Hollande : pour un statut mobile de la première Dame
On avait déjà des doutes sur le statut de la Première Dame qui réside à l’Elysée, son rôle son utilité ; encore davantage avec Trierweiler qui n’est que la compagne de Hollande. Avec cette affaire de la liaison de Hollande avec une comédienne, il faudra sérieusement revoir le statut. Peut être un statut mobile, une sorte de poste intérimaire ou de CDD. En tout cas ce ne sera pas un pacte de stabilité conjugale. Hollande qui ne s’est jamais marié (c’est son droit) n’en veut pas. Ou alors peut-être un collectif à la place d’une seule Première Dame avec Royal, Trierweiler, Julie gayet, d’autres. Et pourquoi pas pour en décider, créer une commission, une sorte de concertation à la mode Hollandaise. Hollande pourrait demander aux syndicats den débattre. A moins qu’on nomme un expert, un grand commis de l’Etat sérieux évidemment comme gallois ou moins sérieux comme DSK. On pourrait rechercher Une sorte de synthèse chère à Hollande. La situation du couple que forment François Hollande et Valérie Trierweiler sera clarifiée par l’Élysée avant la grande conférence de presse du président de la République, mardi 14 janvier. Selon les informations de RTL, « la situation du couple présidentiel sera clarifiée par l’Élysée avant la conférence de presse très attendue que doit tenir François Hollande, mardi 14 janvier. Le statuquo actuel n’est pas tenable et le président veut préserver cet événement où 500 journalistes se presseront. Au vu des dossiers politiques en cours, ce vaudeville doit être évacué pour ne pas brouiller le message présidentiel. Cela signifie-t-il qu’une séparation sera annoncée ? Et par qui ? François Hollande, Valérie Trierweiler ou les deux, la question n’est pas encore arrêtée. ». Hollande n’est nullement condamnable et le Conseil d’Etat n’aura pas à se prononcer en urgence ; Hollande avait seulement promis une république exemplaire pas une président exemplaire. Dommage cela risque de jeter une ombre sur sa conférence de presse du 15 janvier, il devait parler de l’inversion du chômage, il devra s’expliquer sur l’aversion au mariage et à la fidélité. Pas quoi cependant s’indigner, cela relève de la vie privée ; plutôt se réjouir de l’état de santé de notre président. Aux Etats-Unis, le puritanisme ambiant contraint les présidents à se mortifier voire à démissionner pour ces motifs, pas en France, heureusement. La vitalité de notre président justifierait même une petite remontée dans les sondages afin de démentir ceux qui le jugent trop mou.