Archive pour le Tag 'Populisme'

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Brexit : le vote du populisme, des vieux et des paumés

Brexit : le vote du populisme, des vieux et des paumés

 

 

Comme souvent on ne peut  attribuer un seul facteur explicatif aux raisons du brexit. Des raisons qui sont  multiples ; premières raison peut-être ; l’incompréhension des enjeux   qui se jouent au plan mondial, enjeux économiques, technologiques, enjeux de société aussi. Pour beaucoup notamment chez les électeurs les plus âgés c’est la nostalgie du passé qui l’a emporté, une nostalgie qui nourrit le refus du changement et souhaite le retour vers un illusoire passé. Pour la Grande-Bretagne (mais cela vaudrait aussi pour la France) le passé  qui fut celui de la nation dominante grâce surtout à sa politique de colonisation. Depuis la colonisation la Grande-Bretagne et devenue un pays moyen comme la France et son influence ne cessera de décliner face aux grands pays : la Chine bien sûr, l’Inde, la Russie, des pays d’Amérique du Sud et les États-Unis notamment. La Grande-Bretagne -comme la France- se retrouvera en termes de puissance économique vers la 20e place vers la fin du siècle au lieu des cinquième ou sixième place occupée aujourd’hui. Une réalité incontournable qui implique donc un regroupement des forces européennes pour continuer de peser sur la politique étrangère tout autant que pour assurer le développement économique interne. Les populistes de tout poil ont beau jeu de surfer sur les instincts les plus bas de citoyens qui ne comprennent pas les évolutions du monde actuel et d’avancer l’illusion de frontières partout, l’interdiction du commerce international,   le rejet de l’tout immigration (même si cette dernière doit être régulée). Un populisme curieusement entretenu souvent sur les mêmes thématiques par l’extrême gauche et par l’extrême droite (pas étonnant que 30 % des adhérents de la CGT votent pour le Front National). Le brexit c’est donc le résultat du vote des paumés, de l’incompétence et de l’hypocrisie des populistes. Cela n’exonère pas les responsables politiques de leur immobilisme pour redonner un vrai sens, une vraie dynamique et un fonctionnement plus démocratique de l’union économique. De ce point de vue il partage la responsabilité avec les populistes qui précisément se développent sur le terrain facile de cet immobilisme utilisant au passage des ces arguments qui relèvent de l’escroquerie intellectuelle.

Le meurtrier de la députée Jo Cox : le produit du nationalisme, du fanatisme et du populisme ?

Le meurtrier de la députée Jo Cox : le produit du nationalisme, du fanatisme et du populisme ?

 

Comme souvent l’analyse du profil de l’auteur de l’assassinat de la députée britannique démontre que les responsables de ce genre de crimes présentent  des signes évidents de déficience mentale. Les fragilités psychologiques de ces assassins sont en fait utilisées par les propagandistes de discours nationalistes, fanatiques et populistes. Cela vaut bien sûr en Europe mais dans le monde entier y compris aux États-Unis avec le discours simplificateur et une de Donald Trump. Bien entendu juridiquement on ne peut imputer la responsabilité des crimes aux responsables politiques qui proposent la haine, le rejet de l’autre et le repli identitaire comme projet. Pour autant ils sont largement responsables de l’hystérie qui rend possible l’affrontement entre les pays, les communautés voire les individus. Nos sociétés comptent malheureusement suffisamment de personnes déséquilibrées non seulement pour adhérer à ces théories mortifères mais aussi pour passer à l’acte donnant ainsi une légitimité à leurs comportements violents et désocialisés. Cette députée travailliste s’était engagée dans la campagne pour défendre le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Thomas Mair lui a tiré dessus trois fois avant de la poignarder à plusieurs reprises alors qu’elle gisait en sang sur le sol. Il a été arrêté peu après les faits. Le meurtre de cette mère de deux jeunes enfants a provoqué une immense émotion au Royaume-Uni ainsi que la suspension immédiate de la campagne pour le référendum. Elle restera suspendue au moins jusqu’à dimanche. Le Premier ministre David Cameron s’est rendu vendredi dans la petite ville de Birstall pour un hommage à la députée, à l’unisson d’un pays sous le choc. « Nous venons d’inculper un homme pour homicide », a déclaré Nick Wallen, le chef de la police du Yorkshire (nord de l’Angleterre), dans un communiqué diffusé dans la nuit. « Thomas Mair, 52 ans, de Birstall, comparaîtra devant des magistrats aujourd’hui » (samedi) à Londres, a-t-il précisé. La police avait auparavant dit étudier la piste de possibles liens avec l’extrême droite du principal suspect qui aurait crié « Britain first! » (« La Grande-Bretagne d’abord! »), selon des témoins. Selon le Southern Poverty Law Centre, un groupe américain de défense des droits civiques, le suspect est un « partisan dévoué » d’un groupe néo-nazi basé aux Etats-Unis. Le quotidien The Guardian a affirmé vendredi que la police avait retrouvé des symboles nazis à son domicile ainsi que de la littérature d’extrême droite. Avocate de la cause des réfugiés et de l’UE, Jo Cox n’avait de cesse de faire l’éloge de la diversité. Le frère du suspect a, quant à lui, déclaré au Sun que Thomas Mair avait eu « des antécédents de troubles mentaux », une piste également suivie par la police. Devant la justice samedi, Thomas Meir a déclaré  »Mort aux traîtres, liberté pour le Royaume-Uni », lorsqu’il a été invité à décliner son identité lors de sa première comparution devant le tribunal de Westminster.

Propos de Morano : un cocktail de ragots de bistrot ou le triomphe du populisme

Propos de Morano : un cocktail de ragots de bistrot ou le triomphe du populisme

Face au désarroi général d’un grand nombre de Français dans le domaine socio-économique voir sociétal, en comprend que les propos les plus populistes puissent avoir un écho favorable chez certains.  Peu importe d’ailleurs que ces propos soient inexacts, contradictoires, qu’ils  relèvent même simplement de la crétinerie  ordinaire, ils permettent de schématiser à outrance les situations et de trouver facilement des boucs émissaires. De ce point de vue, l’inénarrable Nadine Morano s’est faite une spécialité de l’outrance et de l’approximation. Elle mélange allègrement les questions de race, de religions, de couleurs de peau, d’ethnies sans grand scrupule d’autant que sa culture est plus qu’approximative ; des questions évidemment qui peuvent avoir des liens mais qui sont déformées et relèvent  de la manipulation. Il y a d’abord cette question de race, une expression couramment utilisée mais qui ne correspond à aucun concept scientifique puisque la race humaine est unique. On emploie le concept de race pour les chiens pas pour les hommes. Par ailleurs, il est clair qu’on ne saurait parler   de « race » unique puisque nos origines   sont multiples et cela depuis des siècles ; Morano elle-même descendante d’étranger a la mémoire et la culture courtes. Ses propos vont même au-delà de ce que pense le Front national. En vérité cette parvenue de la politique (elle dispose simplement d’un simple diplôme de vente) a effectué toute sa carrière dans  la politique ;  grâce à Sarkozy elle est curieusement parvenue aux plus hautes fonctions sans aucune compétence.  Du coup brusquement écartée de la direction des Républicains elle a décidé de mener bataille contre Sarkozy. Pour cela, elle a en nouveau enfourché le cheval de bataille de l’extrémisme le plus ignoble. Il y a sans doute chez elle des arguments politiciens mais le plus grave c’est que cette élue nationale ne comprend même pas le 10e des concepts qu’elle avance et de leurs conséquences.  Bref,  Morano c’est l’exemple même de la politique dans le caniveau ce qui ne l’empêche pas d’avoir le soutien d’une partie de l’opinion, elle-même complètement perdue par au rapport aux évolutions sans précédent que nous vivons sur le plan économique, social, technologique, environnemental ou sociétal.

Marine Le Pen en correctionnelle : le procés du populisme

Marine Le Pen en correctionnelle : le procés du populisme

 

 

L’outrance, le racisme et le populisme en fait seront renvoyés devant le tribunal après les propos de marine Le Pen comparant les prières de rue des musulmans à l’occupation nazie. Des propos au parfum des années 30 qui cherchent des boucs émissaires aux problèmes nombreux du pays et que les politiques, extrême droite comprise, sont bien incapables de gérer. Du coup le schématisme et le stigmatisme racial font office de programme. Certes on ne peut nier le prosélytisme de certaisn musulmans mais le comparer au nazisme relève de la rhétorique de caniveaux. Marine Le Pen a été renvoyée en correctionnelle à Lyon pour ses déclarations sur les prières de rue musulmanes comparées à l’Occupation nazie, a-t-on appris mardi auprès du parquet et du responsable juridique du Front national. La présidente de la formation d’extrême droite est poursuivie pour « provocation à la discrimination en raison de l’appartenance à une religion ». Le procès aura lieu le 20 octobre, a précisé le parquet de Lyon. « C’est un scandale qu’un responsable politique soit poursuivi pour l’expression de ses opinions. J’irai devant le tribunal pour le dire », a-t-elle ajouté. La chambre d’instruction de la cour d’appel de Lyon avait annulé en 2014 la procédure visant Marine Le Pen pour ces propos, jugeant que l’association qui avait déposé plainte était irrecevable à le faire. Mais il y a eu ensuite une plainte avec constitution de partie civile du Mrap et d’une autre association de défense des droits de l’homme. « Comme il s’agit de droit de la presse, les poursuites sont quasi automatiques, le juge a peu de marge de manœuvre », a-t-on expliqué de source judiciaire. En juillet 2013, le Parlement européen s’était prononcé pour la levée de l’immunité de la présidente du FN, ouvrant la voie à une procédure judiciaire à Lyon. En décembre 2010, pendant une réunion publique à Lyon, Marine Le Pen, alors en campagne pour la présidence du FN, avait dénoncé dans un discours les « prières de rue ». « Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’Occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c’est une occupation du territoire », avait-elle déclaré.

 

Migrants : entre populisme et irresponsabilité

Migrants : entre populisme et irresponsabilité

En Europe comme en France la problématique des migrants prend des allures surréalistes. Pour l’instant le choix se résume entre une attitude populiste et l’irresponsabilité des autres responsables politiques. Le populisme surfe sur les mécontentements de tous ordres qui estiment que les migrants viennent manger le pain des Français. Un thème forcément populaire en ces temps de crise caractérisés par la montée du chômage et la dégradation des conditions de vie. On a facilement trouvé le bouc émissaire de toutes nos difficultés et de toutes nos insuffisances : le responsable ses l’étrangers. Curieux parfum des années 30 qui légitime tous les nationalismes, tous les égoïsmes aussi tous les schématismes. À l’inverse il y a tout ceux  qui préconisent e de manière naïve l’accueil de toutes les misères du monde. De ce point de vue l’Allemagne s’est montrée particulièrement irresponsable en décrétant qu’elle était prête à accueillir des millions de réfugiés. Tellement irréaliste que la même Allemagne est contrainte aujourd’hui ,comme d’autres pays qu’elle a par ailleurs condamnés, de rétablir un contrôle des frontières. Cette annonce inconsidérée a largement accru les mouvements migratoires qui deviennent désormais impossibles à gérer. En France aussi, mais dans une moindre mesure par rapport à l’Allemagne, certains ont souhaité ouvrir très largement la vanne des flux migratoires. Dans le flux migratoire il n’y a pas que des réfugiés victimes de conflits et de barbarie notamment de la part de l’État islamique mais aussi nombreux de migrants en provenance des Balkans et surtout des migrants pour raisons économiques. En clair il faudrait s’apprêter à accueillir des millions de migrants en quelques années. La question la problématique est beaucoup plus complexe que ce qu’en disent la plupart des responsables politiques qui s’opposent t de manière manichéenne entre humanitaires et populistes voire xénophobes . De ce point de vue la simplification des facteurs explicatifs donne bonne conscience aux un et aux autres mais ne parvient pas à dégager une stratégie prenante en compte des différentes interactions entre les facteurs politiques, économiques sociales, religieuses sociétales au sens large. Même si les pays en conflit ont des responsabilités évidentes, des pays occidentaux sont aussi parties prenantes dans les facteurs explicatifs. De ce point de vue l’Europe fait complainte Mans l’impasse sur la nature de nos relations avec les pays en conflit, relations qui ont permis alternativement de soutenir des dictatures corrompues ou inversement de déstabiliser les régimes en place. Cela pour des intérêts économiques ou géo stratégique. La position de la France quant à elle se traduit par une vision au jour le jour. Il y a peu de temps la France entendait intervenir seulement en Irak. Puis le pays a décidé d’intervention aérienne dans un but de reconnaissance en Syrie. Valls à l’assemblée nationale annonce maintenant des frappes à la seule initiative de la France. En clair en marge de toute perspective de coalition internationale comme si la France avait encore seule la capacité de faire face avec ses frappes aériennes à l’État islamique. De ce point de vue l’annonce par Valls de ses futures frappes isolées de la France et sans doute aussi irresponsable que l’annonce par l’Allemagne d’accueillir des millions de réfugiés. Face à l’irrationalité de ces orientations pas étonnant que la vague populiste gagne du terrain. Elle se nourrit de toutes les contradictions. Pour schématiser le débat sur les flux migratoires, lors facteur explicatif et les stratégies à mettre en œuvre sont à peu près au niveau de celui du café du commerce. Un débat forcément nul qui ne peut déboucher que sur des propositions affligeantes.

Populisme national ou intégration européenne ? (Macron)

Populisme  ou intégration européenne ? (Macron)

 

C’est en substance la question que pose Macron  par rapport à l’avenir de l’Europe. Une question qui prend encore davantage de pertinence en France où les corporatismes empêchent toute évolution structurelle susceptible de redonner de la compétitivité au pays. En clair pour Macron il faut une gouvernance européenne commune qui soit légitime pour imposer les contraintes et en même temps favoriser les transferts. Certes le problème n’est pas nouveau, la proposition non plus mais on constate bien actuellement les limites de la cohabitation de positions nationales contradictoires largement influencée par des replis nationalistes compte- tenu de l’environnement économique et social actuel.  Invité à Cernobbio, le « mini Davos » italien, le ministre de l’Economie français a de nouveau argumenté en faveur de mesures, dont la création d’un gouvernement de la zone euro, pour améliorer l’intégration européenne.  Le ministre français de l’Economie, Emmanuel Macron, a poursuivi samedi à Cernobbio (nord de l’Italie), où se retrouvent chaque année des dizaines de responsables européens et italiens, sa croisade pour la mise en œuvre d’un gouvernement de la zone euro. Le choix est entre aller de l’avant ou renoncer à terme à l’aventure européenne, car le statu quo n’est plus tenable, a expliqué Emmanuel Macron lors d’un point de presse en marge de ce « mini Davos » italien. « La question est de savoir si nous voulons aller plus loin, et dans ce cas cela veut dire plus d’intégration, faire des réformes au niveau national et des transferts au niveau européen », a-t-il déclaré. Les transferts financiers des Etats les plus riches vers les moins riches ne signifient pas cependant « donner de l’argent à ceux qui ne font pas le travail » indispensable de réformes, « vous ne trouverez jamais de consensus dans la zone euro ou dans l’UE » pour cela, a-t-il expliqué. Et pour garantir ce système de réformes nationales et de transferts européens, il faut un gouvernement économique qui peut être incarné par un commissaire européen, doté de larges pouvoirs. Il faut aussi un budget européen conséquent mais qui, dans un premier temps, peut être financé par les ressources financières existantes comme le Mécanisme européen de stabilité (MES).

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