Archive pour le Tag 'Pologne'

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Scandale de la Viande avariée de Pologne vendue en France

Scandale de la Viande avariée de Pologne vendue en France

 

Les services sanitaires français ont  découvert un scandale concernant environ 800 kg dont une partie seulement a été retrouvée en France. Neuf entreprises du secteur agroalimentaire français auraient été destinataires de cette viande transformée en plats préparés le plus souvent. Toute l’Europe ou presque auraient été touchée par ce scandale qui ne devrait pourtant pas surprendre dans la mesure où les normes sanitaires et surtout les contrôles diffèrent notablement dans certains pays qui constituent l’union économique et notamment dans certains pays de l’Est. La traçabilité en outre est difficile à reconstituer. Ce sera sans doute encore pire dans le cadre des échanges avec le continent américain. D’une certaine manière c’est le prix à payer d’une mondialisation mal régulée qui peut mettre en cause la santé mais aussi l’environnement. Par exemple on a vu dans l’autre scandale de la viande de cheval substituée à de la viande de bœuf chez Spanghero que cette viande avait fait des milliers de kilomètres et des allé et retour avant d’aboutir dans l’assiette notamment des Français. Un contresens économique, sanitaire et environnemental. Pour Spanghero, la viande avait été achetée en Roumanie, stockée aux Pays-Bas par un intermédiaire chypriote puis redistribuée en Europe. On ce souvient aussi du le scandale plus ancien dit de la «vache folle», apparu en 1986 au Royaume-Uni. Dix ans plus tard, l’Union européenne avait décrété un embargo sur la viande britannique, finalement levé à l’échelon européen en 1999 et par la France en 2002. Cette épidémie avait entraîné 224 décès dans le monde, les vaches malades transmettant à l’homme une maladie neurodégénérative, dite «de Creutzfeldt-Jakob».

 

Pologne : l’ argent de l’Europe pour acheter américain !

Pologne : l’  argent de l’Europe pour acheter américain !

La Pologne va acheter à Sikorsky et sans appel d’offre pour éviter l’offre d’Air Bus Helicopters. Le Un gouvernement ultra conservateur qui s’assoit délibérément sur les valeurs de l’Europe mai aussi sur les principes de solidarité. On sait que la Pologne bénéficie très largement des subsides de l’union européenne mais en revanche, elle choisit de privilégier l’achat de ses équipements notamment militaires en dehors de l’Europe. Bref, la Pologne veut le beurre et l’argent du beurre. Non seulement elle refuse toute solidarité pour gérer la difficile question de l’immigration par contre  elle peut disposer de toutes libertés que les Polonais puissent travailler chez les autres européens. Il conviendrait de choisir soit le nationalisme, soit la solidarité et la discipline européenne.  La Pologne préfère uen nouvelle fois acheter américain et ignore  Airbus Helicopters, qui a déjà saisi la justice polonaise, a également informé la commission européenne de la procédure de gré à gré entre la Pologne et Sikorsky jugée inéquitable. Pour sa défense, la Pologne met en avant l’article 67.1 du code des marchés publics selon lequel le donneur d’ordre peut se passer d’un appel d’offres dans le cas où l’achat de services ou de matériels ne peut être fourni que par une seule entreprise pour des raisons notamment techniques. Le constructeur de Marignane estime que si cette procédure est validée, Varsovie en profite pour acheter aux forces armées de nouveaux hélicoptères via l’article 67.1. Une chose est sûre, Airbus Helicopters est bel et bien mis au ban de la Pologne par le gouvernement polonais.

 

La Pologne choisit les Patriot américains….avec les fonds européens

La Pologne choisit les Patriot américains….avec les fonds européens

La Pologne continue de faire bande à part en choisissant des équipements militaires américains et non européens. Le tout sans doute avec en partie des fonds européens. La Pologne est en effet le pays qui a bénéficié au cours de ces dernières années des fonds européens les plus importants. En tout cas, cette décision polonaise n’est pas de nature à renforcer la politique de défense de l’UE, ni à réchauffer les relations avec Paris. On se souvient du conflit à propos de Whirlpool d’Amiens,  laissant 290 ouvriers français au chômage, Macron avait alors déclaré « Dans les trois mois qui suivront mon élection, il y aura une décision prise sur la Pologne. Je mets ma responsabilité sur la table sur ce sujet, a-t-il prévenu. On ne peut pas avoir un pays qui joue des écarts fiscaux sociaux au sein de l’Union européenne et qui est en infraction avec tous les principes de l’Union. » En l’état actuel des réglementations européennes, aucune sanction ne peut être prise à l’encontre d’un Etat membre sur la base des différences fiscales et du coût du travail. C’est pourquoi M. Macron a mis en avant les atteintes du gouvernemenet  polonais très conservateur par rapport aux principes démocratiques de l’UE, les rapports entre la France et Varsovie s’étaient  evidemmenet dégradés  quand la Pologne a  décidé de rompre brutalement, en octobre 2016, les négociations d’un contrat d’armement de 3 milliards d’euros avec le groupe Airbus. Il faudrait aussi ajouter l’affaire des travailleurs détachés qui a opposé la France et la Pologne. La décision concernant l’armement ne va pas arranger le climat déjà délétère entre les deux pays.  « Les accords d’offset pour le programme Wisla sont signés. Le transfert des technologies (…) renforcera les capacités de l’industrie polonaise de défense. C’est le dernier pas avant la signature du contrat pour la livraison du système Patriot », a déclaré la Pologne. Selon la télévision publique TVP Info, ce contrat porterait sur deux batteries et 208 missiles sol-air et son prix se situerait entre 1 et 1,3 milliard d’euros. Toutefois, l’Agence américaine de coopération pour la défense et la sécurité (DSCA) a estimé en novembre 2017 que l’ensemble de cette opération s’élèverait au total à 10,5 milliards de dollars.

Contre la Pologne des sanctions approuvées par les eurodéputés

Contre la Pologne  des sanctions approuvées par les eurodéputés

 

Les eurodéputés approuvent  le processus de sanction contre la Pologne vis-à-vis de la mise au pas de la justice et des médias.  Une procédure qui a peu de chance d’aboutir car il faudrait l’unanimité des pays. Finalement une procédure d’avertissement en quelque sorte sans effet apparent mais qui pourrait peser lors de la réaffectation des fonds européens en nette diminution avec le Brexit.  L‘UE a lancé une procédure sur la base de l‘article 7 du Traité de Lisbonne qui pourrait en théorie déboucher sur une suspension des droits de vote de Varsovie au sein du Conseil européen, à moins que la Pologne revienne sur sa décision avant le 20 mars. Le parti conservateur Droit et Justice (PiS) au pouvoir à Varsovie juge ces réformes nécessaires pour en finir avec un système corrompu et améliorer l‘efficacité de la justice. La proposition de la Commission a été adoptée par 422 voix pour et 147 contre au Parlement européen. Quarante-huit députés se sont abstenus. Une telle décision, qui requiert l‘unanimité des autres Etats membres, paraît cependant peu probable, d‘autant que le Premier ministre hongrois Viktor Orban a d‘ores et déjà fait savoir qu‘il s‘y opposerait. Le nouveau Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, qui a remplacé Beata Szydlo en décembre dernier, cherche à apaiser les tensions avec le bloc communautaire. Il doit rencontrer le 8 mars le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. Marquant un peu plus l‘isolation de la Pologne sur la scène internationale, la nouvelle loi sur l‘Holocauste est entrée en vigueur jeudi, malgré les protestations d‘Israël et des États-Unis. La nouvelle législation prévoit des peines allant jusqu’à trois ans de prison pour ceux qui feraient mention du terme “camps de la mort polonais” et quiconque laisserait entendre “publiquement et en dépit des faits” que la nation ou l‘Etat polonais ont été complices des crimes de guerre de l‘Allemagne nazie.

Procédure contre la Pologne : un avertissement à multiples facettes

 Procédure contre la Pologne : un avertissement à multiples facettes

La Pologne vient d’être menacée par l’union économique d’une suspension de ses droits de vote au conseil européen. Une sanction qui n’aboutira sans doute pas mais qui constitue un avertissement à multiples facettes. La Pologne est d’abord accusée de ne pas respecter les valeurs européennes et la démocratie en mettant sa justice sous tutelle politique. Ensuite et peut-être surtout, la Pologne qui a bénéficié très largement des subsides de l’Europe ne se prive pas de faire son marché en dehors de l’union européenne pour le choix de ces grands investissements en particulier en matière militaire. La Pologne est aussi accusée notamment par Macron de faire de l’argument bas salaires un élément d’attractivité. Un aspect qu’avait dénoncé Macron avec la décision du transfert de Whirlpool en Pologne.  le dernier élément concerne la question migratoire puisque la Pologne se refuse à s’inscrire dans la politique européenne dans ce domaine. En clair elle refuse l’accueil des immigrés notamment d’origine musulmane- D’une certaine façon l’union européenne a saisi l’opportunité de la question judiciaire pour apporter un sérieux avertissement à cette Pologne qui comporte vis-à-vis de l’union européenne un peu comme la Grande-Bretagne avec un pied dedans lorsqu’elle en tire profit et un pied dehors quand il s’agit du respect des orientations européennes et de la solidarité de l’union. Encore une fois, il est peu vraisemblable que la Pologne sera privée de ses droits de vote mais il se pourrait bien que ces dérives se traduisent par des sanctions économiques lors des prochains arbitrages de l’union économique. Pour l’instant “La Commission a conclu aujourd‘hui qu‘il existe un risque clair de violation grave de l‘Etat de droit en Pologne”, dit la Commission dans un communiqué. “Les réformes judiciaires en Pologne signifient que la justice du pays est désormais sous le contrôle politique de la majorité au pouvoir. En absence d‘indépendance judiciaire, de graves questions sont soulevées quant à l‘application effective du droit européen”, poursuit l‘exécutif européen. Le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, a souligné que la constitutionnalité des lois en Pologne ne pouvait plus être garantie aujourd‘hui en Pologne. “La Commission ne conteste pas le droit de la Pologne à réformer son système judiciaire, mais elle doit le faire dans le respect de sa propre Constitution et du droit européen”, a-t-il souligné.

Macron attaque la Pologne bille en tête

Macron attaque la Pologne bille en tête

Macron a certainement a raison de dénoncer anti européenne du gouvernement de la Pologne. Un gouvernement ultra conservateur qui s’assoit délibérément sur les valeurs de l’Europe notamment sur les principes de solidarité. On sait que la Pologne bénéficie très largement des subsides de l’union européenne mais en revanche, elle choisit de privilégier l’achat de ses équipements notamment militaires en dehors de l’Europe. Bref, la Pologne veut le beurre et l’argent du beurre. Non seulement elle refuse toute solidarité pour gérer la difficile question de l’immigration par contre  elle peut disposer de toutes libertés que les Polonais puissent travailler chez les autres européens. Il conviendrait de choisir soit le nationalisme, soit la solidarité et la discipline européenne. Macron  a bien fait de rappeler alors un pays qui visiblement a du mal à s’approprier le concept européen tant sur le plan économique que sur le plan social ou sociétal. . Interrogé sur l’hostilité de Varsovie, le président français s’est présenté en champion des valeurs européennes    Ce refus polonais “manifeste combien ce pays décide aujourd’hui de se mettre en marge de l’histoire, du présent et du futur de l’Europe”, a-t-il dit au côté du président bulgare, Roumen Radev, à Varna, dernière étape de sa tournée. “La Pologne n’est en rien ce qui définit le cap de l’Europe d’aujourd’hui, a fortiori de l’Europe de demain”, a-t-il ajouté, jugeant que “le peuple polonais mérite mieux que cela”. “L’Europe est un espace qui s’est créé sur des valeurs, un rapport à la démocratie et aux libertés publiques qu’enfreint aujourd’hui la Pologne”, a poursuivi Emmanuel Macron. Ces attaques ont été fraîchement accueillies en Pologne. “Peut-être ses propos arrogants sont-ils dus à son manque d’expérience”, a répliqué la Première ministre, qui visiblement a choisi l’attaque personnelle sans doute pour ne pas répondre sur le fond. Après l’accueil favorable des Premiers ministres tchèque et slovaque à ses demandes sur la directive et une réponse roumaine plus prudente, Emmanuel Macron s’est dit vendredi optimiste quant à la conclusion d’un accord proche de ses positions.  “Il y aura trois points essentiels à résoudre. Tout d’abord une durée raisonnable du détachement de longue durée : ça doit être moins que les 24 mois qu’on a proposés au début”, a dit Christian Kern le chancelier autrichien. “Nous sommes tous convaincus que le principe du même salaire pour le même travail doit être respecté” et prêts à accroître la collaboration en matière de contrôle des fraudes, a-t-il ajouté. A Bucarest jeudi, le président roumain, Klaus Iohannis, a déclaré que la directive devait être améliorée, sans dire s’il fallait le faire d’ici janvier et selon les termes du président français. La France souhaite limiter la durée du travail détaché à 12 mois sur une période de deux ans, et que toutes les périodes comptent. Elle veut aussi s’assurer que les travailleurs détachés perçoivent tous les éléments de rémunération obligatoires dans le pays d’accueil. Elle souhaite en outre renforcer la lutte contre la fraude et les abus, avec des sanctions effectives.

Pologne : de moins en moins européenne

Pologne : de moins en moins européenne

 

On sait que la Pologne qui bénéficie d’énormes soutiens financiers de l’Europe nest guère reconnaissante par exemple quand elle choisit d’acheter du matériel à l’étranger plutôt qu’en Europe notamment dans le domaine de l’aviation militaire. La Pologne par ailleurs n’adhère guère aux principex démocratiquex de l’union économique. Du coup «La Commission européenne a lancé une procédure d’infraction contre la Pologne, par une lettre de notification formelle, à la suite de la publication dans le Journal officiel polonais de la loi sur l’organisation des juridictions de droit commun le vendredi 28 juillet», a annoncé l’exécutif européen dans un communiqué, précisant qu’il donnait un mois à la Pologne pour répondre à sa lettre de mise en demeure. Si la réponse ne satisfait pas la Commission, elle peut alors adresser un «avis motivé» à Varsovie, deuxième étape de la procédure, avant l’éventuelle saisine de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Varsovie, qui crie au «chantage» de l’UE, n’a pas été pris de court. La Commission avait en effet averti mercredi qu’elle allait déclencher cette procédure d’infraction -engagée contre un État membre qui ne met pas en oeuvre le droit de l’Union et pouvant conduire à des sanctions financières- dès publication officielle de la loi sur les tribunaux ordinaires. Dans une première réaction, le vice-ministre polonais des Affaires étrangères chargé des affaires européennes, Konrad Szymanski, a déclaré à l’agence PAP que la décision de la Commission européenne était «infondée», arguant que, «dans la nouvelle loi sur les tribunaux ordinaires, toutes les garanties de procédure et les moyens de recours seraint appliquées». Au delà, l’exécutif européen a réclamé «instamment» la suspension de la refonte globale du système judiciaire entreprise par les conservateurs au pouvoir, dénoncée par l’opposition comme un «coup d’État rampant» et contestée par des manifestations massives. Lundi dernier, le président polonais Andrzej Duda, pourtant issu du parti Droit et Justice (PiS) au pouvoir, avait certes opposé son veto à deux autres lois controversées -l’une portant sur la Cour suprême et l’autre sur le Conseil national de la magistrature-, accusées de mettre en péril l’indépendance de la justice. Mais ce veto ne concernait pas la réforme sur l’organisation des juridictions de droit commun, officialisée vendredi. La Pologne était déjà dans le viseur de la Commission pour sa réforme, également contestée, de la justice constitutionnelle, qui avait justifié l’ouverture par Bruxelles en 2016 d’une procédure appelée «cadre pour l’Etat de droit», toujours en cours.

Airbus : la Pologne cherche à se racheter

Airbus : la Pologne cherche à se racheter

Après avoir annulé de façon un peu illégale une commande de 50 hélicoptères à Airbus, la Pologne cherche à se racheter en indiquant qu’elle pourrait à l’avenir commander du matériel au constructeur européen. La  Pologne dont le gouvernement est clairement anti européen à peut-être pris la mesure de l’erreur qu’elle vient de commettre. En effet ce pays qui a largement bénéficié du soutien de l’Europe pour se libérer du joug soviétique a sans doute aussi oublié qu’il a profité d’aides européennes substantielles pour relancer son économie. Le nouveau gouvernement semble avoir aussi oublié certaines règles en vigueur en Europe pour les appels d’offres. En guise d’excuse bien maladroite la Pologne n’exclut pas d’acheter à l’avenir des appareils à Airbus, a dit vendredi le ministre polonais des Affaires étrangères, des propos interprétés comme voulant rassurer la France après l’annulation par Varsovie d’une commande d’hélicoptères militaires. Witold Waszczykowski a déclaré que l’avionneur européen était le bienvenu pour participer aux futurs appels d’offres que la Pologne serait amenée à faire dans ce domaine. Varsovie a annulé la semaine dernière une commande de 50 hélicoptères Caracal à Airbus Helicopters, un contrat de plus de trois milliards d’euros qui avait été conclu par le précédent gouvernement. Le dossier a provoqué un sérieux froid entre Paris et Varsovie, au point que le président François Hollande a annulé une visite prévue en Pologne cette semaine. Airbus Helicopters a protesté et accusé la Pologne d’avoir modifié les règles du jeu. (Avec Reuters)

Airbus Helicopters : le mépris de la Pologne

Airbus Helicopters : le mépris de la Pologne

 

 

C’est essentiellement pour des motifs politiques le parti Droit et Justice (PiS) a annulé de façon illégale le contrat d’hélicoptères Airbus. Cela pour des raisons internes ;  le parti droit et justice veut montrer sa rupture avec l’ancien gouvernement polonais. Ce parti très eurosceptique veut montrer des signes de rupture avec l’Europe. Une Europe dont pourtant elle a bénéficié du soutien pour se libérer du joug soviétique et pour opérer son démarrage économique.  Dans une lettre ouverte au Premier ministre polonais, le PDG d’Airbus Helicopters, Guillaume Faury, accuse Varsovie d’avoir changé les règles du jeu de l’appel d’offres où Airbus était en concurrence avec les Américains et les Italiens, et d’avoir tenté de contourner les règles de l’Union européenne. « Airbus Helicopters regrette profondément cette décision et (…) réfute fermement certaines allégations rapportées dans les médias selon lesquelles il aurait conduit ce processus de négociation de mauvaise foi », écrit-il dans le courrier diffusé mardi. Il ajoute que le marché aurait entraîné la création de 3.800 emplois en Pologne et généré plus de valeur pour le pays que pour Airbus lui-même. L’annulation du contrat de 13,5 milliards de zlotys (3,14 milliards d’euros) suscite une vive crise diplomatique entre Paris et Varsovie, au point que l’Etat français, actionnaire d’Airbus Group à hauteur de 11%, envisage des mesures de rétorsion. L’accord avait été conclu par le précédent gouvernement polonais, battu aux législatives d’octobre 2015 par le parti Droit et Justice (PiS), eurosceptique. Airbus avait à l’époque été préféré à Sikorsky, filiale de l’américain Lockheed Martin, et à l’italien AgustaWestland. Tom Enders, président exécutif d’Airbus Group, maison-mère d’Airbus Helicopters, a accusé de son côté la Pologne d’avoir induit en erreur le groupe au cours des négociations et menacé de donner une suite à cette affaire, sans autres précisions. « Jamais nous n’avons été traités par un Etat client de la manière dont ce gouvernement nous a traités », dit Tom Enders dans une déclaration distincte envoyée par email. « Les déclarations controversées et contradictoires du gouvernement polonais au cours du processus ont donné l’impression d’une confusion sans précédent », ajoute-t-il. Des sources industrielles ont chiffré à plusieurs dizaines de millions d’euros le coût supporté par Airbus pour la campagne visant à obtenir ce contrat Des responsables gouvernementaux polonais ont estimé qu’Airbus avait eu largement le temps d’ajuster son offre, qui ne s’est pas avérée satisfaisante. « La fin des négociations avec Airbus entraîne une réaction émotionnelle, c’est compréhensible », a déclaré à des journalistes Radoslaw Domagalski-Labedzki, vice-ministre de l’Economie. « Je voudrais expliquer que le gouvernement n’a pas rompu les négociations mais y a mis un terme lorsque nous avons été convaincus que les poursuivre n’aurait aucun sens. Ces négociations ont duré un an, suffisamment longtemps pour s’assurer qu’il n’y avait pas de marge de manoeuvre pour un compromis». Levant le voile sur des clauses habituellement tenues secrètes dans les contrats relatifs à la défense, notamment sur la valeur des compensations industrielles exigées par la Pologne, Guillaume Faury précise que l’annulation du marché est survenue un jour après qu’Airbus a offert de nouvelles concessions. Airbus Helicopters, ajoute-t-il, a proposé une valeur des compensations industrielles représentant plus de 100% de la valeur nette des hélicoptères, soit 10,8 milliards de zlotys (2,5 milliards d’euros). A la demande du ministère polonais du Développement, il a également intégré dans cette compensation 23% de TVA, portant le montant total à 13,4 milliards de zlotys. « Bien que le la compensation d’une taxe sur la valeur ajoutée via les compensations industrielles ne soit pas une pratique standard, Airbus Helicopters a accepté de compenser cette valeur brute », poursuit le PDG dans son courrier. Il ajoute que le ministère a également introduit de nouvelles exigences en août, mais qu’Airbus n’a pas été en mesure de répondre à certaines d’entre elles car elles ne respectaient pas les régulations de l’Union européenne, sans plus de précisions. Selon Airbus, le contrat aurait conduit au transfert de 45 éléments de technologies sensibles, fourni 30 années de travail aux entreprises publiques et modernisé une industrie axée en grande partie sur la maintenance « d’hélicoptères russes d’ancienne génération ». Guillaume Faury ajoute qu’Airbus est allé plus loin que ses concurrents en offrant que l’usine d’assemblage soit détenue par l’Etat polonais. « Airbus Helicopters a proposé une ligne d’assemblage entière de H225M Caracal à l’image des capacités des sites actuels français », poursuit-il. Le groupe a également promis une usine de production de composants d’une valeur de 370 millions de zlotys, a-t-il ajouté.

(Avec Reuters)

Airbus : La Pologne trahit l’Europe

Airbus : La Pologne trahit l’Europe

 

Ce n’est pas la première fois que la Pologne  prend des positions anti européennes mais cette fois avec l’annulation d’une commande de 50 hélicoptères militaires Caracal d’Airbus c’est la goutte qui pourrait faire déborder le vase.  Une Pologne très contradictoire qui a largement bénéficié des soutiens économiques et qui maintenant prend le large vis-à-vis de la solidarité économique de l’union européenne.  L’aide apportée aux ex pays de l’Est a en effet été considérable sans parler de l’aide politique pour que ces pays se libèrent du joug soviétique. En refusant d’acheter les hélicoptères d’Airbus la Balagne manifeste encore son alignement sur les États-Unis. Certes le gouvernement euro sceptique actuel de la Pologne n’est pas rien dans cette décision. Pour autant on observe en Pologne comme dans d’autres pays de l’Est des velléités de se coupé des principes européens tant dans le domaine économique que dans le domaine des valeurs républicaines. La relation entre les deux pays membres de l’Union européenne et de l’Otan va être « gravement affectée » par la décision polonaise et la France va « réexaminer l’ensemble » de sa coopération en matière de défense avec la Pologne, selon une source française proche du dossier. L’Etat français, actionnaire d’Airbus à hauteur de 11%, veillera à ce que le groupe réexamine ses projets d’investissements en Pologne, a ajouté cette source. Le contrat, qui portait sur la livraison de 50 hélicoptères Caracal pour un montant de 13,5 milliards de zlotys (3,14 milliards d’euros), représentait plus de 3.000 emplois en Pologne, selon Airbus. Airbus Group emploie actuellement environ 900 salariés en Pologne, dans le spatial, les hélicoptères et les avions militaires, avec un centre de recherche dans le pays. Sur le plan diplomatique, les consultations envisagées le 13 octobre à Varsovie en présence de François Hollande ont été reportées sine die après la confirmation, vendredi, par le ministre polonais de la Défense de l’annulation de l’appel d’offres remporté en avril 2015 par Airbus Helicopters. Une visite du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, prévue lundi dans la capitale polonaise, a elle aussi été annulée. « Le président de la République a demandé au ministre des Affaires étrangères de se rendre rapidement à Varsovie », indique-t-on dans l’entourage de François Hollande. Le Quai d’Orsay a fait savoir un peu plus tard que Jean-Marc Ayrault ne se rendrait pas jeudi à Varsovie, contrairement à ce qui avait été auparavant annoncé. Le ministre polonais des Affaires étrangères, Witold Waszczykowski, a assuré que « les consultations entre les gouvernements polonais et français ont été reportées, pas annulées ». Expliquant que « l’offre finale d’Airbus Helicopters ne répondait pas à nos attentes », il a ajouté rester confiant dans la poursuite de la coopération avec la France. L’accord sur le contrat avait été conclu par le précédent gouvernement polonais, battu aux législatives d’octobre 2015 par le parti Droit et Justice (PiS), eurosceptique. Airbus avait à l’époque été préféré à l’américain Sikorsky et à l’italien AgustaWestland. « Avant on avait une plateforme de centre-droit qui comprenait qu’il était dans l’intérêt de la Pologne, au-delà de l’axe avec les Etats-Unis, d’entretenir une relation bilatérale avec les Français et les Allemands », note une source diplomatique française. (Avec Reuters)

Schneider : délocalisation de postes en Pologne

Schneider :  délocalisation de postes  en Pologne

Schneider Electric va délocaliser en Pologne  car le secteur des transformateurs de moyenne tension subit de très fortes tensions sur les prix et les volumes, avec une concurrence très rude qui tire les prix vers le bas et qui rend la production française trop chère. Ce qui devrait se traduire par des plans sociaux en France, rapportent Les Echos dans leur édition à paraître jeudi.  Le premier concerne sa filiale France Transfo, dans la région de Metz, qui compte trois sites, le second touche Petit-Quevilly (Haute Normandie), une ancienne usine d’Areva, qui vient déjà d’être lourdement restructurée.  Interrogé, un porte-parole de Schneider a indiqué que le groupe avait informé les représentants des salariés réunis en comité d’entreprise mercredi de l’ouverture d’une procédure d’information sur un projet de réorganisation industrielle dans ses transformateurs standard de moyenne tension. La procédure d’information des salariés est prévue le 12 mai. Cette réorganisation passera par la suppression des 89 postes du site de Petit-Quevilly, qui fermera ses portes, et par des suppressions « beaucoup moins importantes » chez France Transfo, a-t-il dit. Le secteur des transformateurs de moyenne tension subit de très fortes tensions sur les prix et les volumes, avec une concurrence très rude qui tire les prix vers le bas et qui rend la production française trop chère. Schneider Electric a perdu le dernier appel d’offre d’ERDF dans les transformateurs, faisant suite à la mise en place d’une nouvelle norme « éco-design ».

 

Pologne: entrée dans la zone euro

 

La Pologne pourrait adopter l’euro dès 2016, a déclaré le conseiller du président samedi, encourageant le gouvernement à prendre de nouvelles mesures pour préparer le pays à rejoindre l’union monétaire. « Selon les calculs de la chancellerie du président, le 1er janvier 2016 est une date réaliste pour une accession de la Pologne à la zone euro », a déclaré Roman Kuzniar sur les ondes de RM FM. « Nous devons garder à l’esprit que plus tard nous le ferons, plus dur cela sera, car la zone euro se sera renforcée. Il y aura plus de critères (à respecter) et de traités à ratifier pour l’intégrer dans cinq, six ou sept ans. »  Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a estimé vendredi que la Pologne devait se prononcer sur sa candidature dans les mois à venir. La Pologne, septième puissance économique de l’Union européenne, est le seul membre à avoir échappé à la récession, mais ceci est en grande partie dû à la chute de sa monnaie lorsque la crise a éclaté en 2008, rendant ses exportations plus compétitives. Convaincre le pays de se passer de cet avantage commercial ne sera pas chose aisée : les sondages montrent que moins d’un Polonais sur trois est prêt à abandonner le zloty. Et il reste au gouvernement à convaincre l’opposition de soutenir des modifications constitutionnelles nécessaires à l’intégration de la zone euro.

 

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