Archive pour le Tag 'populaire'

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Joie populaire pour le retour des champions du monde, de retour à Paris

Joie populaire pour le retour des champions du monde, de retour à Paris

Une foule immense partout pour fêter le retour des bleus à Paris. Une foule nombreuse de partager cette joie, communier ainsi avec les joueurs vainqueurs de la coupe di monde. Un passage peut-être un peu rapide sur les champs Elysées bondés mais sans doute en raison de risques d’insécurité, aussi peut-être aussi en raion des  violences de quelques casseurs en fin de fête. Les médias consacrent leur Une à cette événement qui témoigne d’un bonheur partagé certes sans doute temporaire mais tellement bon et beau dans une  conjoncture politique, économique et sociale un peu tristounette.  Juchés sur un autobus à impériale azur marqué de deux étoiles, les sportifs ont salué sur les Champs-Elysées les centaines de milliers d’admirateurs venus les acclamer aux cris de “On est les champions”, maillots sur les épaules et drapeaux tricolores en main, dans le brouillard des fumigènes. Les Bleus emmenés par leur capitaine Hugo Lloris et leur entraîneur Didier Deschamps ont brandi le trophée doré remporté dimanche au bout d’un mois de périple en Russie. Sécurité oblige, à la différence de 1998, un couloir avait été aménagé au bord de l’avenue pour permettre au bus de circuler, escorté par des dizaines de policiers à pied, alors que 2.000 membres des forces de l’ordre étaient mobilisés.

Mélenchon : retour vers 1936 avec le Front populaire !

Mélenchon : retour vers 1936 avec le Front populaire !

 

Mélenchon qui voulait déjà faire un bond en arrière d’environ deux siècles avec sa proposition de constituante, cette fois recule de près de 80 ans avec l’idée de reconstituer un front populaire. Il y a cependant uen différence de taille entre 1936 et maintenant. En 36,  le front populaire regroupait toutes les forces de gauches. Or le front de Mélenchon regrouperait uniquement les gauchistes. Historiquement, le Front populaire est une coalition de partis de gauche, qui a gouverné la France de mai 1936 à avril 1938 et dont les importantes réformes sociales demeurent une des références de l’histoire politique française. Des formations politiques de gauche, dont LFI et le Parti communiste, et des syndicats comme la CGT, la FSU, Solidaires et l’organisation étudiante UNEF, ont appelé à manifester le 26 mai dans toute la France, afin de constituer une “marée populaire” contre la politique du chef de l’Etat, Emmanuel Macron.

“Je milite pour une forme d’unité populaire qui décloisonne le syndicalisme, la politique et le monde associatif”, a  expliqué Mélenchon. “Nous avons besoin de faire une démonstration de la profondeur de l’enracinement du refus de la société libérale.” “Nous pouvons, sur la base d’expériences de cette nature, avoir pour objectif la construction d’un front populaire en France, qu’on appellera sans doute le Front populaire”, a ajouté Jean-Luc Mélenchon.

Johnny Hallyday : idole populaire parce fils du peuple

Johnny Hallyday : idole populaire  parce  fils du peuple

Une cérémonie exceptionnelle jamais vue en France  à la hauteur de l’amour que lui portaient ses fans. Johnny a traversé les générations, il était un monument du patrimoine de la chanson. Avec sa disparition, tout d’un coup la France a vieilli. La ferveur populaire s’explique par qu’il était une idole venu de ce peuple. Témoin cette conversation. En janvier 1998, avec  l’écrivain Daniel Rondeau rencontre Johnny Hallyday au bar de l’Hôtel Raphaël à Paris. Johnny  parle de ce père qui l’a abandonné à sa naissance. (Extrait du monde) « Je sais, dit Johnny Hallyday, que le bonheur n’existe pas. Il n’y a que la douleur. Et la solitude. J’en parle souvent parce que je ne peux parler que de ce que je connais. Quand je dis parler, c’est chanter. » Jamais plein, jamais vide non plus, son verre de vin blanc est devant lui. L’artiste s’exprime avec une lucidité incisive. Il y a pourtant chez lui une timidité qui n’est ni une invention ni une pose, mais plutôt une forme de prudence dictée par l’instinct. Son caractère abrupt, son orgueil, la conscience de ce qu’il est une star lui soufflent de se cadenasser dans sa part d’ombre dès qu’il craint de ne pas être à la hauteur de ce qu’on attend de lui. « Quand je suis devenu vraiment Johnny Hallyday, c’est-à-dire riche et célèbre, plus célèbre que riche d’ailleurs, j’ai continué de penser à mon père. Il m’intriguait. Je l’ai fait venir à Paris. Je me suis retrouvé en face d’un clodo. Il m’a dit : Bonjour Jean-Philippe, avec un accent belge très prononcé. Je l’ai emmené chez Cerruti pour lui faire faire une garde-robe complète. Trois complets sur mesure, une douzaine de chemises, etc. Puis je lui ai loué un appartement à Paris. Quelques jours plus tard, le directeur de Cerruti m’appelle. Mon père avait tenté de lui revendre ses vêtements au quart du prix. Puis j’ai reçu un appel de l’agence qui avait loué l’appartement. Mon père avait tout détruit, mis le feu aux rideaux et s’en était retourné à l’Armée du salut. Il n’y avait rien à faire. Je sais qu’il dormait dans les caniveaux. Même les flics refusaient d’aller le chercher. De temps en temps, j’avais des nouvelles. L’émotion ressentie en France depuis l‘annonce de son décès “est de ces énergies qui font un peuple”, a dit Emmanuel Macron, saluant un artiste devenu pour beaucoup, en près de 60 ans de carrière et un millier de chansons, “une présence indispensable, un ami, un frère.” “Parce que pour nous il était invincible, parce qu‘il était une part de notre pays, parce qu‘il était une part que l‘on aime aimer”, a ajouté le président devant le cercueil blanc déposé face au public sur le parvis de l’église de la Madeleine, au coeur de Paris.

Hommage populaire à Johnny Hallyday : une participation historique

Hommage populaire à Johnny Hallyday : une participation historique

 

La participation à l’hommage rendu à Johnny Hallyday à Paris devrait connaître un record historique. On pourrait dépasser le million et il sera sans doute difficile de comptabiliser exactement le nombre de personnes qui défileront sur les Champs-Élysées. Certains s’étonnent de l’importance donnée à cet événement dans les médias notamment certains intellos ou certains gauchistes. Certes Johnny Hallyday ne figurera peut-être pas au panthéon de la culture française en général mais le chanteur constitue une sorte de marqueur de notre époque, une sorte de fédérateur dépassant les clivages sociologiques et idéologiques. Johnny Hallyday et devenu une sorte de monument du patrimoine même si on peut considérer que des chanteurs comme Brel, Brassens, Ferré, Piaf et d’autres ont  apporté une contribution culturelle différente. De temps en temps,  notamment à l’occasion d’événements douloureux,  les Français ont besoin de se retrouver, de se rassembler,  de communier ensemble. Ce sera le cas encore ce samedi et la ministre de la culture a bien raison de ne pas se montrer condescendante  vis-à-vis de l’événement car Johnny Hallyday incarnait  vraiment la dimension populaire française. Pour parler de ces cérémonies, la ministre de la Culture Françoise Nyssen était l’invitée de L’interview J-1, jeudi sur franceinfo. (Extraits)

Franceinfo : Un hommage populaire sera rendu à Johnny Hallyday, avec une cérémonie hors protocole. Le cercueil va descendre les Champs-Elysées pour arriver à l’église de La Madeleine. C’est inédit ?

 

Françoise Nyssen : L’hommage va ressembler à l’homme qu’il était, un homme libre en Harley, un homme de show, de partage, fidèle à son public. On va avoir Quelque chose de Tennessee sur les Champs-Elysées. L’envie d’avoir envieJe te prometsQue je t’aime, tout ça va résonner dans nos têtes. Ça va être un grand moment de partage et d’émotion.

 

Édouard Philippe : le Premier ministre discret …….et populaire

Édouard Philippe : le Premier ministre discret …….et  populaire

Selon BVA, Édouard Philippe est un  des premiers ministres les plus populaires en raison notamment de sa discrétion. D’une certaine manière,  il profite du fait que le président de la république ne cesse de s’exprimer sur à peu près tous les sujets tandis qu’à Matignon on évite l’activisme en matière de communication. De fait les communiqués de Matignon sont à peu près 10 fois moins nombreux que ceux de l’Élysée. En outre Édouard Philippe évite de se précipiter sur tous les plateaux télé ou de multiplier les interviews dans les grands médias. Le premier ministre termine son premier semestre sur une très bonne note, en gagnant 6 points dans les sondages avec 50% de Français ayant de « bonnes opinons » de lui, contre 46% qui en ont une mauvaise (4% ne se sont pas prononcés). Résultat, la part de Français ayant une opinion favorable du chef du gouvernement redevient majoritaire. Après six mois à Matignon, c’est le résultat le plus élevé pour un Premier ministre depuis Jean-Pierre Raffarin (55% en novembre 2002). Entre temps, quatre chefs de gouvernements se sont succédé mais tous ont eu des résultats moins favorables : de Dominique de Villepin (46% en décembre 2005) à Jean-Marc Ayrault (44% en novembre 2012), en passant par François Fillon (42% en novembre 2007) et Manuel Valls (35% en octobre 2014). Quant à Emmanuel Macron, les épisodes turbulents des ordonnances loi travail et de la présentation du budget ont justifié sa chute dans l’opinion en octobre. Ce mois-ci, le président de la République a mis l’accent sur l’aide aux moins favorisés, en particulier l’allègement de la taxe d’habitation, ainsi que sur une série de mesures en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. Résultat, après six mois d’exercice du pouvoir, Emmanuel Macron gagne en novembre quatre points de popularité, avec 46% de « bonnes opinions ». Sans retrouver « l’état de grâce » qui a suivi son élection, le chef de l’Etat a tout de même regagné des points après la dégringolade de l’été, où il était passé de 54% à 43% de bonnes opinions entre juillet et août.

 (*) Enquête réalisée du 27 au 28 novembre 2017 auprès d’un échantillon de 972 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Macron : très populaire à l’international, moins en France, Pourquoi ?

Macron : très populaire à l’international, moins en France, Pourquoi ?

Au hit-parade les personnalités mondiales de moins de 40 ans, Emmanuel Macron occupe de manière indiscutable un espace reconnu au plan international. Sans doute sa jeunesse, son intelligence et son parcours fulgurant ont-ils séduit l’opinion internationale. Par contre la cote de popularité du président de la république s’est très rapidement détériorée en France. Un phénomène habituel quand on a connu le haut du sommet juste après une élection gagnante mais cette fois la chute est encore plus importante que celle de Hollande dans le même temps. En cause sans doute, le fait  que les Français ont sans doute surestimé les capacités d’un président de la république et du politique en général face aux mutations de nature  économique, sociale et culturelle et environnementale qui se déroulent  dans l’espace commun du monde.  Finalement les marges de manœuvre sont plus  faibles qu’on ne pense à moins d’imaginer l’avenir du pays comme celui de Cuba du Venezuela. Cette baisse de popularité découle aussi de l’hyper présidentialisation du régime aussi d’un excès de politique de communication. Chaque jour ou presque l’Élysée s’exprime, intervient propose. Du coup, le gouvernement ne joue qu’un rôle accessoire. Il conviendrait sans doute de recadrer les missions des un et des autres. En étant moins présent médiatiquement,  Macron devrait se concentrer sur l’analyse des enjeux et la vision car les Français sont encore loin de s’approprier les facteurs explicatifs de la crise et sa complexité. Le gouvernement, lui, devrait se consacrer aux décisions concrètes c’est-à-dire aux voies et moyens pour accompagner les mutations culturelles. En attendant, Emmanuel Macon peut se réjouir de sa cote de popularité qui se traduit dans ce classement « 40 Under 40″, notamment pour avoir « endigué la montée du nationalisme en France », ou encore « détruit le système bipartite qui gouvernait le pays depuis des générations ».

 

Macron : être populaire ou efficace

Macron : être populaire ou efficace

Schématiquement c’est le dilemme qui se pose au président de la république qui voit sa  popularité diminuer d’une dizaine de points.  en cause évidemment le grand nombre de réformes que se propose de réaliser le nouveau gouvernement, des réformes structurelles qui ne peuvent plaire à tout le monde. Chaque secteur défend son pré carré, en particuliers ses moyens budgétaires : l’armée mais aussi la justice, l’éducation, les collectivités locales etc. La réforme du droit du travail suscite aussi des oppositions y compris chez les magistrats qui voient certaines de leurs prérogatives diminuer. Les fumeurs sont mécontents de la perspective d’un paquet de cigarettes à 10 €. Autre sujet d’inquiétude : la hausse de la CSG  qui inquiète les retraités (-11 points chez les plus de 65 ans, -14 chez les 50-64 ans), et le rétablissement du jour de carence pour les agents publics qui déplaisent à l’électorat de gauche et aux fonctionnaires (-12 points chez les sympathisants du PS, -18 parmi les salariés du secteur public). La baisse de popularité du président de la république découle aussi des sexes et de sa politique de communication et de son omniprésence dans les médias. Pour parler clair il en fait un peu trop. Ceci étend-il naguère d’autre choix que d’engager dès maintenant des réformes structurelles pour redresser à la fois les finances, la compétitivité et l’emploi. Cela avait des mesures qui seront forcément impopulaires pour certains. Ceci étend pourra quand même faire crédit au président de la république d’annoncer des décisions qui sont conformes aux orientations de sa campagne électorale. Trop de présidents jusque-là ont sacrifié les réformes sur l’autel de la popularité, ce qui en général ne leur a guère porté chance par la suite. On objectera que certains responsables politiques internationaux n’ont pas forcément été ensuite récompensés électoralement .

Banque Populaire et Caisse d’Epargne: 11.000 suppressions d’emplois

Banque Populaire et Caisse d’Epargne:  11.000 suppressions d’emplois

François Pérol, le président du groupe, prévoit  11.000 départs – à la retraite ou liés à la rotation « naturelle » des effectifs – dans les années à venir au sein des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne et au remplacement d’un peu moins de deux départs sur trois. Des suppressions qui s’inscrivent dans le scénario catastrophe générale des banques en matière d’emplois. Un secteur qui pourrait connaître le sort de la sidérurgie ou presque. En cause l’insuffisance de rentabilité des activités bancaires. Le taux de rentabilité des activités de dépôt est plombé par le coût de main-d’œuvre (notamment nombre  d’agences et personnel) Il est par ailleurs menacé par la future existence de nouveaux moyens de paiement et la dématérialisation de certaines opérations mais le second volet de l’activité des banques, l’activité d’investissement souffre aussi d’un manque de retour financier lui aussi très gourmand en personnel. Dans un premier temps est donc probable que les banques européennes devront s’aligner si les critères de gestion des banques américaines qui ont supprimé près de 7 % des postes quand les banques européennes n’ont supprimé que 4 %. À plus long terme c’est peut-être l’existence même des les activités bancaires en tout cas leur structure actuelle qui pourrait être en cause et engendrer jusqu’à la moitié des emplois existants d’ici 10 ans. Les réductions d’effectifs vont devoir encore s’accentuer et s’accélérer si le secteur bancaire européen veut améliorer sa rentabilité et se rapprocher des niveaux atteints par les banques américaines, estiment des investisseurs. « Nous interprétons les suppressions de postes comme le signe d’un changement structurel et pas seulement conjoncturel vers des banques de plus petite taille », a dit Jamie Clarke, qui codirige la recherche macroéconomique de la société de gestion Liontrust. Moins d’un tiers des banques de la zone euro présentaient une structure leur permettant d’espérer dégager une rentabilité satisfaisante sur la durée contre 80% des banques américaines, selon une étude sur 300 grandes banques internationales publiée l’année dernière par le Fonds monétaire international. « Les banques américaines ont presque toutes fait ce qu’il y avait à faire et sont sur une pente ascendante », dit Chris Wheeler, analyste sur le secteur bancaire chez Atlantic Equities. La baisse des effectifs peut certes résulter de cessions d’activités en bloc sans se traduire nécessairement pas des destructions d’emploi. Mais les changements technologiques poussent les banques à fermer des agences ou à migrer vers des systèmes moins intensifs en main-d’œuvre. « Nous sommes dans un marché durablement baissier pour l’emploi dans le secteur bancaire parce que nous voyons que la technologie et l’automation détruisent finalement des postes dans la banque de détail », dit à Reuters Xavier VanHove, associé de la société de gestion THS Partners. De nombreuses banques européennes sont en pleine réflexion sur le sort de leurs activités de banque d’investissement avec des activités de marché particulièrement sur la sellette car gourmandes en fonds propres et aux marges comprimées par les évolutions technologiques. Pour BCPR cela se traduira  par une réduction de ses caisses régionales, qui passeront au maximum à douze pour Banque Populaire (contre quinze actuellement) et à quatorze pour Caisse d’Epargne (contre 17 aujourd’hui). Dans le cadre de cette feuille de route, BPCE compte s’appuyer sur le numérique pour améliorer sa relation avec les clients. En cela, il prend un virage similaire à celui de la plupart de ses concurrents, qui ont tous mis l’accent sur cette dimension technologique pour les années à venir alors que les clients viennent de moins en moins en agence. Sur la période 2017/2020, il va investir 750 millions d’euros pour accélérer ses développements numériques, au cœur desquels la jeune pousse Fidor, banque en ligne acquise en 2016, doit tenir une place centrale.

 

La « Belle alliance populaire » du PS avec qui ? Personne

La « Belle alliance populaire » du PS avec qui ? Personne

 

L’enflure sémantique de la « belle alliance populaire » du PS cache malheureusement une réalité cruelle : aucune alliance n’est prévue et même possible avec les autres courants de la gauche. On sait que Mélenchon ne renoncera pas et pour l’instant les sondages lui attribuent un score supérieur à celui du futur candidat du PS. Les communistes jadis alliés au PS ont de leur côté déclaré soutenir Mélenchon ;  le courant social démocrate sera représenté, lui, par Emmanuel Macron qui peut se réjouir d’atteindre déjà aujourd’hui près de 15 % des voix pour la présidentielle.  Les autres petits partis ne représentent pas grand-chose à gauche, en outre ils ont décidé de se présenter indépendamment du PS. C’est le cas pour les radicaux de gauche avec Sylvia Pinel, c’est le cas évidemment des partis d’extrême gauche qui traditionnellement présenteront un candidat trotskiste. L’alliance ne sera donc pas ni belle, ni populaire. Dans l’hypothèse assez invraisemblable où elle se réaliserait de toute manière elle ne pourrait dépasser un score de 40 %. L’enjeu aujourd’hui ne concerne pas l’élection présidentielle perdue par avance par la gauche mais les élections législatives qui pourraient faire disparaître certains partis, en faire éclater d’autres. Pour le PS qui se joue aujourd’hui c’est sa survie même

 

Hollande : davantage populaire jusqu’à quand ?

 

 

C’est indéniable la remontée de Hollande dans les sondages est un évènement politique remarquable. La question est de savoir si cette popularité va durer et jusqu’à quand. Il faut d’abord préciser que la résurgence de Hollande tient aux évènements tragiques, au sentiment d’union nationale qu’éprouvent les Français face à de grandes tragédies. Il faut aussi convenir que pour une fois Hollande a été à la hauteur de l’enjeu, tout comme Cazeneuve et Valls. C’est  la première fois donc que Hollande fait la preuve qu’il peut porter le costume de président. Et les Française lui en sont  reconnaissants. Sa popularité à venir dépendra de deux éléments fondamentaux, d’une part les évolutions du terrorisme en France (et ailleurs), d’autre part la situation économique et notamment du chômage. Personne ne peut prédire ce que peuvent être les évènements futurs liés au terrorisme dans le monde ou en France. La radicalisation à cet égard qui pourrait être tragique pourrait être bénéfique à Hollande s’il continue de se montrer à la hauteur de l’enjeu. Même sans nouveaux événements dramatiques, Hollande, sera également jugé sur la fermeté des mesures qu’il prend pour lutter contre l’intégrisme et d’une manière plus générale la violence et les atteintes aux valeurs républicaines. Bien entendu Hollande sera aussi évalué en fonction des résultats économiques et sur deux aspects essentiels : la croissance et  le chômage. Dans ce domaine ce n’est pas gagné d’avance, d’après tous les experts ce n’est pas avant 2016 qu’il faut attendre une réelle embellie. Parmi les facteurs qui peuvent affecter la cote de popularité de Hollande, de son gouvernement et de sa majorité il y a aussi sa gestion sur le long terme de cet esprit d’union nationale né lors des attentats (ceci vaut aussi pour l’opposition). Ceux qui prendront le risque les premiers d’affecter ce besoin d’union pourraient en payer un certain prix électoral. Pour autant il faut relativiser la remontée de Hollande car si globalement il lui est fait crédit de sa gestion de la crise récente jusque-là par contre 75% n’ont encore pas modifié leur conviction de ne pas reconduire Hollande comme président en 2017.

 

Justice : jury populaire enterré

Justice : jury populaire enterré

 
Les deux magistrats de la Cour de cassation, Didier Boccon-Gibod, premier avocat général, et Xavier Salvat, avocat général, avaient été chargés par Christiane Taubira d’une mission d’audit de cette expérimentation lancée en janvier 2012, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, dans le ressort des cours d’appel de Dijon et Toulouse. Dans leur rapport remis jeudi soir à la Garde des Sceaux, ils dressent un bilan très critique. A son arrivée Place Vendôme en juin, la ministre avait gelé l’extension qui était initialement prévue à d’autres juridictions. La Chancellerie a indiqué que « sur la base de ce rapport, la ministre annoncera dans les tout prochains jours les orientations qu’elle aura retenues concernant le rôle du citoyen dans l’oeuvre de justice (…) ».La réforme a introduit deux « citoyens assesseurs » aux côtés de trois magistrats, en première instance et en appel, pour le jugement de certains délits passibles d’au moins cinq ans de prison. « Aucun élément ne permet de penser que les décisions rendues sont plus sévères », écrivent les deux magistrats dans leur rapport. Ainsi, l’objectif « plus ou moins avoué d’une aggravation des sanctions pénales a été clairement manqué ».  Ils constatent les « très nombreuses difficultés » posées par le système : le « lourd processus de sélection annuelle » des citoyens assesseurs, leur gestion au quotidien, l’augmentation de la durée des audiences auxquelles ils participent (trois affaires dans une audience « citoyenne » contre douze à vingt dans une audience classique), leur coût (300 euros en moyenne de plus). Autre problème : « On peut très nettement douter que les citoyens assesseurs, appelés à siéger le temps de quelques audiences, complètement dépendants des magistrats professionnels pour la partie technique de la procédure, soient véritablement libres du choix de leurs décisions ». Après une formation d’une journée, « ils ne sont pas armés techniquement pour traiter les questions juridiques soumises aux juridictions ».  Aux yeux des deux magistrats, l’intérêt de l’expérimentation a été de « montrer que le regard porté sur la justice est profondément changé dans un sens favorable lorsque l’occasion est donnée à une partie de la population d’observer de près son fonctionnement ». Ils y voient « un encouragement à chercher par quels moyens, moins lourds pour les juridictions, pourrait être obtenu un résultat semblable ».

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

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