Une majorité de Français a une image négative de l’UMP, 31% seulement pensant qu’elle a « un projet pour la France » et 33% qu’elle « s’oppose assez au gouvernement », selon un sondage* CSA à paraitre dans Nice matin samedi. 30% pensent qu’elle « est proche de leurs idées ». Parmi les autres qualités proposées, ils ne sont que 26% à estimer que ce parti « propose de bonnes solutions aux problèmes du pays », 25% qu’elle « a des dirigeants de qualité », 24% qu’elle « propose des idées nouvelles » et 23% qu’elle « est à l’écoute des Français ». La division du parti apparait comme l’élément le plus identifié par les Français. Ainsi, seuls 13% d’entre eux déclarent que l’UMP « est rassemblée et unie », 75% pensant le contraire.
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Sondage : pour les français pas de sortie de crise avant 2016
Deux tiers des Français (66%) estiment que le pays ne sortira pas de la crise économique avant fin 2015, une proportion en forte hausse par rapport à novembre 2012 (49%), selon un sondage CSA pour BFMTV rendu public jeudi. A la question « à votre avis, quand la France sortira-t-elle de la crise économique? », 1% des personnes interrogées répondent d’ »ici la fin de l’année », 7% « en 2014″, 16% « en 2015″ et 66% « plus tard ». Dix pour cent ne se prononcent pas. « Ce fort pessimisme se vérifie largement auprès de l’ensemble des catégories de population interrogées », a commenté CSA dans un communiqué. Si les 18-24 ans sont en effet un peu plus pessimistes que leurs aînés (78% estiment que la France ne sortira pas de la crise avant fin 2015, pour 62% des 50-64 ans), cadres et ouvriers sont aussi nombreux à ne pas voir d’issue avant fin 2015. Les sympathisants de gauche sont en revanche plus optimistes: 44% croient possible une sortie de crise avant fin 2015, contre seulement 18% des sympathisants de droite et 9% de ceux du Front national.
BUDGET - : d’après Sofinscope, 500 euros en moins pour les français
Boucler les fins de mois devient de plus en plus difficile à mesure que la France s’enfonce dans la crise. Selon le dernier baromètre* Sofinscope, les Français déclarent manquer en moyenne de 525 euros par mois pour vivre correctement. Une somme qui, bien qu’elle diffère selon le profil des personnes interrogées, n’excède jamais, ou presque, les 700 euros. En conséquence, ils mettent la pédale douce sur les dépenses. Ainsi, 26% (+3 points par rapport à 2011) déclarent restreindre leurs dépenses alimentaires et 59% rognent sur les dépenses de loisirs (+7 points). En revanche, là où les dépenses sont contraintes, comme le logement, ils ne sont plus que 12% à les diminuer contre 21% il y a un an. Malgré tout, les Français reprennent certaines habitudes passées. Moins nombreux à restreindre leurs sorties (31%, -9 points par rapport à 2011), leurs dépenses d’habillement (29%, -7 points) ou les dépenses pour s’alimenter (14%, -3 points), ils semblent vouloir s’affranchir de la crise au quotidien. De même, interrogés sur ce qui est pour eux le plus problématique, les Français sont aujourd’hui moins nombreux à citer l’augmentation des prix (67%, -2 points) ou encore des charges (59%, -3 points). Comment les Français réussissent-ils à alléger le poids de la crise sur leur quotidien? 63% d’entre eux indiquent que leur épargne diminue, mobilisant alors ces ressources personnelles pour faire face aux dépenses du quotidien. Ainsi, ils sont de plus en plus nombreux à renoncer ou à mettre en sourdine leurs projets. 23% différents leurs plans (+4 points) et même 30% dans les foyers de plus de cinq personnes.