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Mali : la guerre bientôt terminée pour la France ?

Mali : la guerre bientôt terminée pour la France ?

La France veut éviter l’enlisement, c’est ce qu’a affirmé Fabius. En fait, la France constate qu’elle est seule sur le terrain et que le soutien des grandes puissances démurent assez symbolique. Du coup Hollande prépare l’opinion au retrait des forces françaises, laissant le soin aux forces africaines pourtant bien démunies de faire le reste du travail ; le plus difficile : déloger les islamistes des montagnes, du désert  ou des localités dans lesquelles ils se fondent avec la population. Ces derniers jours, les Français et les Maliens ont multiplié les victoires sur le terrain. Après avoir repris Gao ce week-end, les armées française et malienne se sont emparées de Tombouctou dans la journée de lundi. Deux reconquêtes confirmées par François Hollande lors d’une conférence de presse. « Nous sommes en train de gagner cette bataille », a ainsi expliqué François Hollande précisant que « quand je dis nous, c’est l’armée malienne, ce sont les Africains soutenus par les Français ». Le président de la République est également revenu sur les conditions de l’engagement français au Mali. Il a ainsi précisé qu’il reviendrait aux troupes africaines de poursuivre l’offensive vers le nord du pays.  « Les Africains peuvent prendre le relais et ce sont eux qui iront dans la partie du nord » (François Hollande) Par ailleurs, le chef de l’État a répété que la France n’avait « pas vocation à rester au Mali » expliquant qu’à terme, l’armée française ne serait là « que pour encadrer et former l’armée malienne ». « De la même manière que nous sommes montés en charge rapidement, nous reviendrons vers les bases de départ », a ajouté François Hollande. Enfin le président de la République a affirmé que les populations civiles avaient été « protégées d’exactions ». Plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme affirment que l’armée malienne s’est livrée à des opérations de représailles. 

 

 

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Retraites : pour Rocard il faut dire la vérité

Retraites : pour Rocard il faut dire la vérité

 «Il faut dire la vérité aux Français, le vrai calcul se fonde sur la durée de cotisation, pas sur un droit lié à un âge borné et inutile. En conséquence, on peut aller jusqu’à 65 ans», a expliqué Michel Rocard.  Des propos qui interviennent alors que le Conseil d’orientation des retraites (COR) vient de publier un nouveau rapport selon lequel les régimes vont continuer de s’enfoncer dans le rouge. Sans nouvelle réforme, le déficit se creuserait à 21,3 milliards d’euros en 2017. Demain donc. Et voilà le gouvernement contraint d’agir.  Mais à Matignon, on se refusait dimanche à tout commentaire sur les propos de Michel Rocard. Cela se passe souvent comme ça entre lui et les socialistes, qui le laissent discourir dans son coin en espérant que ses propos seront vite oubliés. Interrogé sur Radio J, Michel Sapin, le ministre du Travail, n’a pas voulu évoquer le retour à 65 ans de l’âge du départ à la retraite proposé par Michel Rocard, au lieu de 62 ans. En outre, pas question pour le pouvoir d’ajouter un nouveau front à ceux déjà ouverts sur le mariage homosexuel, la taxe à 75 % ou la fin du cumul des mandats. D’autant que le rétablissement de l’âge de départ à 60 ans pour les salariés ayant commencé à travailler tôt, figurait dans les premières mesures prises par François Hollande après son élection. Pourtant, en regard des conclusions du Conseil d’orientation des retraites, il va bien falloir ouvrir à nouveau le dossier. Avec toujours le choix entre trois solutions: relever les cotisations, abaisser le niveau des pensions ou repousser l’âge de départ. Lors de la réforme menée par Nicolas Sarkozy, ils s’opposaient aux trois. Seul le retour d’une forte croissance, qui permettrait de remplir les caisses, leur éviterait d’avoir à trancher.  «La seule solution est d’allonger la durée de cotisation, d’aller peut-être jusqu’à 43 annuités», assène Michel Rocard, qui rappelle que «la France est le seul pays développé qui a fixé un âge de droit au départ à la retraite». Seulement voilà, pour les socialistes, le sujet est éminemment symbolique et hautement conflictuel.

 

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Emploi: la bataille « pas terminée » pour Ayrault ; tu m’étonnes !

Emploi: la bataille « pas terminée » pour Ayrault ; tu m’étonnes !

Alors que l’Unedic annonce 185 000 chômeurs supplémentaires pour 2013, le Premier ministre français a jugé que la bataille pour l’emploi n’était « pas terminée » et n’était « pas encore gagnée », même si  les chiffres des demandeurs d’emplois pour le mois de décembre sont stables (après nettoyage des listes de Pôle emploi). En fait le Fmi annonce une récession en 2013 et il ne faut donc guère compter sur une amélioration. « Il ne faut pas tirer des conclusions des chiffres d’un mois », a déclaré Jean-Marc Ayrault devant la presse, en marge d’un déplacement au Chili. « Le chômage a augmenté depuis 20 mois consécutifs », a-t-il relevé. Cette stabilité des chiffres « doit nous motiver davantage contre le chômage, c’est à dire réussir cette bataille de l’emploi. Et ça, ça demande beaucoup d’efforts et cette bataille n’est pas terminée, elle n’est pas encore gagnée », a-t-il relevé.

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Indemnisation chômage : un rapport accablant de la Cour des comptes pour tout remettre à plat

Indemnisation chômage : un rapport accablant de la Cour des comptes pour tout remettre à plat

A peine achevé, l’accord sur les contrats de travail est revisité par la Cour des comptes ; certes la Cour des comptes indique que cet accord va dans le bons sens mais en fait elle dénonce l’inefficacité totale du système. Unedic, formation,  RSA etc. En bref, le système n’est pas piloté et il conduit dans le mur tant du point de vue social que financier ; « Nous, nous faisons des constats et nous invitons les partenaires sociaux et l’Etat à prendre un certain nombre de dispositions. Nous ne disons pas qu’il faut réduire l’indemnisation des chômeurs les plus faibles, comme j’ai pu le lire ou l’entendre », a déclaré le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, mercredi matin sur Europe 1.   »Il y a un déficit qui s’aggrave. Qu’il y ait une augmentation du déficit, alors même que la situation de l’emploi est dégradée, peut se comprendre. Ce qui n’est pas soutenable, c’est bien évidemment un déficit dans la durée. Le déficit de l’Assedic l’année dernière était de l’ordre de 2,7 milliards. Il sera de 5 milliards en 2013″, a-t-il ajouté. Ce qui est surtout mis en cause c’est l’absence de maîtrise du système, la dilution des responsabilités, les gaspillages et l’inefficacité pour le retour à l’emploi. Un rapport qui aurait sans doute été utile avant d’engager la négociation sur les contrats de travail et qui démontre à l’évidence que la complexité de la problématique de l’emploi et du chômage n’a été que très partiellement prise en compte. En réalité, la question du travail et du chômage sont traitées séparément sans aucune cohérence et tout le système mérite d’être remis complètement à plat ; sans doute d’abord le rôle de Pôle emploi qui ne s’occupe que du chômage et des formations parking. Ensuite, le fromage de la formation permanente (plus de 30 milliards annuels) qui se disperse dans de multiples formation inadaptées au marché du travail (sans parler des formations à caractère ésotérique). En fait,  une formation permanente qui profite surtout à la myriade d’institutions qui la dispensent ; aussi le RSA, attribué sans réelle analyse des conditions des bénéficiaires et sans incitation à la réinsertion. L’Unedic enfin qui est loin d’aider les plus défavorisés (puisque cela profite surtout aux cadres et que la moitié des chômeurs ne touchent rien)) et qui ne préoccupe guère non plus de réinsertion. On peut réellement regretter que ce rapport de la Cour des comptes,  qui mérite par ailleurs d’être approfondi, n’ait pas constitué un document introductif à la négociation sur les contrats de travail. Peut-être aurait-on pu alors déboucher sur un accord réellement historique. Pour résumer quand on traitera la problématique de l’emploi avant celle du chômage ( en tout cas en même temps), on aura faiat un grand pas dans l’analyse.

Chine : aussi pour une politique monétaire plus accommodante

Chine : aussi pour une politique monétaire plus accommodante

Après les Etats-Unis (qui ont commencé depuis longtemps), le Japon, la Chine souhaite une politique monétaire plus accommandante. Autrement dit la guerre des monnaies pour redonner de la compétitivité est bien déclarée même si l’Europe refuse de s’y engager. Le premier ministre chinois Wen Jiabao a appelé la banque centrale à soutenir l’activité dans la deuxième économie mondiale, qui a commencé à rebondir depuis l’automne après avoir enregistré en 2012 sa plus faible croissance en 13 ans. « Le secteur financier reste confronté à un environnement difficile au plan intérieur comme extérieur », a déclaré M. Wen selon un communiqué diffusé hier soir par le gouvernement chinois. « Nous devons utiliser pleinement les outils monétaires pour arriver à un développement sain et durable », a ajouté le chef du gouvernement. La semaine dernière, la banque centrale a annoncé des opérations à court terme sur le marché monétaire, une mesure qui lui permet d’augmenter la quantité de monnaie en circulation.

 

Accord emploi: pour Mailly (FO) c’est inconstitutionnel !

Accord emploi: pour Mailly (FO) c’est inconstitutionnel !

Décidemment le conseil constitutionnel risque d’être saisi pour tout et pour rien. La preuve Mailly juge l’accord sur l’emploi inconstitutionnel. On vit mal ce qui pourrait être contre la constitution dans cet accord social. Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force ouvrière, a affirmé lundi que l’accord sur l’emploi comptait « énormément de chausse-trappes » et il a demandé aux parlementaires de ne pas se comporter en « godillots » lors de l’examen du projet de loi transposant ce texte. Selon Jean-ClaudeMailly, interrogé sur France Inter, certaines dispositions de l’accord sur la sécurisation de l’emploi – que ni la CGT, ni FO n’ont accepté de signer – pourraient être « inconstitutionnelles ». Le numéro un de FO a indiqué qu’il avait « déjà demandé rendez-vous à tous les groupes parlementaires ». « Ce sont les parlementaires qui votent la loi. Ils doivent garder leur part d’autonomie comme toujours sinon on appelle cela des parlementaires godillots », a-t-il dit. « Si le gouvernement donne un ordre et que tout le monde baisse la tête, on peut se demander à quoi sert un Parlement », a-t-il ajouté.Selon Jean-Claude Mailly, « quand on regarde les titres de l’accord, c’est très bien ». « Mais je mets au défi quelqu’un de m’expliquer que la complémentaire santé sera pour tout le monde. C’est dans l’annonce du texte, pas dans le contenu du texte », a-t-il affirmé. Il a estimé que l’ensemble de l’accord avait été « mal travaillé ».L’accord sur la sécurisation de l’emploi, conclu le 11 janvier, a été approuvé par le patronat (Medef, CGPME, UPA) et trois organisations syndicales (CFDT, CFTC, CFE-CGC). Il doit désormais être transposé dans un projet de loi qui sera soumis au Parlement en avril et mai.

 

FMI : pour un assouplissement monétaire en Europe

FMI : pour un assouplissement monétaire en Europe

Christine Lagarde  sait parler pour ne rien dire   »Nous avons stoppé la chute, nous devons éviter la rechute et ce n’est pas le moment de se relâcher (…) Il y a encore beaucoup à faire ». Traduction ? La croissance s’est plantée en 2012 et pourrait continuer en 2013. Par contre une critique diplomatiquement formulée sur la raideur de la politique monétaire européenne. La directrice du Fonds a relevé des signes « d’amélioration » et de « détérioration » sur l’emploi, notamment des jeunes, rappelant que 200 millions de personnes étaient sans travail à travers le globe.   »Nous avons besoin de croissance pour l’emploi et d’emplois pour la croissance », a-t-elle estimé.  S’attardant sur la zone euro, épicentre de la crise de la dette, Mme Lagarde a relevé que les fonds de secours mis en place (MES, rachat d’obligations par la BCE) n’avaient encore montré qu’ils étaient « opérationnels ». « Des progrès doivent être faits en termes d’union bancaire », a-t-elle notamment ajouté.  Tout en saluant l’action de la BCE, Mme Lagarde a jugé qu’un nouveau cycle d’assouplissement monétaire dans l’Union européenne « serait approprié » pour soutenir l’économie.  Concernant les Etats-Unis, la patronne du Fonds a appelé toutes les parties à faire front commun pour éviter une « erreur politique » sur le plafond de la dette qui a atteint sa limite légale, mais que les républicains refusent actuellement de relever.  Plus de quatre ans après le début de la crise, Mme Lagarde a également appelé à « achever » la refonte du système financier mais s’est inquiétée de la tendance du secteur bancaire à « freiner » toute régulation, notamment la réforme internationale dite de Bâle III .   »Ca fait partie du jeu. C’est une approche constante du secteur d’appuyer sur la pédale de frein parce que c’est plus confortable de pas être soumis à une régulation », a-t-elle déclaré.   »Je suis peut-être un peu directe mais c’est ce que j’ai appris de mon expérience en tant qu’ancienne ministre de la Finance, en ayant observé la profession de près », a-t-elle ajouté.  Interrogée sur la volonté du Japon de contrer l’appréciation de sa monnaie, la patronne du Fonds a par ailleurs affirmé sa ferme opposition à toute « guerre des monnaies » et autres dévaluations compétitives.   »Si seulement les risques de représailles pouvaient dissuader quiconque de s’engager dans ce genre de politiques monétaires… », a glissé Mme Lagarde

Cumul des mandats : un referendum plébiscite pour Hollande

Cumul des mandats : un referendum plébiscite pour Hollande

Il y a bien sûr la fronde certains élus socialistes contre le non cumul des mandats mais en réalité l’Elysée qui cherche à remonter dans les sondages veut un petit referendum sans risque. Facile, 70% des français sont pour cette limitation. Comme l’avait révélé Europe 1 mardi, François Hollande a confirmé, lors de ses voeux aux parlementaires, mercredi soir, sa volonté de légiférer sur le non-cumul des mandats. Il s’agit d’en « terminer avec le cumul entre un mandat national et un mandat exécutif local », a-t-il insisté. Pour autant, le président est resté très flou sur le calendrier, se fixant comme seule limite « le quinquennat » et non plus une entrée en vigueur avant les municipales de 2014. Prudence, donc, alors que nombre de parlementaires de sa majorité ne cachent pas leur réticence, voire leur franche hostilité à cette réforme. Pour espérer que ce texte soit voté, François Hollande aurait tout intérêt à passer par la case « référendum ».  Les sénateurs socialistes ne font pas mystère de leur volonté de rejeter le texte dans la Chambre haute. « Le texte de loi ne passera pas au Sénat, car il y a une majorité opposée » à cette réforme, a ainsi affirmé mardi François Patriat, sénateur et président PS de la région Bourgogne. Selon le parlementaire, les 18 membres du groupe RDSE (radicaux de gauche) et 80 sénateurs socialistes sont aujourd’hui prêts à voter contre. Face à ce bras de fer, François Hollande pourrait « court-circuiter » le Sénat en donnant le dernier mot aux députés, comme l’autorise l’article 45 de la Constitution. Mais s’il est possible techniquement, ce scénario semble improbable car François Hollande s’attirerait alors les foudres des sénateurs.  Pour s’éviter un camouflet au Parlement, le chef de l’Etat pourrait vouloir consulter les Français sur le sujet. Car contrairement au mariage pour tous, un référendum pour limiter le cumul des mandats « est tout à fait possible », précise à Europe1.fr le constitutionnaliste Guy Carcassonne. D’après l‘article 11 de la Constitution, le président de la République peut en effet décider d’organiser, sur proposition du gouvernement ou du Parlement, un référendum sur « l’organisation des pouvoirs publics ». Le non-cumul rentrerait dans ce cadre. Le risque politique serait quasi-nul puisqu’une majorité de Français sont pour une telle réforme. Selon un sondage LH2/Nouvel Observateur paru le 12 novembre, 71% y sont favorables. 43% des Français estiment même que cette réforme est « tout à fait nécessaire ». Le patron des députés socialistes Bruno Le Roux avait évoqué ce scénario, le 12 novembre. « Si les élus ne sont pas capables d’aller dans le sens des engagements du président de la République et de ce qui est souhaité par les Français, alors je pense que les Français eux-mêmes pourraient demander à choisir », avait-il estimé. Aujourd’hui, d’autres députés sont de cet avis. « Si le Sénat réclame un vote conforme, il faudra aller au référendum », tranche le député PS des Hauts-de-Seine Jean-Marc Germain, interrogé par Le Figaro. « C’est un sujet sur lequel on est sûr d’être approuvés par l’opinion publique », renchérit son collègue Olivier Faure. Désormais, c’est au président de trancher.

 

Sondage Mali : 75% des français pour

Sondage Mali : 75% des français pour

Les trois-quarts des Français sont favorables à l’intervention militaire au Mali, ce qui est la plus forte approbation pour une opération de ce type depuis quinze ans, selon un sondage BVA pour Le Parisien. Le soutien a fortement augmenté en quelques jours, passant de 63% samedi et dimanche derniers à 75% dans l’enquête réalisée lundi et mardi.  Cette forte approbation se retrouve sur tout l’échiquier politique, à gauche (82%), comme à droite (69%). Les sympathisants à la gauche du PS (74%) et les sympathisants Verts (72%) sont presque les trois-quarts à soutenir cette intervention armée, malgré les réactions plus prudentes de Jean-Luc Mélenchon, du Parti de gauche, et celles encore plus critiques du député Noël Mamère. Dans une moindre mesure, 60% des sympathisants du Front national soutiennent, eux aussi, comme Marine Le Pen cette intervention militaire, alors qu’ils n’étaient que 51% à soutenir l’intervention armée en Libye en mars 2011.

 

BPCA : condamné à 500.000 euros pour financement du terrorisme et blanchiment d’argent

BPCA : condamné à 500.000 euros pour financement du terrorisme et blanchiment d’argent

Le juge du superviseur bancaire a prononcé hier contre la Banque Populaire de la Côte d’Azur (BPCA) un blâme et une sanction de 500.000 euros pour des griefs relatifs au blanchiment des capitaux et au financement du terrorisme, à la transmission de renseignements, et aux procédures de contrôle interne entre octobre 2007 et janvier 2008. La même affaire avait été jugée fin 2009 par la Commission bancaire, peu avant qu’elle ne soit remplacée par l’ACP. La Commission bancaire avait alors condamné la BPCA à payer 600.000 euros. Une décision cassée par le Conseil d’Etat en avril 2012 pour des questions d’inconstitutionnalité. La Commission bancaire cumulait les fonctions de poursuite, d’instruction et de jugement, ce qui avait été condamné en 2009 par la Commission européenne des droits de l’homme.  Pour autant, dans sa décision, le Conseil d’Etat avait laissé une porte ouverte en indiquant que « l’annulation de la décision BPCA de décembre 2009 ne faisait pas obstacle à ce que l’ACP engage, dans le respect des nouvelles règles de séparation des fonctions de contrôle et de sanction, une nouvelle procédure de sanction à l’encontre de la BPCA sur le fondement des actes de contrôle et de constatation accomplis par la Commission bancaire ». Une manière de ne pas garantir l’impunité totale à ce qui avait été jugé avant la création de l’ACP.  Le montant de la sanction est un peu inférieur à celui de 2009 car le périmètre de plusieurs griefs a été réduit et « depuis le rapport d’enquête du 2 avril 2008, la BPCA a mis en œuvre une série de mesures de régularisation (…)  », a indiqué la commission des sanctions. Fait inédit, l’audience de la commission des sanctions sur la BPCA du 18 décembre 2012 avait été ouverte au public, sur demande de la banque. Contrairement aux audiences de la commission des sanctions de l’AMF, ces dernières se tiennent en général à huis clos, sur demande des établissements, pour secret des affaires et secret bancaire.

 

Lancement des assises nationales de l’entreprise ; pour découvrir la lune ?

Lancement des assises nationales de l’entreprise ; pour découvrir la lune ?

Encore une commission, cette fois sur l’entreprise ; Pour découvrir quoi ? On peut aussi se demander à qui servent les organismes existants déjà un peu partout (y compris au centre d’analyse stratégique ou au conseil économique et social). Et pour découvrir quoi ? Que la compétitivité est plombée par la fiscalité ? Que cette fiscalité est due à notre incapacité à réduire les dépenses publiques, qu’il n’y a plus depuis longtemps de stratégie économique en France surtout dans l’industrie ? Que la France – encore plus que les autres- est embourbée dans des procédures administratives qui tuent l’innovation, que nos ambassades à l’étranger ne servent strictement à rien pour le commerce international ? Que les banques ne veulent pas téter aux petites entreprises ? La lune quoi ! Ou alors c’st pour la formation de ministres qui une fois élus ne savent pas qui faire ? Le gouvernement en tout cas  a lancé lundi avec les organisations patronales et syndicales et une douzaine d’entrepreneurs une réflexion sur les moyens de faire de la France « un pays plus accueillant pour les entrepreneurs ».  Une cinquantaine de personnes, dont les représentants de 18 ministères et six ministres, se sont réunies pour donner le coup d’envoi des Assises de l’entrepreneuriat qui doivent pendant trois mois se pencher sur neuf questions précises qui feront l’objet de quatre propositions chacune.   »C’est indispensable. Car, malgré le dynamisme de sa création d’entreprises, la France reste encore trop souvent présentée à l’étranger, et à l’intérieur même de ses propres frontières, comme un pays doté d’une culture entrepreneuriale encore insuffisante », a déclaré la ministre déléguée chargée des PME et de l’Innovation Fleur Pellerin en présentant le projet à la presse.   »En vérité, acteurs économiques publics et privés savent bien quels sont ces +plafonds de verre+ qui fragilisent la croissance de nos PME et d’où ils proviennent », a poursuivi la ministre appelant à « explorer sans tarder (…) un à un » les déterminants de la décision d’entreprendre et de la capacité à faire croître une entreprise.  Neuf thèmes ont été retenus: diffuser l’esprit d’entreprendre auprès des jeunes, imaginer un cadre fiscal durable, mobiliser les talents, faire émerger de nouvelles sources de financement, promouvoir l’entrepreneuriat responsable, stimuler toutes les formes d’innovation, offrir un accompagnement aux entrepreneurs, réussir la projection précoce des PME à l’international, inventer l’entreprise du futur.  Parmi les entrepreneurs présidents et coprésidents des neuf groupes figurent Philippe Hayat, président de l’association 100.000 entrepreneurs pour le premier thème, Nicole Notat, présidente de Vigeo, pour l’entreprise « responsable », Philippe Berna, président du Comité Richelieu, pour l’innovation dans l’entreprise ou Franck Provost, président de Provalliance pour les PME à l’international.  La nouvelle présidente de l’Agence pour la création d’entreprises (APCE) Frédérique Clavel réunira régulièrement les chefs de ces neuf groupes afin de « décloisonner au maximum les réflexions qui seront engagées, précise Bercy.  Quelque 250 personnes participeront directement aux groupes de travail qui entameront leurs travaux dès mardi, tandis qu’un site internet a été ouvert lundi à tous ceux qui souhaiteraient mettre en ligne une contribution: www.assises-entrepreneuriat.gouv.fr.   »Nous avons fait dans un premier temps un état des lieux, il existe déjà des tas de mesures », a déclaré M. Provost à l’AFP à l’issue de la première réunion. « Il faut centraliser tout cela », a-t-il ajouté au sujet des aides et accompagnements des petites et moyennes entreprises à l’étranger.  Se lancer à l’export, « aujourd’hui cela devient nécessaire, c’est obligatoire », plaide M. Provost dont les salons de coiffure sont présents dans 35 pays et qui préside le Conseil national des entreprises de coiffure.   »Chacun au cours de la réunion était conscient du fait qu’il faut réconcilier le monde de l’entreprise avec l’administration, avec le grand public, réconcilier le monde de l’entreprise avec l’enseignement », a-t-il poursuivi.  Frédéric Grivot, un des vice-présidents de la CGPME, a cependant regretté que le thème de la reprise de sociétés, qui permet aussi de faire croître des entreprises, n’ait pas été abordé.  Tout en disant que la CGPME est « optimiste », il a appelé le gouvernement à « redonner confiance » aux entrepreneurs en leur donnant « visibilité et stabilité » après qu’ils eurent été pendant « huit mois remués comme dans un shaker », a-t-il lancé.

Gaz de schiste aux Etats-Unis peu de rentabilité pour Total

Gaz de schiste aux Etats-Unis peu de rentabilité pour Total

Le bilan des investissements du groupe pétrolier dans le gaz de schiste aux Etats-Unis « n’est pas terrible, car nous avons investi sur la base de prix du gaz beaucoup plus élevés que ceux d’aujourd’hui », a admis M. de Margerie, dans un entretien au quotidien.  Le groupe a enregistré une « perte sérieuse » au Texas, car « nous avions fait nos études de rentabilité sur un prix (du gaz naturel) qui était à plus de 6 dollars le million de BTU (0,026 mètre cube, ndr), aujourd’hui, on est à 3,2 dollars, et ça ne passe pas », a-t-il rappelé.  Total avait acquis en 2010 une part dans le gisement texan de Barnett Shale auprès du groupe Chesapeake, pour 2,3 milliards de dollars. Mais l’extraction du gaz de schiste à grande échelle aux Etats-Unis y a fait dégringoler les cours du gaz naturel, remettant en cause la rentabilité de nombreux projets.  En revanche, dans l’Ohio, où le groupe a également investi, il obtient « une bien meilleure rentabilité », car les champs de schiste y sont riches en condensats, c’est-à-dire des hydrocarbures liquides similaires à du pétrole et qui sont commercialisés à des prix élevés.  Du fait de ces résultats mi-figue mi-raisin, « il est clair qu’on met la pédale douce » en matière de gaz de schiste, car « je ne vois pas l’intérêt d’aller investir – je précise bien dans les gaz secs (ndlr : pauvres en condensats) – là où la rentabilité n’est pas au rendez-vous », poursuit M. de Margerie.  Mais le groupe continuera à investir dans l’exploration du gaz de schiste dans « d’autres pays où les marchés sont porteurs », assure-t-il, évoquant des pays comme « la Chine, la Pologne et le Danemark », où Total devrait « commencer un forage d’exploration cette année ».

 

 

BNP : plainte pour fraude commerciale contre la banque

BNP : plainte pour fraude commerciale contre la banque

 

La BNP visée par une plainte pour « pratique commerciale trompeuse ». Cette plainte contre X a été déposée par une famille qui a investi toutes ses économies dans le Jet 3, un produit d’épargne qui promettait le triplement du capital en dix ans. En réalité, les clients ont perdu de l’argent. Près de 28 millions d’euros au total, selon un rapport confidentiel de la Répression des Fraudes, transmis au parquet de Paris. La famille avait cru à la publicité de la banque. La famille Vareille avait investi toutes ses économies issues de la vente de sa parfumerie en 2001 dans un produit d’épargne de la BNP (366.000 euros). Elle avait cru, en 2001, à la publicité de la BNP : « Avec Jet 3, votre épargne décolle. Triplez votre capital en dix ans ». Mais dix ans après, aucun triplement de la somme. Et même, c’est un comble, de l’argent perdu ! La plainte pour « pratique commerciale trompeuse » s’appuie notamment sur un rapport confidentiel des Fraudes qui considère comme trompeuse la publicité autour du produit d’épargne BNP Garantie Jet 3. Selon, ce rapport, transmis au parquet de Paris, « l’ensemble des consommateurs (du produit Jet 3) ont subi une perte d’au minimum 27,8 millions d’euros ». Cette affaire fait suite à la condamnation récente à 40.000 euros d’amende des Caisses d’Epargne pour son produit d’épargne Doubl’O qui promettait, lui, le doublement de la mise de départ. C’est le même avocat, Me Daniel Richard, qui attaque cette fois la BNP, première banque française. Celle-ci, contactée par RTL, a fait savoir qu’elle « ne souhaitait pas commenter cette affaire judiciaire en cours ».

 

 

Budget: 2 milliards de plus pour le chômage ou l’emploi ?

Budget: 2 milliards de plus pour le chômage ou l’emploi ?

2 milliards en plus : à priori, c’est bien mais pour le chômage ou l’emploi ? Cahuzac, qui a augmenté la réserve budgétaire,  ne répond pas vraiment à la question ; s’agit-il de dépenses en plus pour le chômage comme c’est probable ou d’aide à la création d’emplois durables. C’est toute l’ambigüité de la politique du gouvernement qui confond chômage et emploi. La preuve quand on claironne qu’on veut faire baisser la courbe du chômage alors qu’il conviendrait de dire qu’il faut faire progresser la courbes des emplois. Un seul exemple, nombre d’allocataires du RSA ne figurent pas sur les listes de chômeurs mais pourtant demeurent sans emploi. Emploi ou chômage,  une nuance de taille. «Il y a de cela quelques jours, le président de la République et le premier ministre ont décidé de majorer cette réserve de précaution de 2 milliards de plus, a détaillé Jérôme Cahuzac lors du «Grand Rendez-Vous Europe 1/Le Parisien/i-Télé». Nous pensons, notamment pour la politique de l’emploi, qu’il va nous falloir davantage de crédits.»  Ces 2 milliards d’euros ne viendront pas creuser le déficit, ils seront prélevés sur les budgets des autres ministères. Pour cela, il existe, a expliqué le ministre, «une taxation interministérielle, c’est-à-dire qu’on demande à chaque ministre, en proportion du budget qui lui a été alloué, de céder une partie des crédits votés précisément pour financer ce que nous estimons désormais être prioritaire». Vu le mauvais temps économique prévu pour 2013, nul doute que l’exécutif devra puiser dans cette réserve pour améliorer ses chances de stabiliser les destructions d’emplois. «Toutes nos forces seront tendues vers un seul but: inverser la courbe du chômage d’ici à un an. Nous devrons y parvenir coûte que coûte», avait ainsi déclaré François Hollande lors de ses vœux aux Français le 31 décembre dernier. Pour l’instant, l’Insee prévoit une saignée de 75.000 emplois durant la seule première moitié de l’année et table à cet horizon sur un taux de chômage de 10,9%, contre 10% actuellement.  La manne de 2 milliards d’euros permettrait de renforcer le plan gouvernemental en trois volets contre le chômage. Outre la réforme sur la sécurisation de l’emploi, actuellement négociée par les partenaires sociaux et dont les effets se feront plutôt sentir à long terme, l’exécutif a lancé les contrats de génération qui ne tourneront pas à plein dès cette année. À court terme, il compte donc surtout sur les emplois d’avenir. Ce dispositif, qui vise à créer 150.000 postes sur deux ans en faveur des jeunes sans formation, coûte 1,5 milliard d’euros. Les fonds débloqués par le ministre du Budget permettraient donc, par exemple, de plus que doubler la taille de ce programme.

 

Pour Cohn-Bendit : Bardot et Depardieu « crétins finis » ? Pas tout à fait finis !

Pour Cohn-Bendit :  Bardot et Depardieu « crétins finis » ? Pas tout à fait finis !

« S’ils ont envie de dormir tous avec Poutine, qu’ils se mettent dans son lit et puis l’affaire est réglée », a lancé l’eurodéputé à propos de Gérard Depardieu et Brigitte Bardot.   Interrogé sur BFMTV à propos de la menace d’exil russe de Brigitte Bardot et de l’obtention d’un passeport pour Gérard Depardieu, le député européen EELV, Daniel Cohn-Bendit, s’est emporté.  Il dit-il tout haut ce que beaucoup pensent tout bas L’eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit a traité ce vendredi Gérard Depardieu et Brigitte Bardot de « crétins finis », après que le premier a obtenu la nationalité russe et que la seconde a menacé de s’exiler en Russie.  « S’ils ont envie de dormir tous avec Poutine, qu’ils se mettent dans son lit et puis l’affaire est réglée », a déclaré le coprésident du groupe Verts au Parlement européen, interrogé par BFMTV.  « L’autre fou qui déclare la Russie comme une grande démocratie, vraiment, il faut être complètement malade et complètement plein d’alcool ou de stéroïdes (…) pour dire des bêtises pareilles », s’est-il emporté à propos de Gérard Depardieu.  A propos de Brigitte Bardot, « si elle veut quitter la France, qu’elle aille en Russie, (…) en Sibérie, ça doit être formidable pour elle. Qu’elle passe tous ses hivers en Sibérie, dans les camps de concentration par exemple, ou les prisons… Vraiment, c’est d’une bêtise incroyable toute cette histoire », a ajouté Daniel Cohn-Bendit.  Brigitte Bardot a menacé vendredi de demander la nationalité russe si les autorités françaises décidaient d’euthanasier deux éléphantes malades à Lyon. De son côté, Gérard Depardieu a obtenu la citoyenneté russe par décret du président Vladimir Poutine

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