Archive pour le Tag 'pompe'

Carburant : un tarif individualisé à la pompe ?

Carburant : un tarif individualisé à la pompe? 

 

L’actuelle remise à la pompe de 18 centimes par litre est onéreuse et socialement inéquitable. Dans une tribune au « Monde », le physicien Jean-Philippe Bouchaud et l’économiste Miquel Oliu-Barton proposent un système de taxe modulée en fonction des revenus et fonctionnant sur les paiements par carte bancaire.

Une idée qui n’est pas inintéressante mais qui néglige le problème des possibles détournements et des fraudes NDLR

 

Afin de contrer la crise économique et sociale qui se trame, il est urgent d’imaginer des mesures originales et innovantes qui protègent le pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires. Celles-ci souffrent en particulier de l’envolée des prix des carburants depuis le début de la guerre en Ukraine. La remise à la pompe actuelle de 18 centimes par litre, mise en place dans l’urgence, est non seulement très onéreuse – son coût est d’environ 20 millions d’euros par jour – mais aussi inefficace sur le plan social, puisque tout le monde en bénéficie, même les ménages les plus aisés. Que penser alors d’une baisse de la TVA ou du blocage des prix, comme le proposent différents partis d’opposition ?

Alors que le gouvernement vient d’annoncer une évolution du système d’ici à la fin de l’année, une solution efficace, flexible et pérenne pourrait être mise en place en s’appuyant sur le réseau bancaire et les nouveaux moyens de paiement électroniques. L’idée est simple : pour lutter contre l’inflation – attendue à 7 % sur un an – nous préconisons d’instaurer une taxe individualisée sur le carburant, modulée par le taux d’imposition de chaque foyer fiscal, et applicable uniquement sur les paiements par carte bancaire.

 

Concrètement, ce système nécessite trois étapes. D’abord, déterminer une grille de taxes effectives (montant minimal, maximal et progressivité) par litre de carburant, que l’on pourra ajuster pour optimiser l’effet redistributif tout en fixant le montant total de l’impôt souhaité. Deuxièmement, attribuer à chaque foyer fiscal français une taxe individualisée, indexée sur son dernier taux d’imposition, et révisable chaque année. Enfin, afficher les prix à la pompe avec la taxe maximale, mais rembourser automatiquement et immédiatement la différence entre taxe maximale et taxe individualisée, grâce au système de paiement électronique, qui permet, de plus, d’assurer une parfaite confidentialité à l’opération.

Métavers : Pompe à données et à fric

Métavers :  Pompe à données et à fric
Loin de l’idéal du web3 décentralisé, Mark Zuckerberg voit surtout le métavers comme un relais de croissance pour son empire des réseaux sociaux. Un moyen de relancer son business publicitaire menacé, de devenir un acteur du paiement grâce aux NFT, et surtout de se positionner comme une porte d’entrée incontournable dans ce nouvel internet grâce à ses casques Oculus Quest et son Quest Store. ( un papier de la Tribune, extrait)

Le métavers est-il vraiment le futur d’Internet et l’avènement d’un nouveau monde « ouvert et décentralisé » où le réel et le virtuel s’entremêleront dans une fluidité parfaite ? Ou est-ce simplement un coup marketing génial <https://www.latribune.fr/technos-medias/innovation-et-start-up/realite-virtuelle-le-metavers-de-facebook-a-mi-chemin-entre-le-pari-fou-et-le-coup-marketing-894679.html>pour rendre désirable l’utilisation de la réalité virtuelle et augmentée, technologies qui arriveront enfin à maturité dans les prochaines années, pour les transformer en machines à cash et conforter au passage les positions dominantes de certains géants actuels du numérique ? La question mérite d’être posée au regard de la stratégie affichée par les acteurs les plus entreprenants sur le sujet, à commencer par le bien nommé Meta <https://www.latribune.fr/technos-medias/facebook-le-groupe-va-s-appeler-meta-895373.html>, la maison-mère de Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp depuis la fin de l’année 2021.
Plus qu’une coqueluche, le métavers est carrément devenu la nouvelle raison d’être de Meta, et l’obsession de son directeur général, Mark Zuckerberg. L’ensemble du business de l’entreprise pivote dans cet univers et ses nouvelles applications « révolutionnaires ». Persuadé de longue date que la réalité virtuelle et augmentée vont refaçonner les interactions sociales et ouvrir de nouvelles opportunités publicitaires pour les marques, Mark Zuckerberg veut que Meta devienne la plateforme de référence de ce web3. Le directeur général de Méta s’est engagé à investir 10 milliards de dollars par an <https://www.latribune.fr/technos-medias/facebook-en-plein-scandale-promet-10-000-emplois-a-l-ue-pour-batir-son-metaverse-894595.html> dans la prochaine décennie pour façonner ce monde virtuel et immersif rempli d’avatars.
Autrement dit, Zuckerberg veut éviter la ringardisation et l’effacement progressif de ses réseaux sociaux, qui dominent actuellement le web2. L’idée est de profiter de leur puissance -chacun regroupe entre 2 et 3 milliards d’utilisateurs actifs par mois dans le monde- pour que les nouveaux usages du métavers se démocratisent aussi grâce et avec eux. L’objectif est en fait de reproduire pour le web3 le modèle du web2 qui a si bien réussi aux Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) : concentrer les usages numériques autour de quelques plateformes dominantes, structurantes et incontournables. Et tant pis pour l’énorme contradiction entre l’idéal ouvert et décentralisé du web3 et la stratégie de plateformisation du métavers que Mark Zuckerberg souhaite imposer…

 

 

Grand âge : une pompe à fric ?

Grand âge : une pompe à fric ?

 

 

Les pouvoirs publics se réveillent par rapport au douloureux sujet de la dépendance et de l’exploitation qui en est faite parfois dans certains EHPAD privés.  mais  le réveil est un peu tardif dans la mesure où des 2017 il avait été promis un grand débat et une loi relative à la dépendance. Une loi qui traiterait de la prise en charge des plus âgés en particulier de ceux qui présentent des thérapies lourdes. Certains peuvent évidemment le plus longtemps possible être maintenu à domicile mais les services sont notoirement insuffisants, mal organisés et les personnels mal payés.

Pourtant le cout à domicile est moitié moins que celui en EHPAD. À domicile le coût en moyenne et d’environ  1000 € pour un minimum de 2000 € en EHPAD. Et dans les EHPAD privés le coût de la pension mensuelle peut dépasser les 5000 €. Compte tenu de l’état de dépendance des résidents qui rentrent de plus en plus tard en EHPAD (à 85 ans aujourd’hui au lieu de 75 ans il y a une vingtaine d’années) la demande d’accompagnement et de soins est autrement plus importante. Et l’objectif serait en moyenne de disposer d’un salarié pour un résident. Il faut en effet Intégrer les maladies, les repos, les grossesses, les formations etc. des salariés. Cinq à six personnes sont nécessaires pour assurer en permanence un seul poste. La différence de compétitivité des EHPAD privés se fait essentiellement sur la réduction des effectifs. Une activité d’ailleurs particulièrement rentable avec de très grandes sociétés internationales présentes sur environ 25 % de ce marché.

Suite aux dénonciations de maltraitance concernant le groupe Orpéa, les pouvoirs publics durcissent enfin le temps

Brigitte Bourguignon se veut ferme. Quelques heures après avoir reçu les dirigeants du groupe Orpea, gravement mis en cause dans le livre Les Fossoyeurs de Victor Castanet pour de graves dysfonctionnements dans ses établissements, la ministre déléguée chargée de l’Autnomie l’a martelé à l’antenne de BFMTV, « le grand âge, ce n’est pas une pompe à fric. »

Durant son interview, cette dernière a confirmé que le gouvernement avait lancé deux enquêtes à ce sujet et que plusieurs propositions étaient en cours afin de prévenir les maltraitances en Ehpad.

 

Il convient cependant de ne pas procéder par amalgame car certains EHPAD notamment publics offrent une haute qualité de service avec un dévouement exceptionnel d’un personnel pas toujours récompensé financièrement.

Prix Pétrole : baisse à la production et hausse à la pompe

Pétrole : baisse à la production et hausse  à la pompe 

C ‘est le paradoxe habituel qui se reproduit encore à savoir le constat d’une baisse des prix à la production depuis trois mois, en même temps une hausse sensible du carburant à la pompe.  Depuis le début de l’année le pétrole en raison du contingentement organisé par l’OPEP a  relativement flambé.

Les distributeurs de carburant sont toujours très rapides pour répercuter ces hausses. Par contre, les baisses constatées au plus bas depuis trois mois ne seront pas répercutées avant longtemps. En  cause ,les délais de livraison mais aussi le fait que les distributeurs se gavent dans les périodes de hausse.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a perdu 2,60% ou 1,78 dollar à 66,45 dollars à Londres par rapport à la clôture de la veille. A New York, le baril américain de WTI pour le mois de septembre a abandonné 2,70% ou 1,77 dollar à 63,69 dollars. Après cette sixième séance consécutive de baisse, les deux cours de référence de part et d’autre de l’Atlantique retombent à des niveaux de prix plus vus depuis le 21 mai. Ils cèdent environ 8% depuis le début de la glissade jeudi dernier.

Pétrole : baisse mais pas à la pompe

Pétrole : baisse mais pas à la pompe

 

Nette baisse des cours du pétrole en octobre autour de 10 % ; paradoxalement ; les prix à la pompe n’ont cessé d’augmenter en France. Première observation, il y a forcément un décalage entre les cours d’achat du pétrole et la mise en vente du produit sur les marchés. Les prix à la pompe subissent donc encore les précédentes hausses de cours. Toutefois il faut observer que les prix à la pompe augmentent presque aussitôt que la hausse des cours tandis qu’inversement en période de baisse du prix du baril, les prix du carburant ne diminuent qu’après un grand décalage temporel. Autre explication spécifiquement française, la hausse de la fiscalité. Le gouvernement n’a rien trouvé de mieux que de matraquer les prix du carburant alors que les cours pétrole sont relativement hauts. Le Brent comme le WTI sont tombés à leurs plus bas en près de deux mois et demi et ont affiché une baisse mensuelle respective de 8,7% et 11,1%, le plus fort recul sur un mois depuis juillet 2016. De son côté  L’OPEP a porté en octobre sa production à un niveau inégalé depuis 2016, selon une enquête Reuters publiée mercredi, la hausse des extractions notamment aux Emirats arabes unis (EAU) et en Libye l’ayant emporté sur la baisse des livraisons iraniennes pour cause de sanctions américaines. L’OPEP hors Congo a extrait 530.000 bpj de plus que cet objectif implicite en octobre. Hors OPEP, la Russie a produit 11,41 millions de bpj, un record pour l’ère postsoviétique, après 11,36 millions de bpj en septembre, a dit mercredi une source industrielle à Reuters. Les Etats-Unis ont pour leur part augmenté leur production en août de 416.000 bpj au record de 11,346 millions bpj, a annoncé mercredi l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).

 

Le livret A pompe l’épargne

Le livret A pompe l’épargne

 

.

Les dépôts sur les livrets bancaires fiscalisés ont diminué de 12,4 milliards d’euros en octobre, alors que le plafond du Livret A et du Livret de développement durable (LDD), tous deux défiscalisés, avait été relevé au début de ce mois. Il s’agit du mouvement le plus important d’un mois sur l’autre, et de très loin, depuis que la Banque de France tient ces statistiques, soit avril 1993, selon des chiffres publiés sur le site de l’institution. Dans le même temps, Livret A et LDD, qui ont vu leurs plafonds relevés respectivement de 25% et 100%, ont enregistré un afflux record de fonds, les dépôts dépassant les retraits de 21,29 milliards d’euros sur le seul mois d’octobre. Outre les livrets bancaires fiscalisés, le compte d’épargne-logement a également été malmené, avec une diminution de 989 millions d’euros de son encours, également un record depuis avril 1993. Les ménages ont également ponctionné leur plan épargne-logement (diminution de 495 millions d’euros, mais pas de record).




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol