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Croissance : +0.2% pour la Banque de France au troisième trimestre

Croissance : +0.2% pour la Banque de France au troisième trimestre

La Banque de France a relevé lundi sa prévision de croissance de l’économie française au troisième trimestre à 0,2%, l’indicateur pour l’industrie atteignant son plus haut niveau depuis près de deux ans et les chefs d’entreprise attendant une accélération. Ce relèvement intervient après la publication de plusieurs indicateurs positifs pour l’économie française, dont l’annonce d’une croissance de 0,5% du PIB au deuxième trimestre par l’Insee, un chiffre supérieur aux prévisions des économistes qui s’interrogent sur la pérennité de ce rebond post-récession. L’enquête mensuelle de la Banque de France pour le mois d’août fait apparaître des hausses de deux points des indicateurs du climat des affaires dans l’industrie (97) et dans les services (93). Si ces indicateurs restent inférieurs à leur moyenne de long terme (100), un niveau qu’ils n’ont pas atteint depuis mai 2011 pour l’industrie et juin 2011 pour les services, les chiffres d’août sont les meilleurs enregistrés depuis septembre 2011 pour l’industrie et mai 2012 pour les services. Pour septembre, les chefs d’entreprise attendent une accélération de l’activité dans l’industrie et une poursuite de la progression dans les services, ajoute la Banque de France. En août, les dirigeants d’entreprise interrogés par la Banque de France déclarent que la production industrielle a une nouvelle fois légèrement progressé dans la majorité des secteurs, notamment les équipements électriques et électroniques, la chimie et la pharmacie. L’intensification des livraisons a fait diminuer les stocks qui sont désormais jugés adaptés, les commandes ont augmenté et les carnets cessent de se dégarnir, le taux d’utilisation des capacités de production dans l’industrie manufacturière baisse quant à lui nettement. L’érosion des effectifs dans l’industrie marque une pause et les trésoreries continuent de se détendre, précise encore la Banque de France.  

 

Crise : pour la FED la France inquiète davantage que d’autres pays

Crise : pour la FED  la France inquiète davantage que d’autres pays

Dans un entretien à « Handelsblatt » à paraître vendredi 9 août, un responsable de la Fed s’inquiète de la situation de la France. « Il ne faut pas sous-estimer les risques ».  La Fed s’inquiète. Un responsable de la banque centrale américaine s’est tout particulièrement inquiété de la santé économique de la France, parmi les pays européens, dans un entretien à paraître vendredi 9 août au quotidien allemand Handelsblatt. « La France m’inquiète, plus que tout autre pays », a dit le président de l’antenne locale de la Fed de Dallas, Richard Fisher, dans cette interview rapportée partiellement au style indirect dans un communiqué avant parution.  Selon lui, au regard de l’histoire européenne, il faut une France forte. « Il ne faut pas sous-estimer les risques pour l’évolution économique », a-t-il poursuivi. Pour l’ensemble de l’Europe, il considère la situation avec un « optimisme prudent ». Il y a des signes que la situation économique s’améliore dans la région en crise, a-t-il estimé.

 

Croissance : la reprise retardée pour la BCE

Croissance : la reprise retardée pour la BCE

La reprise économique dans la zone euro pourrait être retardée de quelques trimestres et, dans le pire des scénarios, l’union monétaire pourrait connaître une décennie perdue à l’image du Japon, a déclaré vendredi Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne. Dans le texte d’un discours qu’il devait prononcer à un forum organisé par Amundi, Benoît Coeuré a déclaré qu’une reprise dans le courant de l’année restait le scénario de base mais il a ajouté que les risques sur la croissance étaient orientés à la baisse. Le Japon a connu dans les années 1990 une décennie de croissance faible et de stagnation des prix. « Si les scénarios de risque à court terme devaient se matérialiser, ils pourraient repousser une reprise pleine de quelques trimestres », a dit Benoît Coeuré. « Une possibilité plus inquiétante, cependant, est celle d’un ralentissement persistant. Il est nécessaire d’agir pour s’assurer qu’elle ne se matérialise pas », a-t-il ajouté. Selon lui, le secteur bancaire est le facteur de risque susceptible de déboucher sur une décennie perdue et il a estimé que les banques devaient soit recouvrer une santé solide soit fermer. « Un scénario particulièrement inquiétant pour la zone euro est lié à la possibilité que les efforts du secteur bancaire pour réduire son endettement et restructurer les bilans ne soient pas encore achevés », a-t-il dit. « Les bilans des banques en difficulté ont la capacité de gripper la mécanique de la reprise et d’exercer un frein plus persistant sur la reprise économique », a-t-il souligné. Benoît Coeuré a également estimé qu’il pouvait encore y avoir quelques banques « zombies » dans la zone euro mais il a insisté sur le fait que son système bancaire était globalement dans un meilleur état que son équivalent japonais dans les années 1990.

 

Sondage : les patrons pour la négociation

Sondage : les patrons pour la négociation.

 

Le Medef est réputé pour avoir toujours élu un président en phase avec son temps. Le sondage GFI Informatique-OpinionWay en exclusivité pour « Les Echos » et Radio Classique, confirme cette règle. Réalisée avant l’union des trois candidats, qui placera le 3 juillet Pierre Gattaz à la tête du Medef, l’enquête révèle un portrait-robot du président souhaité, qui colle avec celui du patron de Radiall.Pour 56 % des dirigeants interrogés, le Medef doit d’abord « se battre pour qu’il y ait moins de contraintes pour les entreprises, quitte à s’opposer au gouvernement », tandis que 43 % pensent qu’il faut « privilégier le dialogue social avec les syndicats de salariés et la négociation avec le gouvernement ». C’est donc la ligne, longtemps qualifiée de « dure » et adoptée par Pierre Gattaz qui est privilégiée.  Le sujet divise toutefois le patronat. Les dirigeants de PME, plus pragmatiques, ne sont que 42 % à vouloir un Medef qui «  se bat » contre 57 % qui préfèrent le dialogue et la négociation. La volonté d’en découdre est la plus grande dans les TPE (62 %) et moindre dans les grandes entreprises (38 %). Pour la moitié des sondés, la priorité du prochain président du Medef doit en outre être « la baisse des charges sur le travail », suivie, de loin, par la « flexibilisation du marché du travail » (15 %), « la baisse de la fiscalité sur les entreprises » (15 %) et « la simplification des procédures administratives » (13 %). « Le principal souci des PME et des TPE reste la réduction de leurs marges », indique Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d’OpinionWay.  Interrogés sur les qualités qu’ils attendent du futur président, les patrons lui demandent à 57 % d’ « être proche du terrain » (60 % pour les TPE), à 45 % d’« être compétent », à 34 % d’« être capable de bien négocier ». Un portrait en ligne avec celui de Pierre Gattaz, qui a toujours mis en avant son pedigree de patron de PME, adepte d’un « dialogue social de terrain ». « Pour l’instant, le Medef est perçu comme éloigné des préoccupations des chefs d’entreprise. Les attentes sont fortes sur le prochain président », souligne Bruno Jeanbart.

Evasion fiscale : enquête pour la banque suisse REYL

Evasion fiscale : enquête pour la banque suisse   REYL

 

La France s’attaque à la Suisse. La banque de Genève, Reyl & Cie, fait l’objet d’une information judiciaire pour « blanchiment de fraude fiscal », révèle le quotidien Le Monde, ce vendredi 14 juin. Le Parquet de Paris aurait ouvert l’information judiciaire le 31 mai dernier. Objectif: fouiller dans les activités de Reyl, qui serait impliqué dans l’affaire Cahuzac. Cette procédure intervient après l’audition de Pierre Condamin-Gerbier, ancien associé de la banque, mi-avril. Celui-ci avait alors déclaré que d’autres contribuables français avaient placé leur argent sur les comptes suisses de Reyl. Jeudi 13 juin, il avait renouvelé ses affirmations, et s’était dit prêt à révéler une liste de 15 noms de personnalités politiques concernées. Une information que la banque a démentie un peu tôt dans la journée.  Fin mai, les juges Renaud Van Ruymbecke et Roger Le Loire, qui enquêtent sur les comptes à l’étranger de Jérôme Cahuzac, ancien ministre du Budget, avaient obtenu l’accord du Parquet pour étendre leur enquête à la banque Reyl. Cette dernière est maintenant séparée de la procédure sur l’affaire Cahuzac. L’enquête sur Reyl a été confiée au juge Renaud Van Ruymbecke. Il s’agit de la deuxième instruction française contre une banque suisse. Le 7 juin dernier, le Parquet de Paris avait mis en examen UBS pour démarchage illicite. La banque suisse avait également été placée sous statut de témoin assisté pour « blanchiment de démarchage illicite » et « blanchiment de fraude fiscale ».

Montebourg : 50 millions pour la relocalisation ! Pathétique

Montebourg : 50 millions pour la relocalisation ! Pathétique

A défaut dessayre d’emp^cher les suines qui fermenet Montebourg veut relocaliser. En faiat comme dhabitude de lagitaion médiatique et lenflure des mots pour son opération « colbert » En plus avec une avancée sémantique le « colbertisme participatif »! Après le Redressement productif, Arnaud Montebourg lance le « colbertisme participatif », « une sorte de mélange entre les théories de Colbert et d’Obama… ou entre Colbert et Ségolène Royal », a-t-il décrit à la presse vendredi matin. Au-delà de ce bon mot, le ministre a détaillé son plan pour aider les entreprises françaises à se rélocaliser. Entouré des « hussards du made in France », des patrons qui ont rapatrié leurs usines avant même que l’Etat ne les y pousse, Arnaud Montebourg a surtout présenté quatre outils « créés par des entrepreneurs pour des entrepreneurs ». Ainsi, de nouveaux moyens financiers seront dédiés à la relocalisation, et notamment 50 millions d’euros qui devaient être à l’origine alloués à la revitalisation des sites industriels fermés. Dans chaque région, un médiateur de la relocalisation sera en poste, tandis qu’une base de données aidera les entrepreneurs à déterminer leur lieu d’implantation. Enfin, un site Internet, nommé Cobert 2.0, sera lancé début juillet et permettra à tout entrepreneur de connaître avec précision les coûts de sa relocalisation. « La logique low cost du coût le plus bas est en train de connaître un essoufflement sensible dans de nombreux secteurs industriels », explique le ministre du Redressement productif. Concrètement, l’écart de compétitivité entre la France et la Chine se réduit, les salaires chinois augmentant à vitesse exponentielle. Par ailleurs, produire en France présente souvent l’avantage de la qualité. « Nous préférons surpayer des salaires à des ouvriers français qualifiés plutôt que de payer des pénalités de retard à nos clients car les produits importés sont de mauvaise qualité ou n’ont pas eu le temps d’être livrés depuis l’autre bout du monde », résume Dominique Seau, PDG de la marque de sous-vêtements Eminence. « On est vraiment compétitif avec la Chine », renchérit Sylvain Loiselet, à la tête de la fonderie éponyme. « On constate que l’argent (public) ne va pas vers l’industrie », regrette toutefois le président d’honneur de Sanofi Jean-François Dehecq, même s’ »il reconnaît une forte impulsion politique depuis l’arrivée d’Arnaud Montebourg » aux affaires. Le ministre reconnaît volontiers des lenteurs dans les processus d’aides aux entreprises. Mais il promet : « La Banque publique d’investissement (BPI) sera un accélérateur de financement. » Bercy compte également mettre en œuvre une des arlésiennes du ministère des Finances : la simplification administrative. « Je sais que la rhétorique de la simplification est déjà ancienne mais cette fois, ça va se faire », assure le député socialiste Thierry Mandon, à qui a été confié un projet de loi sur le sujet. Arnaud Montebourg reprend également la promesse de réaliser ce que ses prédécesseurs n’ont pas su ou pu faire. A l’image de ce qu’a théorisé Colbert à une toute autre époque, il veut faire de l’industrie le moteur de la croissance française. Son plan de relocalisation n’a pas vocation à délivrer des résultats d’ici à la fin de l’année – « c’est une politique sur le long terme », insiste-t-il -, mais le ministre y voit « un changement de société ». « Ce n’est pas le choix d’un ministre de se réindustrialiser, mais celui de milliers d’entreprises, de tout un pays. » Arnaud Montebourg rêve même que la relocalisation devienne, « comme le cancer par exemple », « une grande cause nationale ».

 

Baisse investissements: le vrai danger pour la croissance

Baisse investissements: le vrai danger pour la croissance

Situation  sans précédent : on a perdu presque 25% en 2008 et 2009, et on se maintient depuis 2010 à 10 à 15% en dessous du niveau de 2008. Il y a plusieurs explications. D’abord, le niveau des carnets de commandes, au plus bas depuis l’été 2009. La situation financière des entreprises françaises, ensuite, qui n’a jamais été aussi dégradée depuis la fin des années 1970. Les incertitudes sur la politique économique et fiscale, enfin, qui incitent à laisser les projets dans les tiroirs.   Résultat : notre potentiel de croissance est sérieusement amputé : avant la crise de 2008, il était évalué entre 1,5% et 2%. Aujourd’hui, nombre d’experts l’estiment plutôt entre 0,5% et 1%. Cela change beaucoup de choses ! D’abord, cela signifie que le taux de chômage structurel est plus élevé que prévu : sans doute pas loin de 8% de la population active. Surtout, cela bouleverse l’approche des nouvelles règles de stabilité budgétaire européenne. Ce qui compte maintenant, ce ne sont plus les déficits totaux, mais les déficits structurels. Or ceux-ci dépendent étroitement de la croissance potentielle : plus elle est élevée, plus la part du déficit structurel dans le déficit est faible, et inversement ! Problème : Bercy surestime bien trop notre croissance potentielle (1,7% environ), et sous-estime donc la part structurelle des déficits publics, ce qui fait tiquer à Bruxelles.

 

ONU : pour la décolonisation de la Polynésie française

ONU :  pour la décolonisation de la Polynésie française

L’Assemblée générale de l’ONU a adopté vendredi une résolution qui place la Polynésie française sur la liste des territoires à décoloniser. Le texte a été présenté par plusieurs petits Etats du Pacifique (îles Salomon, Nauru, Tuvalu, Samoa) ainsi que le Timor oriental, et a été adopté par consensus. La délégation française, qui avait décidé de boycotter l’examen de la résolution, n’a pas participé à la séance. La résolution « affirme le droit inaliénable de la population de la Polynésie française à l’autodétermination et à l’indépendance », conformément à la Charte de l’ONU (article 73 sur les territoires non autonomes). Elle invite le gouvernement français à « faciliter et accélérer la mise en place d’un processus équitable et effectif d’autodétermination » en Polynésie. Elle ouvre en principe la voie à un référendum d’autodétermination par lequel la population polynésienne pourrait à terme se prononcer en faveur de l’indépendance, de la départementalisation ou d’un statut intermédiaire d’autodétermination. En pratique pourtant, plusieurs des gouvernements qui ont des territoires sur la liste de l’ONU ne respectent pas ces règles.Après ce vote, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a dénoncé dans un communiqué  »une ingérence flagrante », « une absence complète de respect pour les choix démocratiques des Polynésiens », et « un détournement des objectifs que les Nations unies se sont fixés en matière de décolonisation ». Paris fait ainsi valoir que « le droit à l’autodétermination ne peut s’exercer contre la volonté des populations concernées ». Le pays prend ainsi en exemple la défaite des indépendantistes aux élections territoriales début mai.  Le président polynésien sortant, l’indépendantiste Oscar Temaru, qui a perdu les élections au profit de son rival de toujours, l’autonomiste Gaston Flosse, se démenait depuis plusieurs mois pour que la collectivité d’outre-mer soit réinscrite sur la liste de l’ONU. Mais les élus autonomistes de l’Assemblée territoriale avaient formulé jeudi le « voeu » que la Polynésie ne soit pas inscrite sur la liste de l’ONU. Ironie de l’Histoire, les Nations unies ont adopté cette résolution quelques heures seulement avant qu’Oscar Temaru ne perde son poste de président, au profit de Gaston Flosse qui devait être élu ce vendredi à Papeete. Le gouvernement français avait réussi à retarder ce vote à l’ONU pendant près de deux mois, jusqu’à ces élections du 5 mai. Mais les promoteurs de la résolution ont refusé de retirer leur texte malgré les pressions de Paris et une ultime démarche de Gaston Flosse, qui avait demandé mercredi au de repousser le vote en s’appuyant sur le verdict des urnes. Pour l’instant, la Polynésie française reste donc une collectivité dotée d’une très large autonomie, même si la France conserve ses compétences régaliennes, telles que la sécurité publique ou les relations internationales. A noter que l’ONU avait en 2009 condamné la présence française à Mayotte, devenu en 2011 le 101e département de France. La Nouvelle-Calédonie figurait quant à elle déjà sur la liste de l’ONU. Un référendum d’autodétermination y est prévu à partir de 2014. 

 

Merkel pour la suppression du salaire minimum en Europe

Merkel pour la suppression du salaire minimum en Europe

La chancelière allemande qui se pose en défenseur de l’emploi en Allemagne, voit dans le salaire minimum généralisée dont l’Allemagne est dépourvue, la « raison » qui explique que « de nombreux pays en Europe ont un taux de chômage bien plus élevé que chez nous, du fait que les salaires et le rendement ne sont pas en rapport ».  Avec un chômage de 6,9% enregistré en mars, l’Allemagne connaît actuellement un chômage proche de son niveau le plus bas atteint depuis la Réunification en 1990.  Mme Merkel s’est dite strictement opposée à « un salaire minimum généralisé imposé par les politiques », en référence à un projet de loi en ce sens adopté début mars par l’opposition de gauche qui contrôle la chambre haute du Parlement (Bundesrat), selon le tablöid.  L’Allemagne n’a pas de salaire minimum applicable à tous les salariés, mais les partenaires sociaux ont la possibilité d’en fixer, région par région et secteur par secteur: c’est déjà le cas pour le BTP, le personnel d’entretien ou encore les peintres en bâtiment.  Pour pallier les dérapages dans certains métiers, les conservateurs (CDU et branche bavaroise CSU) de Mme Merkel veulent introduire un salaire minimum obligatoire dans les secteurs qui en sont encore dépourvus.  Début mars, le Bundesrat, qui représente les seize Etats régionaux, s’était prononcé pour un salaire minimum horaire de 8,50 euros, applicable dans tout le pays, ce qui n’existe pas actuellement en Allemagne. Le Bundestag, chambre basse du parlement allemand, où les partis de la coalition gouvernementale conservatrice et libérale ont la majorité, doit se encore pencher sur ce projet de loi qui selon toute vraisemblance, sera rejeté.

 

Affaire Cahuzac : pour la presse étrangère la France a touché le fond

Affaire Cahuzac : pour  la presse étrangère la France a touché le fond

 

 

. « Le recul de la vertu est désormais le fléau de notre temps », écrit l’hebdomadaire britannique The Observer, cité par Courrier international, pour qui le Front National sera « le premier à bénéficier » de la « désillusion que suscitent d’une part les politiques, et d’autre part les élites dans leur ensemble ». Le Financial Times met en cause l’UMP et le PS, « aussi corrompus l’un que l’autre », et fait lui aussi du FN le grand gagnant de cette affaire. Même constat en Allemagne, où Der Spiegel n’hésite pas à parler de « crise d’Etat », rappelant que « l’ambiance générale du pays est celle d’un pessimisme extrême ». Pour la Süddeutsche Zeitung, cette affaire n’est rien d’autre que la preuve « d’une déchéance politique et morale » : « Une fois de plus, beaucoup de gens, écœurés, se détournent des forces politiques traditionnelles au profit des extrêmes ».   Pour le quotidien espagnol El Pais, l’affaire Cahuzac a révélé « la naïveté et la complaisance de la classe politique dans son ensemble (…). Comme l’Italie et l’Espagne, la France a touché le fond en matière de mensonge et de corruption », écrit de façon cinglante le journal madrilène. Reste que les Ibères ont accueillis avec satisfaction la démission de l’ancien ministre du Budget, une preuve pour eux du bon fonctionnement de la démocratie dans notre pays. Le quotidien belge Le Soir, met également en avant le rôle de Mediapart, qui a révélé l’existence du compte Suisse de l’ancien ministre du Budget. C’est finalement en Italie que le mensonge et les déboires de Jérôme Cahuzac ont le moins choqué. « Dans une Europe où toutes les certitudes s’écroulent une à une, l’Italie ne semble finalement pas pire que les autres » écrit le journal Panorama, comme rassuré.

 

UMP: plus d’élection pour la présidence ?

UMP: plus d’élection pour la présidence ?  

Officiellement, MM. Copé et Fillon s’en tiennent à l’accord passé entre eux le 18 décembre, pour mettre fin à la grave crise générée par l’élection controversée du premier à la présidence du parti un mois plus tôt, et qui avait écorné leur image dans l’opinion.  Selon cet accord, Jean-François Copé restait président de l’UMP, sa direction devenait collégiale (et pléthorique) et une nouvelle élection était programmée pour septembre.  Depuis, la donne a changé, tant au sein du parti qu’en dehors. Pour de nombreux responsables et cadres de l’UMP, « Copé tient bien la boutique » (même si certains fillonistes, dénoncent « une parti verrouillé ») et se concentre sur les municipales de 2014, multipliant les réunions publiques à travers la France.  L’ancien Premier ministre, qui vient de lancer sa propre formation, Force républicaine, a, lui, l’esprit clairement tourné vers la primaire de 2016 en vue de la présidentielle, comme le montre l’intense activité qu’il déploie avec son « tour de France à l’écoute des Français » pour préparer un « projet politique d’alternance ».  Surtout, les militants font savoir qu’ils n’ont aucune envie de rejouer la mauvaise pièce de l’automne dernier et plaident pour le rassemblement.   »Est-il vraiment nécessaire que nous revotions, alors que l’objectif principal aujourd’hui, ce sont les municipales? », s’interrogeait fin février Philippe Rapeneau, le secrétaire départemental du Pas-de-Calais, en accueillant M. Copé à une réunion publique à Arras.  Mais « un accord est un accord. Il doit être respecté dans son intégralité », a martelé François Fillon mardi dernier, lors du comité stratégique hebdomadaire du parti. Le président de l’UMP dit peu ou prou la même chose.  Voilà pour « les postures officielles », comme les qualifie un proche de Copé. « En réalité, c’est plus complexe », estime le même, « tant que Fillon ne dit pas s’il sera candidat ou non, la stratégie publique consiste à rappeler qu’il y a un accord ». François Fillon a indiqué à plusieurs reprises qu’il prendrait sa décision en juin.  Aucun des deux rivaux n’a intérêt à sortir du bois le premier et se retrouver dans la position de celui qui rompt le pacte. Ayant chacun tout à gagner ou tout à perdre dans un combat à l’issue incertaine, ils pèsent le pour et le contre.  La victoire leur assurerait à l’un comme à l’autre une légitimité incontestable à la tête du parti. Une défaite, au contraire, signerait pour le perdant « la fin de ses ambitions politiques », comme le soulignent plusieurs responsables du parti.  Mais « Fillon ne peut pas se dérober », selon ses proches (Baroin, Pécresse notamment), sauf à se discréditer pour ce qui risquerait d’apparaître comme un manque de détermination de sa part.   »Il y aura une élection », assure un autre filloniste… Mais pas forcément avec Fillon, ajoute ce dernier, en allusion à Laurent Wauquiez. Le vice-président filloniste de l’UMP, à qui beaucoup à droite prêtent du « talent », brûle de se mesurer à Copé, lequel n’aurait en revanche aucune envie de placer son cadet à son niveau. « Les idées de Fillon doivent être représentées » en septembre, répète le député-maire du Puy-en-Velay et fondateur de la Droite sociale. Mais pour l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, et soutien de Copé, une nouvelle élection ne peut avoir lieu que si l’on rejoue le match Copé/Fillon.  D’autres (Brice Hortefeux, Xavier Bertrand, Bruno Le Maire) réfléchissent à une porte de sortie « honorable » dont Wauquiez ferait les frais mais qui pourrait convenir au couple Copé/Fillon: Profiter du congrès virtuel (par internet) prévu vers la fin mai pour faire entériner les nouveaux statuts du parti en posant une question supplémentaire aux militants. Voulez-vous ou non d’une nouvelle élection? S’ils répondaient non, tant Copé que Fillon auraient beau jeu de se plier à la volonté de leurs troupes.

 

L’alsace pour la suppression des conseils généraux, pas le parlement ! ou le réalisme d’une région

L’alsace pour la suppression des conseils généraux , pas le parlement ! ou le réalisme d’une région

 

Paradoxe au moment où les alsaciens s’apprêtent à fusionner conseil généraux et conseil régional, le parlement, lui, a voté le changement de nom du conseil général qui devient départemental (qu’il était déjà !). En fait un vrai gâchis qu’ont compris l es alsacien qui veulent simplifier des structures très couteuses. Communes, syndicats intercommunaux, cantons, conseil départemental, conseil régional, autant de structures, d’élus, de budgets, de superstructures, de dépenses inutiles et de bureaucratie qui pèsent sur la fiscalité et la croissance( A noter pourtant que l’Alsace est une des régions qui connaît le plus faible taux de chômage) ; il faudrait aussi supprimer plus de la moitié des régions qui n’ont aucune réalité économique, sociale ou culturelle et ne pèsent rien face aux régions des pays voisins. Trois Alsaciens sur quatre envisagent de dire « oui » au référendum du 7 avril prochain sur la création d’une collectivité territoriale unique en Alsace, selon un premier sondage sur la question publié jeudi par plusieurs médias régionaux. 75% des électeurs alsaciens interrogés comptent voter en faveur de la fusion du Conseil régional actuel, du Conseil général du Bas-Rhin et de celui du Haut-Rhin, selon ce sondage CSA rendu public par les quotidiens Les Dernières Nouvelles d’Alsace, L’Alsace et la radio France Bleu Alsace. Un mois avant ce référendum régional, qualifié d’historique par ses promoteurs, une légère incertitude réside encore dans le taux de participation dans le département du Haut-Rhin, à la limite de ce qui sera nécessaire pour valider cette réforme institutionnelle. La loi impose en effet que celle-ci soit approuvée par au moins un quart des électeurs inscrits dans chacun des deux départements concernés. Le sondage fait apparaître que ceux du Bas-Rhin y sont plus favorables (78%) que ceux du Haut-Rhin (71%), et que le taux d’abstention serait supérieur dans le Haut-Rhin. La motivation principale avancée par les partisans du oui est que « cela permettrait de faire des économies » (60%), et que « cela donnerait plus de poids politique à l’Alsace face à l’Etat (34%). Si le référendum régional du 7 avril est couronné de succès, la réforme devra ensuite être traduite sous forme de loi par le parlement français, pour une application qui devra attendre les prochaines élections territoriales de 2015. La fusion projetée des trois collectivités territoriales de cette région – la plus petite de France par sa superficie – est selon le président de l’actuel Conseil régional Philippe Richert (UMP) « un défi qui marquera l’histoire institutionnelle de l’Alsace et aussi du pays ». Ce sondage a été réalisé par téléphone du 25 février au 1er mars auprès d’un échantillon représentatif de 1.009 personnes de 18 ans et plus habitant l’Alsace et inscrites sur les listes électorales.

chansons-poèmes de  g.bessay:

 

 

Baisse historique de l’intérim en janvier, mauvais signe pour la croissance

Baisse  historique de l’intérim en janvier, mauvais signe pour la croissance

L’intérim constitue l’un des indicateurs avancés de la conjoncture, il confirme la récession dans laquelle la France est engagée. Les jours se suivent et les mauvaises nouvelles sur le front de l’emploi se succèdent. La fédération patronale de l’intérim, le Prisme, a publié ce jeudi matin son baromètre mensuel pour le mois de janvier. Et les chiffres sont mauvais, très mauvais même: une plongée de 16,2% des effectifs par rapport au même mois de l’année dernière, qui était lui-même en net recul. Soit, au final, un 15e mois d’affilée de repli qui ramène le nombre d’intérimaires en équivalent temps plein sous la barre des 500.000. Ce niveau est à deux dizaines seulement de son plus bas historique atteint en 2009 et très loin de son plus haut, qui a culminé à plus de 750.000, avant la crise. L’industrie continue inexorablement sa descente en enfer, avec un nouveau repli de 19,1% en janvier. «C’est le signe d’un effondrement des carnets de commande, notamment dans l’automobile qui pèse 20% du secteur», commente-t-on au Prisme qui regroupe plus de 600 entreprises de toutes tailles employant 23.000 salariés et représentant 90% du chiffre d’affaires du secteur. Mais la surprise est le plongeon en janvier, de 23%, du BTP. Soit un bond, dans les négatifs, de 10 points en un mois. «C’est la confirmation de l’arrêt des programmes de construction», se borne à indiquer le Prisme. Quant aux perspectives de cet indicateur avancé du marché du travail, elles ne sont pas moins sombres. Si les recrutements en CDI se sont plutôt maintenus en 2012, à un volume de 41.000 (soit 2000 seulement de moins qu’en 2011), les professionnels du secteur n’excluent pas un gros retournement en 2013. C’est dans ces conditions que va s’ouvrir, vendredi, la négociation sur la création d’un CDI intérimaire qui pourrait concerner 15.000 à 25.000 personnes. Les partenaires sociaux, qui ont exclu l’intérim d’une taxation des contrats courts lors de la négociation en janvier sur la sécurisation de l’emploi, ont jusqu’au 11 juillet pour se mettre d’accord. Les discussions, qui doivent durer jusqu’à fin juin, porteront essentiellement sur les modalités de la rémunération (l’égalité de traitement par rapport aux salariés de l’entreprise) et les périodes d’intermission. En cas d’échec, les surtaxations décidées sur les CDD s’appliqueront aussi aux contrats d’intérim. Pour l’heure, le camp patronal ne fixe qu’un point non négociable. Ce seront les entreprises qui choisiront, sélectionneront, les intérimaires qui pourront basculer en CDI. Preuve que cette négociation sera compliquée et très politique – elle sera conduite en même temps que la transposition de l’accord «emploi» sera débattue au Parlement -, chaque délégation syndicale du secteur sera chaperonnée par un permanent de la confédération.

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

 

 

Sondage: les Français pour la réduction des dépenses publiques

Sondage:  les Français pour la réduction des dépenses publiques

 

: 55 % des personnes interrogées dans le baromètre Viavoice préconisent en priorité de « baisser les dépenses publiques » plutôt que d’assouplir « les objectifs de réduction des déficits publics« . Une solution d’autant plus plébiscitée qu’elle « incarne le visage le plus présentable de la rigueur, parce qu’en apparence plus indolore » qu’une augmentation de la fiscalité et des prélèvements sociaux, note François Miquet-Marty, directeur associé chez Viavoice. Reste à savoir « comment cette opinion évoluera après que les coupes budgétaires auront été concrètement détaillées ? Le passage du concept à la pratique risque d’être douloureux« , analyse l’institut de sondage. Tout comme pour l’avenir des finances publiques, les personnes interrogées ne se font pas trop d’illusions sur l’épaisseur de leur portefeuille dans les mois à venir. Et elles semblent privilégier le même remède que pour l’Etat : 38 % envisagent de « dépenser moins d’argent que ces derniers mois dans l’alimentation et l’habillement » Une tendance en hausse de 3 points par rapport à janvier et + 6 % sur quatre mois. Moins de dépenses donc mais aussi moins d’épargne. Près d’une personne sur trois compte mettre « moins d’argent de côté que ces derniers mois« . Pour Viavoice, au-delà de la conjoncture économique, cette austérité à la maison montre la volonté des ménages de rééquilibrer leur budget après les dépenses liées aux fêtes de fin d’année. Reste qu’une contraction des dépenses « pourrait peser sur l’activité du secteur privé, et donc sur l’emploi. Tel semble être le défi pour le gouvernement français :  éviter que le temps de rigueur, notamment pour les ménages, ne se mue en spirale récessive ou en véritable austérité« . 

Déficits : nouveaux pouvoirs pour la commission européenne

 

Déficits : nouveaux pouvoirs pour la commission européenne

Deux règlements sont prévus pour agir vite avant qu’un risque de déficit excessif ne se présente. Exemple, des dépenses inscrites dans le budget d’un pays de la zone euro pourraient entraîner des dérives : la Commission européenne pourra agir à titre préventif, en faisant des recommandations. Elles devront être suivies d’effet, avec des corrections budgétaires. Si les consignes ne sont pas respectées par l’état-membre, des sanctions financières sont possibles. La Commission européenne pourra donc utiliser les « outils » avec l’accord des autres états-membres. Ce « Two Pack » vient compléter un autre paquet de six règles déjà adoptées en 2011, appelées le « Six Pack ». L’objectif de tous ces textes est de mieux organiser la zone euro et d’éviter des situations « à la grecque ». En mai 2010, la zone euro avait pris des mesures d’urgence pour sauver la Grèce de la faillite, mais elle ne possédait pas ces instruments règlementaires nouveaux.     Ces procédures sont à distinguer du « Semestre européen » par lequel les états-membres présentent leur projet de budget de l’année suivante dès le printemps de l’année en cours. Les projets sont ensuite examinés et discutés à Bruxelles entre tous les pays-membres de l’euro et la Commission européenne. Cette période s’étale sur six mois environ, avant l’examen des budgets par les Parlements nationaux. Si on ajoute à ce Semestre les nouvelles mesures en urgence : les budgets des pays de la zone euro sont désormais sous surveillance permanente.

 

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