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Fiscalité : une hausse « ciblée et exceptionnelle » pour le nouveau ministre des finances

Fiscalité : une hausse « ciblée et exceptionnelle » pour le nouveau ministre des finances

 

Le nouveau ministre des finances d’entrée estime nécessaire d’envisager des hausses ciblées et exceptionnelles de la fiscalité. L’enjeu est un effet majeur puisque le déficit budgétaire devrait atteindre près de 6 % en 2024. En clair il faudrait économiser de l’ordre de 100 milliards pour atteindre les 3 % de déficit (du PIB) autorisés par Bruxelles et surtout rassurer les milieux financiers. L’annonce d’un ciblage peut mieux faire passer la pilule, il est sans doute nécessaire mais cela ne suffira pas. En effet avec un ciblage la fiscalité s’applique sur une assiette restreinte et qui produit donc peu de ressources fiscales à l’inverse de ses assiettes larges de fiscalité. Reste aussi à s’en tenir au caractère exceptionnel de certains prélèvements dont certains durent en fait depuis des années. Compte tenu de l’ampleur du déficit et de la dette qui en découle le ministre des finances sera sans doute condamné à combiner à la fois réduction des dépenses et hausse de fiscalité surtout si la croissance est toujours aussi faible ( donc aussi les ressources fiscales).

Le nouveau Premier ministre a toutefois  assuré à ses partenaires macronistes qu’il n’y aurait pas de « hausse d’impôts sur les classes moyennes et les Français qui travaillent », selon un récent compte-rendu de Gabriel Attal. « Je ne serai pas le ministre de la confiscation fiscale », prévient le nouveau locataire de Bercy Antoine Armand dans une interview au JDD publiée ce samedi 21 septembre.

« Les classes moyennes travaillent et contribuent à la solidarité nationale », précise le nouveau ministre de l’Économie. « Elles doivent être soutenues. »
Pour autant, Antoine Armand se veut flou sur les orientations précises du gouvernement en la matière. « C’est le Premier ministre, avec son ministre du Budget (Laurent Saint-Martin, NDLR), qui définira les orientations fiscales », répond-il. « Les classes moyennes travaillent et contribuent à la solidarité nationale. Elles doivent être soutenues. »
Néanmoins, le nouveau ministre estime que « dans le contexte budgétaire », « exclure d’office certains prélèvements exceptionnels et ciblés ne serait pas responsable ». « Mais cela ne fait pas une doctrine et ne résout pas notre problème », insiste-t-il, appelant à également « baisser la dépense publique et la rendre plus efficace ».

Gouvernement : la continuation du macronisme pour l’opposition

Gouvernement : la continuation du macronisme pour l’opposition. « Pas un nouveau gouvernement, un remaniement. Pas une révolution, une restauration. La continuation du macronisme… en pire. Les socialistes censureront cette trahison du vote des Français », a ainsi écrit le patron des députés socialistes Boris Vallaud.

« Ce +nouveau+ gouvernement signe le retour du macronisme par une porte dérobée. Ce que les Français ont démocratiquement sanctionné, à deux reprises, ne peut revenir par de lamentables jeux d’appareils et calculs politiciens. C’est donc un gouvernement qui n’a aucun avenir », a affirmé Jordan Bardella sur X.

De son côté, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé samedi à se « débarrasser aussitôt que possible » du gouvernement de Michel Barnier à peine nommé, qui n’a selon lui « ni légitimité ni futur ». « Le casting du nouveau film catastrophe macroniste est connu. Le gouvernement des perdants des élections législatives est dans la main de l’inquiétant ministre de l’Intérieur », le LR Bruno Retailleau, a-t-il estimé.

La gauche a déjà annoncé qu’elle voterait une motion de censure de ce gouvernement à l’Assemblée. Elle aura pour la faire passer besoin des voix de l’extrême droite.

 

FOOT avertissement pour le PSG

FOOT avertissement pour le PSG

 

Avertissement sans frais pour le PSG avec cette difficile et courte victoire 1-0 sur les Espagnols du Girona FC ce mercredi, en Ligue des champions.

Une victoire attendue jusqu’à la 90e minute après une première mi-temps insipide et une seconde mi-temps un peu plus engagée pour les parisiens. Il faudra autre chose pour les prochains matchs de coupe d’Europe surtout avec des équipes d’un autre niveau.

Armée russe : des effectifs portés à 1,5 millions

Armée russe : des effectifs portés à 1,5 millions 

Les effectifs de l’armée russe sont portés  à 1,5 millions. Les effectifs d’active avaient été augmentés de 137.000 soldats, puis de 170.000 en 2022 et 2023. L’armée russe comprendra 2,38 millions de militaires avec les réservistes.

Poutine justifie ces augmentations par la  menace de l’Occident.

L’armée russe est déployée dans plusieurs pays de l’ancienne URSS : l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, et le Tadjikistan. Elle occupe également une partie de la Moldavie, de la Géorgie et de l’Ukraine. Enfin, elle sert d’appui militaire à Bachar al-Assad en Syrie. Plusieurs bases à l’étranger sont étudiées : au Soudan, au Mozambique, et en Égypte.

Les soldats du Kremlin font face à des pertes liées à la guerre d’Ukraine – 315.000 tués et blessés depuis le début du conflit selon le renseignement américain.

Politique : les Français pour un gouvernement pluriel

Politique : les Français pour un gouvernement pluriel

 
Selon un sondage Ipsos pour La Tribune Dimanche, les Français reprennent à leur compte la promesse de « gouvernement pluriel » formulée par le nouveau Premier ministre jeudi dernier lors de son déplacement en Savoie. Ils veulent « et en même temps » des ministres socialistes (56%), LR (54%) et issus du bloc central (50%).
« Chaque famille politique veut qu’il y ait au sein de ce gouvernement une représentation de sa sensibilité », observe Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos.

 

L’étude recèle cependant un paradoxe. 64% des Français pensent qu’en choisissant de nommer Michel Barnier comme Premier ministre, Emmanuel Macron « n’a pas tenu compte du résultat des élections législatives », ils sont même 38% à penser qu’il n’en a « pas du tout » tenu compte.

La retraite à 70 ans pour les fonctionnaires en Italie ?

La retraite à 70 ans pour les fonctionnaires  en Italie ?

 

La mesure est envisagée par la première ministre Italienne  basée sur le volontariat, pourrait être incluse dans le plan budgétaire en cours de discussion de l’autre côté des Alpes. Mais celle-ci est fustigée par les syndicats.

Giorgia Meloni réfléchit désormais à le retarder, pour les fonctionnaires… à 70 ans.

Dans un entretien cette semaine au journal Corriere della Serra , le ministre italien de la Fonction publique, Giovanni Zangrillo, a en effet affirmé avoir discuté avec le ministre de l’Économie Giancarlo Giorgetti de la «possibilité d’un maintien en activité jusqu’à 70 ans». «Sur la base du volontariat», a-t-il néanmoins précisé.

Pour les fonctionnaires italiens volontaires, ils passeraient ces années supplémentaires à réaliser des activités de tutorat et de coaching, ou bien à remplir des besoins qui ne pourraient pas être satisfaits autrement, selon le rapport technique du projet, qui concernerait les administrations jugeant stratégique de conserver l’expérience de certains salariés.

Un nouveau gouvernement : pour quoi faire ?

Un nouveau gouvernement :  pour quoi faire   ?

Évidemment d’un point de vue institutionnel et politique, l’absence d’un gouvernement constitue un problème qui pourrait d’ailleurs déboucher sur une crise institutionnelle en mettant notamment en cause le mode de désignation des députés voire la présence de Macron . La question se pose quand même de l’intérêt réel d’un gouvernement. D’ailleurs Darmanin a constaté avec malice que les choses allaient pas plus mal sans gouvernement officiel ! De toute manière en l’état des rapports de force, c’est-à-dire la division en trois camps totalement opposés à l’assemblée nationale , aucune majorité n’est possible sauf pour une motion de censure destinée à abattre un nouveau gouvernement. Pour la démolition il y a possibilité d’union mais pas pour la construction.

 

Notons surtout que les marges d ‘ action du nouveau gouvernement seront très réduites sur la question du budget. Il faut en effet réduire le déficit et la dette en même temps. Une dette abyssale qui sans plan d’amortissement même à long terme nous conduira sans doute sur le chemin de la Grèce. Nous empruntons en effet assez logiquement pour les investissements mais malheureusement aussi pour le fonctionnement ; bref pour faire tourner la boutique de l’État notamment payer salaires, allocations  et pensions. Le budget 2025 devra forcément ressembler à celui de 2024 avec au minimum une bonne dizaine de milliards d’économies au moins . Cette perspective va rencontrer des oppositions très fortes et sans doute justifier des motions de censure qui vont balayer le nouveau gouvernement. Heureusement juridiquement en cas de crise grave on peut toujours reconduire le budget précédent dans ses montants.

En l’état des divisions, il ne faut guère espérer qu’il y aura d’autres débats fondamentaux à l’Assemblée nationale peut-être seulement quelques lois de portée assez marginale et encore. En fait, le pays risque d’être géré tout simplement par l’administration. Ce qui est déjà largement le cas actuellement; dans les faits les politiques parlent mais l’administration gère de façon forcément technocratique et centralisée. Les inflexions politiques sont toujours à la marge.

Il faut en effet en cas de nouvelles lois sortirent aussi les décrets et les circulaires et la plupart des lois sont mal appliquées voire pas du tout tout. Avant de prévoir une nouvelle flambée de lois dites structurelles, on ferait mieux de procéder à un audit généralisé du dispositif législatif existant. Au lieu de cela, on promet évidemment la lune sans savoir d’ailleurs assez souvent de quoi on parle faute de concertation avec les corps intermédiaires et les organisations représentatives.

Bref le paysage politique relève surtout d’une forme d’agitation théâtrale et la France ne souffrirait peut-être pas d’une absence de gouvernement pendant une période d’une année par exemple.
On entend déjà les cris sur  les atteintes à la démocratie de la part de ceux qui sont surtout des professionnels de la politique qui cadenassent la démocratie  !

Hormis concernant le vote du budget,  il ne se passera rien à l’Assemblée nationale. On pourrait utilement mettre au silence les députés pendant un an sinon on va encore subir leurs bavardages contradictoires, démagogiques et fatigants. Et le même silence de Macron pendant une période ne traumatiserait   personne en attendant les prochaines élections législatives de l’été 2025.

 

 

Un nouveau gouvernement : pour faire quoi ?

Un nouveau gouvernement :  pour faire quoi  ?

Évidemment d’un point de vue institutionnel et politique, l’absence d’un gouvernement constitue un problème qui pourrait d’ailleurs déboucher sur une crise institutionnelle en mettant notamment en cause le mode de désignation des députés. La question se pose quand même de l’intérêt réel d’un gouvernement. D’ailleurs Darmanin a constaté avec malice que les choses allaient pas plus mal sans gouvernement officiel ! De toute manière en l’état des rapports de force c’est-à-dire la division en trois camps totalement opposés à l’assemblée nationale , aucune majorité n’est possible sauf pour une motion de censure destinée à abattre un nouveau gouvernement. Pour la démolition il y a possibilité d’union mais pas pour la construction.

 

Notons surtout que les marges d ‘ action du nouveau gouvernement seront très réduites sur la question du budget. Il faut en effet réduire le déficit et la dette en même temps. Une dette abyssale qui sans plan d’amortissement même à long terme nous conduira sans doute sur le chemin de la Grèce. Nous empruntons en effet assez logiquement pour les investissements mais malheureusement aussi pour le fonctionnement ; bref pour faire tourner la boutique de l’État notamment payer salaires, allocations  et pensions. Le budget 2025 devra forcément ressembler à celui de 2024 avec au minimum une dizaine de milliards d’économies au moins . Cette perspective va rencontrer des oppositions très fortes et sans doute justifier des motions de censure qui vont balayer le nouveau gouvernement. Heureusement juridiquement en cas de crise grave on peut toujours reconduire le budget précédent dans ses montants.

En l’état des divisions, il ne faut guère espérer qu’il y aura d’autres débats fondamentaux à l’Assemblée nationale peut-être seulement quelques lois de portée assez marginale et encore. En fait, le pays risque d’être géré tout simplement par l’administration. Ce qui est déjà largement le cas actuellement; dans les faits les politiques parlent mais l’administration gère de façon forcément technocratique et centralisée. Les inflexions politiques sont toujours à la marge.

Il faut en effet en cas de nouvelles lois sortirent aussi les décrets et les circulaires et la plupart des lois sont mal appliquées voire pas du tout tout. Avant de prévoir une nouvelle flambée de lois dites structurelles, on ferait mieux de procéder à un audit généralisé du dispositif législatif existant. Au lieu de cela, on promet évidemment la lune sans savoir d’ailleurs assez souvent de quoi on parle faute de concertation avec les corps intermédiaires et les organisations représentatives.

Bref le paysage politique relève surtout d’une forme d’agitation théâtrale et la France ne souffrirait peut-être pas d’une absence de gouvernement pendant une période d’une année par exemple.
On entend déjà les cris sur  les atteintes à la démocratie de la part de ceux qui sont surtout des professionnels de la politique qui cadenassent la démocratie  !

Hormis concernant le vote du budget,  il ne se passera rien à l’Assemblée nationale. On pourrait utilement mettre au silence les députés pendant un an sinon on va encore subir leurs bavardages contradictoires, démagogiques et fatigants. Et le même silence de Macron pendant une période ne traumatiserait   personne en attendant les prochaines élections législatives de l’été 2025.

 

 

« Pour un gouvernement 100% société civile ! »

« Pour un gouvernement 100% société civile  ! » 

La crise politique actuelle renforce la défiance déjà criante envers les responsables politiques. 85% des jugements des Français sur les politiques sont négatifs, nous apprend la fondation Jean-Jaurès, le Cevipof et l’institut Montaigne dans une étude publiée ce 30 août. Les Français rejettent plus que jamais les partis politiques, dont on a pourtant besoin pour faire vivre notre démocratie. Aucun ne dispose d’une majorité, ni n’a la capacité de participer à une coalition suffisante pour obtenir une majorité. Aucun ne peut espérer appliquer son programme et rien que son programme, même certains continuent à dire le contraire. On peut le regretter (à titre personnel, je le regrette bien évidemment), mais il faut maintenant l’accepter. Et que les partis politiques arrêtent cet entre-soi qui désespère un peu plus chaque jour les citoyen-nes, qui n’ont d’autres solutions que de se résigner à ne plus s’y intéresser.

 

par  Matthieu Orphelin, Ancien député écologiste, la solution passe désormais par « un exécutif entièrement pensé sur la compétence, l’action et la cohérence ». dans La Tribune 

Le nom du prochain locataire de Matignon sera connu dans les heures ou jours à venir. S’il est issu de la classe politique actuelle, il ne pourra satisfaire une majorité de français. Par ses pairs, il sera jugé trop à gauche ou trop à droite, dans une aventure personnelle, et ne disposera en aucun cas de majorité à l’Assemblée. Donc le bazar continuera quelques mois, jusqu’à, sans doute, une prochaine dissolution, dans l’hypothèse où il n’est pas immédiatement censuré.

Une solution serait d’innover en faisait le choix de nommer exclusivement des ministres aujourd’hui dans la société civile, reconnus chacun-e dans son domaine d’intervention. Y compris le Premier ou la Première d’entre eux. Certains d’entre eux pourraient avoir eu par le passé des expériences politiques, pourvu qu’ils en soient aujourd’hui totalement retirés. Il ne s’agirait pas d’un gouvernement d’ouverture, avec quelques noms en tête de gondole, mais d’un exécutif entièrement pensé sur la compétence, l’action et la cohérence. Avec ce gouvernement 100 % société civile, pas de jeux politiques, pas de plans pour 2027, juste l’intérêt général.

Un tel gouvernement pourrait contribuer à redonner confiance aux citoyennes et aux citoyens. Pour illustrer mon propos, prenons quelques noms en exemples (qui, j’espère, me pardonneront, je ne les ai évidemment pas consultés).

Imaginez un gouvernement où Laurence Tubiana sera à la transition climatique, Jean-Louis Borloo à la cohésion nationale, Valérie Masson-Delmotte à l’enseignement supérieur et la recherche, Tony Estanguet aux sports, Dominique Méda au Travail, Didier Migaud aux Comptes publics, Cécile Duflot aux solidarités, Thomas Jolly à la Culture, Christophe Robert au logement, Selma Mahfouz aux retraites, Emmanuel Faber à l’économie, Delphine Ernotte aux médias et la démocratie participative, Jean-Pisany Ferry au budget et aux investissements, Catherine Guillouard aux entreprises et à l’emploi durable, Dominique de Villepin aux Affaires Etrangères… Qui pourrait vouloir le censurer a priori, à part le RN et les Ciottistes ? Qui pourrait douter de ses compétences ?

Il ne s’agit en rien de gommer les blocs politiques. Les batailles politiques, dont on a besoin dans une démocratie, se feront à l’Assemblée nationale et au Sénat, revivifiant au passage notre parlementarisme. Pour arbitrer les options proposées par le gouvernement, texte par texte, mais aussi par les journées d’initiative parlementaire dont on pourrait demander qu’elles soient plus nombreuses. L’exécutif trouverait ainsi un nouveau rôle d’animation des débats et pourrait préparer en amont les débats parlementaires, en travaillant avec toutes les forces républicaines.

Cela serait tout sauf un gouvernement purement technique. Je le vois chaque jour : la société civile fait elle aussi de la politique, à sa façon et en permanence, en s’organisant dans des coalitions larges et en trouvant les consensus que les partis politiques échouent à atteindre. Elle connait les mesures les plus utiles et les blocages qu’il faudrait lever dans chaque domaine.

Ce gouvernement pourrait commencer par des textes courts, centrés sur les priorités pour les Françaises et les Français. Thème par thème, deux ou trois mesures consensuelles puis une option forte qui sera tranchée par les parlementaires. Prenons quelques exemples. Sur les déserts médicaux, qui pourrissent la vie de millions d’entre nous, un travail transpartisan a depuis longtemps identifié des mesures d’urgences consensuelles ; la régulation de l’installation des nouveaux médecins, mesure clivante, pourrait quant à elle être tranchée au parlement… Dans un texte (ou un PLFR) sur le pouvoir d’achat, des accords de branche on un renforcement de l’intéressement salarial trouveront un large soutien et le relèvement du SMIC, sujet hautement clivant politiquement parlant, être arbitré par les votes des deux chambres.

Sur la fiscalité juste, un impôt sur les superprofits commence à convaincre et pourrait être dessiné par l’exécutif, les parlementaires arbitreront le niveau idoine et sa durée dans le temps. Par ailleurs, les groupes parlementaires auront aussi enfin plus de places pour leurs propositions de loi… Texte par texte, les majorités se feront, et les rôles entre l’exécutif et le législatif seront enfin rééquilibrés. Quant au budget 2025, qui se prépare dans un timing et des conditions dégradées jamais vues, je suis convaincu que des ministres déjà connaisseurs de leurs sujets et des priorités sauront, mieux que d’autres, agir dès début septembre pour le préparer du mieux possible et sortir des lettres de cadrage actuelles (qui sont plus qu’insuffisantes, notamment sur l’écologie).

Voilà donc une proposition pour sortir du chaos. Ayons bien en tête que, malheureusement, contre le RN et ses tristes alliés, le front républicain ne marchera pas à chaque fois. 22 % des Français regrettent déjà d’avoir joué le jeu aux dernières législatives. Et 45 % déclarer penser que c’est d’abord une tactique des forces politiques pour garder le pouvoir.

Alors, partis et responsables politiques, à vous de jouer et de faire confiance à la société civile pour sortir de la crise !

Un nouveau gouvernement : mais pour quoi faire vraiment ?

Un nouveau gouvernement : mais pour quoi faire ?

Évidemment d’un point de vue institutionnel et politique, l’absence d’un gouvernement constitue un problème qui pourrait d’ailleurs déboucher sur une crise institutionnelle en mettant notamment en cause le mode de désignation des députés. La question se pose quand même de l’intérêt réel d’un gouvernement. D’ailleurs Darmanin a constaté avec malice que les choses allaient pas plus mal sans gouvernement officiel ! De toute manière en l’état des rapports de force c’est-à-dire la division en trois camps totalement opposés à l’assemblée nationale , aucune majorité n’est possible sauf pour une motion de censure destinée à abattre un nouveau gouvernement. Pour la démolition il y a possibilité d’union mais pas pour la construction.

 

Notons surtout que les marges d ‘ action du nouveau gouvernement seront très réduites sur la question du budget. Il faut en effet réduire le déficit et la dette en même temps. Une dette abyssale qui sans plan d’amortissement même à long terme nous conduira sans doute sur le chemin de la Grèce. Nous empruntons en effet assez logiquement pour les investissements mais malheureusement aussi pour le fonctionnement ; bref pour faire tourner la boutique de l’État notamment payer salaires, allocations  et pensions. Le budget 2025 devra forcément ressembler à celui de 2024 avec au minimum une dizaine de milliards d’économies au moins . Cette perspective va rencontrer des oppositions très fortes et sans doute justifier des motions de censure qui vont balayer le nouveau gouvernement. Heureusement juridiquement en cas de crise grave on peut toujours reconduire le budget précédent dans ses montants.

En l’état des divisions, il ne faut guère espérer qu’il y aura d’autres débats fondamentaux à l’Assemblée nationale peut-être seulement quelques lois de portée assez marginale et encore. En fait, le pays risque d’être géré tout simplement par l’administration. Ce qui est déjà largement le cas actuellement; dans les faits les politiques parlent mais l’administration gère de façon forcément technocratique et centralisée. Les inflexions politiques sont toujours à la marge.

Il faut en effet en cas de nouvelles lois sortirent aussi les décrets et les circulaires et la plupart des lois sont mal appliquées voire pas du tout tout. Avant de prévoir une nouvelle flambée de lois dites structurelles, on ferait mieux de procéder à un audit généralisé du dispositif législatif existant. Au lieu de cela, on promet évidemment la lune sans savoir d’ailleurs assez souvent de quoi on parle faute de concertation avec les corps intermédiaires et les organisations représentatives.

Bref le paysage politique relève surtout d’une forme d’agitation théâtrale et la France ne souffrirait peut-être pas d’une absence de gouvernement pendant une période d’une année par exemple.
On entend déjà les cris sur  les atteintes à la démocratie de la part de ceux qui sont surtout des professionnels de la politique  !

 

Paralympiques: Or argent et bronze pour la France

 

Or, argent et bronze pour la France. Nathalie Benoît accroche la troisième place en para-aviron PR1 Skiff. Quelques minutes plus tard, les Bleus en quatre de pointe l’imitent. L’aviron pouvoyeur de médailles en ce dimanche matin. La journée va se calmer avant de s’emballer en milieu d’après-midi. En poursuite individuelle, Marie Patouillet s’impose sur le 3000m C5 face à… sa compatriote Heïdi Gaugain. L’or et l’argent d’un coup, avant un nouveau titre quelques secondes plus tard. Tanguy de la Forest est sacré en para-tir sportif, 10m carabine à air en position couchée R5. Plus tard, Emeline Pierre décroche également l’or en paranatation, sur le 100m nage libre (S10). En soirée, l’athlétisme a été (enfin) pourvoyeur de plusieurs médailles. D’abord Gloria Agblemagnon en argent au lancer du poids, avant une autre deuxième place : celle de Timothée Adolphe et de son guide Jeffrey Lami sur le 400m (T11). En toute fin de soirée, Manon Genest a décroché le bronze au saut en longueur.

Un nouveau gouvernement : mais pour quoi faire ?

Un nouveau gouvernement : mais pour quoi faire ?

Évidemment d’un point de vue institutionnel et politique, l’absence d’un gouvernement constitue un problème qui pourrait d’ailleurs déboucher sur une crise institutionnelle en mettant notamment en cause le mode de désignation des députés. La question se pose quand même de l’intérêt réel d’un gouvernement. D’ailleurs Darmanin a constaté avec malice que les choses allaient pas plus mal sans gouvernement officiel ! De toute manière en l’état des rapports de force c’est-à-dire la division en trois camps totalement opposés à l’assemblée nationale , aucune majorité n’est possible sauf pour une motion de censure destinée à abattre un nouveau gouvernement. Pour la démolition il y a possibilité d’union mais pas pour la construction.

 

Notons surtout que les marges d ‘ action du nouveau gouvernement seront très réduites sur la question du budget. Il faut en effet réduire le déficit et la dette en même temps. Une dette abyssale qui sans plan d’amortissement même à long terme nous conduira sans doute sur le chemin de la Grèce. Nous empruntons en effet assez logiquement pour les investissements mais malheureusement aussi pour le fonctionnement ; bref pour faire tourner la boutique de l’État notamment payer salaires, allocations  et pensions. Le budget 2025 devra forcément ressembler à celui de 2024 avec au minimum une dizaine de milliards d’économies au moins . Cette perspective va rencontrer des oppositions très fortes et sans doute justifier des motions de censure qui vont balayer le nouveau gouvernement. Heureusement juridiquement en cas de crise grave on peut toujours reconduire le budget précédent dans ses montants.

En l’état des divisions, il ne faut guère espérer qu’il y aura d’autres débats fondamentaux à l’Assemblée nationale peut-être seulement quelques lois de portée assez marginale et encore. En fait, le pays risque d’être géré tout simplement par l’administration. Ce qui est déjà largement le cas actuellement; dans les faits les politiques parlent mais l’administration gère de façon forcément technocratique et centralisée. Les inflexions politiques sont toujours à la marge.

Il faut en effet en cas de nouvelles lois sortirent aussi les décrets et les circulaires et la plupart des lois sont mal appliquées voire pas du tout tout. Avant de prévoir une nouvelle flambée de lois dites structurelles, on ferait mieux de procéder à un audit généralisé du dispositif législatif existant. Au lieu de cela, on promet évidemment la lune sans savoir d’ailleurs assez souvent de quoi on parle faute de concertation avec les corps intermédiaires et les organisations représentatives.

Bref le paysage politique relève surtout d’une forme d’agitation théâtrale et la France ne souffrirait peut-être pas d’une absence de gouvernement pendant une période d’une année par exemple.
On entend déjà les cris sur  les atteintes à la démocratie de la part de ceux qui sont surtout des professionnels de la politique !

 

Société- »Panem et circenses  » : la martingale politique pour la France !

Société- »Panem et circenses «  : la martingale politique pour la France !

 

La recette n’est pas nouvelle sous l’empire romain déjà on considérait  que le bonheur des peuples était conditionné par la satisfaction de jouir suffisamment de pain et des jeux ( panem et circenses). En France, les JO ont été l’occasion pour une société qui  doute sérieusement d’elle-même et qui craint son déclassement de découvrir à nouveau la joie des jeux. Une ambiance qui tranche avec la tristesse voire le tragique de la situation économique et politique. Dommage que le jeux ne soient qu’une parenthèse !

Au plan économique en  effet,  la France se dirige lentement mais sûrement vers une faillite financière qui rappelle celle de la Grèce et au plan politique le pays pourrait connaître une crise institutionnelle du fait de la paralysie de toutes les institutions,  présidence de la république y compris.

Le pays souffre d’immobilisme car noyauté par une élite incompétente et condescendante dont Macron représente sans doute l’exemple le plus caractéristique. La France a livré le pays aux énarques et autres diplômés d’instituts politiques . Ni technocrates véritablement, ni techniciens ni même très cultivés, les énarques ont mis la main sur les postes clés de l’économie et de la politique. La plupart mettraient en faillite en moins de six mois la moindre épicerie si on leur en confiait la gestion. Du coup,  les Français attendent désespérément le pain dont une grande partie est désormais financée par la dette. Faute de pain suffisant et mieux réparti, l’opinion se gave pour un temps de l’heureuse parenthèse des jeux.

Pour une réforme en profondeur du football professionnel

Pour une réforme en profondeur du football professionnel

 

En trois saisons sportives, l’iconique club des Girondins de Bordeaux (FCGB) a vécu une descente aux enfers. Il évoluera désormais en National 2, soit le quatrième niveau des championnats français. Cette dégringolade est l’illustration des dégâts causés par l’évolution de l’économie qui régit le football professionnel depuis plusieurs années. En effet, le mariage « trading + droits TV », qui, pour de nombreux clubs, représente plus de 50 % de leur budget, n’est plus soutenable.

 

Par Mathieu Hazouard, adjoint (PS) au maire de Bordeaux qui  demande, dans une tribune au « Monde », une réforme en profondeur du modèle économique des clubs de football, trop dépendants des recettes des droits télévisuels et du trading des joueurs.

Concrètement, le trading de joueurs consiste à former ou à recruter des jeunes footballeurs pour les (re)vendre et miser sur une plus-value financière. Au-delà de la question éthique posée par ce système qui donne une valeur marchande à un humain, le trading a un effet collatéral qui conduit souvent à de moins bonnes performances sportives, puisqu’une équipe se prive de ses meilleurs joueurs.

Quant aux droits télévisuels, pour la période 2024-2029, les recettes seront en deçà des montants espérés, la faute à un championnat de France guère attractif. En moyenne, les clubs vont voir leurs recettes TV diminuer d’au moins 30 % par rapport à la saison passée. Les dix-huit clubs de Ligue 1 devraient se répartir seulement un peu plus de 300 millions d’euros.

Les clubs de foot professionnels vivent aujourd’hui au-dessus de leurs moyens. Peu d’entre eux misent sur un projet sportif à long terme, raisonné et équilibré. Beaucoup sont, au contraire, embarqués dans la recherche d’investisseurs, principalement étrangers. L’année 2011 a marqué une bascule avec le rachat de deux des plus gros clubs de Ligue 1 par des investisseurs étrangers : le PSG par Qatar Sports Investments et Monaco par l’homme d’affaires russe Dmitri Rybolovlev.

Écolo : Sandrine Rousseau toujours en pointe de l’extrémisme pour la destitution de Macron

Écolo : Sandrine Rousseau toujours en pointe de l’extrémisme pour la destitution de Macron

 

Toujours en pointe de l’extrémisme et de plus en plus proche des insoumis, Sandrine Rousseau rejoint finalement Macon et son parti pour demander la destitution du président de la république. Et de s’associer aussi aux manifestations « massives » réclamées par LFI et des organisations gauchistes. Bref, pour Sandrine Rousseau la révolution est aussi en marche en tout cas celle du bavardage, de l’excès et de l’exhibitionnisme.

Sandrine Rousseau estime que la gauche doit «adopter une motion de censure contre tout gouvernement non issu du NFP.» Et «appeler à des manifestations massives». Manière de rejoindre la mobilisation organisée par LFI et plusieurs organisations syndicales lycéennes et étudiantes à Paris le 7 septembre prochain.

«Le NFP a été élu sur un mandat et un programme. Peut-être que certains responsables de gauche ou écologistes sont tentés de s’allier au centre ou à la droite, mais ce serait trahir les électeurs que de céder à cette demande d’Emmanuel Macron», prévient-elle. Avant d’être catégorique : «Le président ne peut pas casser le NFP.»

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