Portiques dans les gares : Pépy calme Royal
Ségolène qui comme d’habitude ne fait pas dans la demi-mesure surtout pour exister médiatiquement avait affirmé qu’il convenait d’installer partout des portiques et pour tous les trains. On avait même envisagé une taxe sécurité pour financer les dispositifs mais une taxe qui viendrait encore un peu plus peser sur la compétitivité déjà très affectée du transport ferroviaire. Du coup Pépy, le président de la SNC,F refroidit les ardeurs de Ségolène Royal en effet il est clair que ces installations n’ont d’intérêt sur les trains internationaux que si les pays étrangers desservis par les mêmes trains disposent des mêmes installations de contrôle, ce qui n’est pas le cas actuellement et n’est même pas envisagé dans certains des pays desservis par exemple par le train Thalys. L’éventualité de portiques et de contrôle des bagages pour les autres trains paraient encore davantage hypothétique Et pourquoi prioriser tel ou tel catégorie de trains alors que le risque d’insécurité peut-être le même pour toutes les circulations on voit bien aussi que de toute manière sur le créneau des transports massifs de banlieue les contrôles seraient impossibles à mettre en œuvre sans parler du coût des installations techniques et du cout de leur fonctionnement y compris en termes de personnel qui viendrait encore plomber la compétitivité de l’entreprise ; du coup la proposition de Ségolène de généraliser portiques et contrôle des bagages paraît de plus en plus utopique. Ce que pense le président de la SNCF qui le dit en des termes plus diplomatiques. Guillaume Pépy, président de la SNCF, a indiqué dimanche qu’aucune décision n’était encore prise quant à la généralisation des portiques de sécurité dans les gares, sans pour autant formellement exclure la mise en place de nouveaux dispositifs.
Guillaume Pépy a espéré que la Belgique et les Pays-Bas mettent en place des mesures similaires. «Nous pensons que parce que la France est pionnière sur le Thalys, les autres pays vont eux-mêmes y réfléchir et sans doute prendre la même décision», a-t-il dit.
Interrogé sur la volonté exprimée par la ministre de tutelle des Transports, Ségolène Royal, d’étendre ce type de dispositifs à l’ensemble des trains, Guillaume Pépy a répondu : «A l’heure actuelle, la décision n’est pas encore prise, donnons-nous le temps d’expérimenter.» «Les portiques, ce n’est pas la panacée. (…) Je ne crois pas à une solution miracle. Aujourd’hui, nous avons trois filets de sécurité: la présence humaine, les nouvelles technologies et la vigilance de tous», a expliqué Guillaume Pépy. «Aujourd’hui, à la SNCF, la sûreté est une priorité absolue. (…) C’est vrai qu’il n’y a pas que les TGV, il n’y a pas que les autres trains internationaux, il y a aussi les RER, voire les métros, voire les bus», où la sécurité doit être assurée, a-t-il déclaré.