Archive pour le Tag 'politiques'

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Scandale BNP : les politiques se taisent

Scandale BNP : les politiques se taisent

 

Pourtant prompts à perler de tout et surtout de rien les politiques sont silencieux à propos du scandale BNP qui  est soupçonnée par les autorités américaines de ne pas avoir respecté entre 2002 et 2009 des sanctions qu’elles avaient prises contre l’Iran, le Soudan et Cuba pour y effectuer des transactions financières. Les politiques se taisent parce qu’ils ont toujours protégé les banques et leurs dirigeants (voir à cet égard la mini reforme bancaire et la mini taxe sur es transactions imposée par le lobby bancaire à Hollande au lieu de vrais réformes°). Le patron de la BNP appartiennent à la mafia des fonctionnaires anciens conseillers  de ministres qui accaparent tous les postes : politiques, économiques et administratif. Que coûterait à BNP Paribas, accusée d’avoir brisé l’embargo américain contre des pays comme l’Iran ou Cuba, une perte de sa licence aux Etats-Unis ? En cas de suspension temporaire, elle verrait toutes ses activités américaines gelées. Or la banque française emploie 15.160 personnes en Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada et Mexique), selon son dernier rapport annuel d’activité. Quel serait leur avenir ? L’ensemble du continent américain représente environ 10% du chiffre d’affaires (Produit net bancaire) de BNP, soit près de 4 milliards d’euros l’an dernier. Le manque à gagner serait conséquent. La suspension de licence mettrait surtout un frein à ses ambitions en Amérique du Nord, dont la part est appelée à croître à 12% dans le chiffre d’affaires d’ici 2016. Les Etats-Unis constituent à eux seuls aujourd’hui environ un quart des clients de la banque à l’international, soit 3,5 millions sur un total de 13 millions. BNP ne pourrait en outre plus réaliser de transactions en dollars vers ou depuis les Etats-Unis. Son activité de financement s’en trouverait fort touchée. Elle risque ainsi de perdre de gros clients, en particulier parmi les institutionnels (grandes entreprises, fonds d’investissements, fonds de pension, assureurs…), selon l’agence de notation Moody’s Investors Service. BNP pourrait toutefois contourner cette interdiction en faisant effectuer des transactions par une tierce partie, disent les analystes. Une suspension temporaire de licence, dernière étape vers une révocation de celle-ci, entacherait enfin son image et sa réputation.

 

Sondage Réforme Régions et départements : 60% des Français pour….mais pas les politiques

Sondage Réforme Régions et départements : 60% des Français pour….mais pas les politiques   

 

Il n’y a guère que les politiques qui sont très réservés sur la réforme territoriale car l’armée d’oligarques serait nettement dégraissée par cette orientation. Pas étonnant la plupart des partis sont essentiellement constitués d’élus, d’anciens élus ou d’élus potentiels. Une majorité de Français (60%) est favorable à la suppression des départements et une même proportion se dit prête à la réduction de moitié des régions, selon un sondage IFOP pour Sud Ouest Dimanche. Lors a annoncé la suppression des conseils départementaux à l’horizon 2021 et la réduction de moitié des régions en 2017. Le but : simplifier le « millefeuille administratif » français. L’institut relève que, concernant la fusion des départements avec les régions, l’opinion a connu un « renversement complet » puisqu’une précédente enquête de l’IFOP, réalisée en octobre 2008 alors que la droite était au pouvoir, révélait que 59% des personnes sondées étaient opposées à cette mesure. Globalement, la suppression des départements est majoritairement approuvée, indépendamment des sympathies politiques, souligne encore l’IFOP, même si elle reçoit une approbation plus large de la part des sympathisants PS : 73% contre 63% pour les sympathisants UMP (contre respectivement 29% et 51% en 2008).

On a les hommes politiques que l’on mérite » (André Comte-Sponville)

On a les hommes politiques que l’on mérite » (André Comte-Sponville)

Il a raison le philosophe  André Comte Sponville, si les politiques ont leurs responsabilité dans notre triste situation  les français aussi. Des français qui votent quand même toujours pour ceux qui leur promettent la lune et qui déçus votent ensuite pour le camp opposé avec la même lune pour persepctive. L’une des inconnues des élections municipales de dimanche 30 mars est l’abstention. Le taux record atteint au premier tour (36,45%), pour un scrutin normalement très mobilisateur, laisse craindre une faible participation pour le second tour. Cette abstention est surtout vue comme un signe de défiance, de mécontentement contre les politiques voire la politique en général. Mais pour le philosophe André Comte-Sponville, invité du Journal inattendu ce samedi 29 mars, on a trop tendance à taper sur les dirigeants et à être compréhensif avec les abstentionnistes. Je crois que les Français ont leur responsabilité dans la situation qui est la leur André Comte-Sponville, philosophe « Il faut rappeler que le vote est un droit mais aussi un devoir. Et aussi que dans une démocratie on a les hommes politiques que l’on mérite », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Arrêtons de laisser croire qu’il y a 60 millions de Français formidables qui sont dirigés par un quarteron d’imbéciles. Je crois que les Français ont leur responsabilité dans la situation qui est la leur. » Le philosophe souligne que les Français ont élu ceux qui les gouvernent et estime aussi que le métier de ces derniers est tellement difficile que les citoyens « devraient peut-être arrêter de leur cracher systématiquement dessus et essayer plutôt de les soutenir ». « La France est un des pays les plus difficiles à gouverner en général et à réformer en particulier », ajoute-t-il parce que les Français « voudraient que tout s’améliore dans le pays à condition qu’on ne change rien pour eux, en tout cas rien qui ne représente un sacrifice ».

 

Municipales : « un coup de semonce pour les politiques » (M. Pigasse)

Municipales : « un coup de semonce pour les politiques » (M. Pigasse)

« C’est un coup de semonce à tous les politiques de droite comme de gauche. C’est un wake-up call et Nous sommes à un moment de danger pour la démocratie. » Déclare  Matthieu Pigasse, directeur général de la banque d’affaires Lazard France qui  plaide pour une politique industrielle volontariste qui permettrait à la France de rattraper son retard dans les secteurs d’avenir comme le numérique. Dans un ouvrage récent, « Éloge de l’anormalité » – une allusion transparente au président « normal » que serait François Hollande – le banquier de gauche se livre à un réquisitoire contre les politiques d’austérité menées en Europe depuis la crise financière de 2008, dénonçant le manque d’ambition réformatrice de la gauche au pouvoir et l’absence de courage de la classe politique française. Pour Matthieu Pigasse, actionnaire du quotidien Le Monde et propriétaire du magazine culturel Les Inrockuptibles, l’heure est grave et les décisions sont urgentes face à une France repliée sur elle-même, plongée dans une triple crise politique, économique et sociale qui se traduit par une montée de l’extrémisme politique et un développement du fanatisme religieux et du communautarisme. « Ces élections sont l’expression d’une colère face à la gravité de la situation et à la violence de la montée du chômage et des inégalités. C’est aussi l’expression d’un rejet et d’une frustration face à la perception que le politique est incapable d’agir ou de réagir », déclare-t-il dans une interview à Reuters. Selon lui, la priorité doit être donnée à une réforme en profondeur de l’Etat – qui passerait notamment par une réduction du millefeuille administratif et la disparition des départements – une poursuite de l’intégration européenne – marquée par la mutualisation des dettes et une solidarité budgétaire – et par une réhabilitation de l’entreprise en favorisant le risque plutôt que la rente.

Sondage : les politiques sont corrompus pour 70%

Sondage : les politiques sont corrompus pour 70%

Selon un sondage BVA réalisé pour i>TELE-CQFD et Le Parisien – Aujourd’hui en France, 7 Français sur 10 considèrent que « les personnalités politiques sont le plus souvent corrompues » publié ce samedi 15 mars. Pour 69% des personnes interrogées, le type d’ »affaires judiciaires impliquant des personnalités politiques relayées dans les médias durant ces dernières semaines » « est bien le signe que les personnalités politiques sont le plus souvent corrompues », 29% considérant qu’elles « ne représentent que des cas isolés, la majorité des personnalités politiques étant intègres », et 2% ne se prononçant pas. En juin 2013, elles étaient 70% à estimer que les politiques étaient « le plus souvent corrompus », et 54% en juillet 2010. En revanche, 29% répondaient en juin 2013 que « la majorité des personnalités sont intègres », et 42% en juillet 2010. 81% des sondés considèrent par ailleurs que c’est l’image de « l’ensemble de la classe politique » qui est dégradée, 12% répondant que c’est celle de la droite, et 7% celle de la gauche.

Affaires politiques : la justice déraille

Affaires politiques : la justice déraille

 

 

De toute évidence la justice en faiat trop. D’abord elle remet en cause le principe de confidentialité entre un accusé et son avocat ensuite elle viole le secret de l’instruction en laissant diffuser des informations qui relèvent du secret de l’instruction ( et juste avant les élections !). De là à penser que le gouvernement pousse au crime,  il   n’y a qu’un pas. Certes les affaires concernant Sarko méritent d’être instruites.  Si elles sont avérées, elles sont effectivement graves mais dans le respect du droit de la défense. Or aujourd’hui justice et politique connaissent un dangereux concubinage. Taubira se plante en voulant remettre en cause le principe de confidentialité concernant les avocats ; en effet l’écoute des avocats ne peut se justifier que s’ils sont soupçonnés de crimes ou délits, ce qui n’est  pas le cas dans les affaires en cause. Les écoutes sont donc illégales. D’où la réaction des avocats.  Dans les heures qui ont suivi la révélation, vendredi par Le Monde, de l’existence d’écoutes judiciaires visant l’ex-président et Me Herzog, un petit groupe de pénalistes de renom a lancé un appel aux pouvoirs publics. Ils pointent le « danger pour la démocratie de telles dérives et (…) l’impérieuse nécessité de protéger le secret professionnel, pilier de la profession d’avocat ».  Lundi, quelque 500 avocats s’y étaient associés, selon l’Association de défense des avocats pénalistes (Adap).  Les conversations entre un avocat et son client sont soumises à un principe de confidentialité. Mais il existe une exception, lorsque l’avocat est soupçonné d’avoir commis une infraction. Le juge doit alors disposer préalablement d’indices graves et concordants justifiant ses soupçons.  Or, en l’espèce, ces indices n’existaient pas, a estimé le Conseil national des barreaux (CNB), instance de représentation de la profession d’avocat. Du coup, a-t-il accusé, les juges d’instruction se sont livrés à un « détournement de procédure » en plaçant sur écoute Me Herzog: utilisation de la procédure sur le financement de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy pour tenter de glaner d’autres éléments à charge sans rapport avec ce dossier.  Pour le CNB, les juges ont ainsi pratiqué la technique du « filet dérivant », à la manière des pêcheurs qui laissent traîner leurs filets « assez longtemps pour ramener quelque chose ».  En cause aussi, pour ces avocats, les perquisitions visant Me Herzog et la saisie de son téléphone professionnel. Un juge des libertés et de la détention a ordonné une expertise sur cet appareil, qui reste donc sous scellés.   »Il est certain que ces saisies et l’utilisation des écoutes vont être soumises à la chambre de l’instruction » de la cour d’appel « et, si nous sommes encore dans un Etat de droit, elle devrait annuler les écoutes et donc leur résultat », selon le CNB.  Patrick Klugman, élu parisien PS et avocat, s’était indigné dès samedi du traitement infligé à Me Herzog, qui « n’a cessé d’agir comme un avocat auprès de son client ». Dès lors, « il doit être protégé en tant que tel ».  Dans ce bras de fer qui s’esquisse entre avocats et magistrats, les deux camps en ont appelé lundi à François Hollande.

 

Les « affaires » politiques ou la préhistoire de la démocratie

Les affaires politiques ou la préhistoire de la démocratie

 

Coups bas, intrigues, corruptions, délations caractérisent le fonctionnement de notre système démocratique. De quoi s’interroger sur la nature de notre démocratie. En cause sans doute la crise qui contraint nombre de responsables à utiliser des subterfuges pour se maintenir au pouvoir. D’une certaine manière nous sommes encore dans l’ère de la préhistoire de la démocratie. Une démocratie qui se réduit  pour l’essentiel au dépôt d’un bulletin dans les urnes et qui perpétue en fait une monarchie républicaine où les citoyens sont ignorés sitôt les élections passées. Le pouvoir est accaparé par une oligarchie qui se partage postes et privilèges et emploie tous les moyens pour y parvenir y compris les plus condamnables. On pourra objecter que ces phénomènes n’affectent pas seulement la France, ce qui ne constitue pas une raison pour admettre de telles pratiques. En fait le pays manquent d’hommes d’Etat et les partis sont surtout constitués de politiciens professionnels ; tous ne sont pas corrompus, loin s’en faut, mais la plupart faute de compréhension de la nature de la crise naviguent au gré des vents, des modes,  des intérêts, des alliances de circonstances. La seule conquête du pouvoir constitue une objectif en soi quand la vision, le courage, la stratégie font défaut. A chaque élection, on promet tout et n’importe quoi, c’est la condition pour être élu. Passé échéance électorale, c’est évidemment la déception voire la colère.  L’atmosphère nauséabonde actuelle va encore amplifier le discrédit qui affecte toute la classe politique et se traduire par l’abstention et le vote des extrêmes. Avec un pays encore davantage ingouvernable aujourd’hui tellement sont nombreuse les contradictions à surmonter. La crise politique prend se racines dans la crise économique mais elle est tout autant culturelle car il faudra bien un jour réfléchir sérieusement  sur le concept de démocratie, sur ses modalités, sur son évaluation. En attendant, et pendant encore un long moment, il faudra se satisfaire de cette démocratie obsolète et de se perversités  inévitables.

Poutine : soutenus par certains politiques en France

Poutine : soutenus par certains politiques en France

 

Dans un derbier sondage, 14% seulement des français apprécient Poutine. pourtant des politiques français le soutiennent  Curieux la positions de certains politiques vis-à-vis de Poutine , en fait un révélateur de leurs rapports à la démocratie. Les Français ne l’aiment pas. Et depuis les événements en Crimée, sa cote n’a pas dû remonter. Dans un sondage paru mi-janvier, les Français actaient leur désamour envers Vladimir Poutine : une étude BVA pour le Parisien montrait que seulement 14% des sondés avaient une « bonne opinion » du président russe. Sur la scène politique hexagonale, le chef de l’Etat de la Fédération de Russie recueille les mêmes proportions. Ils ne sont que quelques-uns à dire publiquement leur soutien envers lui. Pour des raisons relativement proches. C’est nouveau. Alors qu’il ne lui avait jamais démontré une quelconque admiration publique, Jean-Luc Mélenchon a dit comprendre, samedi, l’action de Vladimir Poutine en Crimée. En marge d’une manifestation, il a expliqué qu’il était, selon lui, « absolument prévisible » que la Russie prenne « des mesures de protection » dans la péninsule de la Mer noire, face au nouveau pouvoir ukrainien, qu’il qualifie de « putschiste ». « Nous Français, n’avons rien à faire dans une histoire pareille, nous n’avons rien à  faire à  encourager les provocations contre les Russes, cela dit sans sympathie pour le gouvernement russe », a-t-il ajouté, expliquant que, si la révolte ukrainienne est « légitime », les Etats-Unis ont payé des hommes pour qu’ils déstabilisent cette insurrection. Des « national-socialistes », de surcroît, c’est-à-dire des « nazis ». « La nation russe ne peut admettre que les Nord-Américains et l’Otan s’installent à leurs portes », ajoute-t-il.  En somme, si Mélenchon comprend cette action russe, c’est parce qu’il se méfie du jeu américain et européen dans cette crise. En outre, il dit bien ne pas avoir de « sympathie », pour Poutine. Comme il le disait déjà durant la campagne présidentielle de 2012. Voilà un soutien indéfectible : Marine Le Pen. Elle avait clamé son « admiration » dans un entretien en octobre 2011 au quotidien russe Kommersant. « Je ne cache pas que, dans une certaine mesure, j’admire Vladimir Poutine. Il commet des erreurs, mais qui n’en commet pas? La situation en Russie n’est pas facile, et on ne peut pas régler rapidement les problèmes issus de la chute de l’URSS », déclarait-elle alors. Depuis, elle l’a soutenu sur le dossier syrien, ou sur le mariage homosexuel. En juin dernier, elle avait été reçue avec les honneurs à Moscou. Deux de ses plus proches conseillers, Aymeric Chauprade et Ludovic de Danne, sont des russophiles extrêmes. Vladimir Poutine est une figure appréciée au sein de l’extrême droite française. Les raisons : son nationalisme assumé, son conservatisme et ses guerres contre les minorités musulmanes.

 

Sondage démocratie : 87% des français pas écoutés par les politiques

Sondage démocratie : 87% des français pas écoutés par les politiques

Ce n’est pas seulement une crise de popularité mais une véritable crise de régime, d’une crise  de la démocratie représentative. Les français ne croient plus leurs politiques et dans cette démocratie mélange de monarchie et d’oligarchie. La démocratie représentative a atteint ses limites ; réduite au seul vote pour des élus discrédités, cette démocratie n’est plus qu’une caricature. Le discours convenu, cocktail de langue de bois et de mauvaise foi ne passe plus. En fait c’est aussi une contestation d’une caste qui ne se renouvèle pas et qui a transformé la fonction élective en métier (ou en accessoire de rémunération) ; du coup cette oligarchie est coupée du réel, des préoccupations concrètes notamment en matière économique et sociale. Sur 6000 000 élus au plan national, 300 000 environ sont politisés (les autres surtout dans les communes rurales sans véritable appartenance). Ces 300 000 représentent à peu près les effectifs réels des partis politiques. Pour la majorité ils sont composés de fonctionnaires qui n’ont qu’une vision très approximative du fonctionnement de l’économie et des réalités sociales.   Des partis essentiellement d’élus qui s’autodésignent et font toute leur carrière dans la politique. La preuve l’âge moyen est de 58 ans. La grosse majorité des français ne fait plus de différence entre la droite et la gauche, c’est toute la classe politique qui est discréditée. Il ne s’agit pas seulement d’une contestation du mode d’élection des candidats au pouvoir mais du fonctionnement même du débat démocratique où la médiation demeure très formelle. Même les grands médias ne trouvent plus grâce auprès des français (d’où notamment la crise de la presse).La confiance des Français en leur personnel politique a continué de s’effondrer en 2013, selon un sondage effectué par OpinionWay pour le centre de recherche de l’Institut de sciences politiques de Paris (Cevipof), rendu public lundi. 60% disent ne faire confiance ni à la droite ni à la gauche pour gouverner le pays, au lieu de 52% lors de la précédente enquête, en décembre 2012. Elles sont seulement 11% à faire confiance aux partis politiques, 23% aux médias et 28% aux syndicats, alors que l’armée jouit d’une cote de confiance de 74%, la police de 68%, l’école de 67% et les associations de 65%. Selon ce sondage réalisé avant les révélations sur la liaison présumée entre le président François Hollande et une comédienne, 87% des Français estiment être peu ou pas du tout écoutés par les responsables politiques. Les sondés sont 69% à juger que la démocratie ne fonctionne pas très bien ou pas bien du tout en France (au lieu de 54% en 2012). Pourtant, 57% disent s’intéresser à la politique. UMP et Front national font désormais jeu égal : 36% des sondés jugent que la première représente le mieux l’opposition de droite et autant émettent le même jugement sur le FN. Les personnes interrogées sont 34% à faire confiance à la présidente du FN, Marine Le Pen, au lieu de 32% en 2012. Seulement 20% disent faire confiance à François Hollande, au lieu de 27% il y a un an. Son prédécesseur UMP, Nicolas Sarkozy, recueille 36% d’opinions favorables, au lieu de 37%. L’actuel Premier ministre socialiste, Jean-Marc Ayrault, ne recueille pour sa part que 18% d’opinions favorables, au lieu de 24% il y a un an. Les sondés sont 34% à estimer que le mot « morosité » reflète le mieux leur état d’esprit actuel (+3), pour 31% c’est « lassitude » (+2) et pour 30%, « méfiance » (-2).

Fiscalité : Aznavour a corrompu des politiques, il n’est pas le seul !

Fiscalité : Aznavour a corrompu des politiques, il n’est pas le seul !

Aznavour avoue avoir corrompu des politiques pour payer moins de fiscalité ; il a au moins de mérite de signaler une pratique courante dès lors que les revenus sont conséquents ; Un ministre des finances n’a-t-il pas déclaré : « toute le monde négocie avec Bercy » ; Sauf les couches moyennes et populaires évidemment. Charles Aznavour a affirmé, mardi sur France Info, avoir versé de l’argent à des politiques de tous bords pour tenter de régler ses problèmes fiscaux, sans préciser de dates ni révéler aucun nom. « Les avocats m’ont coûté cher, mais il y a eu pire: il y a quelques gens de la politique qui pouvaient, paraît-il, arranger mon coup et moi, j’avançais un peu d’argent en liquide pour les votes qu’ils devaient avoir, notamment pour les affiches », a-t-il déclaré. « J’en ai eu pas mal. Ça m’a couté très cher. De tous les bords, même dans le centre, un peu partout. On avait un ‘go-between’ qui amenait l’argent en liquide quelque part (…) Il y a des moments où je me suis dit: est-ce que le ‘go-between’ n’était pas tous ces gens-là, lui-même ? », a dit encore le chanteur, 89 ans.  Charles Aznavour, qui réside essentiellement en Suisse depuis plusieurs années, a également estimé « qu’on (l)’a poussé à quitter la France ». « Si je n’avais pas eu autant d’ennuis avec l’administration et les médias, je serais resté en France« , a-t-il déclaré, affirmant avoir bénéficié d’un non-lieu à l’issue de ses démêlés fiscaux. « Etant donné que ma langue, c’est mon pays, je suis toujours en France », a ajouté Charles Aznavour. Le chanteur a précisé qu‘il payait toujours des impôts en France, dont 1,3 million d’euros en 2012.

 

Livres politiques : le grand fiasco

Livres politiques : le grand fiasco

 

Désormais on ne publie plus un livre politique pour qu’ils soient vendus et lus mais pour qu’on en parle à la télé. Les livres politiques ne font plus recettes surtout quand ils inondent le marché ; à la veille d’élections chaque élu publie sa petite vision de l’avenir de la France. Des dizaines d’ouvrages, vite faits, souvent écrit par des nègres, sans véritable idée nouvelles et plein de bonnes intentions ; A tire d’exemple le livre de Valérie Pécresse a été vendu à 300 exemplaires environ, celui de Rama Yade à 500 environ, le plus grand succès celui de Montebourg vendu à environ 3000 exemplaires ( mais à un prix défiant toute concurrence –et ses règles- 5 euros !). les livres sont comme leurs auteurs, sans intérêt et les lecteurs n’y croient plus. On les publie toutefois car c’est l’occasion d’engranger une dizaine d’interviews à la télé de la part de journalistes qui eux non plus n’ont pas lu l’ouvrage.. Bref de la  pure com. mais qui ne trompe plus personne et qui reflète le grand vide politique actuel où la forme prévaut sur  le fond.

Comptes en Suisse : liste Condamin-Gerbier confirmée sauf pour les politiques

Comptes en Suisse : liste  Condamin-Gerbier confirmée sauf pour les politiques

Comme par hasard aucun nom de politique dans la liste pourtant confirmée de comptes dénoncés par l’ancien ne cadre de la banque Reyl. Ce n’est pas la première fois qu’une liste serait bidouillée ; en outre les prête-noms ça existe ! Des documents saisis lors d’une perquisition fin juillet au siège parisien de la banque suisse Reyl confortent certaines déclarations de son ancien cadre, Pierre Condamin-Gerbier, sur des comptes détenus en Suisse par des Français, selon une source proche du dossier, citée par l’AFP. Aucune personnalité politique ne figurerait parmi les détenteurs de ces comptes.    Ces déclarations avaient suscité l’émoi dans la classe politique. En juin, l’ancien employé de la banque Reyl, Pierre Condamin-Gerbier, avait affirmé devant les sénateurs et au JDD détenir une liste de noms de 15 politiques « beaucoup plus familiers du grand public que ne l’était Jérôme Cahuzac » et disposant d’un compte en Suisse. Selon une source proche du dossier cité par l’AFP, une perquisition au siège de la banque Reyl a permis de conforter certaines des déclarations de Pierre Condamin-Gerbier sur l’existence de comptes détenus par des Français dans l’établissement. Aucune personnalité politique ne figurerait, néanmoins, parmi les détenteurs de ces comptes, selon cette source. Pierre Condamin-Gerbier avait annoncé en juillet avoir transmis « la liste et les éléments d’information dont j’ai fait état dans les médias depuis quelques semaines (qui) ont été transmis hier (mardi 2 juillet), dans leur grande majorité, à la justice française ». Le parquet de Paris avait ouvert fin mai une information judiciaire contre X pour « blanchiment de fraude fiscale », suite aux déclarations de Condamin-Gerbier. Suite aux affirmations de Pierre Condamin-Gerbier devant les sénateurs Français sur l’existence d’une liste de politiques ayant un compte en Suisse, la banque Reyl avait fini par déposer plainte en Suisse contre son ancien employé, notamment pour « vol, falsification de document (faux dans les titres) et violation du secret professionnel et commercial ». L’ancien employé de Reyl a été arrêté début juillet en Suisse, deux jours après son audition par la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Cahuzac. Il est depuis lors en prison.

Hamon : » les patrons font trop de politique» et les politiques pas assez d’économie ?

Hamon : » les patrons font trop de politique» et les politiques pas assez d’économie ?

Trop de politique pour les patrons mais dommage que les politiques ne connaissent rien à l’économie !. En présence d’une dizaine de journalistes et de quelques photographes, Benoît Hamon a effectué mercredi le service après-vente de son projet de loi sur l’économie sociale et solidaire, présenté plus tôt dans la journée en conseil des ministres et débattu à partir du mois d’octobre au Parlement. Pour expliquer le texte à la presse et en défendre le contenu, il a choisi de se rendre dans une petite structure coopérative : la société Tribu, un bureau d’étude technique spécialisé en développement durable et urbanisme situé dans le 19e arrondissement parisien. Le ministre délégué à la Consommation et à l’Economie sociale et solidaire a un objectif précis : expliquer en détail la partie de son projet de loi consacré aux Scop, les sociétés coopératives et participatives. Ce statut permet aux salariés d’être propriétaires de leur entreprise, l’un d’entre eux étant élu à la majorité « gérant ». Pour Benoît Hamon, la société Tribu, devenue une Scop en 2009, est un modèle que le gouvernement compte promouvoir : « Aujourd’hui, les Scop emploient 40.000 personnes en France. D’après notre étude d’impact, les mesures du projet de loi pourraient faire grimper ce chiffre à 80.000. » Benoît Hamon propose deux leviers : la création d’un statut transitoire de « scop d’amorçage », permettant aux salariés d’être minoritaires au capital le temps de réunir les fonds pour devenir majoritaires, et surtout « le droit à l’information ». Ce dernier permettra aux salariés d’être informés de la vente de leur entreprise deux mois avant. Un délai qui doit donner le temps aux salariés de formuler une offre de reprise (que ce soit une Scop ou un autre modèle coopératif). Cette seule mesure a déclenché l’ire de certains patrons – qui, par ailleurs, ne critiquent pas davantage le reste du projet de loi. L’argument qui revient le plus souvent est celui de la confidentialité. En informant ses salariés, un patron rendra public deux mois avant son désir de vendre l’entreprise. « Je trouve cette idée très dangereuse car, en cas de cession, la discrétion est un élément crucial’, commente dans un communiqué Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général de la CGPME. « Une fuite peut faire d’immenses dégâts auprès des fournisseurs, des clients et des créanciers », ajoute encore le représentant de la CGPME Autre organisation patronale à soulever le problème : le Medef. Sur France Inter le 17 juillet dernier, Pierre Gattaz a évoqué « une contrainte supplémentaire sur le dos des entreprises, qui dégrade l’attractivité du terreau France ». Interrogé par le site de L’Expansion, Thierry Viquerat, président du Fonds d’intervention pour les PME, souligne, lui, le « flou » qui entoure l’enclenchement du délai de deux mois. « Ils font un peu trop de politique », soupire Benoît Hamon,. Pour le ministre délégué, « il y a eu une montée de fièvre des organisations patronales, qui ont pourtant été consultées depuis un an ». Sur le délai de deux mois, il explique ainsi avoir fixé cette période après un tour de table complet de tous les acteurs du secteur. Présent mercredi, le président de la Confédération générale des Scop, Patrick Lenancker, confirme auprès du JDD.fr : « Nous avons discuté avec tout le monde. Après, les modalités peuvent toujours être débattues mais l’enjeu, soutenir les Scop, est acté. C’est le principal. » « Nous nous sommes basés sur les expériences passées », insiste le ministre renversant l’un des arguments de ses opposants : « Deux mois, c’est assez long pour permettre aux salariés de se mobiliser et de trouver les financements et assez court pour éviter de perdre des clients ou des fournisseurs. » A ses côtés, le co-gérant de Tribu Alain Bornarel confirme : « Au moment de notre passage en Scop, il n’y a eu aucune réaction de nos clients, dans un sens ni dans l’autre. » Ce délai de deux mois et plus généralement le « droit à l’information » devraient être au cœur du débat parlementaire, lequel débutera en octobre au Sénat. « Je sens les députés davantage aller dans mon sens », assure le ministre délégué avant de filer la métaphore rugbystique : « Nous sommes en entrée de mêlée et la proposition, à la sortie, ne pourra que renforcer les salariés. » Craint-il un coup de force de la part des organisations patronales? « Il est impensable de se réfugier derrière une idéologie », déclare-t-il avant de lancer : « Qui peut faire l’impasse sur un secteur, l’économie sociale et solidaire, qui représente 10% du PIB? » Pour lui, « il ne faut faire l’impasse sur aucune solution pour sauver des emplois ». Son projet de loi – « un choc coopératif », promet-il – va « tracer la bonne voie pour l’emploi ».

 

Le conseil constitutionnel, c’est quoi ? Un conseil de politiques !

Le conseil constitutionnel,  c’est quoi ? Un conseil de politiques !

 

Chargé de vérifier la conformité des lois à la Constitution, le Conseil est composé de neuf membres, nommés pour neuf ans. L’institution est renouvelée par tiers tous les trois ans. Le dernier renouvellement a eu lieu en février 2013, le prochain interviendra en 2016. Parmi les neuf Sages, trois sont nommés par le Président de la République, trois par celui de l’Assemblée nationale et les trois autres par le président du Sénat. Autant dire que les membres sont désignés par des politiques et qui choisissent le plus souvent des membres politisés. Pas vraiment une institution indépendante. On ne fera croire à personne que le conseil constitutionnel aurait annulé les comptes de campagne de Sarkozy si ce dernier avait été élu ; à de rares exceptions près, tous les hauts fonctionnaires, tous  les anciens politiques sont légitimistes et évoluent comme la girouette en fonction de la direction du venet. De ce point de vue l’instance suprême de la république est sans doute encore moins indépendante que les autres institutions juridiques lesquelles pourtant ne sont pas exemptes de défauts. Comment par exemple expliquer pour ces dernières qu’autant d’affaires concernant Sarkozy émergent aujourd’hui alors qu’hier elles étaient étouffées ou ignorées ? Sarkozy est loin d’être un saint, ses liaisons dangereuses avec la finance sont responsable de ces scandales (dont beaucoup vont finir en eau de boudin pour des questions procédurières). Pour autant, si on ne peut parler de complot, il y a sûrement acharnement ; la justice n’est pas indépendante, elle le prouve chaque jour ; la justice est un concept pour réguler les masses et non les puissants. L’exemple le pus caricatural est sans doute celui de kerviel. Tous les banquiers français ont été innocenté pour leurs placement spéculatifs qui ont couté des milliards payés par le contribuable (via la BCE notamment), un seul coupable : kerviel, victime expiatoire, condamné à rembourser 5 milliards, sans doute irresponsable mais beaucoup moins que la plupart des patrons de banques qui ont spéculé et continuent chaque jour de le faire (en outre la France a renoncé à une vraie séparation bancaire !)  L’analyse détaillée du conseil constitutionnel met en évidence le caractère politisé de cette institution. .  Le président du Conseil, Jean-Louis Debré, fidèle parmi les plus fidèles de Jacques Chirac, a été nommé par ce dernier en février 2007. Cette même année, le président du Sénat, l’UMP Christian Poncelet, avait nommé Renaud Denoix de Saint Marc. Ce haut fonctionnaire a notamment été vice-président du Conseil d’Etat de 1995 à 2006 et secrétaire général du gouvernement de 1986 à 1995. En février 2007, le président de l’Assemblée nationale, à l’époque Jean-Louis Debré, avait quant à lui porté son choix sur  le magistrat Guy Canivet, ancien premier président de la Cour de cassation. Le renouvellement suivant a eu lieu en 2010 sous la présidence de Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la République avait nommé en février Michel Charasse. Fidèle de François Mitterrand et réputé proche de Nicolas Sarkozy, ce dernier a été ministre du Budget en 1992 et sénateur du Puy de Dôme jusqu’en 2010. En 2008, après plus de quarante ans passés au Parti socialiste il en a été exclu. A l’époque, le parti avait suspendu dix-huit conseillers généraux du Puy-de-Dôme, dont Michel Charasse, après qu’ils aient soutenu un dissident, réélu à la présidence du Conseil général au détriment de la candidate officiellement investie par la fédération socialiste du Puy-de-Dôme. Figure du Mitterrandisme, Michel Charasse avait préféré l’exclusion et s’était ensuite inscrit au groupe Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) au Sénat. Autre membre nommé en 2010, Hubert Haenel ancien sénateur UMP du Haut-Rhin, choisi par l’UMP Gérard Larcher alors président du Sénat.  Cette même année, le président de l’Assemblée nationale, l’UMP Bernard Accoyer, avait nommé en février Jacques Barrot, figure de la démocratie chrétienne et ancien ministre du ministre du Travail  du gouvernement Juppé entre 1995 e 1997. En août, Bernard Accoyer, a également nommé la haute fonctionnaire Claire Bazy-Malaurie. Elle a été rejointe par deux autres femmes qui ont prises leurs fonctions sous la présidence Hollande. Le chef de l’Etat a nommé la magistrate Nicole Maestracci, ancienne première présidente de la cour d’appel de Rouen. Le socialiste Jean-Pierre Bel, actuel président du Sénat, a arrêté son choix sur Nicole Belloubet, professeure de droit et ex-conseillère municipale PS à Toulouse.

Evasion fiscale : « la liste comporte bien des politiques de gauche et de droite »

Evasion fiscale : « ‘la liste comporte bien des politiques de gauche et de droite »

 

Invité d’Europe 1 mardi soir, Antoine Peillon, auteur de Ces 600 milliards qui manquent à la France (Editions du Seuil) a confirmé l’existence d’une liste de noms de personnalités politiques françaises détenant un compte en Suisse, comme l’avait assuré à Europe 1 Pierre Condamin-Gerbier, ancien salarié de la banque suisse Reyl. « Il dit la vérité », a confirmé le journaliste de La Croix, auteur d’une enquête sur l’évasion fiscale. « Nous nous sommes entretenu toute la journée du 29 mai dernier. Il m’a détaillé de manière très précise les procédures d’évasion fiscale des entreprises et des particuliers depuis 20 ans ».Antoine Peillon, comme Pierre Condamin-Gerbier avant lui, a toutefois refusé de dévoiler des noms de personnes, notamment politiques, qui détiendraient un compte illégal en Suisse. « Il l’a dit lui-même, il y a un ancien ministre. Je ne vais pas le contredire. Je n’en dirais pas plus, ni moins », s’est-il borné à dire, ajoutant seulement que des politiques « de droite et de gauches » étaient concernés. Vendredi, Pierre Condamin-Gerbier avait assuré à Europe 1 être en possession d’une liste « d’une quinzaine de noms d’élus, dont d’anciens et d’actuels ministres » qu’il est prêt à dévoiler mais au « bon moment ».

 

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