Archive pour le Tag 'Portugal'

Page 2 sur 2

Portugal: nouvelle cure d’austérité

Portugal: nouvelle cure d’austérité

 

 

Le Front commun des syndicats de l’administration publique et le Syndicat des cadres techniques de l’Etat (STE), les deux principaux syndicats du secteur, ont appelé mercredi à une grève des fonctionnaires pour le 8 novembre prochain. Les syndicats du secteur des transports ont également annoncé « une quinzaine de grèves pour la période allant du 25 octobre au 8 novembre » ainsi qu’une « manifestation nationale à Lisbonne le 9 novembre », a indiqué José Manuel Oliveira, coordinateur de la Fédération des syndicats des transports et des communications. Les syndicats de la poste ont quant à eux prévu une grève le 25 octobre après la décision du gouvernement de privatiser le groupe postal par une mise en bourse de 70% de son capital avant la fin de l’année. Les syndicats entendent protester contre les nouvelles mesures d’austérité dévoilées dans le projet de budget pour 2014 qui toucheront de plein fouet les fonctionnaires. Le Portugal, sous assistance financière, est tenu de respecter un objectif de déficit public de 4% du PIB en 2014.  Le projet de la loi des Finances prévoit des coupes sévères dans les dépenses publiques et des réductions des salaires des fonctionnaires allant de 2,5% à 12% pour les revenus mensuels supérieurs à 600 euros bruts.  Le gouvernement prévoit également de réduire de 2% en 2014 les effectifs de la fonction publique sur un total actuellement de 575.000. Depuis 2005, 173.000 postes de fonctionnaires ont déjà été supprimés.   »Les travailleurs n’en peuvent plus. Les fonctionnaires sont les cibles principales de ce budget », a dénoncé Ana Avoila, coordinatrice du Front commun des syndicats, qui appartient à la CGTP, principale confédération syndicale du pays, proche du Parti communiste.  Ce budget « est une attaque brutale contre les fonctionnaires », a estimé Helena Rodrigues, vice-présidente de la STE, proche de l’UGT, l’autre grande centrale syndicale, plus modérée et proche des socialistes.  Pour samedi, la CGTP a convoqué deux grandes manifestations à Lisbonne et Porto (nord), pour protester contre « l?appauvrissement des travailleurs ».  Le syndicat voulait défiler sur les ponts des deux principales villes du pays. Mais, à Lisbonne, la manifestation prévue sur le Pont 25 Avril a été interdite par le ministère de l’Intérieur pour des raisons de sécurité.  Le rassemblement aura finalement lieu dans le quartier d’Alcantara, à la sortie du célèbre pont lisboète. De nombreux manifestants traverseront le pont en autocar, un passage qui sera accompagné d’un concert de klaxons pour protester contre l’interdiction du ministère.  Arménio Carlos, secrétaire général de la CGTP, n’a pas exclu de convoquer prochainement une nouvelle grève générale, après celle de juin dernier, qui avait mobilisé 50% des salariés, selon les syndicats.

 

Portugal : l’austérité va tuer la croissance

Portugal : l’austérité va tuer la croissance

 

L’économie portugaise a renoué avec la croissance au deuxième trimestre, mais cette reprise reste fragile et pourrait être menacée par les coupes budgétaires drastiques imposées dans le cadre du plan de sauvetage international du pays. Une équipe d’experts de la troïka – qui rassemble le Fonds monétaire international, la Commission européenne et la Banque centrale européenne – est attendue au Portugal à la fin du mois pour préparer la prochaine évaluation de la situation économique du pays. De nombreux économistes estiment que le gouvernement profitera de cette occasion pour négocier un nouvel assouplissement des objectifs de déficit budgétaire fixés dans le cadre du plan d’aide. Le produit intérieur brut (PIB) portugais est ressorti en hausse de 1,1% sur la période avril-juin par rapport aux trois premiers mois de l’année, ce qui a permis aux pays de sortir de deux années et demie de récession. Toutefois, par rapport au deuxième trimestre 2012, l’économie portugaise s’est contractée de 2,0%. En sur l’ensemble de 2013, le PIB devrait enregistrer un repli de 2,0%. « Cette croissance prouve qu’ils sont sur le bonne voie, bien que ce ne soit pas un chemin facile », estime Ralph Solveen, analyste chez Commerzbank. Dans un contexte d’atonie de la demande intérieure, la reprise de l’activité économique est due principalement à une hausse des exportations – de chaussures, d’huile d’olives de carburants et de véhicules – mais rien ne garantit la pérennité de cette bonne tenue du commerce extérieur. « (Malgré) une évolution positive des exportations et une demande intérieure un peu moins faible, le climat sous-jacent reste détérioré et je pense que la croissance sera moins élevée dans les trimestres à venir », note Giada Giani, économiste chez Citi.

 

Portugal : crise politique

Portugal : crise politique

L’Austérité est en train de faire éclater le gouvernement au Portugal. Depuis 2010, le Portugal est en première ligne dans la crise de la dette qui sévit en Europe. Le pays a connu en début de semaine une envolée du taux d’emprunt à 10 ans au-dessus de 8%. Si ce taux, corollaire à l’endettement de l’Etat, reste loin de son pic historique à 18% – atteint en janvier 2012 -, il a débouché sur une crise politique majeure. En effet, lundi, le ministre des Finances Vitor Gaspar a démissionné. Mardi soir, c’était au tour du ministre des Affaires étrangères, Paulo Portas, de vouloir jeter l’éponge. Mais le Premier ministre, Pedro Passos Coelho, a refusé sa défection. Le responsable de l’exécutif tente de sauver, au moins sur le court terme, la coalition de droite associant le PSD de centre-droit et le Parti populaire (CDS-PP). Conséquence de ces événements, la bourse de Lisbonne a dévissé mercredi matin. Son indice a ainsi dégringolé de près de 6% dans la matinée. Les investisseurs craignent que cette crise politique, surtout si elle débouche sur un nouveau scrutin, remette en question les progrès réalisés par le Portugal, sous assistance internationale depuis 2011. Lisbonne, comme Athènes, bénéficie en effet d’un soutien de la « troïka », à savoir la Banque centrale européenne BCE), le FMI et l’Union européenne. Contrairement à la Grèce, le Portugal a toutefois toujours donné des avis favorables et mis en avant les efforts réalisés par le pays. Par ailleurs, le pays, qui a obtenu des prêts internationaux jusqu’en juin 2014, n’aura pas besoin dans l’immédiat de se financer sur les marchés. Que la bourse de Lisbonne dévisse n’impactera donc pas les finances de l’Etat d’ici un an. Si elle n’est pas financière, la crise est en revanche bien politique. En juin 2011, à la suite d’élections législatives anticipées précipitant le départ du socialiste José Socrates, le PSD et le CDS-PP avaient scellé une alliance inédite, complétée par des personnalités issues de la société civile. Or, lundi et mardi, ce sont Vitor Gaspar, numéro 2 du gouvernement et économiste renommé, et Paulo Portas, numéro 3 de l’exécutif et chef du CDS-PP, qui ont présenté leur démission – celle du second a été refusée. Les socialistes, évoquant l’éclatement de la majorité, réclament depuis des élections anticipées. Le Premier ministre a aussitôt assuré qu’il tenterait de surmonter la crise avec le CDS-PP afin de préserver la stabilité politique du pays. Mais selon la presse portugaise, deux autres ministres du CDS-PP, ceux de l’Agriculture et de la Sécurité Sociale, devraient démissionner à leur tour. Le président Anibal Cavaco Silva doit recevoir son Premier ministre jeudi avant de s’entretenu avec les représentants de l’ensemble des partis politiques présents au Parlement. D’ici là, Pedro Passos Coelho doit prononcer un discours à la nation jeudi après-midi. Interrogé mercredi à Berlin, où il participait avec François Hollande et Angela Merkel, à une conférence sur l’emploi des jeunes, le responsable a assuré qu’il ne comptait pas démissionner.  »J’ai eu l’occasion d’exprimer à tous les chefs d’Etat et de gouvernement ici présents ma confiance que nous serons capables au Portugal de surmonter ces difficultés politiques », a-t-il déclaré à la presse.  »La situation doit être clarifiée le plus vite possible », a toutefois prévenu le président de la Commission européenne, le Portugais José Manuel Barroso.

 

Croissance Portugal : 3 ème année de récession

 

Croissance Portugal : 3 ème année de récession

 

Le produit intérieur brut du Portugal s’est contracté de 0,4% au premier trimestre après une baisse de 1,8% lors des trois mois précédents, selon les chiffres publiés mercredi par l’Institut national de la statistique. L’économie portugaise est ainsi entrée dans une troisième année de récession mais le gouvernement mise sur un timide retour à la croissance en 2014. Par rapport aux trois premiers mois de 2012, la richesse nationale du Portugal accuse une baisse de 4,0%. Au quatrième trimestre, le recul était de 3,8% sur un an. Le gouvernement, contraint de mener une politique d’austérité en échange d’une aide de l’Union européenne et du Fonds monétaire international, table sur une contraction de 2,3% du PIB cette année avant le retour à la croissance promis pour 2014. En 2012, l’économie portugaise s’est contractée de 3,2%.

 

Déficit : délais pour le Portugal

Déficit : délais pour le Portugal

 

La « troïka » des bailleurs de fonds du Portugal a allégé ses objectifs budgétaires et lui a donné plus de temps pour effectuer les mesures d’austérité exigées par son plan de sauvetage international, a annoncé vendredi le ministre des Finances Vitor Gaspar. La troïka, qui rassemble la Commission européenne, le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne, a accepté de verser une nouvelle tranche d’aide de deux milliards d’euros à Lisbonne à l’issue de son septième examen de l’application du plan de sauvetage. Elle estime que le Portugal respecte globalement ses engagements dans le cadre du plan et pourra à nouveau se financer entièrement sur les marchés dans le courant de 2013, malgré des conditions économiques plus difficiles que prévu. « Cette septième revue confirme que la mise en oeuvre du plan progresse et que le processus de retour complet sur les marchés est en route », déclarent la Commission, le BCE et le FMI dans un communiqué conjoint. Le Portugal aura désormais jusqu’en 2015, et non plus 2014, pour ramener son déficit budgétaire sous la barre des 3% du produit intérieur brut (PIB), ce qui représente une baisse des dépenses publiques équivalente à 2,5% du PIB. Les créanciers de Lisbonne prévoient désormais une contraction de 2,3% du PIB portugais cette année, alors qu’ils n’attendaient qu’une baisse de 1% à l’issue du précédent examen, en novembre. La troïka a également revu à la baisse à 0,6% sa prévision de croissance pour 2014, contre 0,8% précédemment. « L’Europe subit toujours une période de crise », a dit Vitor Gaspar. « Nous savons tous à quel point ces éléments extérieurs affectent l’économie portugaise. » Les bailleurs de fonds ont réduit l’objectif de réduction du déficit pour cette année à 5,5% du PIB, contre 4,5% auparavant. L’objectif de déficit pour 2014 est passé de 2,5% à 4%.

Portugal: manifestation contre l’austérité

Portugal: manifestation  contre l’austérité

 

Pour les autorités européennes, le Portugal est un exemple de redressement, ce n’est pas l’avis des manifestants qui ont protesté contre l’austérité qui se traduit pas un taux de chômage de 17% (40%chez les jeunes). « Nos sacrifices tombent dans les poches des voleurs: les banquiers et les politiciens », clamaient des pancartes portées par les manifestants qui agitaient les drapeaux rouges de leur syndicat.  Le secrétaire général de la CGTP, Arménio Carlos s’est déclaré convaincu de la participation de « plusieurs dizaines de milliers de protestataires » aux défilés et rassemblements qui ont eu lieu dans une vingtaine de villes du pays.  La CGTP a assuré qu’à Porto, la grande ville du nord du pays, plusieurs dizaines de milliers de personnes avaient manifesté et plusieurs milliers dans le sud notamment à Faro et Portimao.  Un bilan précis sur l’ensemble du pays restait toutefois difficile à établir d’autant que les autorités ne communiquent généralement aucune estimation.  Le mouvement était destiné notamment à protester contre les hausses d’impôts sans précédent décrétées cette année par le gouvernement tandis que depuis l’année dernière salaires et retraites ont été nettement réduits.  En contrepartie d’un plan de sauvetage de 78 milliards d’euros accordé en mai 2011 par l’Union européenne et le Fonds monétaire international, le gouvernement du Premier ministre Pedro Passos Coelho met en oeuvre un vaste programme de réformes et de rigueur.   »Nous voulons rompre avec les engagements pris en échange du plan d’aide, rompre avec la politique de droite, exiger la démission du gouvernement et de nouvelles élections », a résumé Arménio Carlos sans exclure un nouveau recours à « une grève générale au moment adéquat ».   »A partir d’aujourd’hui et jusqu’à la fin du mois de mars il y aura des grèves et des manifestations dans tout le pays », a-t-il annoncé lors d’une prise de parole à la fin de la manifestation à Lisbonne.  Les mesures d’austérité que le gouvernement du Premier ministre Pedro Passos Coelho juge indispensables pour rétablir les finances du pays ont contribué à aggraver la récession. L’économie a reculé l’année dernière de 3,2% et le chômage touche désormais 16,9% de la population active et 40% des jeunes.   »On ressent quotidiennement le manque d’argent, les transports ont augmenté, les frais de scolarité aussi. Cette politique n’a pas d’avenir, elle détruit l’économie du pays », estimait Maria Manuel Reis, 55 ans, employée au ministère des Affaires étrangères, également concerné par les coupes budgétaires.  Après les hausses d’impôts généralisées, le gouvernement prévoit d’ici 2014 une vaste « réforme de l’Etat » qui devrait permettre des économies supplémentaires de 4 milliards d’euros. Alors que la « troïka » représentant les créanciers du Portugal (UE-FMI-BCE) est attendue a la fin du mois pour un nouvel examen des réformes mises oeuvre en échange du plan d’aide, M. Passos Coelho a récemment admis qu’en raison d’une possible « spirale récessive » il pourrait revoir les objectifs fixés.

 

Nouveau :- site chansons-poèmes de  g.bessay:

 

Portugal: manif contre la rigueur

Portugal: manif contre la rigueur

 

 

Le Portugal considéré par Bruxelles comme le bon élève des pays endettés a manifesté contre la politique de rigueur ; un bon élève peut-être mais avec 16% de chômeurs et 40% chez les jeunes. De quoi effectivement n’être pas très satisfait de cette austérité. Le défilé organisé par la CGTP, la principale confédération syndicale du pays, a abouti en face du palais de la présidence de la République pour demander au chef de l’Etat, le conservateur Anibal Cavaco Silva, de ne pas promulguer la loi de finances pour l’an prochain.  Afin de ramener le déficit public à 4,5% du PIB, la coalition gouvernementale de centre-droit a adopté à la fin novembre un budget d’une rigueur sans précédent, marqué par une hausse généralisée des impôts.  Le président de la République doit décider la semaine prochaine s’il promulgue la loi de finances, s’il pose son véto ou s’il saisit la Cour constitutionnelle pour qu’elle se prononce sur la légalité des mesures inscrites au budget.   »Nous exigeons que le président entende le peuple et refuse ce budget », a déclaré en tête de cortège le secrétaire général de la CGTP, Arménio Carlos, tenant une large banderole avec l’inscription « ce budget est un vol ».  Sous assistance financière de l’Union européenne et du Fonds monétaire international depuis mai 2011, le Portugal s’est engagé à mettre oeuvre un vaste programme de rigueur et de réformes.  Mais alors que la récession s’accentue et le chômage atteint des niveaux record, touchant près de 16% de la population active et 39% des jeunes, le mécontentement populaire a sensiblement augmenté ces derniers mois.   »Un jeune aujourd’hui au Portugal ne peut pas construire sa vie sans l’aide de ses parents. Moi j’ai fait mes études et tout ce que le gouvernement me propose c’est de quitter mon pays », s’indigne Diogo Jesus, de 23 ans.   »Nous avons deux enfants en âge scolaire et pas d’allocations, maintenant ma femme a perdu son travail… On en a marre, ce gouvernement doit partir », lance Rui Barbosa, graphiste de 37 ans venu manifester en famille.

 

Austérité-récession : le Portugal sur le chemin de la Grèce

Austérité-récession : le Portugal sur le chemin de la Grèce

 

Le gouvernement portugais a annoncé lundi d’importantes hausses d’impôts et des mesures d’économies drastiques lors de la présentation du projet de budget 2013, année qui devrait être marquée une nouvelle fois par la récession.Les mesures d’austérité que le Portugal s’est engagé à prendre en contrepartie d’une aide internationale de 78 milliards d’euros représenteront en 2013 3,2% du PIB du pays, a déclaré le ministre des Finances portugais, confirmant ainsi l’ »énorme » augmentation d’impôts annoncée précédemment. Alors qu’environ 2.000 manifestants s’étaient rassemblés devant le Parlement pour protester contre cette politique d’austérité et demander la démission du gouvernement, Vitor Gaspar a souligné que les hausses d’impôts constituaient la seule façon d’atteindre l’objectif de réduction du déficit budgétaire à 4,5% du PIB, prévu dans le cadre du plan de renflouement. Ces hausses d’impôts représenteront jusqu’à trois mois de salaires pour de nombreux salariés de la classe moyenne portugaise. Lisbonne maintient par ailleurs sa prévision de contraction économique de 1% pour 2013 après une contraction attendue de 3% cette année. Les économistes estiment toutefois cette estimation optimiste au regard de l’impact qu’aura la politique d’austérité sur la consommation des ménages. « Nous n’avons pas de marge de manoeuvre (…) Un rejet du budget 2013 signifierait un rejet du plan de renflouement », a déclaré Vitor Gaspar à des journalistes. « Demander plus de temps (aux créanciers internationaux) conduirait à une dictature de la dette et à l’échec ». L’opposition socialiste a qualifié cette politique de « bombe atomique budgétaire », qui, selon eux, va à l’encontre de la croissance et de la création d’emplois, alors que le taux de chômage avoisine les 16%. Certains économistes estiment également que ces mesures, qui impliquent une baisse des retraites ou encore une taxe sur les transactions financières, pourraient entraîner le Portugal dans une spirale récessive, à l’instar de la Grèce. Les recettes générées par ces nouveaux impôts s’élèveront à 4,3 milliards d’euros en 2013, a précisé Vitor Gaspar, et représenteront 80% de l’effort budgétaire qui sera demandé sur l’année.

 

 

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol