Unis de la part de la FED, le relatif échec des opérations de refinancement de la BCE, les atermoiements de la banque centrale européennes pour les rachats d’obligations souveraines. Des éléments à prendre en compte mais la politique monétaire ne peut pas tout, il convient d’articuler politique monétaire, politique budgétaire et réformes structurelles, dans  ces domaines la cohérence n’est pas pour demain.  Ce qui peut surtout nourrir l’inquiétude c’est la conjoncture en Chine.  Après le net ralentissement de l’inflation ces derniers mois, nombre d’experts ont pointé la menace de tensions déflationnistes, témoin de l’essoufflement persistant de l’économie chinoise et de l’affaiblissement de la demande intérieure.  L’activité manufacturière n’a pratiquement pas progressé en novembre après déjà un mois d’octobre décevant. En cause une demande intérieure assez atone et surtout une grande faiblesse de la demande extérieure. Le signe sans doute que la crise mondiale est loin d‘être écartée. Au delà de l’activité manufacturière, c’est toue l’industrie qui es touchée et la croissance avec. L’activité manufacturière en Chine a ralenti en novembre, à son plus faible rythme de croissance depuis huit mois, a indiqué cette nuit le gouvernement, tandis que la banque HSBC faisait état d’une stagnation – des chiffres confirmant l’essoufflement de la deuxième économie mondiale. L’indice PMI des directeurs d’achat calculé par le Bureau national des statistiques (BNS) s’est établi pour le mois dernier à 50,3, contre 50,8 en octobre, a annoncé cette autorité gouvernementale dans un communiqué. Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l’activité manufacturière, tandis qu’un indice inférieur à ce seuil signale une contraction ; enfin il faut surtout s’attendre à des prise de bénéfices d’ici la fin de l’année car l’évolution des bourses est déconnectée de l’évolution de la croissance (et des profits futurs).

 

 

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