Archive pour le Tag 'porte'

Miel frelaté : l’UFC que choisir porte plainte

Miel frelaté : l’UFC que choisir porte plainte

 L’UFC-Que Choisir a annoncé ce mercredi avoir déposé une plainte auprès du tribunal judiciaire de Paris contre Famille Michaud Apiculteurs, dénonçant une « pratique commerciale trompeuse » sur l’origine des miels.

 

Selon l’association de défense des consommateurs, qui parle de « french washing », l’entreprise utilise un « marketing artificiel » pour « franciser » des mélanges de miels français et étrangers voire « simplement importés ».

Des bénévoles de l’UFC-Que Choisir ont mené une enquête dans des supermarchés, au cours de laquelle ont été relevé des pots de miel dont les emballages « laissent croire à un miel exclusivement français », alors qu’il s’agit de miel partiellement ou totalement étranger, explique l’association dans son communiqué. « Plusieurs produits » de l’entreprise Famille Michaud Apiculteurs, connue pour les marques Lune de Miel, Miel l’Apiculteur ou Famille Michaud, sont concernés, précise-t-elle.

 L’association déplore que, sur certains produits, les mentions sur l’origine française de l’entreprise et la localisation dans les Pyrénées de la mise en pot soient « survalorisées » sur l’emballage, alors qu’il s’agit de miels importés de pays étrangers. Par ailleurs, sur d’autres produits, elle pointe du doigt l’utilisation d’une mention « miel de nos terroirs » associée au visuel rappelant un village français, ainsi qu’une carte de France sur le couvercle, pour un miel récolté en partie en Espagne.

En outre, « l’origine exacte des produits est souvent reléguée en petits caractères à l’arrière des pots voire même sur le capuchon et via des abréviations parfois peu intelligibles », ajoute l’association.

Les miels frelatés sont coupés avec des sirops de sucre à base de riz, de blé ou de betterave sucrière dans le but d’en augmenter le volume. Cette pratique est interdite depuis une législation qui a vingt ans. Les trafiquants utilisent aussi des additifs et des colorants pour falsifier la véritable source botanique du miel. L’origine géographique réelle du miel est également falsifiée…

Les Européens sont particulièrement friands de miel : la production européenne était de 218 000 tonnes en 2020 (12 % du marché mondial) mais elle ne comble pas les besoins. En dépit de 20 millions de ruches en Europe, l’importation (175 000 tonnes en 2020) demeure donc nécessaire et ouvre un large champ à toutes sortes de fraudes… La Chine est, de loin, le premier producteur mondial (458 000 tonnes en 2020). « Le prix de production de miel en Chine est estimé à 3 euros le kilo alors qu’il rentre dans l’Union européenne à moins de 2 euros le kilo », relève l’eurodéputée Irène Tolleret (Renew), de la Commission Agri du Parlement européen.

 

Sahel et dictatures: opération porte ouvertes pour les djihadistes

Sahel et dictatures: opération porte ouvertes pour les djihadistes

Il est vraisemblable que les dictatures ne pourront durer longtemps dans les pays du Sahel qui ont choisi la dictature contre la démocratie afin de limiter d’après eux l’influence de la France. Le problème c’est que ces trois pays à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont depuis longtemps dans un état de sous-développement largement lié à la faiblesse de la gouvernance locale et à la corruption.

La vérité c’est qu’il n’existe pas véritablement d’État dans ces pays en dehors des capitales. Le reste a déjà été offert en grande partie aux terroristes. Les forces militaires de ces pays consacrent leur force aux questions politiciennes au lieu d’affronter les terroristes. L’objectif des armées et des courants qui les traversent ces la luttes pour le pouvoir politique afin de se partager les miettes de la richesse nationale. C’est dictatures ne pourront durer longtemps d’autant que contrairement à leurs affirmations, le peuple ne les soutient nullement. Un peuple qui constate un doublement des prix notamment alimentaires et une accentuation de la misère.

«Le régime malien a préféré (le groupe de mercenaires russe) Wagner à l’armée française. On voit le résultat: la région de Bamako est depuis encerclée par les djihadistes», A déclaré le ministre des armées de la France. «Le Sahel risque de s’effondrer sur lui-même. Tout cela se terminera d’ailleurs très mal pour les juntes en question». «Et on nous dit que le problème c’est la France ! Nous avons été une solution pour la sécurité du Sahel», a-t-il encore lancé, ajoutant que la France était parvenue à neutraliser la plupart des cellules djihadistes et «mis en sécurité» des milliers de civils avant d’être contrainte de partir.

Preuve que seul le pouvoir intéresse les dictatures c’est qu’elles n’ont jusque-là pas remis en cause l’existence du franc CFA. Et pour cause sa suppression et son remplacement par une monnaie différente provoquerait immédiatement une dévaluation de 50 % et une inflation d’autant. Un français fa pourtant porté à bout de bras par l’Europe et la France et les pays économiquement plus développés comme la Côte d’Ivoire.

«Il a suffi qu’on nous invite à partir pour que le terrorisme reprenne», déplore-t-il, citant le cas du Burkina Faso, qui depuis le coup d’État de septembre 2022, a enregistré «2500 morts liés au terrorisme». «Le Mali est au bord de la partition, et le Niger poursuivra malheureusement la même direction», prévient-il.

Avenir Afrique : dette et sous-développement ouvrent la porte au populisme et au terrorisme

Avenir Afrique : dette et sous-développement ouvrent la porte au populisme et au terrorisme


Face à l’assèchement des liquidités auquel est confronté un nombre croissant de pays du continent, l’économiste bissau-guinéen plaide, dans une tribune au « Monde », pour une réforme systémique.

Les effets de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, imposée de manière unilatérale par le président américain Donald Trump alors que le monde subissait encore les conséquences de la crise financière des subprimes de 2008-2009, ont eu un fort impact sur les pays africains. Les principales exportations du continent sont les matières premières. Lorsque la demande ralentit, le commerce génère moins de revenus pour les économies qui comptent sur ces entrées plus que sur tout autre apport de capitaux externes, y compris les investissements, les envois de fonds de la diaspora ou l’aide publique au développement.

La plupart des pays africains ont pour priorité le respect des obligations extérieures plutôt que les réformes internes et la satisfaction des besoins sociaux. Compte tenu de la faiblesse de leurs recettes fiscales, il leur est difficile de compenser une forte variation des revenus externes. Pour toutes ces raisons, la croissance en 2019, avec une hausse du PIB de 3,4 % , s’est révélée inférieure au record de 5 % enregistré en moyenne par an au cours de la décennie précédente. C’était déjà un signe inquiétant.

Lorsque, en mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que l’épidémie de Covid-19 pouvait être considérée comme une pandémie, l’Afrique était unanimement perçue comme la région la moins préparée pour faire face aux conséquences dévastatrices qui en découleraient. Heureusement, les prédictions alarmistes se sont révélées exagérées, l’énorme résilience de la population africaine ayant été sous-estimée. Cependant, la situation financière déjà fragile s’est détériorée immédiatement.

Les pays africains ont vu le service de la dette libellé en devises augmenter en raison de la dépréciation de leurs devises. Les marges budgétaires déjà limitées ont été consommées par les réponses d’urgence à la pandémie. Les confinements ont paralysé les économies et la demande extérieure de matières premières s’est évaporée. Des plans de relance ont été rapidement mis en place par les économies les plus riches, parfois jusqu’à 10 % de leur PIB, mais l’Afrique n’a pu mobiliser que 68 milliards de dollars en 2020 (64 milliards d’euros) et 62 milliards de dollars supplémentaires en 2021, soit moins de 2 % de son PIB. Le service de la dette a commencé à devenir problématique.

NAHEL: La famille porte plainte pour escroquerie à propos de la cagnotte de Messiha

NAHEL: La famille porte plainte pour escroquerie à propos de la cagnotte de Messiha

L’avocat de la mère de Nahel a annoncé avoir déposé plainte ce mardi contre Jean Messiha pour escroquerie en bande organisée et recel d’escroquerie en bande organisée, dans le cadre de la cagnotte lancée en soutien à la famille du policier.

Selon les informations de RMC, la famille de Nahel a déposé une plainte, que le service police-justice de RMC a pu consulter, auprès de la procureure de la République de Paris, contre Jean Messiha pour escroquerie en bande organisée et recel de cette infraction, contre toute personne qui sera identifiée par l’enquête comme ayant participé à ces infractions.

Me Yassine Bouzrou, l’avocat de la mère du jeune garçon, rappelle que Jean Messiha a lancé une cagnotte de soutien au policier ayant tué Nahel, « une cagnotte qui bénéficie soit-disant à la famille du policier ».

L’avocat estime que pour inciter les contributeurs à donner des fonds, Jean Messiha a utilisé des « manoeuvres frauduleuses », notamment « l’utilisation illégale des antécédents judiciaire de Nahel pour le criminaliser et créer un mouvement de soutien au policier ayant tiré ».

Jean Messhia, a « affirmé que les fonds seraient reversés à la famille du policier sans qu’il ne soit certain que le bénéficiaire mentionné soit effectivement un proche du policier », en effet, le bénéficiaire mentionné sur la cagnotte est anonyme.

L’avocat cible trois délits: l’escroquerie en bande organisée, passible de 10 ans d’emprisonnement et d’un million d’euros d’amende, le détournement de fichiers de police, passible de 5 ans de prison et 300.000 euros d’amende et le recel de délit passible de 5 ans de prison et 375.000 euros d’amende.

Ces manœuvres frauduleuses, estime Me Bouzrou, « visent à tromper les personnes » et à les inciter et à remettre des fonds, à leur préjudice.

Sous pression, Jean Messiha a annoncé en début de soirée que la cagnotte allait être cloturée ce mardi à minuit.

Le député du Calvados Arthur Delaporte a également, ce mardi, saisi la procureure de la République.

Une pétition avait également été lancée pour la fermeture de cette cagnotte. Lancée par un collectif d’associations et de citoyens, elle a atteint ce mardi soir plus de 40.000 signatures.

Retraite : peut-être pas de porte de sortie pour Macron

Retraite : peut-être pas de porte de sortie pour Macron (Laurent Berger)

Pour Laurent Berger de la CFDT le combat de la réforme des retraites est loin d’être terminé et il se pourrait même qu’il n’y pas de porte de sortie pour Macron.

« Peut-être qu’il n’y aura pas de porte de sortie et que cette loi sera promulguée et qu’elle s’appliquera, a indiqué le secrétaire général de la CFDT. On continuera de dire ce qu’on pense de cette loi. Les décrets d’application devront être écrits et ils sont extrêmement importants car quand on touche aux décrets, on touche à la vie des gens. »

« Si vous demandez s’il y aura toujours une manifestation par semaine dans six mois, la réponse est non », a-t-il expliqué.
Le leader syndical a en revanche estimé qu’Emmanuel Macron n’était pas pour autant dans une position de force « dans un pays qui rejette à ce point la réforme avec autant de contestation et une cote de confiance aussi basse. »

Laurent Berger reste optimiste quant à la journée de mobilisation ce jeudi 6 avril.

>Politique: Un référendum sur les retraites , une porte de sortie de la crise ?

Politique: Un référendum sur les retraites , une porte de sortie de la crise ?

Il est clair que le gouvernement est en train de s’engluer de plus en plus profondément dans la crise de la réforme des retraites. Si Macron retire le projet, il perd automatiquement toute crédibilité jusqu’à la fin de son mandat. Au contraire s’il la maintient coûte que coûte, il risque de subir une crise de d’impopularité sans précédent qui aussi paralyserait son action jusqu’en 2027. Resterait la porte de sortie via un référendum , au thème éventuellement élargi, pour redonner une légitimité à un pouvoir en perte de crédibilité et de légitimité. La réforme est actuellement contestée par 72 % de la population et le rejet ne cesse de s’amplifier dans l’opinion. À la crise sociale risque donc de s’ajouter une crise politique .

Mardi, la Nupes a indiqué qu’une centaine de députés de l’alliance de gauche ont déposé une demande de référendum sur le projet de réforme des retraites . Celle-ci devrait être débattue par l’Assemblée le 6 février. Pour l’instant, une proposition qui a plus de chances d’être retenue par l’assemblée.

Cette « motion référendaire » vise à suspendre l’examen du projet gouvernemental devant démarrer ce jour-là dans l’hémicycle, afin de soumettre le texte à un référendum et ainsi « rendre la parole au peuple sur ce choix crucial pour son avenir », selon un communiqué.
»
Vivement opposé au report à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite, comme l’ensemble de l’alliance de gauche, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a assuré ce mardi sur CNews que « le gouvernement a fait le choix du blocage et de l’affrontement ». « Il faut sortir par le haut de cette crise. C’est la raison pour laquelle nous proposons de redonner la parole au peuple et de le faire par la voie d’un référendum », a-t-il souligné.

Le projet du gouvernement « suscite l’opposition d’une écrasante majorité des Françaises et des Français et une mobilisation sociale inédite », ont-ils justifié dans l’exposé des motifs, où ils estiment qu’« un référendum relève d’une véritable obligation démocratique ».

L’université se portent mieux qu’on le dit !

L’université se porte mieux qu’on le dit !

 

 

La publication du classement de Shanghaï, palmarès mondial des meilleures universités, a été suivie, en France, de commentaires dépréciant notre système d’enseignement supérieur, estime Pierre Veltz, dans une tribune au « Monde ». Selon l’ancien PDG de l’établissement public de Paris-Saclay Pierre Veltz,  l’université française se porte mieux qu’on ne l’admet.

En réalité, la tribune défend surtout le succès mérité de Paris-Saclay. Le reste de l’argumentation est faible pour défendre l’université en France NDLR

Pour les médias et une partie de l’opinion, le classement de Shanghaï a deux propriétés merveilleuses. Il permet d’expliquer une fois de plus que les classements internationaux ne peuvent pas vraiment s’appliquer à la France, qui est trop spéciale pour cela. Cela est vrai aussi pour le programme international pour le suivi des acquis des élèves : l’évaluation des performances scolaires conduite par l’Organisation de coopération et de développement économiques. Et, en même temps, ce classement considéré comme peu pertinent offre une occasion en or d’exercer notre sport national, l’autodénigrement.

Lors des dernières éditions, en 2020 et 2021, il avait bien fallu constater la remarquable percée de nos meilleures universités, en particulier de Paris-Saclay, seule université non anglo-saxonne à entrer dans le top 20, au milieu d’une cohorte d’universités américaines dont les moyens financiers et logistiques sont cinq à dix fois supérieurs (rapportés à l’étudiant). En 2022, divine surprise : nos trois champions nationaux perdent chacun quelques places ! Du même coup, la presse, quasi unanime, titre sur « le recul de nos universités ».

Où est le recul ? En 2022, comme en 2021, les universités françaises font bonne figure, avec les quatre franciliennes [Paris-Saclay, l’université Paris Sciences et lettres, Sorbonne Université et l’université Paris Cité], mais aussi Aix-Marseille, Grenoble, Strasbourg, Montpellier, et d’autres. Les trois premières universités allemandes (à Munich et à Heidelberg), ce pays proche où tout est fantastique, sont aux rangs 56, 57 et 70, très loin derrière les trois meilleures françaises. Celles-ci sont, avec l’université de Copenhague, les seules de l’Europe des Vingt-Sept à figurer dans le top 50.

Sylvie Retailleau, notre nouvelle ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, n’a pas crié cocorico, mais elle a constaté, avec bon sens, une « stabilité ». De fait, lorsqu’on regarde les résultats qui sous-tendent le classement, on voit que les écarts sont en réalité très réduits. Tous les utilisateurs de ce genre de classements (il y en a de multiples) savent que, d’une année à l’autre, de petites inversions sont possibles. Il y a très clairement un peloton de tête, 100 % anglophone (Harvard, Stanford, Massachusetts Institute of Technology, Oxford et Cambridge, Berkeley), et un deuxième groupe, américain, dans lequel s’est glissée Paris-Saclay. Bel exploit, en réalité. Rappelons-nous : en 2019, nous n’avions aucune université dans les trente premières mondiales. Et, à propos, qui a signalé que, au classement par disciplines, Paris-Saclay était première mondiale en mathématiques ?

La Cour suprême porte un coup à la démocratie aux États-Unis

La Cour suprême porte un coup à la démocratie aux États-Unis

 

Les deux arrêts, l’un sur les armes, l’autre sur le droit à l’avortement, rendus le 23 et le 24 juin par la plus haute instance judiciaire du pays, contrôlée par des juges proches de la droite religieuse, accentuent les fractures de la société américaine. ( papier du Monde)

 

Le grillage de protection qui enserre aujourd’hui à Washington le siège immaculé de la plus haute instance judiciaire des Etats-Unis d’Amérique dit bien le péril qui la menace : celui de se couper du pays par pure dérive idéologique. En deux arrêts rendus le 23 et le 24 juin, les juges conservateurs de la Cour suprême, qui compte neuf membres, ont en effet sacrifié à deux totems de la droite religieuse : la défense intraitable des armes à feu au nom d’une liberté qui ne doit souffrir aucune limite ; et la lutte inlassable contre le droit des femmes à disposer de leur propre corps.

 

Ces deux obsessions ont beau n’être partagées que par une minorité de leurs concitoyens, ces juges ont passé outre au sage conseil du constitutionnaliste John Freund selon lequel ils devraient ne jamais être influencés « par la météo du jour », mais tenir compte en revanche « du climat de l’époque ». Ils sont en effet revenus à la fois sur une loi restreignant le port d’arme en vigueur dans l’Etat de New York depuis plus d’un siècle, et sur le célèbre arrêt Roe v. Wade, réaffirmé en 1992, qui sanctuarisait le droit à l’avortement depuis 1973.

En confiant aux Etats le pouvoir de légiférer en la matière (en dépit de la vaine réserve du président, également conservateur, de la Cour suprême, le chief justice John Roberts), tout en les corsetant lorsqu’il s’agit d’encadrer le port d’arme, ces juges revendiquent sans vergogne d’être en mission pour un camp et que cette loyauté-là l’emporte sur toute autre considération. L’un d’eux, Clarence Thomas, a encore alimenté l’inquiétude en s’interrogeant sur la protection constitutionnelle dont bénéficient la contraception, les relations sexuelles entre personnes du même sexe et le mariage gay, au nom d’un ordre moral d’un autre âge.

Cet épilogue dévastateur pour l’image des Etats-Unis est le produit de la tyrannie d’une minorité permise par un système électoral outrageusement favorable aux Etats les plus conservateurs. Il a fait qu’un président largement battu dans le vote populaire, Donald Trump, désigne trois juges sélectionnés par un lobby, et que ces derniers soient ensuite confirmés par un Sénat qui est un reflet déformé du pays.

Que penser du rédacteur de l’arrêt contre l’avortement, Samuel Alito, lorsqu’il justifie ce revirement de jurisprudence au nom de celui qui avait mis fin à la ségrégation raciale ? L’arrêt du 24 juin ne consacre pas un droit nouveau, il en supprime un. On y relève une assertion selon laquelle l’avortement n’est pas « profondément enraciné dans l’histoire et les traditions de la nation ». Notons aussi le fait que deux des juges nommés par Donald Trump avaient assuré avant leur confirmation par le Sénat, pour passer l’obstacle, qu’ils considéraient Roe v. Wade comme acquis…

La Cour suprême aurait dû se tenir à distance de la polarisation mortifère qui divise de plus en plus profondément les Etats-Unis, pour préserver une légitimité essentielle. Le consentement des concitoyens la protège bien plus sûrement que l’inamovibilité de juges nommés à vie. En manquant à ce devoir de réserve, elle attise les passions. Ses membres sont déjà sous protection policière après qu’un homme armé venu pour tuer l’un des conservateurs après une fuite de la première mouture de l’arrêt contre l’avortement s’était rendu préventivement à la police.

 

Au cœur de la capitale fédérale, face à un Congrès assailli le 6 janvier 2021 par une horde contestant le résultat de la présidentielle, cette Cour suprême en état de siège est désormais une triste allégorie, celle de l’affaissement démocratique américain.

Afghanistan, opération porte ouvertes pour les talibans

Afghanistan, opération porte ouvertes pour les talibans

 

 

Les occidentaux et en particulier les États-Unis retirent leurs troupes dans le pire désordre  en Afghanistan. Une sorte d’opération porte ouverte pour les talibans qui maîtrisent maintenant les trois quarts du pays et sont aux portes de la capitale. Pour achever leur mainmise sur le pays, les talibans en outre font régner la terreur en multipliant les exécutions sommaires de civils soupçonnés de collusion avec le pouvoir encore en place et les puissances étrangères. Dans le pays nombre de ressortissants fuient leur région d’origine. Une des conséquences directes de cette lamentable situation sera sans doute un exode massif d’Afghans vers les pays développés. C’est sans doute à leur que la communauté internationale commencera à mesurer l’ampleur de la catastrophe.

Un dernier coup porté aux producteurs de lait avec la suppression de l’origine

Un dernier coup porté aux producteurs de lait avec la suppression de l’origine

 

 

le Conseil d’État a tranché, il n’est pas nécessaire d’indiquer l’origine géographique du lait. Un coup supplémentaire porté à la filière déjà dans un état désespéré puisque les prix d’aujourd’hui ne sont pas supérieurs à ceux qui existaient il y a 20 ou 30 ans !

 

Certes l’origine du lait ne constituait peut-être pas le facteur dominant de la crise. Pour autant le risque c’est de voir pénétrer en France encore davantage de lait étranger d’autres pays d’Europe voire au-delà.

 

Pourtant les conditions de production géographique ne sont pas sans lien avec la qualité du lait.

« Par décret du 19 août 2016, le Premier ministre a rendu obligatoire, à titre expérimental, l’indication de l’origine du lait ainsi que du lait et des viandes utilisées comme ingrédient dans des denrées alimentaires préemballées, pour la période allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2018″, une période d’expérimentation prorogée par décrets jusqu’au 31 décembre 2021, rappelle la décision, dont l’AFP a pris connaissance vendredi 12 mars.

Le groupe laitier avait demandé l’annulation de cette obligation, soutenant qu’elle était contraire au règlement du 25 octobre 2011 du Parlement européen et du Conseil de l’Union européenne concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires.

La raison invoquée : l’absence de lien avéré entre l’origine (UE ou non UE) du lait, et ses propriétés, a indiqué la plus haute juridiction administrative dans un communiqué synthétisant sa décision.

 

L’euro porté par l’économie allemande

L’euro porté par l’économie allemande

Une fois de plus l’Allemagne porte l’économie européenne à bout de bras. Les chiffres de la croissance allemande ont suscité une «réaction positive» de l’euro, a noté Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank. Le PIB allemand s’affiche en recul de 9,7% par rapport au précédent trimestre sur la période d’avril à juin, a indiqué mardi l’Office de la statistique Destatis, qui évoquait jusqu’alors -10,1%. À comparer à la France qui a vu son activité générale diminuer de près de 14 %.

L’euro montait ce mardi face au dollar, aidé par des chiffres sur la croissance allemande au deuxième trimestre et un moindre intérêt des investisseurs pour le billet vert.

Vers 19H00 GMT (21H00 à Paris), l’euro gagnait 0,39% face au billet vert, à 1,1834 dollar. «Le dollar américain recule, pénalisé par des choix plus risqués de la part des investisseurs», a estimé Lee Hardman, analyste de MUFG, qui en veut pour preuve le record atteint lundi par le S&P 500, l’indice boursier élargi de Wall Street. Cet appétit pour le risque est également alimenté par la reprise des discussions entre les États-Unis et la Chine sur leur accord commercial, a-t-il ajouté.

 «Le marché s’attend plus ou moins à ce que M. Powell se montre plutôt en faveur d’un assouplissement de la politique dans son discours, mais plutôt en se focalisant sur le contrôle de l’inflation que sur une éventuelle baisse des taux en tant que telle», ont souligné les analystes de Scotiabank.

5G: La Grande-Bretagne entrouvre la porte aux Chinois

5G: La Grande-Bretagne entrouvre la porte aux Chinois

 

La position de la Grande-Bretagne pourrait évoluer en fonction des sanctions américaines contre le groupe chinois, a déclaré lundi le secrétaire d’Etat britannique au Numérique.

Le gouvernement britannique a décidé en janvier que les équipementiers “à haut risque” seraient autorisés à jouer un rôle “limité” dans la 5G, mais entre-temps, l’administration Trump a choisi en mai de restreindre les ventes de semi-conducteurs à Huawei.

Le Centre national britannique de cybersécurité (NCSC) étudie depuis les conséquences de ces nouvelles sanctions.

Le secrétaire d’Etat britannique au Numérique et à la Culture, Oliver Dowden, a déclaré sur Sky News que ces sanctions auraient sans doute un profond impact sur la fiabilité des équipements de Huawei.

“Ce n’est pas figé, nous réexaminons constamment notre dispositif de sécurité afin d’être certain de disposer de la meilleure sécurité possible pour notre réseau de télécommunications”, a-t-il dit.

En France, le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), Guillaume Poupard, a déclaré dans le quotidien Les Echos que Huawei ne serait pas totalement banni de la 5G mais que les opérateurs seraient incités à ne pas utiliser ses équipements.

5G : la France ouvre la porte à Huawei (ANSSI)

5G : la France ouvre la porte à Huawei (ANSSI)

 

 

 

Encore une fois une position pas très claire de la France vis-à-vis de la 5G chinoise. Une décision pas très claire sur le plan technologique dans la mesure où le choix de tel ou tel grand opérateur pourra créer des distorsions de concurrence. ( exemple orange qui va choisir Nokia et Ericsson tandis que par exemple SFR préfère le chinois Huawei ). Notons par parenthèse que la France sur ce sujet très tendu n’en fait même pas une arme diplomatique pour exiger  le respect de la démocratie à Hong Kong ! Un silence assourdissant qui témoigne d’une diplomatie française tout aussi lâche qu’inaudible ( remarquons que l’union européenne n’est pas plus courageuse ! ).

 

“Ce que je peux dire, c’est qu’il n’y aura pas un bannissement total”, déclare Guillaume Poupard, patron de  l’ ANSSI, autorité de régulation. Tout en précisant cependant qu’”il y aura des refus” et qu’ils ne concerneront pas Nokia et Ericsson, les concurrents européens du groupe chinois dans les équipements nécessaires à cette nouvelle norme de téléphonie mobile.

“Les opérateurs qui n’utilisent pas Huawei, nous les incitons à ne pas y aller car c’est un peu le sens naturel des choses. Ceux qui l’utilisent déjà, nous délivrons des autorisations dont la durée varie entre trois et huit ans”, poursuit-il.

“Nous ne sommes pas dans du Huawei bashing, ni dans du racisme anti-chinois”, se défend-il. “Nous disons juste que le risque n’est pas le même avec des équipementiers européens, qu’avec des non-européens. Il ne faut pas se mentir.”

Huawei est au coeur d’un bras de fer aux allures de Guerre froide entre les Etats-Unis et la Chine, Washington soupçonnant l’équipementier de se livrer à des opérations d’espionnage pour le compte de Pékin et s’inquiétant de l’avancée technologique prise par le groupe chinois.

Le déploiement de la 5G, avec le rôle qu’y joue Huawei, est devenu un enjeu géopolitique international, Washington réclamant de ses alliés qu’ils en excluent le géant chinois, lequel dément de son côté que Pékin puisse utiliser ses structures pour des missions d’espionnage.

En mars, des sources avaient déclaré à Reuters que la France autoriserait les opérateurs télécoms à utiliser une partie des équipements de Huawei mais seulement pour les parties non sensibles du réseau, comme les antennes, qui posent moins de risques en termes de sécurité que les “coeurs de réseau”, équipés de logiciels traitant de données sensibles dont celles des usagers.

Dans l’interview qu’il a accordée aux Echos, Guillaume Poupard ne précise pas sur quels types d’équipements s’appliqueront les refus.

“A partir de la semaine prochaine, certains opérateurs qui n’auraient pas reçu de réponse peuvent considérer que c’est un refus, conformément à ce que prévoit la loi”, souligne Guillaume Poupard.

Orange a annoncé fin janvier qu’il avait choisi Nokia et Ericsson au détriment de Huawei.

Free (Iliad) avait pour sa part opté dès septembre 2019 pour un partenariat avec Nokia pour construire son réseau 5G en France et en Italie.

Bouygues Telecom et SFR en revanche ont des équipements Huawei. “La vraie question en cas de refus, c’est comment on rend cette décision absorbable par l’opérateur (…) L’objectif n’est évidemment pas de les tuer !”, dit le patron de l’Anssi.

Interdire aux opérateurs télécoms déjà équipés d’infrastructures Huawei de recourir à l’équipementier chinois pour la 5G pourrait engendrer une distorsion de la concurrence sur le marché français, estimait en février Martin Bouygues, dont le groupe n’excluait pas de porter si nécessaire l’affaire en justice.

Sibeth Ndiaye ( porte parole du gouvernement): de médailles .. à défaut de masques et de tests …et de rémunération

Sibeth Ndiaye ( porte parole du gouvernement):  de médailles .. à défaut de masques et de tests …et de rémunération

A défaut de masques et de tests ( et de rémunération) qui manquent encore  pour lutter efficacement contre la crise sanitaire, la porte-parole du gouvernement propose une distribution massive de médailles. La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a défendu dimanche la création d’une « médaille de l’engagement » pour « récompenser tous ceux qui ont contribué à l’effort dans la lutte contre le coronavirus », malgré les critiques de plusieurs soignants qui veulent des rémunérations correctes et non des médailles.

Une « médaille de l’engagement face aux épidémies » avait été créée après l’épidémie de choléra en 1884 avant de disparaître au début des années 1960. L’annonce de sa « réactivation », mercredi, à l’issue du conseil des ministres, avait suscité la raillerie ou la colère de nombreux soignants.

Coronavirus : la veuve d’un médecin mort du coronavirus porte plainte

Coronavirus : la veuve d’un médecin mort du coronavirus porte plainte

Le 23 avril, le médecin urgentiste Eric Loupiac décédait à l’hôpital de Lons-le-Saunier dans le Jura après avoir contracté le coronavirus. Sa femme, Claire Loupiac, a décidé de porter plainte pour négligence et mise en danger de la vie d’autrui. Invité d’Europe 1, mardi, elle décrit les derniers départs de son mari à l’hôpital : « Ce qui s’est passé est injuste [...] il savait que l’hôpital n’était pas près. »

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