Austérité : 38 ministres pour quoi faire ? Ou la mafia politique et administrative
Hollande n’a pas été très clair sur les économies de l’Etat : 2 milliards pour le regroupement des achats des ministères (à prouver car les structures sont très différentes) et quelques centaines de millions pour le choc de dématérialisation des procédures Il n’a surtout pas abordé le cout des structures politiques et administratives (nombre de collectivités et d’administrations) ; Encore moins le nombre de ministre : 38 ! On se demande pour quoi faire alors qu’une douzaine serait nécessaire en cette période de crise. La plupart de ces ministres ne servent à rien sinon qu’à justifier des budgets inutiles. Or c’est la question centrale car ces ministres, ces administrations justifient chaque jour leur existence avec des normes, des effectifs, des prélèvements fiscaux qui étouffent le pays ; même chose au parlement, plus de 800 parlementaires là une 200 environ serait suffisants ; Des parlementaires qui ne cessent de pondre des textes législatifs contraignants qui plombent aussi compétitivité et initiative. Un problème cependant, la classe politique vit de cette surabondance de superstructures, la plupart des politiques sont d’ailleurs des fonctionnaires ou se reclassent dans des organismes parapublics (président ou directeur de ceci, de cela). Hollande est un pur produit de ce système. A la sortie de l’ENA, il devient conseiller politique et bien qu’affecté à la cour des comptes n’y mettra pratiquement jamais les pieds (où sont ses rapports ?) ; dommage car il aurait pu acquérir un peu de compétences en matière de comptes publics. Finalement une vraie carrière politique, un métier quand il ne s’agit pourtant que d’un service qui devrait être temporaire ! Dès lors les solidarités entre le politique et l’administration sont fortes, on sort des mêmes écoles, on fait des va et viens entre les cabinets, l’administration et les organismes para public. Une vrai mafia, avec ses codes, sa hiérarchie, ses passe droits. Nombre de politiques fonctionnaires ne mettent jamais les pieds dans leur administration et font de la politique aux frais du contribuable (pour preuve, certains n’ont même pas de bureau !). Cela vaut pout toutes les formations politiques. Dès lors inutile d’espérer le grand choc de compétitivité dans cette bureaucratie qui tue la compétitivité et la consommation.