Archive pour le Tag 'position'

La position de Ciotti, une impasse pour les responsables LR

 La position de Ciotti, une impasse pour les responsables LR

 
Dimanche dernier, les Français ont sévèrement sanctionné le macronisme qui n’aura jamais réussi à sortir notre République de l’impuissance. Au fond, il n’aura jamais tenu sa promesse originelle de surmonter la crise d’efficacité qui plombe notre démocratie depuis des décennies. Le président de la République se présente comme rempart au «populisme», en oubliant qu’il s’agit du thermomètre électoral des problèmes réels des Français, au premier rang desquels figurent une immigration hors de contrôle ainsi qu’une croissante insécurité quotidienne, économique et culturelle, ou encore l’absence de juste valorisation du travail. Ce n’est pas en cultivant en même temps l’indécision et l’ambiguïté que l’on réglera ces problèmes. Ce n’est pas dans la continuité avec la politique à l’œuvre que les Républicains s’inscrivent, mais dans une ambition forte et sérieuse de rupture.

Oui, la France a besoin d’une autre politique, la France a besoin d’un profond changement, mais le pays ne sortira pas de l’impuissance en faisant le choix de l’incompétence. La France ne relèvera pas la tête en s’épuisant dans les divisions et les conflits permanents. Aussi légitimes que soient les motifs de colère, donner un blanc-seing au Rassemblement national serait une profonde erreur qui ajouterait au désordre alimenté depuis des mois par l’extrême-gauche et creuserait encore davantage les fractures au sein de notre nation. Cela exposerait notre pays à l’instabilité politique et financière, au moment où il doit faire face à des crises multiples. Les défis français ne se relèveront pas par des slogans simplistes, mais par un travail sérieux, rigoureux, courageux.

Liste Européenne PS: le premier ouvrier en 41e position !

Liste Européenne PS: le premier ouvrier en 41e position !

Fidèle à lui-même, le parti socialiste a une nouvelle fois écartée des postes illisibles de sa liste européenne les couches sociales issues du monde ouvrier. Le phénomène n’est pas nouveau puisque ce parti comprend depuis presque toujours dans sa direction seulement des couches moyennes, des fonctionnaires et des technocrates.

En désaccord avec la composition de la liste socialiste aux élections européennes, qu’il juge en manque de candidats issus des classes populaires, le député de l’Eure Philippe Brun a annoncé jeudi 1er février quitter la direction du parti, déplorant «un esprit de fermeture».
Le pire, c’est que M. Brun avait été chargé il y a un an par le premier secrétaire Olivier Faure d’engager «un travail de fond pour que le Parti socialiste retrouve la confiance des classes populaires et les classes moyennes». Ce travail, au sein d’une convention intitulée «Retrouvons le peuple», devait aboutir dans les prochains mois. Parmi les objectifs figurait celui «d’une meilleure représentativité des classes populaires dans les candidatures de notre parti, qui compte de nombreux militants ouvriers et employés à sa base mais très peu à sa tête», .
«J’ai pesé de tout mon poids et ai mis toutes mes forces» pour que des candidates et candidats issus des classes populaires «puissent figurer sur notre liste européenne», mais «je constate ne pas avoir été entendu». Déplorant un «esprit de fermeture», il souligne : «Le Parti socialiste ne retrouvera pas le peuple sans le peuple».

Politique- Liste européenne du PS: le premier ouvrier en 41e position !

Politique- Liste européenne du PS: le premier ouvrier en 41e position !

Fidèle à lui-même, le parti socialiste a une nouvelle fois écartée des postes illisibles de sa liste européenne les couches sociales issues du monde ouvrier. Le phénomène n’est pas nouveau puisque ce parti comprend depuis presque toujours dans sa direction des couches moyennes, des fonctionnaires et des technocrates.

En désaccord avec la composition de la liste socialiste aux élections européennes, qu’il juge en manque de candidats issus des classes populaires, le député de l’Eure Philippe Brun a annoncé jeudi 1er février quitter la direction du parti, déplorant «un esprit de fermeture».
Le pire, c’est que M. Brun avait été chargé il y a un an par le premier secrétaire Olivier Faure d’engager «un travail de fond pour que le Parti socialiste retrouve la confiance des classes populaires et les classes moyennes». Ce travail, au sein d’une convention intitulée «Retrouvons le peuple», devait aboutir dans les prochains mois. Parmi les objectifs figurait celui «d’une meilleure représentativité des classes populaires dans les candidatures de notre parti, qui compte de nombreux militants ouvriers et employés à sa base mais très peu à sa tête», .
«J’ai pesé de tout mon poids et ai mis toutes mes forces» pour que des candidates et candidats issus des classes populaires «puissent figurer sur notre liste européenne», mais «je constate ne pas avoir été entendu». Déplorant un «esprit de fermeture», il souligne : «Le Parti socialiste ne retrouvera pas le peuple sans le peuple».

Liste européenne du PS: le premier ouvrier en 41e position !

Liste européenne du PS: le premier ouvrier en 41e position !

Fidèle à lui-même, le parti socialiste a une nouvelle fois écartée des postes illisibles de sa liste européenne les couches sociales issues du monde ouvrier. Le phénomène n’est pas nouveau puisque ce parti comprend depuis presque toujours dans sa direction des couches moyennes, des fonctionnaires et des technocrates.

En désaccord avec la composition de la liste socialiste aux élections européennes, qu’il juge en manque de candidats issus des classes populaires, le député de l’Eure Philippe Brun a annoncé jeudi 1er février quitter la direction du parti, déplorant «un esprit de fermeture».
Le pire, c’est que M. Brun avait été chargé il y a un an par le premier secrétaire Olivier Faure d’engager «un travail de fond pour que le Parti socialiste retrouve la confiance des classes populaires et les classes moyennes». Ce travail, au sein d’une convention intitulée «Retrouvons le peuple», devait aboutir dans les prochains mois. Parmi les objectifs figurait celui «d’une meilleure représentativité des classes populaires dans les candidatures de notre parti, qui compte de nombreux militants ouvriers et employés à sa base mais très peu à sa tête», .
«J’ai pesé de tout mon poids et ai mis toutes mes forces» pour que des candidates et candidats issus des classes populaires «puissent figurer sur notre liste européenne», mais «je constate ne pas avoir été entendu». Déplorant un «esprit de fermeture», il souligne : «Le Parti socialiste ne retrouvera pas le peuple sans le peuple».

Hamas : la position de LFI condamnées par 86 % des Français

Hamas : la position de LFI condamnées par 86 % des Français

L’attitude très ambiguë du parti de Mélenchon est condamnée par 86 % des Français vss à vis du Hamas Français (86%) d’aprsés le dernier sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro.

Ils sont en revanche 62% à soutenir la position du Parti socialiste (PS), au sein duquel plusieurs députés comme Jérôme Guedj sont montés au créneau pour dénoncer les ambivalences des Insoumis. Le parti à la rose doit même débattre ce samedi de son avenir au sein de la Nupes, lors de son Conseil national. Plusieurs voix se sont déjà élevées à gauche pour pousser vers une sortie, à l’instar de la maire PS de Paris, Anne Hidalgo ou la patronne de la région Occitanie et anti-Nupes, Carole Delga.

La majorité des Français (61%) souhaiteraient en tout cas que socialistes, communistes et écologistes claquent la porte de l’alliance de gauche. C’est d’autant plus le cas des sympathisants du PS, puisque les trois quarts d’entre eux (75%) appellent ce scénario de leurs vœux.

Show-bizz et climat : des stars qui prennent position à bon compte

Show-bizz et climat : des stars qui prennent position à bon compte

La notoriété dans un domaine semble conférer désormais une compétence technique et politique générale. Ou la confusion entre le showbiz et l’expertise. Ainsi curieusement Marion Cotillard , par ailleurs excellente comédienne, apporte-t-elle son soutien absolu au mouvement dissous « soulèvement de la terre » qui prône la violence. Un jugement qui a autant de valeur que celui qui pourrait prononcer le footballeur Mbappé sur la qualité des films de Cannes ou Mimi Mathis sur la stratégie de défense du pays !

«Ce qui se passe dans notre pays est extrêmement grave»: Marion Cotillard apporte son «soutien absolu» aux Soulèvements de la terre

«La dérive sécuritaire de ce gouvernement, couplée à son incapacité à nous protéger des conséquences du changement climatique, est effrayante», a écrit l’actrice dans un message posté sur son compte Instagram. Marechal Aurore / Marechal Aurore/ABACA

Le «réseau de luttes locales» écologiste a été dissous mercredi en conseil des ministres par Gérald Darmanin.

«Celles et ceux qui alertent sur la dérive éminemment dangereuse de notre monde et de notre humanité, les activistes qui demandent une action du gouvernement à la hauteur de l’urgence, sont aujourd’hui qualifiés de criminels ou d’écoterroristes», poursuit-elle.

«La dérive sécuritaire de ce gouvernement, couplée à son incapacité à nous protéger des conséquences du changement climatique, est effrayante. Mais ces intimidations n’arriveront pas à nous faire taire. Aujourd’hui, dans notre pays, la liberté est en danger», ajoute-t-elle encore.

Elle aurait pu aussi ajouter que le star système ne confère aucune compétence dans des domaines aussi complexes que la prise en compte de la problématique environnementale ! que dirait-on si un footballeur célèbre donnait son point de vue sur le festival de Cannes ?

Show-bizz et action climatique : des stars qui prennent position à bon compte

Show-bizz et action climatique : des stars qui prennent position à bon compte

La notoriété dans un domaine semble conférer désormais une compétence technique et politique générale. Ou la confusion entre le showbiz et l’expertise. Ainsi curieusement Marion Cotillard *, par ailleurs excellente comédienne, apporte-t-elle son soutien absolu au mouvement dissous « soulèvement de la terre » qui prône la violence. Un jugement qui a autant de valeur que celui qui pourrait prononcer le footballeur Mbappé sur la qualité des films de Cannes !

«Ce qui se passe dans notre pays est extrêmement grave»: Marion Cotillard apporte son «soutien absolu» aux Soulèvements de la terre

«La dérive sécuritaire de ce gouvernement, couplée à son incapacité à nous protéger des conséquences du changement climatique, est effrayante», a écrit l’actrice dans un message posté sur son compte Instagram. Marechal Aurore / Marechal Aurore/ABACA

Le «réseau de luttes locales» écologiste a été dissous mercredi en conseil des ministres par Gérald Darmanin.

«Celles et ceux qui alertent sur la dérive éminemment dangereuse de notre monde et de notre humanité, les activistes qui demandent une action du gouvernement à la hauteur de l’urgence, sont aujourd’hui qualifiés de criminels ou d’écoterroristes», poursuit-elle.

«La dérive sécuritaire de ce gouvernement, couplée à son incapacité à nous protéger des conséquences du changement climatique, est effrayante. Mais ces intimidations n’arriveront pas à nous faire taire. Aujourd’hui, dans notre pays, la liberté est en danger», ajoute-t-elle encore.

Elle aurait pu aussi ajouter que le star système ne confère aucune compétence dans des domaines aussi complexes que la prise en compte de la problématique environnementale ! que dirait-on si un footballeur célèbre donnait son point de vue sur le festival de Cannes ?

Système de Retraites : La honteuse position du Sénat pour maintenir leur propre régime !

Système de Retraites : La honteuse position du Sénat pour maintenir leur propre régime !

C’est toute la contradiction de la société française et de son système politique. Les élites proposent des transformations qu’ils refusent de s’appliquer à eux-mêmes. C’est ainsi le cas concernant la réforme des retraites. Le Sénat veut être en pointe sur ce sujet et veut absolument que la réforme du gouvernement soit appliquée. Par contre, il se refuse à supprimer la très avantageuse caisse de retraite des sénateurs. Une position qui discrédite évidemment les sénateurs à légiférer au nom des intérêts collectifs et un scandale démocratique de plus.

Le texte de l’exécutif prévoit bien la suppression de certains régimes spéciaux déficitaires comme celui de la RATP ou de la Banque de France. Mais pour le président du Sénat, Gérard Larcher, le régime du Sénat ne doit pas être logé à la même enseigne, celui-ci étant «autonome» et autofinancé. En fait autofinancé par les finances publiques qui rémunèrent les sénateurs !

Aujourd’hui, le régime de retraite des sénateurs est géré par le Sénat lui-même. Concrètement, d’après les comptes du Sénat, 38 millions d’euros ont été versés aux anciens sénateurs en 2021. Sur cette somme, 33% sont financés par les cotisations des sénateurs et du Sénat, et 67% par «des actifs financiers qui ont été constitués afin de consolider les équilibres à moyen et long terme du régime» (l’argent aussi du contribuable) , indique le site du Sénat. Ces actifs ne proviennent pas des impôts des Français mais de «l’excédent des cotisations constitué depuis la création du régime en 1905», explique au Figaro le service de presse de la chambre haute. ( comme si le salaire des sénateurs n’était pas aussi payé par l’Etat.

«Le montant élevé des cotisations salariales, le nombre peu important des pensionnés et leur utilisation sur une durée faible des services de pension» expliquent le montant important épargné, ajoute-t-on. Les sénateurs partent en effet à la retraite plus tard que la moyenne des Français, et ont donc moins recours à leur droit à la retraite que la moyenne des Français. Bien gérée, cette épargne a permis d’équilibrer le régime et d’éviter ainsi d’avoir recours à des subventions de l’État : «Il n’y a ni dotation d’équilibre, ni subvention d’équilibre, ni transfert financier venant de l’extérieur», souligne le Sénat. Parmi les 33% de cotisation, 21% sont des cotisations employeur, comme c’est le cas pour tout régime où l’État est employeur, et sont donc financés par l’État. Ce montant s’élève à 8 millions d’euros. Cependant cela ne relève pas d’une subvention pour équilibrer les comptes. Une vraie explication ésotérique !

L’UE durcit sa position face à Poutine

L’UE durcit sa position faceà Poutine

Le conflit en Ukraine prend une autre dimension d’une part parce que la guerre s’élargit au plan géographique avec notamment des risques d’affrontements entre la Pologne, la Biélorussie et la Russie. D’autre part parce qu’on risque devant des défaites répétées de l’armée russe de voir Poutine pratiquer la fuite en avant avec recours à l’arme nucléaire.

De ce fait, l’Europe semble sortir de sa position diplomatique molle et avertit Moscou qu’en cas d’attaque nucléaire russe l’union européenne pourrait détruire la totalité des forces de Poutine. Bref le même discours radical que les États-Unis avec la différence que l(Europe serait géographiquement plus concernée par un affrontement entre l’Europe et la Russie.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrella a tenu a rappelé que tout comme la Russie, les soutiens de l’Ukraine « ne bluffent pas ».
Toute attaque nucléaire de la Russie contre l’Ukraine entraînera une réponse militaire des occidentaux « si puissante que l’armée russe sera anéantie », a affirmé jeudi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

Le président russe Vladimir « Poutine dit qu’il ne bluffe pas avec la menace nucléaire. Il doit alors comprendre que les pays qui soutiennent l’Ukraine, l’Union européenne et ses États membres, les États-Unis et l’Otan, ne bluffent pas non plus. Toute attaque nucléaire contre l’Ukraine entraînera une réponse, pas une réponse nucléaire, mais une réponse militaire si puissante que l’armée russe sera anéantie », a-t-il déclaré devant le collège d’Europe à Bruges.

« Si la Russie utilise une arme nucléaire, quelle qu’elle soit, contre l’Ukraine, cela aura de graves conséquences », a souligné ensuite le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, à l’issue d’une réunion des ministres de la Défense de l’Alliance à laquelle a participé Josep Borrell.

Ukraine : une position de la France incompréhensible

Ukraine : une position de la France incompréhensible

 

La politiste ukrainienne souligne, dans une tribune au « Monde », l’incompréhension que suscitent les orientations suivies par la France depuis le début de la guerre dans son pays. Elle liste quatre propositions pour permettre à Kiev de se rapprocher de Paris.

 

La guerre contre l’Ukraine déclenchée par la Russie le 24 février a pris les milieux politiques français par surprise. La France ne croyait pas que le Kremlin allait lancer un tel conflit. Vu de France, Moscou cherchait par ses menaces à obtenir la tenue de pourparlers sur les questions stratégiques. L’attitude des dirigeants français avant la guerre et les points de vue des experts sur le conflit s’expliquent dans une large mesure par la méconnaissance profonde, en France, de l’Ukraine. Peu d’experts français en relations internationales et de spécialistes du pays maîtrisent l’ukrainien.

Pour leur part, les militaires ukrainiens s’interrogeaient, à la veille de l’offensive, sur les raisons pour lesquelles la France n’apportait pas d’aide militaire à leur pays, alors qu’au même moment, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Pologne lui en fournissaient déjà une. Depuis le début du conflit, la position de la France a dérouté les Ukrainiens.

Le 24 février, Paris a condamné l’agression russe contre l’Ukraine. Dans sa déclaration, le président Emmanuel Macron a souligné la responsabilité du président russe Vladimir Poutine dans le déclenchement de cette invasion, affirmé qu’il se tenait aux côtés de l’Ukraine et salué le courage du peuple ukrainien. Cependant, les entretiens téléphoniques réguliers entre M. Macron et M. Poutine traduisent sa volonté de maintenir un espace de coopération avec la Russie, ce qui est contraire à l’objectif atlantiste d’isoler le Kremlin. De plus, le dialogue entretenu par Emmanuel Macron n’a pas permis d’obtenir le moindre résultat positif.

Dans un entretien accordé à la presse le 3 juin, le chef de l’Etat a souligné qu’il ne fallait « pas humilier la Russie pour que le jour où les combats cesseront, nous puissions bâtir un chemin de sortie par les voies diplomatiques ». En Ukraine, ces paroles ont choqué non seulement le gouvernement mais également la société, qui découvre chaque jour de nouvelles exactions commises par les soldats russes ; certains détails des viols commis sur des enfants sous les yeux de leurs mères glacent le sang. Les Ukrainiens qui subissent des bombardements ne peuvent comprendre ces déclarations et perdent même toute confiance en la personne du président français, qui aspire à jouer un rôle de médiateur.

A la même occasion, Emmanuel Macron a affirmé : « Nous voulons accroître le soutien financier et militaire à l’Ukraine. » L’aide militaire, c’est précisément ce dont les Ukrainiens vont avoir besoin en priorité. Des canons français Caesar sont déjà entrés en action sur le front, de même que des missiles antichars Milan (les Ukrainiens espèrent que cette aide militaire française très importante pourra être accrue).

 

La position très ambiguë de Macron à propos du génocide en Ukraine

La position très ambiguë de Macron à propos du génocide en Ukraine

 

Macron est de plus en plus critiquée pour ces relations particulières avec Poutine et la Russie. En cause le fait que ses conversations avec Poutine n’ont jamais débouché sur quoi que ce soit de positif. En outre Macron ne veut pas qualifier de génocide ce qui se passe en Ukraine. Et pour cela il utilise la dialectique bien connue de l’ENA pour se laver les mains:
« Les mots ont un sens, et il faut être très prudent »

Et il renvoie la responsabilité de définir la situation de génocide aux historiens. Lesquels mettront bien une cinquantaine d’années pour se mettre d’accord. Une attitude particulièrement ambiguë dénoncée même par le président ukrainien

Mercredi, Volodymyr Zelensky a jugé « très blessante » la position d’Emmanuel Macron, qui a refusé de reprendre le terme « génocide » employé par Joe Biden pour qualifier la situation en Ukraine.
Lors de son déplacement au Havre ce jeudi, le président et candidat à sa réélection Emmanuel Macron a tenu à répondre aux reproches adressés par son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a jugé « très blessante » la position de la France concernant le potentiel génocide commis par l’armée russe en Ukraine.
Interrogé sur ces propos mercredi sur France 2, Emmanuel Macron a refusé de suivre le positionnement de son homologue américain. Il a récusé une « escalade des mots » en indiquant vouloir « rester prudent ».
« Je dirais que la Russie a déclenché d’une manière unilatérale une guerre brutale » s’est borné à commenter le président de la République.

Un positionnement mesuré, qui a été sévèrement jugé à Kiev. À l’occasion d’une conférence de presse organisée dans le cadre de la visite en Ukraine des présidents polonais, lituanien, estonien et letton, Volodymyr Zelensky a réagi aux déclarations d’Emmanuel Macron, qu’il a jugées « très blessantes pour nous », « si elles sont vraies ».

   »Si c’est un génocide, et j’attire l’attention de tout le monde, les États qui considèrent que c’est un génocide se doivent, par les conventions internationales, d’intervenir. Est-ce que c’est ce que les gens souhaitent? Je ne le crois pas. Cela voudrait dire devenir cobelligérant », a ainsi indiqué le président, pointant l’importance que « tout le monde sache garder raison » et d’éviter de tomber dans une situation « où les mots n’auraient plus de sens ».

On retrouve là toute l’ambiguïté de l’idéologie des énarques qu’on peut résumer en une phrase :
« la situation est complexe et il convient d’être prudent »

 

SONDAGE : ZEMMOUR ET MÉLENCHON HANDICAPÉS PAR LEUR POSITION VIS-À-VIS DE LA RUSSIE

SONDAGE : ZEMMOUR ET MÉLENCHON HANDICAPÉS PAR LEUR POSITION VIS-À-VIS DE LA RUSSIE

Selon le baromètre OpinionWay-Kéa Partners pour « Les Echos » et Radio classique, les Français estiment à 85 % que l’Union européenne doit défendre l’Ukraine contre la Russie.

Électoralement Macron profite largement de la situation conflictuelle en Ukraine avec des intentions de vote de l’ordre de 30 % ( effet drapeau). Il y a  un décalage entre la proportion de Français satisfaits (60 %) par la gestion de la crise par Emmanuel Macron et le soutien massif à l’Ukraine. Ils sont en effet 85 % à souhaiter « voir l’Union européenne défendre l’Ukraine contre la Russie ».

A l’inverse, avec seulement 14 % des Français qui s’opposent à la défense de l’Ukraine contre la Russie,  l’attitude pro-russe est très minoritaire dans le pays : c’est une des difficultés pour Eric Zemmour et pour Jean-Luc Mélenchon .

Le candidat de Reconquête, qui qualifiait encore cette semaine Vladimir Poutine de « démocrate autoritaire », est crédité de 12 % des intentions de vote. Pour La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, dont l’électorat est à 82 % favorable à la défense de l’Ukraine contre la Russie, et qui dans un communiqué ce vendredi matin estime que la France devrait demander à l’ONU de mandater une force d’interposition en Ukraine, après l’incendie causé par les combats à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, recueille, lui 11 % (+1) des intentions de vote.

La position pro russe d’Engie pose problème

La position pro russe  d’Engie pose problème

 

 

Il y a déjà un moment que la stratégie d’Engie pose problème. Difficile de savoir si cette entreprise est résolument orientée vers la distribution d’énergie dé carbonée ou si  elle continue à la fois dans le nucléaire et dans le gaz russe sans parler des activités très accessoires.

On peut légitimement se demander ce que Engie fait dans la galère de Gazeprom  . Certes l’Allemagne défend ce projet car ce pays après avoir sabordé le nucléaire et constaté l’inutilité des énergies intermittentes ne peut se passer de gaz.

Il en va différemment pour Engie qui navigue entre des objectifs contradictoires. Pour preuve la responsable de l’entreprise pousse un cri d’alerte en cas d’interruption de la fourniture de gaz russe.

« Nous achetons du gaz russe , qui représente 20 % de nos ventes et consommation mondiales, dans le cadre de contrats de long terme. En ce qui concerne les livraisons de Gazprom, elles continuent à arriver normalement en France et en Europe actuellement. La progression q rapport au mois dernier n’est pas significative » .Et de proposer que l’État rationne l’énergie et où augmente les prix

Il serait temps que l’État impulse une réflexion sur le rôle d’énergie dans la politique énergétique car la concurrence instaurée par exemple vis-à-vis d’EDF n’a aucun sens.

Société- Classement britannique des meilleurs restaurants du monde : la France seulement en 29e position !

Société- Classement britannique des meilleurs restaurants du monde : la France seulement en 29e position !

 

Le World’s 50 Best, classement britannique mais seulement en 29e position mondiale un restaurant français. Outre qu’on peut discuter sans doute des compétences britanniques en matière gastronomique, il y a dans ce classement  où figurent effectivement de bonnes tables une sorte de règlement de comptes dont sont friands les élite d’outre-Manche.

Aucune table située en France dans le haut du classement donc. De 5 en 2019, elles passent à 3 en 2021. Si le Mirazur entre dans les «Best of the Best» et Alain Ducasse au Plaza Athénée disparaît pour cause de fermeture, l’Arpège d’Alain Passard perd quinze places (23e), Septime de Bertrand Grébaut neuf (24e) et Yannick Alléno au Pavillon Ledoyen seize (41e).

Il y a une dizaine de jours, le World’s 50 Best avait annoncé son classement des positions 51 à 100, dans lequel figurent quatre restaurants hexagonaux: Épicure au Bristol par Éric Frechon (83e), Le Clarence de Christophe Pelé (84e), David Toutain (86e) et La Grenouillère d’Alexandre Gauthier à La Madelaine-sous-Montreuil (91e). Sept tables sur 100 au total, donc, c’est bien peu pour un pays qui s’affirme comme celui de la gastronomie !

Lancé en 2002 par le magazine britannique Restaurant, puis racheté par le groupe William Reed, le World’s 50 Best fait depuis longtemps l’objet de critiques, en raison de ses sponsors (San Pellegrino, notamment) mais surtout de l’opacité de son panel de 1040 votants (chefs, journalistes et «gastronomes globe-trotteurs»), audités depuis 2016 par le cabinet Deloitte.

 

Présidentielle 2022 : Zemmour à 18 % en deuxième position

Présidentielle 2022 : Zemmour à 18 % en deuxième position

 

De toute évidence médias et experts politiques sont déboussolés par la montée de Zemmour qui selon la dernière enquête serait maintenant deuxième position et atteindrait entre 17 et 18 pour cent.

 

Les experts, les médias et les partis politiques sont complètement désarçonnées par ce phénomène. Pour se rassurer, il ne cesse d’accumuler les faux arguments. Ainsi au début on a considéré que le phénomène Zemmour constituait une bulle médiatique qui allait rapidement éclater. Ensuite que la montée dans les sondages serait contredite dès que Zemmour passerait à autre chose que son obsession sur les questions migratoires. Enfin que Zemmour était incapable de faire la moindre proposition dans d’autres champs que l’immigration notamment en matière économique.

Le problème c’est que Zemmour n’est pas plus mauvais que d’autres dans ce domaine. Par exemple concernant la politique énergétique,  il a plutôt remis les pendules à l’heure face aux  élucubrations de certains écolos bobos. Dans beaucoup d’autres domaines économiques notamment en matière de réindustrialisation, il propose de développer des politiques garantissant une meilleure souveraineté et soutenant l’emploi.

 

Certes certaines propositions peuvent paraître encore floues voire contradictoires  ( quelles conséquences par exemple sur la quasi sortie de l’Europe en matière de monnaie, de pouvoir d’achat et de dette).  Le problèm, e c’est que les adversaires de Zemmour ne sont guère plus clairs sur ces questions et pour l’instant aucun des candidats n’a été capable de faire une analyse à la hauteur des faiblesses structurelles de la France et encore moins de dégager une vision pour le redressement du pays dans les domaines économiques.

 

Pour l’essentiel, les candidats se limitent à faire des promesses à toutes les catégories sociales se comportant ainsi davantage ensyndicaliste qu’en gérant des intérêts supérieurs de la nation. C’est sur la grande nullité des candidats à la présidentielle que prospère Zemmour. En outre et peut-être surtout Zemmour rompt avec le discours stéréotypé de type ENA adopté par toute la classe politique. Un discours abscons, scientiste qui masque une double incompétence technique et culturelle.

 

Zemmour n’obtiendra peut-être pas le Nobel de l’économie mais ses concurrents sont d’une nullité crasse qui offre  un chemin royal au polémiste. Zemmour n’est sans doute pas un canon de beauté politique, loin s’en faut, mais il soutient la comparaison dans ce domaine avec les autres leaders politiques tellement peu sexy.

 

Harris Interactive, dans une enquête exclusive pour le magazine Challenges*, estime qu’il arriverait deuxième du premier tour. Éric Zemmour obtiendrait en effet 17% des suffrages (18 si le candidat de la droite est Michel Barnier), derrière Emmanuel Macron (entre 24 et 27% selon le candidat de droite) mais devant Marine Le Pen (entre 15 et 16%).

Vient ensuite Marine Le Pen, puis Xavier Bertrand, dans l’hypothèse où il serait le candidat de la droite (là aussi, LR n’ayant pas encore désigné son candidat officiel, il ne s’agit que de suppositions).

Jean-Luc Mélenchon recueillerait 11% des voix, contre 6% pour Anne Hidalgo (PS) et Yannick Jadot (EELV). Dans l’hypothèse où le candidat de la droite serait Valérie Pécresse ou Michel Barnier, il ou elle arriverait au même niveau ou derrière Jean-Luc Mélenchon. Dans l’hypothèse où Eric Zemmour se hisserait au second tour, Emmanuel Macron l’emporterait à 55% des suffrages.

Si on s’intéresse au profil des sondés qui répondent voter pour Éric Zemmour, 30% d’entre eux avaient voté Marine Le Pen au premier tour en 2017, 31% François Fillon, 6% Emmanuel Macron et 3% Jean-Luc Mélenchon. Les hommes sont sur-représentés dans l’électorat potentiel du polémiste à la droite de la droite (21%), tout comme les plus de 50 ans (20%), les catégories aisées (18%) et les inactifs (18%). Par ailleurs, les sondés qui penchent pour Éric Zemmour sont 75% à se dire « sûrs » de leur choix.

*Enquête réalisée en ligne du 1er au 4 octobre 2021, sur un échantillon de 1.310 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 1.062 personnes inscrites sur les listes électorales. La méthode des quotas et le redressement ont été appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et comportement électoral antérieur

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