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Halte à l’austérité pour des économistes européens

Halte à l’austérité pour des économistes européens

« Certains signes positifs ont émergé » en zone euro et « certains disent que les grands déséquilibres sont en voie de correction » mais « nous pensons que les politiques menées jusqu’ici, en particulier celle de l’austérité, sont un échec, et que cet échec a un coût » écrivent l’Observatoire français des conjonctures économiques, le Economic Council of the Labour Movement et le Institut für Makroökonomie und Konjunkturforschung dans leur rapport conjoint.  Ces trois instituts sont orientés à gauche et leur étude a reçu le soutien financier du groupe des sociaux-démocrates du Parlement européen.  Christophe Blot, de l’OFCE, a affirmé lors d’une conférence de presse que les déséquilibres « n’ont pas disparu mais se sont déplacés » à la sphère sociale avec la persistance de taux de chômage très élevés en particulier en Europe du Sud.  L’économiste s’inquiète en particulier de la baisse des salaires dans certains pays, qui selon lui « va au-delà de ce qui est nécessaire » pour rétablir la compétitivité, et surtout qui fait peser un risque de déflation, c’est-à-dire de baisse généralisée des salaires, des prix, de la production. En Espagne par exemple, l’indice des prix est au plus bas, et les salaires ont reculé.  Face à ce danger, les instituts proposent quatre actions.  La première est d’ouvrir les vannes de la politique monétaire, par exemple en décidant de la part de la Banque centrale européenne d’acheter en masse des titres financiers, tout en établissant un mécanisme « crédible » de gestion de la dette.  La deuxième action envisagée est un grand plan d’investissement public, axé en particulier sur les énergies renouvelables.  La troisième est de lutter contre les inégalités et la pauvreté en améliorant les systèmes éducatifs et en réformant les systèmes fiscaux pour plus de justice.  Enfin, les trois instituts se prononcent pour l’instauration d’une « norme européenne de salaire minimum » afin d’harmoniser les coûts salariaux.

Les écologistes pour des engagements clairs

Les écologistes pour des engagements clairs

Les écolos restent au gouvernement ; mais ils veulent des engagements clairs ; A défaut de budget pour l’environnement, ils auront surement un discours rassurant d’Ayrault ! Tout s’est décidé lors d’une réunion mardi soir entre Cécile Duflot et Pascal Canfin, les deux ministres écologistes, et les principaux responsables d’Europe Ecologie/Les Verts (EELV). L’entretien a eu lieu au ministère du Logement de Cécile Duflot, comme pour dire « j’y suis, j’y reste ». A la fin de la réunion, Le secrétaire national d’EELV, Pascal Durand, a demandé au président François Hollande et au Premier ministre « des engagements clairs et des actes pour que l’écologie soit définitivement prise en compte dès le budget 2014″. Avec une date pour la prise de décision : septembre. Il a ajouté attendre de François Hollande et Jean-Marc Ayrault une expression de « la volonté du gouvernement de mettre en oeuvre les engagements sur la transition écologique pris lors de la conférence environnementale ». « Nous jugerons à la rentrée sur les grandes lois, notamment la loi de transition énergétique, sur le budget, les engagements de ce gouvernement et la volonté de faire en sorte que l’écologie soit prise en compte », a-t-il ajouté devant la presse. Des propos bien mesurés quand certains écologistes ont laissé éclater leur colère sitôt l’annonce faite. Pour Noël Mamère, interrogé par leJDD.fr, « Ce n’est même pas une rupture, c’est une pré-fracture qui est en train de s’ouvrir », au sein de la majorité. Pourtant, le départ des ministres écologiques n’a pas trotté longtemps dans les têtes des dirigeants du parti. Lors d’une réunion de crise entre les cadres EELV, « la question de la sortie du gouvernement a été évacuée assez vite », a assuré devant la presse Barbara Pompili, co-présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale. « On attend de rencontrer Jean-Marc Ayrault. On a besoin d’avoir des éléments qui nous rassurent sur ce que veut faire le gouvernement par rapport à l’écologie », a-t-elle ajouté.

UBS : 353 clients français démarchés pour des placements en Suisse

UBS : 353 clients français démarchés pour des placements en Suisse

 

 La justice a identifié 353 clients français qui auraient été démarchés par la banque pour placer des avoirs en Suisse. Bercy a adressé 4 demandes d’entraide pour savoir si ces clients avaient fraudé. Voilà des années que la justice enquête sur cette affaire mais la procédure est en train de s’accélérer. Dans cette affaire, la filiale française d’UBS est accusée d’avoir servie de rabatteuse pour sa maison-mère. Il faut remonter aux années 2000 pour comprendre ce qui s’est passé. UBS France organisait à l’époque des événements, concerts, tournois de golf… De riches clients, sportifs, personnalités du show business étaient conviés. Ils auraient alors été démarchés par des commerciaux puis incités à placer leurs avoirs en Suisse.  Dès 2009, l’Autorité de contrôle prudentiel des banques s’est saisie de l’affaire. Deux ans plus tard, une enquête préliminaire a été ouverte. Des noms de clients ont pu être identifiés et Bercy cherche aujourd’hui à savoir si ces clients ont effectivement des avoirs en Suisse et s’ils sont ou non déclarés.  Pour le patron français d’UBS, tout cela relève de la théorie du complot. Reste qu’en 2007, la filiale américaine d’UBS a été accusée des mêmes pratiques. UBS avait mis fin à l’affaire en payant 700 millions de dollars d’amende et en livrant les noms de 1450 clients au fisc américain.

Ségolène Royal : pour des circuits courts de la viande

Ségolène Royal : pour des circuits courts de la viande

 

En pleine crise autour du scandale de la viande de cheval, Ségolène Royal dit vouloir porter un message de « confiance ». « Il faut saisir l’occasion de cette crise pour changer le système et faire en sorte que les agriculteurs puisse vendre directement les produits », explique-t-elle au JDD.fr. La socialiste plaide pour les « circuits-courts ». « Il n’y a aucune raison que la viande fasse 5.000 kilomètres pour atterrir dans nos assiettes », assure-t-elle.. Puis, devant un restaurant gastronomique réunissant les bonnes tables du Poitou-Charentes, où trône une photo de Ségolène Royal, elle vient prendre le micro pour remettre le prix Poitou-Charentes « circuits-courts, de la fourche à la fourchette » à deux lauréats. « L’alimentation n’est pas une marchandise comme les autres », assène-t-elle. Et dénonce « un système prédateur, spéculateur « . « Ce que veulent les éleveurs, c’est que cette crise serve à quelque chose », assure Ségolène Royal, qui considère que les consommateurs sont la « proie des gens sans vergogne et sans morale ». Elle le promet : « Un autre modèle agricole est possible. » Ministre de l’Agriculture, Ségolène Royal? Elle balaye l’hypothèse en quelques mots : « Je m’en occupe déjà. » 

 




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