Archive pour le Tag 'potable'

Plan de sobriété de l’eau: la démagogie et la taxation de l’eau potable

Plan de sobriété de l’eau: la démagogie et la taxation de l’eau potable

L’agriculture est la première activité consommatrice d’eau en France avec 58% du total, devant l’eau potable (26%). Mais le ministre de l’agriculture déclare qu’il n’y aura pas d’effort supplémentaire à faire pour l’agriculture au moment même où le président présentait un plan pour la gestion de l’eau suite à la sécheresse.

L’agriculture, très consommatrice d’eau, n’aura pas à baisser ses prélèvements pour irriguer les cultures, a affirmé le ministre de l’Agriculture devant le syndicat majoritaire FNSEA à Angers, au moment où Emmanuel Macron présentait un «plan de sobriété» sur l’eau dans les Alpes.

«Je suis heureux de l’arbitrage qu’on a, qui est un arbitrage de dire stabilisation des prélèvements, donc on ne redemande pas un effort supplémentaire» aux agriculteurs, a déclaré Marc Fesneau au dernier jour du congrès de la fédération agricole majoritaire.

Avec le changement climatique, «sans doute on aura besoin de plus de surfaces à irriguer». Ce qui implique, à prélèvements constants, de consommer moins d’eau à l’hectare, a-t-il brièvement esquissé, mentionnant une forme de «sobriété à l’hectare». Au même moment, le chef d’État annonçait qu’«un plan de sobriété sur l’eau» serait demandé «à chaque secteur» d’«ici à l’été», lors de la présentation dans les Hautes-Alpes de sa stratégie de gestion de l’eau.

Selon le ministre, l’agriculture est toutefois affranchie d’un objectif de baisse des prélèvements. «On doit faire plus d’irrigations avec la même quantité d’eau que nous utilisons aujourd’hui», a expliqué pour sa part le président. L’agriculture est la première activité consommatrice d’eau en France avec 58% du total, devant l’eau potable (26%).

Finalement, le plan au pourrait se résumer à une surtaxation de l’eau potable.

Gestion de l’eau: la démagogie et la taxation de l’eau potable

Gestion de l’eau: la démagogie et la taxation de l’eau potable

L’agriculture est la première activité consommatrice d’eau en France avec 58% du total, devant l’eau potable (26%). Mais le ministre de l’agriculture déclare qu’il n’y aura pas d’effort supplémentaire à faire pour l’agriculture au moment même où le président présentait un plan pour la gestion de l’eau suite à la sécheresse.

L’agriculture, très consommatrice d’eau, n’aura pas à baisser ses prélèvements pour irriguer les cultures, a affirmé le ministre de l’Agriculture devant le syndicat majoritaire FNSEA à Angers, au moment où Emmanuel Macron présentait un «plan de sobriété» sur l’eau dans les Alpes.

«Je suis heureux de l’arbitrage qu’on a, qui est un arbitrage de dire stabilisation des prélèvements, donc on ne redemande pas un effort supplémentaire» aux agriculteurs, a déclaré Marc Fesneau au dernier jour du congrès de la fédération agricole majoritaire.

Avec le changement climatique, «sans doute on aura besoin de plus de surfaces à irriguer». Ce qui implique, à prélèvements constants, de consommer moins d’eau à l’hectare, a-t-il brièvement esquissé, mentionnant une forme de «sobriété à l’hectare». Au même moment, le chef d’État annonçait qu’«un plan de sobriété sur l’eau» serait demandé «à chaque secteur» d’«ici à l’été», lors de la présentation dans les Hautes-Alpes de sa stratégie de gestion de l’eau.

Selon le ministre, l’agriculture est toutefois affranchie d’un objectif de baisse des prélèvements. «On doit faire plus d’irrigations avec la même quantité d’eau que nous utilisons aujourd’hui», a expliqué pour sa part le président. L’agriculture est la première activité consommatrice d’eau en France avec 58% du total, devant l’eau potable (26%).

Sécheresse : Une autre gestion de l’eau potable

Sécheresse : Une autre gestion de l’eau potable

 

Dans une tribune au « Monde », l’économiste Alexandre Mayol et le professeur en sciences de gestion Simon Porcher mettent en exergue deux enjeux économiques majeurs face à la sécheresse qui sévit : la construction du prix de l’eau en France et la mesure de sa consommation réelle par les ménages.

 

Une tribune intéressante mais qui ne pose pas avec suffisamment de clarté la perspective de séparation de l’eau potable destinée aux besoins alimentaires et celle de l’eau destinée à d’autres usages. NDLR 

 

Alors que la France fait face à l’une des plus grandes sécheresses de son histoire moderne, les propositions de mesures pour limiter la consommation d’eau se multiplient. Eric Piolle, maire de Grenoble, a suggéré de mettre en place une tarification progressive, avec un prix de l’eau qui augmenterait en fonction de la consommation. Plus récemment, Julien Bayou, député de Paris, a proposé d’interdire les piscines privées en cas de sécheresses répétées.

La gestion de l’eau est un sujet de débat récurrent. En 2021, une commission d’enquête parlementaire, créée par le groupe La France insoumise, a formulé 76 propositions pour améliorer la gestion de l’eau en France. Dans un contexte d’urgence environnementale, il faut activer des leviers efficaces pour agir à la fois sur l’offre et la demande d’eau potable.

Selon l’Observatoire national des services publics de l’eau et de l’assainissement, 20 % de l’eau produite sont perdus chaque année, en raison de fuites sur les réseaux de distribution. Cela représente 1 milliard de mètres cubes d’eau, soit la consommation annuelle de 18 millions d’habitants. Le réseau d’eau potable a été développé au cours de la première moitié du XXe siècle. Depuis, certains réseaux ont été largement renouvelés tandis que d’autres sont devenus vétustes, particulièrement dans les zones rurales. Il apparaît urgent, non seulement de réduire les fuites, mais d’investir également pour intégrer les nouvelles technologies de recherche de fuites sur l’ensemble des réseaux. . Quelques leviers devraient être activés rapidement pour améliorer la qualité du réseau : obligations réglementaires d’un taux de fuite minimal à atteindre au terme d’un délai fixé par la loi ; assortir le non-respect de ces délais de sanctions dissuasives pour inciter à ces investissements.

L’innovation est un enjeu essentiel de l’amélioration de l’offre. Les deux plus grandes entreprises mondiales de gestion de l’eau sont françaises [Veolia et Suez] et ont autour d’elles un écosystème d’hydroentrepreneurs. Face à la raréfaction de la ressource en eau, il faut investir dans les technologies de dessalement de l’eau, dans la géo-infiltration, qui consiste à réinjecter de l’eau d’une nappe à l’autre, ou encore dans l’économie circulaire de l’eau. La valorisation des eaux usées, pour un usage agricole par exemple, est un bon moyen de diminuer les tensions sur les milieux naturels. Les solutions développées spécifiquement pour certains territoires en France et l’expérience des pays touchés par un manque d’eau, comme Singapour, doivent être sources d’inspiration.

Plastiques dans l’eau potable: risques encore faibles pour la santé selon l’OMS !

Plastiques  dans l’eau potable: risques encore faibles pour la santé selon l’OMS !

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que les niveaux actuels de microplastiques présents dans l’eau potable ne présentent pas encore de danger pour la santé, mais les experts restent prudents pour l’avenir.

Dans un rapport publié ce jeudi, l’OMS présente la synthèse des dernières connaissances sur les microplastiques dans l’eau du robinet et l’eau en bouteille et sur ses effets sur la santé humaine. «Le message clé vise à rassurer les consommateurs d’eau potable du monde entier: d’après cette évaluation, nous estimons que le risque est faible», a déclaré le coordonnateur de l’Unité Eau, assainissement, hygiène et santé de l’OMS, Bruce Gordon, lors d’une conférence de presse. Il a précisé que l’analyse des risques pour la santé liés aux microplastiques portait essentiellement sur trois aspects: le risque d’ingestion, les risques chimiques et les risques liées à la présence de bactéries agglomérées (biofilm). L’OMS insiste sur le fait que les données sur la présence de microplastiques dans l’eau potable sont pour l’instant limitées, avec peu d’études fiables, et que ces dernières sont difficilement comparables, ce qui rend plus difficile l’analyse des résultats. L’OMS appelle en conséquence les chercheurs à mener une évaluation plus approfondie, avec des méthodes standarisées.

Dans un communiqué, l’agence spécialisée de l’ONU indique que les microplastiques d’une taille supérieure à 150 microns ne sont en principe pas absorbés par l’organisme humain, et l’absorption des particules plus petites «devrait être limitée». Elle estime en revanche que l’absorption de très petites particules microplastiques, notamment de nanoparticules, «devrait être plus élevée, même si les données à ce sujet sont très limitées». «Les microplastiques présents dans l’eau de boisson ne semblent pas présenter de risques pour la santé, du moins aux niveaux actuels. Mais nous devons approfondir la question», a relevé la directrice du Département Santé Publique, à l’OMS, Maria Neira, citée dans le communiqué.

Le rapport alerte sur les dangers à venir: si les émissions de plastique dans l’environnement se poursuivent au rythme actuel, les microplastiques pourraient présenter des risques généralisés pour les écosystèmes aquatiques d’ici un siècle, ce qui ne devrait pas être sans conséquence sur la santé humaine. «Nous devons enrayer l’augmentation de la pollution plastique partout dans le monde», a souligné Maria Neira. Les experts soulignent aussi l’importance du traitement des eaux usées (matières fécales et chimiques) qui permet de retirer plus de 90% des microplastiques présents dans ces eaux. Actuellement, une grande part de la population mondiale ne bénéficie pas encore de systèmes adaptés de traitement des eaux usées, selon l’OMS.

Eau potable : 23 mesurettes de de Rugy contre le gaspillage

Eau potable : 23 mesurettes de de Rugy contre le gaspillage

 

François de Rugy a présenté lundi 23 mesurettes concernant l’usage de l’eau potable. Il  va surtout autoriser l’augmentation des tarifs et de ressortir le fantôme du gaspillage de l’eau pour laver les voitures ; (en fait 20 l suffisent !). Bref on ressort le signal prix cher aux économistes libéraux alors que c’est la régulation qui devrait s’imposer pour l’usage de ce bien précieux qu’est l’eau potable.  Les collectivités pourront faire varier les tarifs en fonction de la consommation, des saisons ou pour les résidences secondaires. En clair, le prix de l’eau augmenterait à partir de certains seuils pour pénaliser les gros consommateurs ayant une piscine ou lavant souvent leurs voitures ! En contrepartie, la mise en place d’une tarification sociale de l’eau pour les ménages les plus modestes, pour l’instant au stade de l’expérimentation, devrait être généralisée. « On propose de faire évoluer la tarification pour tout le monde », aussi les usagers agricoles et industriels, a assuré la secrétaire d’État à la Transition écologique, Emmanuelle Wargon. Une autre piste envisagée est de faciliter les usages des eaux de pluie, des eaux retraitées par les stations d’épuration ou encore les eaux domestiques dites « grises » (douche, lavabo, lave linge…) pour arroser des pelouses. A partir de 2022, les bâtiments neufs devraient intégrer « une exigence en matière d’économie d’eau ».  Des retenues d’eau pourront être créées, mais uniquement si elles répondent à plusieurs besoins. « Il n’y a absolument rien d’obligatoire, de contraignant, les agences de bassin étant seulement « invitées » à prendre en compte les incitations aux économies d’eau dans leurs taux de redevance » pour l’agriculture et l’industrie, regrette Alain Bazot, président d’UFC-Que Choisir. « Le financement de la politique de l’eau (est) actuellement payé à 86% via la facture des consommateurs », rappelle-t-il. L’association demande que les agriculteurs paient pour la dépollution d’eau potable.




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