Archive pour le Tag 'pour'

RSA: Près de 2 millions de bénéficiaires pour un coût qui dépasse 12 milliards

RSA: Près de 2 millions de bénéficiaires pour un coût qui dépasse 12 milliards

Le revenu de solidarité active (RSA) garantit un minimum de ressources aux personnes sans ou avec très peu de revenus. Fin 2023, près de 1,85 million de Français en bénéficiaient. Le montant du RSA varie selon la composition du foyer. Au 1er avril 2025, un allocataire seul sans enfant peut toucher jusqu’à 646,51 euros par mois. Pour un couple avec deux enfants, ce montant grimpe à 1 357,70 euros mensuels.

En 2021, les dépenses liées aux minima sociaux s’élèvent à 29,9 milliards d’euros. Le RSA en constitue la part la plus importante : à lui seul, il représente 41 % de ces dépenses, pour un coût de 12,3 milliards d’euros, soit 0,5 % du PIB.

D’après la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), en 2021, 14,5 % de la population en métropole vit sous le seuil de pauvreté, soit 9,1 millions de personnes. Sans les prestations sociales et les impôts directs, ce taux grimpe à 21,4 %, touchant alors 13,5 millions de Français.

25 % des bénéficiaires du RSA y restent de manière durable . D’après la DREES, environ un quart des bénéficiaires du RSA sortent des minima sociaux d’une année à l’autre.

Situation du dollar : une chance pour l’euro ?

Situation du dollar : une chance pour l’euro ?


Les Etats-Unis semblent sur le point de perdre leur position hégémonique sur le système financier international. La zone euro peut saisir l’occasion et prendre le relais, mais elle doit accélérer ses réformes, juge l’économiste Hélène Rey dans une chronique au « Monde ».

Les systèmes monétaires et financiers internationaux ne sont pas immuables, mais ils évoluent rarement. C’est pourquoi le bouleversement provoqué par les politiques menées par Donald Trump est ardu à interpréter. Pour en prendre la mesure, il convient de revenir à la théorie de la stabilité hégémonique développée par l’économiste américain Charles Kindleberger dans son ouvrage Le Monde en dépression : 1929-1939, publié aux Etats-Unis en 1973.

Selon cette théorie, un ordre économique international ouvert et stable repose sur l’existence d’une puissance hégémonique. Au XIXe siècle, c’était la Grande-Bretagne. Dans les années 1930, affaiblie par la première guerre mondiale, elle n’était plus en mesure de soutenir le système monétaire international. Comme les Etats-Unis n’étaient pas encore prêts à prendre le relais, le monde vécut une période de transition sans leadership clair – un « hiatus de Kindleberger » – qui coïncida avec la Grande Dépression et le chaos politique qui mena à la seconde guerre mondiale.

A l’issue de celle-ci, en 1944, les accords de Bretton Woods actèrent la promotion des Etats-Unis comme nouvelle puissance hégémonique. Aujourd’hui encore, le dollar demeure la devise de réserve par excellence, principale monnaie de facturation, et ancre de nombreux régimes de change.

Pourtant, un nouveau hiatus de Kindleberger semble poindre. La puissance hégémonique actuelle se replie sur elle-même, renonçant à fournir les biens publics mondiaux qui ont contribué à sa légitimité. Or, aucune autre puissance ne paraît en mesure de reprendre le flambeau : l’Union européenne n’est pas encore prête et la Chine reste largement en dehors des marchés financiers internationaux.

A force de mener des politiques contre-productives, les Etats-Unis risquent de perdre le privilège exorbitant de leur dollar – qu’ils le veuillent ou non.

Foot ligue 1: Marseille et Monaco qualifié pour la ligue des champions

Foot ligue 1: Marseille et Monaco qualifié pour la ligue des champions


Marseille et Monaco ont validé leur billet pour la C1 la saison prochaine. Deuxième, l’OM a retrouvé le goût d’une victoire à l’extérieur au meilleur moment de la saison. Les Marseillais, victorieux au Havre (1-3)
De son côté le PSG S’est imposé sans forcer à Montpellier (1-4).

Le SCO qui s’impose contre Strasbourg à Raymond Kopa (2-1) et sauve sa peau en ligue 1. L’OL ne disputera pas la Ligue des champions la saison prochaine. Lille devra encore attendre après sa défaite deux à zéro à Brest.

Défilé militaire en Russie du 9 mai : pour cacher l’échec de Poutine

Défilé militaire en Russie du 9 mai : pour cacher l’échec de Poutine

Le défilé russe du 9 mai a été instrumentalisé par Poutine pour faire des célébrations des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie aussi la célébration de la force russe. Pourtant une force russe en échec en Ukraine sur le plan militaire et aux conséquences dramatiques avec près d’un million de tués de blessés. Sans parler de l’humiliation qui consiste à combler les effectifs militaires avec la présence de nord-coréens. En cause le faite qu’une décision de conscription générale favoriserait sans doute un exode des jeunes appelés ( 1 million sont déjà partis).

« Poutine a besoin de montrer (…) que c’est le triomphe de son règne », assure Hélène Blanc, autrice de plusieurs ouvrages sur l’Union soviétique et la Russie contemporaine sur BFMTV. Cette cérémonie en grande pompe est un « cache-misère » selon la spécialiste. Un moyen pour la Russie d’occulter ses difficultés sur le terrain ukrainien, le mauvais état de son armée ou encore de son économie.

Défilé militaire en Russie : pour cacher l’échec de Poutine

Défilé militaire en Russie : pour cacher l’échec de Poutine

Le défilé russe du 9 mai a été instrumentalisé par Poutine pour faire des célébrations des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie aussi la célébration de la force russe. Pourtant une force russe en échec en Ukraine sur le plan militaire et aux conséquences dramatiques avec près d’un million de tués de blessés. Sans parler de l’humiliation qui consiste à combler les effectifs militaires avec la présence de nord-coréens. En cause le faite qu’une décision de conscription générale favoriserait sans doute un exode des jeunes appelés ( 1 million sont déjà partis).

« Poutine a besoin de montrer (…) que c’est le triomphe de son règne », assure Hélène Blanc, autrice de plusieurs ouvrages sur l’Union soviétique et la Russie contemporaine sur BFMTV. Cette cérémonie en grande pompe est un « cache-misère » selon la spécialiste. Un moyen pour la Russie d’occulter ses difficultés sur le terrain ukrainien, le mauvais état de son armée ou encore de son économie.

Un tribunal européen spécial pour juger le crime de la Russie

Un tribunal européen spécial pour juger le crime de la Russie

Pendant le défilé russe de l’armée de Poutine ce vendredi 9 mai, les ministres des Affaires étrangères d’une quarantaine de pays et des représentants de l’Union européenne étaient à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, afin d’engager le processus de création d’un tribunal spécial pour juger le crime d’agression de la Russie contre le pays.

« Il n’y aura pas d’impunité. Ce tribunal veillera à ce que les principaux responsables de l’agression contre l’Ukraine soient traduits en justice », a déclaré la chef de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, aux côtés du premier ministre ukrainien, Denys Chmyhal.

Des meurtres de masse, exécutions sommaires, viols et actes de tortures contre des civils ukrainiens sont qualifiés de crimes de guerre.

Finances publiques « Un référendum pour éviter le désastre ? »

Finances publiques « Un référendum pour éviter le désastre ? »

La France, souvent perçue comme réfractaire aux réformes, fait face à une crise financière grandissante. Entre la crainte de perdre des acquis sociaux et des difficultés politiques internes, les gouvernements successifs peinent à trouver un consensus pour redresser la situation économique. Face à une Assemblée nationale divisée, la proposition de François Bayrou d’un référendum populaire pourrait offrir une issue à cette impasse. Par Marc Guyot et Radu Vranceanu, Professeurs à l’ESSEC dans La Tribune

La France est réputée irréformable, ou du moins cette crainte hante nos courageux dirigeants. Certes, les Français tiennent à leurs acquis sociaux, qu’il s’agisse des RTT, des 35 heures ou des jours fériés. Par ailleurs, tout droit obtenu dans un contexte difficile est considéré comme acquis, et ce, bien longtemps après la disparition des conditions défavorables qui ont justifié l’aide publique. En 2021, le rapport de la commission Blanchard-Tirole, à l’initiative du chef de l’État, avait souligné la difficulté de faire passer des réformes en France, indépendamment de leur caractère urgent ou simplement nécessaire. Selon ce rapport, le blocage des réformes venait d’un manque d’explication compréhensible, couplé avec un certain déficit de connaissances économiques, et accentué par une redistribution mal gérée, incapable de compenser les éventuels perdants de manière équitable.

Depuis 2021, la situation budgétaire française s’est encore dégradée. Déficit public abyssal, croissance en berne et taux d’intérêt élevé constituent un cocktail destructeur. Sans effort majeur de rééquilibrage par une politique d’austérité assumée, combinant hausse d’impôts et réduction des dépenses publiques, une crise financière peut se déclencher à tout moment, à l’image de la crise qui a touché la Grèce en 2012 et a conduit ce pays au défaut souverain. Une crise d’illiquidité ne s’installe pas progressivement. Elle débute par une fuite brutale des investisseurs. Une fois le processus enclenché, chacun cherche à se débarrasser des obligations de l’État en difficulté avant les autres, ce qui entraîne une chute du prix de ces titres. Les banques doivent alors réévaluer leurs actifs à la baisse, le crédit se contracte, et un cercle vicieux s’enclenche. Comme pour la Grèce, une crise financière de grande ampleur va imposer d’elle-même des décisions d’urgence, dictées par les garants de la stabilité financière en Europe : Commission Européenne, BCE, FMI et indirectement, l’Allemagne.

Malheureusement, depuis la désastreuse dissolution de l’Assemblée nationale, les deux gouvernements successifs n’ont plus de ligne claire d’action. Tant l’éphémère gouvernement Barnier que le gouvernement Bayrou se confrontent à la difficulté de mettre en place un ensemble de mesures cohérentes conjuguant baisse des dépenses publiques et hausse des recettes fiscales. Cette difficulté résulte de l’absence de majorité à la chambre. Le gouvernement — exposé en permanence à la censure — est incapable de réunir une majorité sur des sujets politiquement sensibles dans un contexte de compte à rebours avant la prochaine élection législative. Outre ce contexte électoral, la France n’a pas l’expérience de la négociation parlementaire capable de produire une combinaison de hausses d’impôts et de réductions des dépenses susceptible de recueillir le soutien à la fois du centre gauche et du centre droit. Chacun, par ailleurs, fait un point d’honneur à refuser les initiatives de l’autre. À ce jour, toutes les tentatives d’accord sur le budget 2026 semblent vouées à l’échec.

Pour sortir de l’ornière, François Bayrou semble vouloir faire appel aux Français : exposer la gravité de la situation aux électeurs, puis leur proposer un programme de réformes global et synchronisé, assorti d’un calendrier clair et d’objectifs précis, soumis à l’approbation des Français par référendum. Il y a longtemps, J. M. Keynes remarquait que les individus sont essentiellement préoccupés par la comparaison avec les autres ; un programme de réformes imposant des coûts à tous, sans exception, et permettant de contenir le risque de crise, pourrait ainsi être accepté. Cette stratégie politique permettrait en effet de contourner le blocage d’une Assemblée nationale divisée. En termes de théorie des jeux, la solution non coopérative serait remplacée par une solution coopérative, dans le cadre d’une négociation directe entre le gouvernement et les Français.

L’idée du Premier ministre a du sens et mérite d’être expérimentée. Les députés LFI sont bien sûr outrés, dans la mesure où ils n’existent que par leur force de blocage. Il n’est pas sûr que les autres partis approuvent l’idée pour des raisons évidentes de perte de visibilité.

En revanche, rien ne garantit que le gouvernement soit en mesure de proposer des réformes véritablement équitables. Traditionnellement, les gouvernements précédents ont ménagé les catégories de la population disposant d’un fort pouvoir de blocage, tout en faisant les poches des catégories sans défense. Un programme cohérent devrait proposer des mesures à large spectre, garantissant une répartition équitable des coûts sur l’ensemble de la société. Mais une forte incertitude subsiste quant à la définition même de l’équité fiscale, et des débats persistent sur les moyens de l’atteindre. Les propositions du chapitre sur la fiscalité du rapport Blanchard-Tirole pourraient constituer une bonne base de départ. On y apprend, par exemple, « qu’un impôt proportionnel, voire légèrement régressif comme la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pourrait accroître la progressivité générale du système d’imposition et de transfert s’il sert à financer des dépenses ciblant précisément les personnes à faible revenu. Un impôt donné, considéré isolément, ne dit pas grand-chose de la progressivité et de la régressivité du système ou de l’impact économique. »

Nous souhaitons bonne chance au gouvernement pour réussir à convaincre nos concitoyens que cette fois-ci l’effort qu’il propose sera partagé par tout le monde, et que cet effort permettra de remettre l’économie française sur un chemin de croissance. C’est notre dernière chance.

En dépit de l’opposition des Insoumis, l’Assemblée demande la libération immédiate de Boualem Sansal

En dépit de l’opposition des Insoumis, l’Assemblée demande la libération immédiate de Boualem Sansal

Malgré l’opposition des « insoumis » l’Assemblée nationale a demandé à l’Algérie la libération immédiate de Boualem Sansal arrêté arbitrairement dans son pays natal. Le texte a été approuvé à une large majorité, par 307 voix contre 28, grâce aux macronistes, à la droite LR, le RN, mais aussi aux socialistes, aux écologistes. Les communistes, eux, se sont abstenus. «La honte», ont hurlé les députés lepénistes, en sifflant copieusement les Insoumis qui quittaient l’Hémicycle après le scrutin.

Les socialistes, qui s’étaient abstenus il y a deux mois, ont finalement également décidé de revoir leur position en séance publique, et de voter «pour» ce mardi après-midi. «Nous ne souhaitons pas qu’une abstention soit mal interprétée par une partie de l’opinion publique, qui ne rentre pas dans le détail des explications de vote», anticipait avant le scrutin le député PS Pierre Pribetich, auprès du Figaro. Tout en critiquant dans le même temps ceux qu’il accuse de politiser cette proposition de résolution : «Évidemment que nous sommes “pour la libération immédiate et inconditionnelle de Boualem Sansal”.

Transport- SNCF: Une grève pour favoriser la concurrence !

Transport- SNCF: Une grève pour favoriser la concurrence !

À l’heure de la concurrence internationale, la SNCF se trouve en perte de vitesse face à Trainitalia ou encore Transdev. D’un point de vue humain, les réclamations des cheminots, pourtant régulièrement entendues par le Gouvernement, créent une incompréhension grandissante chez les Français. Par Lucie Robequain dans La Tribune.

La SNCF n’a plus le monopole du train. Depuis quelques années, elle est concurrencée par les Espagnols et les Italiens sur des lignes hautement rentables qui relient Paris, Lyon, Marseille, Barcelone, Madrid et Milan. L’ouverture du marché français a débuté timidement en 2021, à la demande de Bruxelles. Elle va connaître un coup d’accélérateur le mois prochain, avec l’offensive de Trenitalia sur de nouvelles liaisons entre Paris et Marseille.

Les TGV ne sont pas les seuls menacés. Les lignes régionales ont elles aussi l’obligation de s’ouvrir à la concurrence. Les opérateurs tels que ­Transdev font valoir leurs atouts  : dans les gares, par exemple, ils se disent parfois capables d’offrir, avec deux fois moins de personnel, un service équivalent à celui de la SNCF.

C’est dans cette période extrêmement critique pour l’entreprise publique que ses agents prennent le risque de se mettre toute la France à dos. Les syndicats SUD et CGT les appellent à faire grève cette semaine, compromettant ainsi le pont du 8 mai pour des milliers de familles et professionnels du tourisme. Une aubaine pour Trenitalia, ­BlaBlaCar (covoiturage) et FlixBus (autocars), qui ont vu leurs réservations exploser ces derniers jours.

On le sait  : les grèves à la SNCF sont de moins en moins comprises. « L’insatisfaction des Français, voire leur colère, vont être grandes, alerte le PDG Jean-Pierre Farandou dans une lettre aux agents. Nous perdrons leur confiance. Qui pourrait reprocher à nos clients voyageurs de choisir, une prochaine fois, une autre solution de transport  ? »

Deux tiers des Français souhaiteraient interdire les grèves durant les ponts de mai, à en croire un sondage de l’institut CSA. On est loin, très loin du soutien collectif apporté à la grève de 2023 contre la réforme des retraites, réforme, qui, il est vrai, pénalisait la majeure partie des Français.

Il n’est nullement question de réforme cette fois-ci, mais de revendications salariales que les Français peinent là aussi à comprendre. Et pour cause  ! Au cours des trois dernières années, les cheminots ont vu leur rémunération globale augmenter de 17 % en moyenne, selon la SNCF, soit bien plus que la hausse des prix. Une nouvelle augmentation générale de 2,2 % a encore été accordée fin 2024, supérieure à l’inflation.

SNCF: Une grève pour favoriser la concurrence !

SNCF: Une grève pour favoriser la concurrence !

À l’heure de la concurrence internationale, la SNCF se trouve en perte de vitesse face à Trainitalia ou encore Transdev. D’un point de vue humain, les réclamations des cheminots, pourtant régulièrement entendues par le Gouvernement, créent une incompréhension grandissante chez les Français. Par Lucie Robequain dans La Tribune.

La SNCF n’a plus le monopole du train. Depuis quelques années, elle est concurrencée par les Espagnols et les Italiens sur des lignes hautement rentables qui relient Paris, Lyon, Marseille, Barcelone, Madrid et Milan. L’ouverture du marché français a débuté timidement en 2021, à la demande de Bruxelles. Elle va connaître un coup d’accélérateur le mois prochain, avec l’offensive de Trenitalia sur de nouvelles liaisons entre Paris et Marseille.

Les TGV ne sont pas les seuls menacés. Les lignes régionales ont elles aussi l’obligation de s’ouvrir à la concurrence. Les opérateurs tels que ­Transdev font valoir leurs atouts  : dans les gares, par exemple, ils se disent parfois capables d’offrir, avec deux fois moins de personnel, un service équivalent à celui de la SNCF.

C’est dans cette période extrêmement critique pour l’entreprise publique que ses agents prennent le risque de se mettre toute la France à dos. Les syndicats SUD et CGT les appellent à faire grève cette semaine, compromettant ainsi le pont du 8 mai pour des milliers de familles et professionnels du tourisme. Une aubaine pour Trenitalia, ­BlaBlaCar (covoiturage) et FlixBus (autocars), qui ont vu leurs réservations exploser ces derniers jours.

On le sait  : les grèves à la SNCF sont de moins en moins comprises. « L’insatisfaction des Français, voire leur colère, vont être grandes, alerte le PDG Jean-Pierre Farandou dans une lettre aux agents. Nous perdrons leur confiance. Qui pourrait reprocher à nos clients voyageurs de choisir, une prochaine fois, une autre solution de transport  ? »

Deux tiers des Français souhaiteraient interdire les grèves durant les ponts de mai, à en croire un sondage de l’institut CSA. On est loin, très loin du soutien collectif apporté à la grève de 2023 contre la réforme des retraites, réforme, qui, il est vrai, pénalisait la majeure partie des Français.

Il n’est nullement question de réforme cette fois-ci, mais de revendications salariales que les Français peinent là aussi à comprendre. Et pour cause  ! Au cours des trois dernières années, les cheminots ont vu leur rémunération globale augmenter de 17 % en moyenne, selon la SNCF, soit bien plus que la hausse des prix. Une nouvelle augmentation générale de 2,2 % a encore été accordée fin 2024, supérieure à l’inflation.

Le droit de grève n’est absolument pas négociable, contrairement à ce que laisse croire une partie de la droite. Mais les agents de la SNCF doivent l’exercer en connaissance de cause  : la grève pénalisera les résultats de l’entreprise et réduira sa capacité à moderniser son offre. Les besoins d’investissements n’ont pourtant jamais été aussi élevés, et la concurrence fait rage, entre avions low cost, trains étrangers, bus et covoiturage. Chers agents de la SNCF, à vous de nous faire préférer le train… et idéalement le vôtre  ! 

États-Unis : un défilé militaire le 14 juin pour l’anniversaire de Donald Trump !

États-Unis : un défilé militaire le 14 juin pour l’anniversaire de Donald Trump !

la Maison Blanche a confirmé vendredi que Donald Trump organiserait un «défilé militaire» le 14 juin pour l’anniversaire du président et en même temps pour les 250 ans de la création de l’armée de terres américaines !

Un défilé tout qui appellera, la guerre d’Indépendance américaine, la guerre de Sécession, mais aussi les deux Guerres mondiales, la guerre du Vietnam et les conflits plus récents (Irak, Afghanistan etc). Des militaires en activité ainsi que des élèves des diverses écoles militaires américaines participeront également à côté des figurants, selon la même source. Le lieu n’est pas précisé. «Nous allons organiser le plus grand et le plus beau défilé militaire de notre histoire», a dit le ministre de la Défense Pete Hegseth à Fox News.

Accord entre Washington et Kiev pour l’accès aux ressources minières ukrainiennes

Accord entre Washington et Kiev pour l’accès aux ressources minières ukrainiennes

L’accord donne aux États-Unis l’accès prioritaire aux ressources minérales ukrainiennes, et notamment aux terres rares, utilisées dans la haute technologie, et prévoit la création d’un fonds de reconstruction et d’investissement destiné à leur exploitation.

L’Ukraine obtient un partenariat économique qui intéresse directement Washington à sa sécurité. «Cet accord signale clairement à la Russie que l’administration Trump est engagée dans un processus de paix centré sur une Ukraine libre, souveraine et prospère à long terme», a déclaré le secrétaire au Trésor, Scott Bessent dans un communiqué. «Le président Trump a envisagé ce partenariat entre le peuple américain et le peuple ukrainien pour montrer l’engagement des deux parties en faveur d’une paix et d’une prospérité durables en Ukraine.»

C’est l’État ukrainien qui détermine ce qu’il faut extraire et où il faut le faire. Le sous-sol reste la propriété de l’Ukraine, ce qui est clairement établi dans l’accord. »

Laa ministre ukrainienne Yulia Svyrydenko a souligné que l’Ukraine conservera «l’entière propriété et le contrôle» des ressources situées sur son territoire et dans ses eaux territoriales. Les usines et les mines ukrainiennes ne changeront pas de propriétaire. «C’est l’État ukrainien qui est responsable de l’exploitation des ressources naturelles», a-t-elle posté sur X. «C’est l’État ukrainien qui détermine ce qu’il faut extraire et où il faut le faire. Le sous-sol reste la propriété de l’Ukraine, ce qui est clairement établi dans l’accord.»

Pour l’Allemagne, l’Europe est menacée

Pour l’Allemagne, l’Europe est menacée

Le futur chancelier allemand Friedrich Merz considère que l’Europe « est menacée » par la Russie, faisant de cet agenda géopolitique, la priorité de son nouveau mandat.

«La sécurité extérieure de notre pays, la garantie de la liberté et de la paix sont la condition préalable à tout ce qui relève de la politique intérieure, économique, environnementale, de la politique sociale et de tout autre domaine », a prévenu le futur chancelier, citant les menaces multiformes que le régime de Vladimir Poutine fait peser sur le vieux continent : désinformation « systématique », sabotage, empoisonnements et assassinats…

Ces déclarations interviennent au moment où l’Union européenne, privée de tout leadership allemand, tente de faire entendre sa voix dans le règlement du conflit ukrainien. Avec plus de vigueur encore que ses partenaires occidentaux, Berlin se plaint d’être ballotté au gré des déclarations de Washington. «Tout peut changer du jour au lendemain», a reconnu Friedrich Merz, justifiant ainsi les efforts de réarmement auxquels se prépare le pays.

Au lendemain de son investiture au Bundestag, le 6 mai, Friedrich Merz devrait se rendre à Paris pour son premier voyage sur la scène internationale où il est appelé à rencontrer Emmanuel Macron. À la suite de quoi il irait à Varsovie, et enfin à Kiev dans un format qui reste encore à définir. Afin de marquer le soutien de l’UE à l’Ukraine.

Passer la publicité

Pour la Russie, risque d’une troisième guerre mondiale

Pour La Russie, risque d’une troisième guerre mondiale

Face à l’hypothèse d’envoi de troupes occidentale d’intervention en Ukraine, la Russie menace clairement d’une troisième guerre mondiale. Une manière de répondre notamment à la France et au Royaume-Uni qui ont évoqué cette possibilité en cas de plan de paix. L’envoi de «forces de maintien de la paix» occidentales sur «des terres historiques russes» est un scénario qui «pourrait conduire à une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie, voire à une troisième guerre mondiale à plus long terme», a déclaré Sergueï Choïgou dans un entretien à l’agence de presse proche du Kremlin Tass, jeudi 24 avril.

Selon le secrétaire du Conseil de sécurité russe, un organe créé en 1991 avec pour objectif de conseiller le président russe à élaborer sa politique en matière de sécurité nationale, «il serait plus correct de qualifier ces troupes d’envahisseurs ou d’occupants», cette mission de «maintien de la paix» n’étant qu’une couverture pour «contrôler l’Ukraine et ses ressources minérales».

Dans le même entretien, Sergueï Choïgou, ancien ministre de la Défense de Vladimir Poutine de 2012 à 2024, réaffirme que «la Russie se réserve le droit d’utiliser des armes nucléaires en cas d’agression contre elle ou la République de Biélorussie, y compris avec l’utilisation d’armes conventionnelles». La Russie «surveille de près les préparatifs militaires des pays européens», ajoute-t-il.

Les répliques russes s’appliquent également aux États qui fournissent leur territoire et leurs ressources pour la préparation et la mise en œuvre d’une agression contre la Russie, conclut Tass.

Sondage grève SNCF : 65% des Français pour l’interdiction des grèves en mai

Sondage grève SNCF : 65% des Français pour l’interdiction des grèves en mai

65% des français favorables à l’interdiction des grèves durant les ponts de mai, selon un sondage CSA . Le jeudi 8 mai sera en effet férié et, en posant leur vendredi, les Français pourront disposer d’un «week-end» de quatre jours. Or les syndicats gauchistes ont déposé des préavis de grève pour ces périodes.

Ce sont les seniors qui sont les plus farouchement opposés à cette grève. Les plus de 65 ans sont 71% sont favorables à son interdiction pendant les ponts de mai contre seulement 58% pour les moins de 35 ans. Les écarts sont en revanche moins prononcés entre les femmes (67%) et les hommes (62%) et entre les actifs (63%) et les inactifs (67%).

12345...380



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol