Archive pour le Tag 'pour politique ?'

Montebourg-Sapin sur EADS : l’incantation pour politique

Montebourg-Sapin sur  EADS : l’incantation pour politique

Pas de licenciement sec chez EADS, une incantation du gouvernement. La direction d’EADS a déjà répondu, c’est non. Environ 6000 postes pourraient être supprimés. Et le gouvernement français (pas plus que le gouvernement allemand) n’y pourra rien. Pour deux raisons , quand  les mesures de restructurations sont décidées il est déjà trop tard, Seconde raison le gouvernement ignore tout de la politique économique et de la gestion d’une entreprise ( notamment de la baisse des activités militaires pour EADS), troisième raison EADS s’est désengagé des Etats et entend mener sa stratégie dans être influencé par des discours politiques Le gouvernement, par l’intermédiaire de  Sapin et de Montebourg, fait pourtant pression sur le groupe aéronautique au lendemain de l’annonce de quelque 5.800 suppressions d’emplois sur trois ans en Europe dans ses activités ( avec sans doute le même effet que sur Mittal !). Défense et Espace du groupe : « Son devoir est de mettre en place les dispositifs qui évitent tout licenciement et en France il ne sera pas accepté, car il ne sera pas acceptable, qu’une entreprise comme EADS supprime globalement des emplois », a déclaré, ce mardi 10 décembre, le ministre sur Europe 1, en rappelant que « cette entreprise gagne de l’argent ». Interrogé sur la perspective d’un plan social, évoqué notamment par des responsables du groupe, le ministre qui, la veille, promettait sur France 3 qu’ »il n’y aurait pas de licenciement » a cette fois simplement déclaré ne pas vouloir « chipoter sur les mots ». « Qu’une grande entreprise ait besoin de se restructurer pour certains secteurs – on vend moins de matériel militaire, on vend plus de matériel civil, on vend moins de matériel de guerre, on vend plus d’Airbus. Cette entreprise elle gagne de l’argent. C’est une grande entreprise, elle a plusieurs secteurs. Elle veut se restructurer. Très bien. C’est son devoir pour s’adapter à la situation », a-t-il dit. « Mais son devoir aussi quand on a beaucoup d’emplois qui sont créés par ailleurs et qu’on a beaucoup d’argent, c’est de mettre en place des dispositifs qui évitent tout licenciement », a-t-il enchaîné. EADS « a la capacité d’accueillir tous ceux qui pourraient perdre par ailleurs leur emploi » du fait de la restructuration, a insisté le ministre du Travail. Dans un entretien au quotidien Libération le président exécutif d’EADS, Tom Enders, indiqué ne pas pouvoir « affirmer » qu’il n’y aurait pas de licenciement ajoutant toutefois « nous ferons tout pour l’éviter ». Le nombre potentiel de licenciements secs pourrait atteindre 1.450 en trois ans, selon une évaluation de la direction. Selon une source industrielle, l’Allemagne doit être le pays le plus touché avec environ 2.600 postes supprimés, pour environ 1.700 en France, 700 au Royaume-Uni et 600 en Espagne.

 

Ayrault : la com. pour politique ?

Ayrault : la com. pour politique ?

L’aventure à Matignon n’aura duré que cinq mois. Nommé en octobre, le conseiller spécial de Jean-Marc Ayrault, Bernard Candiard, quitte ses fonctions. C’est ce qu’ont annoncé les services du Premier ministre vendredi, par communiqué. Le chef du gouvernement procède en effet à une « réorganisation de son cabinet », est-il indiqué. »L’ensemble des conseillers chargés de la stratégie, de la communication, de la presse, des médias sociaux, et des discours et études », seront désormais réunis au sein d’un « même pôle », précise Matignon. Ce pôle sera dirigé par Jérôme Batout, qui « prendra ses fonctions mercredi 3 avril » comme conseiller spécial, succédant à Bernard Candiard. Dans son communiqué, Jean-Marc Ayrault tient à remercier ce banquier de profession, ancien conseiller de François Mitterrand à l’Elysée, « pour les missions qu’il a remplies depuis sa nomination ».Jérôme Batout travaillait jusqu’à présent au sein de Publicis Consultants, dont il dirigeait depuis janvier le département Affaires publiques après avoir été directeur de cabinet de Maurice Lévy, patron du groupe. Entre 2004 et 2006, ce trentenaire a été conseiller dans le cabinet de François Hollande, alors premier secrétaire du PS, et chargé de la coordination du projet du PS pour 2007.A la tête du service presse de Matignon depuis mai 2012, Dominique Bouissou reste pour sa part membre du cabinet de Jean-Marc Ayrault. Elle « exercera les fonctions de conseiller auprès du Premier ministre jusqu’à son prochain départ », précise le communiqué du chef du gouvernement, qui tient également à la « remercier chaleureusement » pour « l’importance du travail qu’elle a accompli depuis l’installation du gouvernement. »

 




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