Archive pour le Tag 'pouce'

Retraites : coup de pouce supplémentaire de 0, 8 % !

Retraites : coup de pouce supplémentaire de 0, 8 % !

D’après le du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023 , une toute petite augmentation de 0, 8 % concernera les Retraite aux 1er janvier 2023. Une mesure qui s’ajoutera aux autres et permettra d’atteindre une augmentation moyenne des retraites de 3,1 % en 2022, à mettre en regard de l’augmentation des prix de 6 % sur un an.Bref, une perte de pouvoir d’achat en moyenne de 3 % !

Après une hausse de 1,1 % en janvier 2022, les pensions ont été augmentées de 4 % au 1er juillet . Même chose pour les prestations sociales (allocations familiales, RSA, etc.), qui ont bénéficié du coup de pouce de 4 % en juillet après une hausse de 1,8 % en avril.

Toutefois, comme ces revalorisations exceptionnelles n’ont été effectives qu’à mi-année, le gouvernement calcule dans le PLFSS que cela correspond à une revalorisation en moyenne annuelle de 3,1 % pour les retraites. Il restera un reliquat de hausse estimé à 0,8 % au 1er janvier 2023, toujours au titre de l’inflation 2022.

Pour les allocations familiales et le RSA, la nouvelle augmentation programmée serait de 1,7 % au 1er avril. Cela reste des estimations, le montant précis des hausses sera établi sur la base de l’inflation effectivement constatée (entre novembre 2021 et octobre 2022 pour les retraites, et entre février 2022 et janvier 2023 pour les autres prestations).

Par ailleurs, au vu de la forte inflation encore attendue l’année prochaine (+4,3 %) , un débat sur une nouvelle anticipation des revalorisations pourrait s’ouvrir au Parlement lors de l’examen du budget de la Sécurité sociale, prévu à partir de la mi-octobre à l’Assemblée nationale. L’opposition de gauche en a déjà fait l’une de ses revendications.

Enseignants : coup de pouce avec une enveloppe de 400 millions d’euros

Enseignants : coup de pouce avec une enveloppe de 400 millions d’euros

Le  ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, s’apprête à ouvrir des discussions avec les syndicats sur la mise en oeuvre de cette revalorisation, qui pourrait être annoncée en octobre. Le projet de budget du ministère de l’Education nationale pour 2021, en hausse de 1,34 milliard d’euros selon la présentation des plafonds de dépenses faite cet été, devrait y consacrer 350 à 400 millions.

L’enveloppe globale de près de 400 millions servirait aussi à financer une prime d’équipement informatique pour les 800.000 enseignants. Sur ce point, le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, a indiqué qu’elle pourrait « se déclencher début 2021 », voire avant pour des professeurs sans équipement qui devraient faire de l’enseignement à distance en raison de la crise sanitaire.

Les 400 millions financeraient aussi des mesures de remplacement d’enseignants dans le second degré et des séances de formation continue rémunérées pendant les vacances scolaires. Sur ce dernier point, le ministre de l’Education y voit une revalorisation, tandis que les syndicats soulignent que c’est du travail supplémentaire.

Au-delà de ces 400 millions d’euros, le ministère promet 1,5 million d’heures supplémentaires l’an prochain pour, selon la circulaire de rentrée, « renforcer l’accompagnement personnalisé et l’aide aux devoirs et 130.000 heures d’assistants d’éducation d’ici le mois de décembre, pour accompagner le début d’année. » Il a aussi promis 1.688 postes supplémentaires dans le premier degré pour la rentrée (dont 1.248 créés dans le cadre de la crise sanitaire) et 8.000 nouveaux postes d’accompagnants en situation de handicap, dont 4.000 créations supplémentaires par rapport à la loi de Finances initiale.

Smic : coup de pouce ridicule

Smic : coup de pouce ridicule

Pour être réglementaire la hausse du SMIC n’en est pas moins ridicule. Une hausse nette de 6 euros environ pour un salaire net de la 1100 €. De deux choses l’une, ou bien il fallait augmenter le SMIC de manière significative pour redonner réellement du pouvoir d’achat ou bien une hausse du SMIC est contreproductive du point de vue économique et du chômage.  Le Smic augmentera de 0,6% au 1er janvier, passant de 9,61 à 9,67 euros bruts de l’heure, sans accorder de coup de pouce, a annoncé lundi 14 décembre le ministère du Travail. Un salarié à temps plein rémunéré au salaire minimum touchera donc 1.466,62 euros bruts mensuels. « Dans le contexte actuel, nous considérons qu’un ‘coup de pouce’ n’est pas la meilleure solution pour augmenter le pouvoir d’achat compte tenu de ses effets sur le coût du travail et donc l’emploi », a déclaré Myriam El Khomri aux partenaires sociaux, selon le texte de son discours lors d’une réunion de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC) sur le Smic. Une déclaration qui en tout état de cause n’est guère éclairante sur la stratégie économique. En effet cette augmentation de six euros ne modifie pas la problématique relative au bien-fondé d’un salaire minimum, salaire par ailleurs le plus élevé d’Europe. Sans doute faudrait-il moduler par catégories notamment pour faciliter l’accès à l’emploi des jeunes et des exclus du marché du travail. À l’inverse si l’on considère que la hausse des salaires est un élément déterminant pour relancer la consommation des ménages alors  il faut une hausse  beaucoup plus significative. Problème toutefois tout dépend du niveau de concurrence selon les branches et les régions. De ce point de vue une hausse serait sans doute envisageable à condition de laisser une plus grande flexibilité aux secteurs en fonction de la concurrence notamment internationale. En choisissant le statu quo ou presque le gouvernement n’a guère apporté de clarification sur sa politique économique.




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