Archive pour le Tag 'postes'

Crise automobile–Porsche compte supprimer 1900 postes en Allemagne

Crise automobile–Porsche compte supprimer 1900 postes en Allemagne

Face à ces difficultés, Porsche a révisé cet été ses prévisions pour l’année 2024 et réduit son objectif de marge à une fourchette comprise entre 14% et 15% (contre 15% à 17% précédemment). Pour 2025, cet objectif de marge est encore raccourci, entre 10 et 12%, selon un communiqué publié la semaine dernière.

La marque de luxe y annonçait également un revirement stratégique, s’appuyant à nouveau sur le lancement de nouveaux véhicules à moteur thermique, alors que la demande pour les véhicules électriques ralentit. Un changement de cap alors que son PDG, Oliver Blume, visait jusqu’ici 80% de ventes électriques d’ici 2030.

Automobile–Valeo: 866 postes menacés en France

Automobile–Valeo:  866 postes menacés en France

, 866 postes seront supprimés en France, dont 174 par le biais de départs volontaires. L’usine de la Suze-sur-Sarthe, qui avait été citée cet été parmi trois sites français pouvant trouver un repreneur, va fermer. 

Les opérateurs qui le souhaitent pourront être transférés à Sablé-sur-Sarthe. Les salariés du centre de R&D de La Verrière (Yvelines), qui sera également fermé, pourront, eux, rejoindre deux autres centres, à Cergy ou à Créteil. Le site de L’Isle-d’Abeau, cité cet été, sera maintenu et converti à une nouvelle technologie d’hybridation. Certains syndicalistes s’interrogent sur l’avenir de l’usine de Mondeville, qui pourrait être reprise.

Valeo justifie ce plan en raison «des difficultés rencontrées sur le marché automobile en Europe» et souligne qu’il a pour objectif «d’ajuster ses capacités» à son volume de production. Fin octobre, son directeur général, Christophe Périllat, rappelait que, parmi ses clients, plusieurs constructeurs automobiles reportaient ou revoyaient à la baisse leurs projets. Ce plan va également toucher les usines de Valeo en Allemagne, en Pologne et en République tchèque, avec 188 suppressions de postes.

 

 

Ford :4.000 postes menacés en Europe

Ford :4.000 postes menacés en Europe

4.000 emplois vont être supprimés en Europe d’ici fin 2027, a fait savoir le groupe dans un communiqué ce mercredi. Cela représente 14% de ses salariés totaux sur le Vieux Continent, au nombre de 32.000 actuellement – sur 174.000 dans le monde.

Parmi ces suppressions, 2.900 doivent toucher l’Allemagne, 800 le Royaume-Uni et 300 le reste de l’Europe, a précisé à l’AFP un porte-parole de Ford. Cette coupe s’ajoute à une précédente annoncée début 2023 et qui concernait 3.800 postes d’ici 2025, notamment dans les équipes de recherche et développement (R&D) de produits. Déjà l’Allemagne et le Royaume-Uni étaient les pays les plus concernés par ces suppressions.

Le constructeur, qui était un des piliers de l’industrie automobile européenne, a vu ses parts de marché s’effondrer au cours des vingt dernières années. Il ne représentait plus que 4,4% des ventes de voitures neuves en 2023 dans le monde, loin derrière Volkswagen (6%) et Toyota (10,7%).

 Cette annonce est une nouvelle illustration des difficultés du secteur automobile en Europe. Les plans sociaux se multiplient chez les constructeurs et les équipementiers automobiles. Comme chez Volkswagen, qui a annoncé en septembre préparer un plan d’économies sans précédent.

 

 

Postes à l’assemblée: le RN faiseurs de rois

Postes à l’assemblée: le RN faiseurs de rois

 

Pour l’élection des principaux responsables  aux postes de l’assemblée notamment du président chaque formation premier tour présentera son candidat. La plupart n’ont aucune chance d’être élus dès ce premier tour. Au tour suivant on commencera à voir émerger les pires contradictions qui caractérisent la crise politique

 

Pour sa part, le RN ne peut compter sur aucun autre soutien que le sien. Du coup, il pourrait bien jouer un rôle d’arbitre comme déjà précédemment soit en soutenant un candidat, soit en s’abstenant. De toute manière, il y a de quelque chose de surréaliste dans les clivages entre les partis. Ainsi par exemple beaucoup de députés républicains farouchement contre la gauche ne doivent leur élection qu’au retrait du candidat de cette gauche. Ainsi par exemple des candidats du groupe renaissance ne doivent leur élection également qu’au retrait de cette même gauche tout en refusant d’envisager une forme de collaboration. On retrouve ces contradictions au sein même de chaque camp y compris du nouveau Front populaire.

L’élection des principaux responsables de l’Assemblée nationale ne fera que confirmer les ambiguïtés et les contradictions des différents partis qui conduisent en réalité la France vers l’immobilisme d’abord , la crise ensuite

Postes à l’ assemblée : ni soutien au RN ni soutien au NFP pour Renaissance

Postes à l’ assemblée : ni soutien au RN ni soutien au NFP pour Renaissance

Le groupe macroniste refuse de soutenir le RN et LFI pour des postes à l’Assemblée

Aucun soutien du groupe Renaissance aux candidats du Rassemblement national ou de La France insoumise pour les élections aux postes-clés du Palais Bourbon (présidence, vice-présidences, questure…), qui se tiendront à partir de jeudi.

Cette ligne tranche avec l’attitude adoptée en 2022, quand des membres du RN et de LFI avaient accédé à des vice-présidences de l’Assemblée avec le soutien d’une partie des députés du camp présidentiel, dans le cadre d’un accord sur la répartition des postes.

Crise du logement -300 000 pertes d’emplois d’ici 2025

Crise du logement -300 000 pertes d’emplois d’ici 2025

La crise du logement s’approfondit toujours. Le président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), qui porte la voix des professionnels du logement neuf, avait tiré la sonnette d’alarme. « Il n’y a plus personne qui embauche chez les promoteurs, il y en a qui commencent à préparer des PSE », avait déclaré Pascal Boulanger. « On s’attend d’ici à 2025 à 300.000 pertes d’emplois, à peu près 150.000 dans le bâtiment, et 150.000 dans tout ce qui gravite autour, bureaux d’études, promoteurs, assureurs, etc. », avait-il poursuivi.
Bouygues Immobilier à son tour vient d’annoncer à ses équipes réunies en comité social et économique (CSE) un plan de départ volontaire et un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Trois mois après l’annonce de Vinci et un mois après celle de Nexity, leader du logement neuf, la filiale du géant du BTP, qui compte 1.054 collaborateurs en France, va se séparer de 225 salariés en France.

En 2023, dans le logement neuf, les réservations ont baissé de 25%. Dans le tertiaire, ce n’est guère mieux : « L’activité commerciale reste à l’arrêt, les investisseurs reportant leur prise de décisions », poursuivait la major. Tant est si bien que le chiffre d’affaires de l’entité a chuté de 14% par rapport à 2023, de 11% dans le logement et de… 61% dans l’immobilier d’entreprise.

 

Dès septembre dernier, le président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), qui porte la voix des professionnels du logement neuf, avait tiré la sonnette d’alarme. « Il n’y a plus personne qui embauche chez les promoteurs, il y en a qui commencent à préparer des PSE », avait déclaré Pascal Boulanger. « On s’attend d’ici à 2025 à 300.000 pertes d’emplois, à peu près 150.000 dans le bâtiment, et 150.000 dans tout ce qui gravite autour, bureaux d’études, promoteurs, assureurs, etc. », avait-il poursuivi.

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Carrefour: suppression de 1000 postes


Carrefour prévoit jusqu’à « 979 départs » dans ses sièges en France, « à l’exclusion des magasins et entrepôts », sur « la base du strict volontariat », détaille un communiqué transmis à l’AFP ce lundi. Au cours d’un CSE (instance de représentation du personnel), le distributeur a annoncé à ses partenaires sociaux une « nouvelle organisation des sièges en France ». Celui-ci inclut un plan de départs volontaires dans ses bureaux à Massy (Essonne), Evry (Essonne) et Mondeville (Calvados). Les différentes sources interrogées par l’AFP estiment qu’environ 7.000 personnes travaillent dans les sièges du distributeur.

« Ce n’est pas vraiment une surprise car Alexandre Bompard avait déjà annoncé cette réduction d’effectifs dans les sièges, explique de son côté Bruno Moutry, représentant syndical pour la CFDT au comité de groupe, et salarié au siège de Mondeville. Après l’inquiétude est quand même là quand on entend ce type d’annonces. On sort quand même de 1400 suppressions d’emplois en 2021, 1600 en 2019, donc c’est une continuité dans la réduction des effectifs des sièges. »

Après avoir longtemps été le premier employeur privé de France, avec plus de 110.000 employés, Carrefour emploie 85.000 aujourd’hui dans l’Hexagone. Les syndicats ont dénoncé à plusieurs reprises ces dernières années les suppressions de postes. Ils ont notamment pointé le passage des magasins en location-gérance, une forme de système de franchise dans laquelle Carrefour reste propriétaire du fonds de commerce, décrite comme une casse sociale à bas bruit pour les organisations syndicales.

En novembre 2022, à l’occasion de la présentation de son plan stratégique à horizon 2026 pour le distributeur, son PDG Alexandre Bompard avait, déjà, annoncé un nouveau plan d’« économies de coûts » de l’ordre 4 milliards d’euros passant notamment par « des réductions d’effectifs significatives dans chacun » des sièges européens.

Le PDG du groupe n’avait alors pas donné d’indication sur l’ampleur de ces réductions, indiquant simplement qu’« en Europe, il y a un potentiel énorme de mutualisation à exploiter » et que « tout ce qui doit être mutualisé dans notre organisation va l’être ». Les réductions d’effectifs dans d’autres pays européens n’ont pour l’instant pas été communiquées.

Pourtant, Carrefour a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires en hausse de 16% à 90,8 milliards d’euros, et un bénéfice net bondissant à 1,35 milliard d’euros, soit 26% de mieux que l’année précédente. Ses résultats financiers du premier semestre 2023 seront connus le 26 juillet.

(avec AFP)

Fonctionnaires: plus de 10 000 créations de postes

Fonctionnaires: plus de 10 000 créations de postes 

On se réjouira sans doute de l’augmentation des effectifs dans des ministères régaliens qui souffrent cruellement de moyens. Ce sera le cas dans le cadre du budget 2023 pour les ministères de l’Intérieur (+3 109), de la Justice (+2 313) et de la Défense (+1 583) , les  ministères de l’Emploi (+1 039 postes) et de l’Education nationale (+2 000) . Mais l’objectif global de réduction et de redistribution des effectifs est renvoyé à plus tard ! ( Même tendance que  dans les collectivités locales où on ne cesse là d’embaucher depuis des années !)

 

Concernant les budgets des ministères, l’Education nationale reste en figure de proue, avec 60,2 milliards d’euros (+3,7 milliards d’euros par rapport à 2022). L’écologie, le développement et la mobilité durables bénéficient, eux, d’une importante hausse de crédits (+6,6 milliards d’euros, à 31,4 milliards d’euros). Autres augmentations : celles du budget de la Défense (+3 milliards d’euros à 43,9 milliards d’euros), de celui du Travail et de l’Emploi (+6,7 milliards d’euros à 30,6 milliards d’euros) et de la Santé (+2,1 milliards d’euros, à 3,4 milliards d’euros).

Vallourec :320 postes supprimés en France

Vallourec :320 postes supprimés en France 

 

Premier dossier chaud pour le nouveau gouvernement avec la suppression de près de 3000 postes de l’entreprise Vallourec dans le monde Le groupe français spécialisé dans les tubes métalliques sans soudure pour l’industrie du pétrole et du gaz a annoncé mercredi la suppression de 2.950 postes dans le monde sur plus de 17.000, dont 2.400 en Allemagne et 320 en France, en raison d’une réorganisation qui se traduira par la fermeture de certains sites, notamment celui de Saint-Saulve dans le Nord.U n dossier qui sera sans doute suit vie d’autre compte tenu du retournement de la conjoncture économique qui prévoit une croissance quasi nulle pour la France.

Vallourec a précisé que l’essentiel de ces suppressions de postes concerneraient l’Allemagne, où il n’a pas trouvé de repreneur « crédible » pour ses activités dont la mise en vente avait été annoncée en novembre. En France, la ligne de traitement thermique à Saint-Saulve va aussi fermer.

Cette réorganisation, qui aboutira au transfert d’activités d’Allemagne vers le Brésil et au regroupement de toutes les activités européennes de filetage sur le seul site d’Aulnoye dans le Nord, devrait entraîner 2.400 suppressions de postes avec un impact positif de 130 millions d’euros sur l’Ebitda en année pleine. Vallourec va parallèlement « rationaliser (ses) frais généraux mondiaux », ce qui devrait provoquer 550 suppressions de postes supplémentaires.

En France, 65 postes seront supprimés au siège » de Meudon (Hauts-de-Seine) et quelque 250 postes le seront dans le nord de la France, qui se répartissent entre un peu moins d’une centaine sur le site de Saint-Saulve, une centaine de postes sur le site d’Aulnoye-Aymeries « et le solde sur le centre de services partagés que nous avons à Valenciennes », selon le PDG,  Philippe Guillemot nommé en mars.

 

Fonctionnaires : suppression de 620 000 postes (Denis Payre)

Fonctionnaires : suppression de 620 000 postes (Denis Payre)

Denis payre,  chef d’entreprise et candidat à la candidature chez les « républicains » n’évite pas malheureusement la simplification des problèmes sur une question pourtant cruciale concernant les effectifs étatiques ou plus généralement publics.
L’intéressé soulève effectivement la question centrale de la lourdeur étatique et du poids financier du nombre de fonctionnaires. Reste que les chiffres qu’il avance sont tout à fait fantaisistes et ne reposent strictement sur rien. Notons au passage que depuis des dizaines et des dizaines d’années,  les candidats aux présidentielles  y compris républicains ont toujours annoncé leur volonté de réduire le nombre de fonctionnaires et finalement les ont augmentés.

À juste titre Denis Payre  propose une sorte d’audit systématique des institutions publiques et la fixation d’objectifs de gestion. Par contre il oublie de poser la question centrale d’une nouvelle définition des champs d’activité publics. Il ne s’agit pas seulement en effet de réduire le nombre de fonctionnaires mais sans doute et surtout d’abord de réduire le nombre d’organisations publiques qui n’ont pas grand-chose à voir avec la gestion de l’intérêt général ou qui peuvent être utilement transférés au privé par voie de délégation publique.

 

Denis Payre, entrepreneur et candidat à l’investiture Les Républicains, a décidé de se lancer dans la course pour une raison simple: «J’ai pris cette décision car en 2017, les adhérents avaient plébiscité un programme de réformes très ambitieux, ce que je ne retrouve pas aujourd’hui chez les autres candidats !»

L’une de ses mesures phares consiste à supprimer 620 000 postes de fonctionnaires. Mais où exactement ? «On a aujourd’hui des services administratifs pléthoriques, explique le candidat. Par exemple, dans le système de santé, 35% du personnel ne voit jamais un patient ! En Europe, la moyenne est de 24% (…) On retrouve ça dans l’éducation, dans la police, dans tous les services publics. Ces services en sureffectifs ajoutent de la bureaucratie et freinent les premières lignes.»

Denis Payre propose aussi d’instaurer une culture du résultat au sein même de l’administration, en commençant par «évaluer le coût de production des entités administratives comme les hôpitaux, les régions, les métropoles. Ensuite, il faudra comparer et inciter les responsables d’entités administratives à converger vers la meilleure pratique, avec des primes au résultat.»

Mais la mise en place de telles mesures ne risqueraient-elles pas de déclencher une guerre avec les syndicats ? Pour Denis Payre, pas forcément. «Beaucoup de fonctionnaires sont tout à fait d’accord avec mon analyse, avance-t-il. Notamment ceux qui se trouvent en première ligne, qui sont mal payés et qui se retrouvent à supporter le poids de cette bureaucratie. Oui, il faut un dialogue avec les syndicats mais on n’a pas le droit de bloquer le pays. »

Enfin, concernant le cas Zemmour, Denis Payre explique: «Il joue un rôle utile en ouvrant certains débats mais dans la forme, il va fracturer encore plus la société française. Ses constats sont les bons, pas ses solutions. »

Valérie Pécresse veut supprimer 150.000 postes dans l’administration» mais ne dis pas où !

Valérie Pécresse veut supprimer 150.000 postes dans l’administration» mais ne dis pas où !

Valérie Pécresse malmenée dans les sondages sort son couplet libérale en proposant la suppression de 150 000 postes dans l’administration. Le problème c’est qu’elle n’indique pas où ces postes seront supprimées mais seulement où ils seront maintenus.

En outre Valérie Pécresse dans la gestion de la région Île-de-France n’a pas fait preuve de sa rigueur de gestion concernant ces mêmes fonctionnaires. Ce qui ne l’empêche pas d’affirmer : «Mon objectif, c’est de supprimer 150.000 postes dans l’administration administrante. L’État doit se recentrer sur ses trois missions prioritaires: protéger, éduquer, soigner, avec là où il le faut des postes supplémentaires pour la justice, l’éducation et les soins. Il ne s’agit pas de dégrader le service public, ni de casser la reprise. Mais les dépenses doivent baisser», insiste la présidente de la région Ile-de-France. «

«Si je suis élue présidente de la République, ma première décision sera donc d’engager quatre grandes réformes de structures pour baisser les dépenses et diminuer la pression fiscale», ajoute-t-elleénumérant «la retraite à 65 ans, la dégressivité des allocations-chômage, la débureaucratisation du pays et une décentralisation avec un lâcher-prise de l’État pour supprimer les doublons».

 

Notons que ce type de promesse n’est pas nouveau la plupart des candidats de droite, Macron compris, ont proposé dans leur programme la suppression de fonctionnaires. Une proposition jamais suivie d’effet.

Renault : suppression de 2000 postes

Renault : suppression de 2000 postes

 

Suppressions d’effectifs chez Renault et ce n’est sans doute qu’un début car l’industrie automobile va subir une double rupture technologique et écologique. D’une certaine manière ,l’Europe contribue en outre à faire plonger cette activité industrielle. Enfin les constructeurs se sont engagés dans une course suicidaire aux composants pour maintenir les prix à un niveau trop haut pour être accessible un grand nombre d’automobilistes.

  Le groupe Renault , a donc indiqué ce mardi qu’il envisageait de supprimer 2000 postes sur la base du volontariat tout en prenant des engagements sur plus de 2500 recrutements et 10.000 formations et reconversions pour acquérir de nouvelles compétences clés.

Heineken : suppression de 8.000 postes

Heineken : suppression de 8.000 postes

Le brasseur néerlandais Heineken a annoncé mercredi qu’il allait supprimer 8.000 postes dans le monde, lourdement affecté par la pandémie qui a entraîné une perte nette de 204 millions d’euros en 2020. L’an passé le numéro mondial de la bière avait publié un bénéfice net de 2,1 milliards d’euros. «

 

Les ventes ont chuté de 17% à 23 milliards d’euros, affectées par la fermeture des bars et des restaurants dans de nombreux pays, a également indiqué Heineken, en précisant que moins de 30% des points de vente étaient actifs en Europe, en particulier fin janvier. Heineken qui avait prévenu en octobre qu’une restructuration serait nécessaire a annoncé qu’il allait supprimer 8.000 postes partout dans le monde «en fonction des circonstances locales» mais cela touchera également le siège à Amsterdam, a ajouté le communiqué de mercredi.

Fondé au XIXe siècle à Amsterdam, le groupe produit et vend plus de 300 marques de bière et de cidre, dont Heineken, Strongbow et Amstel, et emploie plus de 85.000 personnes dans le monde.

Secteur aérien : 13.000 postes menacées chez American Airlines

Secteur aérien : 13.000 postes menacées chez American Airlines

 

Le secteur aérien aura perdu 60 à 70 % de sa clientèle en 2020 entraînant ainsi une catastrophe financière de la plupart des compagnies et des plans considérables de licenciement. La compagnie American Airlines, affectée par la chute du trafic aérien, a prévenu ce mercredi qu’elle pourrait licencier jusqu’à 13.000 salariés si la situation ne s’améliorait pas et si les aides gouvernementales en place jusqu’au 1er avril n’étaient pas prolongées.

 «Nous travaillerons avec les dirigeants syndicaux pour faire tout ce que nous pouvons pour atténuer autant que possible l’impact sur l’emploi», ont affirmé les dirigeants de l’entreprise dans une lettre aux salariés consultée par l’AFP.

Le pire sans doute c’est que le secteur aérien n’est pas seulement victime de la conjoncture sanitaire qui a fortement pesé évidemment sur la mobilité par avion mais aussi d’un changement de comportement plus structurel des voyageurs dont la demande va se réduire pendant encore des années comparées à celles de fin 2019.

Michelin : suppressions de postes , « C’est pas le moment »(Laurent Berger)

Michelin : suppressions de postes , « C’est pas le moment »(Laurent Berger)

 

À juste titre, le secrétaire général de la CFDT estime que l’annonce de suppressions de postes chez Michelin est particulièrement inopportune dans la période. Cela d’autant plus qu’il s’agit de viser 2400 emplois sur trois ans. On sait que Michelin est évidemment victime de la concurrence déloyale des pneus à bas coût produit notamment en Chine. À cet égard, on peut s’interroger sur la pertinence de l’accord de principe récent concernant les investissements réciproques entre l’union économique et la Chine.  on ne peut en effet contester l’envahissement de produits chinois et en même temps ouvrir encore davantage les portes de leurs investissements.

« On peut comprendre qu’une entreprise ait besoin de s’adapter, il y a une période pour le faire et cette période tombe très très mal », a-t-il déploré. « Dans un moment où les chiffres du chômage augmentent, annoncer dans un grand groupe industriel, la suppression de 2.400 emplois c’est énorme« , dit le secrétaire général de la CFDT.

Michelin s’est engagé à recréer autant de postes qu’il en supprime. « On est habitué à ce que Michelin tienne ses engagements. Mais attention, si ce n’est pas le cas, la parole de Michelin sera gravement mise en cause », explique Laurent Berger.

« Ce n’est pas le moment », a-t-il insisté. « J’en appelle à du dialogue social avec Michelin. S’ils ne passent pas par un accord cadre pour regarder comment cela doit se faire, il y aura je crois beaucoup de perturbations », estime-t-il.

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