Archive pour le Tag 'pourquoi pas'

Hamon : 100 000 emplois avec l’économie solidaire pourquoi pas 5 millions !

Hamon : 100 000 emplois avec l’économie solidaire pourquoi pas 5 millions !

 

L’Economie sociale existe, qu’elle se développe,   c’est bien mais de manière marginale par rapport à l’ensemble de l’économie. De là  à croire qu’elle peut créer 100 000 emplois, c’est le délire de Hamon ( dont le seul fait d’armes pour l’instant est davoir coulé Sphanguero !). Promis depuis un an par le ministre en charge de l’ESS, Benoît Hamon, ce texte a pour ambition première de « favoriser l’emploi ».  Quelque 100.000 emplois nets pourraient découler de la reconnaissance de l’économie sociale et solidaire comme un secteur à part entière, avance-t-on dans son cabinet.  L’ESS représente aujourd’hui 10% du Produit intérieur brut (PIB) de la France et 10% des emplois, soit 2,35 millions de salariés, et pèse déjà beaucoup dans certaines régions comme le Poitou-Charentes ou la Bretagne. « Nous croyons aussi au potentiel du secteur pour redynamiser les espaces ruraux », souligne-t-on dans l’entourage de Benoît Hamon.  L’économie sociale et solidaire regroupe environ 200.000 entreprises (associations, mutuelles, coopératives), qui concilient activité économique et utilité sociale, une gestion désintéressée et une gouvernance démocratique.  Pour la première fois, ce périmètre sera donc précisé dans la loi. Une reconnaissance censée donner accès aux entreprises du secteur à des financements dont elles manquent parfois cruellement.  Alors que « jusqu’ici, les porteurs de projets d’innovation sociale n’étaient pas suffisamment accompagnés » selon le cabinet de Benoît Hamon, ils pourront désormais frapper à la porte de la Banque publique d’investissement (BPI), qui doit diriger vers l’ESS quelque 500 millions d’euros de crédits.  Des instruments financiers spécifiques seront réformés, pour améliorer par exemple le financement des associations, ou développer les fonds propres des mutuelles.  Les « agréments solidaires », qui permettent aux entreprises du secteur d’accéder aux fonds d’épargne salariale solidaire, seront « rénovés » et davantage ciblés vers des structures ayant « une forte utilité sociale et une faible rentabilité ».  Pour développer le modèle coopératif – et notamment les Scop (sociétés coopératives et participatives, associant les salariés), qui emploient aujourd’hui 40.000 personnes – le texte prévoit la création d’un statut transitoire de « scop d’amorçage », permettant aux salariés d’être minoritaires au capital le temps de réunir les fonds pour devenir majoritaires.  Pendant ce laps de temps (7 ans), la société bénéficiera d’un système fiscal avantageux.  Et pour faciliter les reprises de petites entreprises par leurs salariés, une autre mesure projette que ceux-ci soient informés au moins deux mois à l’avance d’un projet de cession, pour leur permettre, le cas échéant, de formuler une offre.  Cette disposition mécontente fortement le patronat, qui redoute une paralysie, voire un échec des processus de cession dans les entreprises de moins de 50 salariés.  Mais « ce droit à l’information peut permettre de sauver des dizaines de milliers d’emplois par an », plaide Benoît Hamon, car il va donner « au chef d’entreprise une opportunité supplémentaire de trouver un repreneur », sans pour autant remettre en cause son droit de choisir son successeur « au prix qu’il a fixé ».  Pour la CGPME, il faudrait cantonner ce droit « aux seules TPE et PME contraintes de cesser leur activité faute de repreneur ».  Le ministère espère, lui, doubler en cinq ans le nombre d’emplois dans les Scop.  Il compte aussi développer les autres formes de coopératives – il en existe une trentaine au total – en modernisant leur statut afin d’en faire « un nouvel outil juridique plus lisible ».  Le projet de loi, qui sera examiné début octobre au Sénat, contient encore des dizaines de mesures visant à doper le secteur. L’une d’elle vise par exemple le développement des coopératives d’activité et d’emploi (CAE). Ce concept original offre à des créateurs de projet – en général des demandeurs d’emploi – un lieu d’accueil, un salaire et une couverture sociale, en leur permettant d’être à la fois entrepreneurs et salariés de la coopérative.  Autre volonté: soutenir les « pôles territoriaux de coopération économique », dans lesquels coopèrent entreprises de l’ESS, sociétés commerciales, collectivités territoriales ou encore centres de recherche, dans le but de « créer des emplois non délocalisables ».

 

 

Noyer (BDF) :  » taxe sur les dépôts bancaires pas possible en France » et pourquoi pas ?

Noyer (BDF) :  » taxe sur les dépôts bancaires  pas possible en France » et pourquoi pas ?

Les gouverneurs de la Banque de France sont un peu la voie de son maître (surtout depuis que la BCE s’est approprié la plus  grande partie des mission de la BDF  ).  Dans une interview au JDD du 24 mars, le gouverneur de la Banque de France estime qu’une taxe sur les dépôts bancaires des particuliers comme cela devrait se faire à Chypre n’est pas envisageable en France.   »La réponse est non! ». C’est de cette manière catégorique que Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, répond dans une interview au JDD de ce dimanche 24 mars, à la question: « une taxe sur les dépôts est-elle possible en France? « .   »La situation de Chypre n’est en rien comparable à celle de la France (..) Jamais la France ne pourra connaître une crise de même ampleur. Le système bancaire chypriote représente huit fois le PIB du pays ! », commente-t-il.  Pense-t-il possible que les banques françaises puissent être fermées plusieurs jours comme c’est le cas à Chypre depuis une semaine ? « En théorie, c’est possible, mais notre rôle est de faire en sorte que cela n’arrive jamais. En réalité, les banques chypriotes fonctionnent depuis des années avec une prise de risque qui est interdite en France. Ce qui se passe à Chypre plaide pour une mise en place d’un superviseur bancaire européen, sous l’égide de la BCE », estime-t-il.  Christian Noyer rappelle enfin que le projet de loi bancaire, actuellement en discussion au parlement, « comporte un volet de résolution des crises bancaires qui demande aux banques de préparer une sorte de plan Orsec en cas de difficultés ». En fait Noyer essaye de rassurer car la France (pas plus que d’autres en Europe( n’est à labri d’une situation de type chypriote. Comment auraient fait les banques si la BCE ‘avaient pas consenti 1000 milliards pratiquement sans intérêt pour sauver le système il y a peu. De la même manière comment aurait fait l’Espagne sans laide européenne pour recapitaliser ses banques. Même pour chose pour l’Italie qui a aussi bénéficié de l’aide européenne, même chose pour d’autres pays (Grèce,  Irlande, Portugal). Certes, les situations différente car les structures économiques et les volumes en jeu sont différents. Précisément, il est sans doute beaucoup plus facile de sauver un tout petit pays comme Chypre que de sauver un grand pays comme la France ou l’Italie. L’avenir financier de pays come la France n’est assuré que par sa capacité d’endettement, sa crédibilité. A la fin de 2013, l’endettement atteindra environ 100% du PIB et surtout les perspectives économiques seront tellement sombres (comme les rentrée fiscales) qu’on ne peut écarter une brusque remontée des taux d’intérêt, des taux qui pourraient devenir insupportables tant pour le budget de l’Etat que pour les acteurs économiques. Noyer à tort, si la France était en difficulté, personne ne pourrait la sauver et la situation serait alors pire que celle de Chypre.

Montebourg a sauvé 60.000 emplois ? Pourquoi pas 60 millions ! Pathétique

 

Montebourg a sauvé 60.000 emplois ? Pourquoi pas   60 millions ! Pathétique

Montebourg, l’inutile ministre du redressement industriel , affirme sans honte (et sans évaluation) qu’il a sauvé 60 000 emplois ; pourquoi pas 60 Millions. En premier lieu il est impossible d’évaluer ce qui a pu être sauvé, il faudrait pour cela une étude approfondie par un organisme indépendant ;  en second lieu, Montebourg confond l’action politique et le cirque médiatique. L’ancien avocat se croît encore dans les prétoires où la forme compte davantage que le fond. Enfoncé dans les sondages, l’agitation de Montebourg est réellement pathétique ; finalemenet représentative de la paralysie du gouvernement face au chômage ( (1000 chômeurs en plus par jour). Montebourg espère que la hausse de l’euro ne pénalisera pas la France et affirme, dans un entretien au Journal du dimanche (JDD), que son ministère du Redressement productif a permis de préserver près de 60.000 emplois en moins d’un an. « Depuis mon arrivée, nous avons sauvé 59.961 emplois sur 70.909 postes menacés », déclare-t-il en dressant un bilan d’étape de son action depuis son arrivée à Bercy.   »Nous rebâtissons, comme à l’époque des grands plans pompidoliens. On renforce tous nos points forts et on unifie les forces par filières autour de projets d’avenir », résume M. Montebourg, en qualifiant sa politique de « colbertisme participatif ».  Il rappelle que le gouvernement a mobilisé « 20 milliards d’euros en faveur des entreprises pour qu’elles investissent et recrutent ». « Il ne faudrait pas que la hausse de l’euro efface tout cela. Sinon, nous aurons fait cet effort pour rien », prévient-il.   »Lorsque l’euro prend 10 centimes face au dollar, cela se traduit pour EADS par une perte de 1 milliard de profitabilité », fait-il valoir à titre d’exemple.  Plus généralement, le ministre réaffirme au JDD sa conviction qu’à ses « niveaux actuels, la monnaie unique ne correspond pas aux fondamentaux économiques de la plupart des pays européens ».  Dans ce contexte macroéconomique dégradé, il dit préférer « une Europe +croissance+, pas une Europe +maison de redressement+ » et émet le souhait que « soient entendues les objurgations du FMI et des prix Nobel d’économie contre les excès de dogmatisme de l’UE qui conduisent à la récession partout en Europe ».

 

Sanctions pour les vélos pourquoi pas les piétons ?

Sanctions pour les vélos pourquoi pas les piétons ?

 

Réglementer, contrôler, sanctionner, il n’y a que cela de vrai, la vraie régulation à la française. Certes les vélos prennent  parfois des libertés mais les accidents graves sont rarissimes ; Pourquoi pas aussi les piétons et grâce à des radars spécifiques, précédés évidemment parfois de radars pédagogiques ; On va désormais donc sanctionner les cyclistes ; on commence à Strasbourg qui fait figure de modèle en France. Mais les cyclistes y ont tellement pris leurs aises que les plaintes s’accumulent. La ville a donc décidé de multiplier les contrôles et verbalise depuis deux jours plus systématiquement les infractions, tout en les faisant payer moins cher.  Cette initiative témoigne des tensions accrues sur la chaussée depuis la multiplication en France des voiries aménagées et des systèmes de vélos en libre-service. « On voit à Paris des parents griller des feux rouges à vélo avec leur enfant derrière, déplore Joël Sick, responsable de l’association Animation, insertion et culture vélo. S’arrêter au stop, faire attention aux piétons, certains ne respectent même pas ces règles de base. » Véronique Michaud, du Club des villes cyclables, estime pourtant que réprimer davantage les fous du guidon n’est pas la solution. « Il y a parfois des aménagements à revoir pour éviter de mettre des piétons dans les pattes des cyclistes. » Au Centre d’études sur les réseaux, les transports et l’urbanisme (Certu), on souligne que ces « frictions » donnent rarement lieu à des accidents graves. « Il y a peut-être 10% de farfelus qui font n’importe quoi à vélo, mais il y en a autant chez les piétons et les automobilistes, estime un chercheur. Furieux de devoir partager la voirie, beaucoup de conducteurs voient les cyclistes comme des intrus sur leur territoire. » Reste que l’expérience de Strasbourg servira peut-être à terme de référence. « C’est une bonne idée d’adapter ainsi les sanctions : punir un conducteur de camion et un vélo de la même façon, cela n’a pas de sens, car le premier est beaucoup plus dangereux pour les autres », explique le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, ravi que l’essor des deux-roues « change le visage de nos villes ». « Cela dit, ajoute-t-il, les cyclistes sont tenus, comme tout le monde, de respecter le Code de la route. Je serai vigilant là-dessus. »

Cohn Bendit veut un referendum sur l’Europe en Grande Bretagne ; pourquoi pas en France ?

Cohn Bendit veut un referendum sur l’Europe en Grande Bretagne ; pourquoi pas en France ?

 

Conn Bendit est agacé par les positions négatives en Grande Bretagne vis-à-vis de l’Europe et demande un referendum. Mais pourquoi pas aussi un referendum aussi en France. Cohn Bendit est un politique avisé-et souvent pertinent ;  il n’est pas fou,  ce referendum en France risquerait d’être négatif. C’est bien pourquoi Hollande a fait passer en douce au parlement le pacte budgétaire européen (avec beaucoup de difficultés notamment de la part des écolos !). Depuis De Gaulle, on se méfie du referendum dans notre pays. En 2005, les Français ont rejeté le Traité établissant une Constitution pour l’Europe proposé au référendum par le président Chirac. Paradoxe, ce traité a été préparé par un français, Giscard d’Estaing !  Dès lors, mieux vaut éviter de trop consulter le peuple sur des questions centrales. Ce n’est pas faire preuve de position anti européenne que de réclamer davantage de démocratie. L’Europe est nécessaire, indispensable même mais son orientation est essentiellement décidée de manière technocratique. Du fait de la Grande Bretagne et du poids des technocrates de Bruxelles, l’Europe s’est réduite à une simple zone de libre échange sans projet commun, sans vision, sans moyens de gouvernance, sans régulation. Montebourg qui découvre l’Europe (et les réalités économiques)  s’est fait renvoyer dans se baskets par la commission européennes quand il a voulu attaquer les constructeurs coréens dans l’automobile. La France vote des textes européens, parfois en prend l’initiative (comme sur la constitution) et s’aperçoit ensuite de ses conséquences. Ce n’est pas l’Europe en tant que telle qui est en cause mais le déni de démocratie. Du coup aujourd’hui en réalité qui dirige l’Europe, Merkel ; Il ne s’agirait pas de proposer un referendum simpliste pour ou contre l’Europe mais de soumettre une orientation, une vision, une stratégie. Aujourd’hui la stratégie, c’est l’austérité, la récession, le chômage et donc aussi la dégradation des équilibres financiers : un cercle vicieux. Tant que l’Allemagne ne sera pas atteinte dans ses intérêts rien ne changera. Heureusement et malheureusement l’Allemagne va aussi subir les conséquences de cet aveuglement et ce manque de démocratie. La récession s’approche aussi en Allemagne car 60% de ses exportations sont destinée à une Europe dont la demande s’écroule. Son industrie entre aussi en récession.




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