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La question du départ de Macron va se poser

La question du départ de Macron va se poser

 

Avec sa raforme des retraites et un conjoncture explosive, Macron risque deplonger le pays dans une grave crise sociale , économique mais aussi politique. La question de son départ pourrait se poser.

Aujourd’hui, peu de voix s’élèvent pour dénoncer le bilan désastreux du président de la république responsable d’un véritable catastrophe dans nombre de champs d’intérêt collectif.

En matière économique, il y a évidemment l’écroulement industriel voulu par des technocrates qui ont préféré délocaliser les activités dans les pays pauvres et transformer ainsi une grande partie du territoire en désert. Il y a aussi et peut-être surtout la liquidation de la politique énergétique française. Macron, avec Hollande d’abord et seul ensuite, a torpillé l’un des points forts du pays qui consistait à disposer de l’énergie la moins chère d’Europe et même à en exporter. Or la crise nous oblige aujourd’hui à importer de l’électricité notamment d’Allemagne et fabriquée à partir du charbon voire du gaz russe !

Dans la plupart des filières , on a outrageusement amplifié la complexité des directives et règlements européens. En cause, les problèmes existentiels d’une superstructure surabondante de fonctionnaires qui justifient ainsi leur rôle. Témoin encore la question du nucléaire. Il faut 15 ans à la France pour construire une centrale quand il en faut cinq en Chine qui se limite au strict respect des réglementations internationales.

Le désastre à l’école constitue également la preuve de la chute culturelle du pays. La France ne manque pas de bac+3 ou 4 qui ne débouchent sur rien sinon sur des postes souvent inutiles de l’administration mais elle manque partout de techniciens et d’ouvriers qualifiés. Pour preuve, on a du faire venir des États-Unis des centaines et des centaines de soudeurs entretenir nos centrales nucléaires.

Concernant la santé, on peut se féliciter du niveau de couverture et de la qualité des soins. Pour autant, le système est totalement à revoir car globalement sous dimensionné par rapport aux besoins. L’hôpital, lui, est devenu une sorte d’énorme machinerie ingérable et incontrôlable. Là aussi en cause, le fait d’avoir mis des technocrates à la place des professionnels pour diriger les établissements.

La sécurité constitue aussi l’une des préoccupations des Français puisque à peu près toutes les villes sont désormais caractérisées par l’existence d’une zone de non-droit sortent de supermarché de la drogue interdit aux différentes fonctions des pouvoirs publics.

Sur le plan démocratique, Macron a tout fait pour renforcer le caractère monarchique du système. Désormais, une majorité de citoyens refusent de participer à ce mauvais théâtre des élections où une très petite minorité vote surtout pour éliminer davantage un candidat que pour soutenir le futur vainqueur.

En outre, Macron a écrasé toutes les institutions représentatives- parlement y compris- il a méprisé les organisations intermédiaires et même créer des instances complètement bidon type « convention » qui ne reposent sur aucune compétence et aucune légitimité.

Les Français sont très majoritairement partagés entre la peur, l’inquiétude et la lassitude. Comme le démontre le récent sondage Elabe.

En ce début d’année 2023, les mots qui décrivent le mieux l’état d’esprit des Français sont très négatifs : lassitude (52%, +7/nov. 2022 et +21/oct. 2021), colère (42%, +11 et +18), tristesse (37%, +3 et +10), nostalgie (36%, -6 et -14) et peur (36%, +10 et +17).

En parallèle, les Français ressentent moins de confiance (21%, -8/nov. 2022 et -12/oct. 2021), de sérénité (19%, -9 et -14) et de satisfaction (16%, -11 et -18). Ainsi, ces évolutions s’inscrivent dans une dégradation globale et constante de l’état d’esprit des Français depuis octobre 2021.

Sur le plan sociétal on voit émerger des formes de corporatisme voire de violences inquiétantes. Faute de médiation, on assiste à une sorte de montée d’anarchie corporatiste qui parfois même bloque le pays.

Et c’est pourtant le moment choisi par le gouvernement pour privilégier une réforme des retraites injuste et inefficace.

La question du gouvernement se pose. Il est vraisemblable qu’il aura du mal à tenir jusqu’à l’été en dépit des efforts désespérés d’une première ministre visiblement pas à la hauteur politique.

Mais la question va aussi se poser vis-à-vis du maintien de Macron. Le pays ne pourra pas tenir avec un responsable aussi contradictoire et impuissant jusqu’en 2027. Juridiquement, Macron pourra demeurer président sauf mouvement populaire d’ampleur qui n’est pas exclure. Mais politiquement, il devra se limiter au rôle du président de la république sous la quatrième. En clair, déléguer ses pouvoirs un gouvernement disposant d’un peu de compétence, de cohérence et d’autorité.

Islamo-gauchisme : « poser le problème est une bonne chose »

Islamo-gauchisme : « poser le problème est une bonne chose »

Dans une enquête intitulée Les Fossoyeurs de la République à paraître mercredi*, le journaliste Mohamed Sifaoui décrit la façon dont selon lui les tenants d’un islam politique ont fait de l’enseignement supérieur une cible.

« L’islamo-gauchisme – j’assume pleinement l’utilisation de ce néologisme qui ne fait que montrer la convergence entre l’islam politique et les milieux gauchistes – tue l’université française depuis plusieurs années. Pas seulement à coups de pétitions, de revendications et d’actes militants. Mais aussi, et surtout, en dévitalisant sa pensée. La plupart des universitaires sont aujourd’hui incapables de distinguer ce qui relève de l’islam et ce qui relève de l’islamisme. Ils sont par conséquent prompts à piétiner la liberté d’expression, confondant critique contre le dogme islamiste et attaques contre les musulmans.

On a trop longtemps fustigé le terrorisme, sans nommer sa matrice idéologique, l’islam politique

Ceci est le résultat du travail mené par les activistes. Les Frères musulmans, détachés des codes vestimentaires et langagiers islamistes, ont tout fait pour infiltrer le monde de l’éducation. C’est un de leurs objectifs prioritaires : capter les générations futures. Ce n’est pas un hasard si le fondateur du mouvement, comme ses deux petits-fils, ont eux-mêmes été professeurs. Ils ont œuvré, via l’UOIF [Union des organisations islamiques de France], pour la création des Jeunes Musulmans de France. Et se sont appuyés sur des compagnons de route, souvent recrutés chez les catholiques de gauche, sensibles aux minorités religieuses et peu à la laïcité, pour porter leur message.

 

J’ai moi-même été victime de cet entrisme. En 2018, je devais organiser un séminaire sur la prévention de la radicalisation et la détection des signaux faibles à l’université de la Sorbonne. Des avocats, des policiers, des fonctionnaires et même des imams s’étaient inscrits aux cours. Mais tout a été annulé : des associations islamistes mais aussi des enseignants et des étudiants m’ont dépeint comme un affreux islamophobe. Aujourd’hui, des ministres comme Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal nomment le problème et c’est une bonne chose. On a trop longtemps fustigé le terrorisme, sans nommer sa matrice idéologique, l’islam politique.  »

* Editions de l’Observatoire, 448 pages, 23 euros.




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