Archive pour le Tag 'politiques'

« Littérature »-Sandrine Rousseau, Borne, François Hollande, Hidalgo les plus nuls !

« Littérature »-Sandrine Rousseau, Borne,  François Hollande, Hidalgo les plus nuls !

 Une manière générale les livres politiques connaissent peu de succès auprès du public. Des tirages papier assez marginaux qui n’ont rien à voir évidemment avec le taux de lecture sur d’autres médias. En cause,  le fait que certains n’ont pas grand-chose à dire ou qu’ils feraient mieux de s’abstenir. À noter toutefois des tirages satisfaisants à droite avec Jordan Bardella ( avec une grosse campagne de pub) ,139.071 exemplaires vendus pour « Ce que je cherche ». Juste derrière, Philippe de Villiers avec «Mémoricide » 136.529 ventes. Enfin, le troisième, c’est Nicolas Sarkozy avec 84.000 exemplaires du Temps des combats, Un des rares hommes politiques à vendre régulièrement sa prose. À gauche visiblement la littérature politique ne séduit pas pour preuve:

 

L’ex-Première ministre Élisabeth Borne fait un bide avec ses Vingt mois à Matignon (Flammarion) qui n’ont intéressé que 4.700 acheteurs. Même François Hollande, président redevenu simple député, ne s’est vendu qu’à 6.700 exemplaires.

1.700 pour Boris Vallaud et En PermanenceCe qui nous porte (Seuil), de Sandrine Rousseau, n’atteint même pas la barre des 1.000. Mais la palme des flops revient à Anne Hidalgo avec Le lieu des possibles et ses 227 exemplaires écoulés.
Notons que nombre de ces derniers livres ont été achetés par les auteurs eux-mêmes être distribués aux amis!

France- Les partis politiques conduisent le pays vers le chaos

France- Les  partis politiques conduisent le pays vers le chaos

Grâce à l’incongrue dissolution de l’Assemblée nationale qui a bouleversé tout le calendrier politique et à l’irresponsabilité totale de la plupart des partis politiques, la France se dirige tranquillement vers le chaos politique mais surtout aussi économique, financier et social. Le tout pouvant aller vers une crise de régime où tous les pouvoirs pourraient devenir obsolètes : celui du gouvernement, celui du Parlement celui aussi du président de la république.

 

Manquerait plus qu’une éclosion sociale ou sociétale pour plonger durablement le pays dans un marasme ingérable. Précisément  une hypothèse  choisie par  Mélenchon le révolutionnaire de papier qui rêve de transformer la France en pays sous-développé mais communiste avec évidemment une dictature du prolétariat assuré par des oligarques pour la plupart anciens fonctionnaire ou dépendant de crédits publics. L’extrême droite a l’air de se résoudre aussi à accélérer la décomposition du régime en poussant Macron  dehors alors que visiblement si le RN  croit indiscutablement dans l’opinion contre ce parti est loin d’être cohérent sur les orientations économiques, sociales et financières.

Dans les autres partis la confusion est encore plus grande au parti socialiste évidemment toujours écartelé entre les néo marxistes et sociaux démocrates, chez les écolos partagés entre la sensibilité environnementale et leurs agitations gauchistes irresponsables. Chez les républicains et les anciens macronistes,  c’est la lutte des leaders qui étouffent les priorités du moment.

Bref les partis politiques ligotent Bayrou qui en outre lui-même ne semble pas prendre la mesure de l’ampleur et de l’urgence de la situation et qui paraît maintenant déboussolé dans un costume trop grand pour lui. À tel point que certains l’ont comparé à Jo Biden. L’intéressé ne semble pas disposer de la vigueur qu’il faut face à la rudesse de la tâche.

Les échéances sont sans doute être encore repoussées notamment celle du budget voire du gouvernement. Le problème c’est que la situation globale va rapidement se dégrader et les statistiques confirmer  que la France est engagée maintenant sur une tendance de récession caractérisée par de nombreux plans sociaux et une dégradation financière concernant les comptes publics. Les institutions internationales pourraient bien entrer dans le jeu d’ici quelques semaines pour arbitrer des différends entre des partis politiques complètement irresponsables , incompétents et sans courage.

Ces partis politiques qui conduisent le pays vers le chaos

Ces partis politiques qui conduisent le pays vers le chaos

Grâce à l’incongrue dissolution de l’Assemblée nationale qui a bouleversé tout le calendrier politique et à l’irresponsabilité totale de la plupart des partis politiques, la France se dirige tranquillement vers le chaos politique mais surtout aussi économique, financier et social. Le tout pouvant aller vers une crise de régime où tous les pouvoirs pourraient devenir obsolètes : celui du gouvernement, celui du Parlement celui aussi du président de la république.

 

Manquerait plus qu’une éclosion sociale ou sociétale pour plonger durablement le pays dans un marasme ingérable. Précisément  une hypothèse qui a choisi Mélenchon le révolutionnaire de papier qui rêve de transformer la France en pays sous-développé mais communiste avec évidemment une dictature du prolétariat assuré par des oligarques pour la plupart anciens fonctionnaire ou dépendant de crédits publics. L’extrême droite a l’air de se résoudre aussi à accélérer la décomposition du régime en poussant Macron  dehors alors que visiblement si son audience croit indiscutablement dans l’opinion pour la pertinence des dysfonctionnements des différents gouvernements par contre ce parti est loin d’être cohérent sur les orientations économiques, sociales et financières.

Dans les autres partis la confusion est encore plus grande au parti socialiste évidemment toujours écartelé entre les néo marxistes et sociaux démocrates, chez les écolos partagés entre la sensibilité environnementale et leurs agitations gauchistes irresponsables. Chez les républicains et les anciens macronistes,  c’est la lutte des leaders qui étouffent les priorités du moment.

Bref les partis politiques ligotent Bayrou qui en outre lui-même ne semble pas prendre la mesure de l’ampleur et de l’urgence de la situation et qui paraît maintenant déboussolé dans un costume trop grand pour lui. À tel point que certains l’ont comparé à Jo Biden. L’intéressé ne semble pas disposer de la vigueur qu’il faut face à la rudesse de la tâche.

Les échéances sont sans doute être encore repoussées notamment celle du budget voire du gouvernement. Le problème c’est que la situation globale va rapidement se dégrader et les statistiques confirmer  que la France est engagée maintenant sur une tendance de récession caractérisée par de nombreux plans sociaux et une dégradation financière concernant les comptes publics. Les institutions internationales pourraient bien entrer dans le jeu d’ici quelques semaines pour arbitrer des différends entre des partis politiques complètement irresponsables , incompétents et sans courage.

Politique-: les Français lassés des querelles politiques

Politique-: les Français lassés des querelles politiques

 

Combines et diatribes auront caractérisé la période qui a précédé la nomination de bayrou . Pas vraiment un climat d’apaisement entre des organisations politiques de plus en plus déconsidérées. Les Français sont de plus fatigués du climat politique délétère en France. 

41% des Français auraient préféré un premier ministre neutre, selon un sondage Elabe pour BFMTV.

Après la censure du gouvernement de Michel Barnier,  les Français se disaient  inquiets (32%),  « en colère » (30%), et lassés (24%), selon un sondage Elabe pour BFMTV sorti mercredi. 41% préfèreraient un Premier ministre issu d’aucun parti politique, en d’autres termes recruté au sein de la société civile ou du monde de l’entreprise. Contre 23% pour un chef du gouvernement issu de la gauche, 17% pour une personnalité du RN, 12% pour la droite et seulement 6% pour le camp présidentiel.

Une large majorité d’entre eux (69%) se déclare en tout cas favorable à un accord de « non-censure ». Mais ils sont presque tout autant (67%) à ne pas croire en la capacité des partis à s’entendre.

Politique-Premier ministre : les Français lassés des querelles politiques

Politique-Premier ministre : les Français lassés des querelles politiques

 

Combines et diatribes auront caractérisé la période qui a précédé la nomination de bayrou . Pas vraiment un climat d’apaisement entre des organisations politiques de plus en plus déconsidérées. Les Français sont de plus fatigués du climat politique délétère en France. 

41% des Français auraient préféré un premier ministre neutre, selon un sondage Elabe pour BFMTV.

Après la censure du gouvernement de Michel Barnier,  les Français se disaient  inquiets (32%),  « en colère » (30%), et lassés (24%), selon un sondage Elabe pour BFMTV sorti mercredi. 41% préfèreraient un Premier ministre issu d’aucun parti politique, en d’autres termes recruté au sein de la société civile ou du monde de l’entreprise. Contre 23% pour un chef du gouvernement issu de la gauche, 17% pour une personnalité du RN, 12% pour la droite et seulement 6% pour le camp présidentiel.

Une large majorité d’entre eux (69%) se déclare en tout cas favorable à un accord de « non-censure ». Mais ils sont presque tout autant (67%) à ne pas croire en la capacité des partis à s’entendre.

Premier ministre : les Français lassés des querelles politiques

Premier ministre : les Français lassés des querelles politiques

 

Combines et diatribes auront caractérisé la période qui précède la nomination du nouveau Premier ministre aujourd’hui. Pas vraiment un climat d’apaisement entre des organisations politiques de plus en plus déconsidérées. Les Français sont de plus fatigués du climat politique délétère en France. Les Français préféreraient donc Premier ministre neutre

41% des Français préfèreraient un Premier ministre issu d’aucun parti politique, en d’autres termes recruté au sein de la société civile ou du monde de l’entreprise, selon un sondage Elabe pour BFMTV.
Promis ce jeudi, le nom du nouveau Premier ministre n’interviendra que vendredi matin par « communiqué », selon une information de l’Elysée transmise ce soir. Une annonce qui intervient alors qu’Emmanuel Macron venait d’atterrir près de Paris, de retour d’une visite en Pologne. Pour rappel, le chef de l’État avait promis mardi de prendre une décision « dans les 48 heures ».

 

Cette attente, une semaine après la censure du gouvernement de Michel Barnier, laisse en tout cas les Français aussi inquiets (32%), qu’ « en colère » (30%), et lassés (24%), selon un sondage Elabe pour BFMTV sorti mercredi. 41% préfèreraient un Premier ministre issu d’aucun parti politique, en d’autres termes recruté au sein de la société civile ou du monde de l’entreprise. Contre 23% pour un chef du gouvernement issu de la gauche, 17% pour une personnalité du RN, 12% pour la droite et seulement 6% pour le camp présidentiel.

Une large majorité d’entre eux (69%) se déclare en tout cas favorable à un accord de « non-censure ». Mais ils sont presque tout autant (67%) à ne pas croire en la capacité des partis à s’entendre.

 

Sondage Partis politiques: discrédités pour 82% des Français

Sondage Partis politiques: discrédités pour 82% des Français

Selon l’enquête Odoxa-Backbone pour le Figaro, , 82 % des Français  ont désormais une mauvaise image des partis.

 Une écrasante majorité du pays (82 %)  condamnent les partis politiques, comme le révèle un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Pire encore, les appareils partisans sont jugés ni honnêtes (90 %) ni crédibles (85 %) par les électeurs. La popularité d’Emmanuel Macron est par ailleurs  au plus bas (22 %) depuis la dissolution, selon le baromètre mensuel. Et ce n’est pas le triste spectacle par ailleurs complètement contradictoire de l’Assemblée nationale qui risque de faire remonter la crédibilité des partis politiques en France

Partis politiques: discrédités pour 82% des Français

Partis politiques: discrédités pour 82% des Français

Selon l’enquête Odoxa-Backbone pour le Figaro, , 82 % des Français  ont désormais une mauvaise image des partis.

 une écrasante majorité du pays (82 %)  condamnent les partis politiques, comme le révèle un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Pire encore, les appareils partisans sont jugés ni honnêtes (90 %) ni crédibles (85 %) par les électeurs. La popularité d’Emmanuel Macron estpar ailleurs  au plus bas (22 %) depuis la dissolution, selon le baromètre mensuel.

 

Politique- Sondage Popularité : les politiques s’écroulent Macron à 20 % et Barnier à 33 %

Politique- Sondage Popularité : les politiques s’écroulent Macron à 20 % et Barnier à 33 %

 Dans le baromètre mensuel réalisé par l’institut Ipsos pour  » la Tribune », , Barnier compte 46% d’avis défavorables parmi les Français sondés les 9 et 10 octobre. Cela fait 13 points de plus que son lot d’avis favorables, évalué à 33%. Macron , lui ,tombe à 20 %
 Le phénomène touche aussi bien François Ruffin que Marine Le Pen, Édouard Philippe ou Raphaël Glucksmann. La palme de la baisse revient à Gabriel Attal et Bernard Cazeneuve. Le premier est passé de 31 à 23% de satisfaits, le second de 19 à 11%.

 Quant à Emmanuel Macron, sa dégringolade ne fait que se poursuivre. Seuls 25% des Français interrogés le soutiennent. Un niveau proche de son plancher de 20%, atteint à l’époque des Gilets jaunes. Plus alarmant pour lui, c’est dans son propre camp que le soutien s’effrite : chez les sympathisants de Renaissance, du MoDem et d’Horizons, il perd 13 points. Pour eux, l’après-Macron a bel et bien commencé. « Globalement, les Français estiment que leurs représentants ont failli, sans pour autant préserver les divers opposants, développe Brice Teinturier. Ce qui se passe autour du budget sonne, dans l’opinion, comme un désaveu massif de la politique menée par Emmanuel Macron. C’est comme si on réalisait que dans son bilan, il y a un énorme trou, à savoir la dette, qu’on va devoir régler dans la douleur parce que ça n’a pas été traité avant. »

 

Le pessimisme général des citoyens a, en conséquence, fait un bond spectaculaire. D’abord, s’agissant des hausses d’impôts annoncées, 62% des Français sondés pressentent qu’elles ne toucheront pas uniquement les plus fortunés et les grandes entreprises, contrairement aux engagements pris par l’exécutif.

Sondage Popularité : les politiques s’écroulent Macron à 20 % et Barnier à 33

Sondage Popularité : les politiques s’écroulent Macron à 20 % et Barnier à 33 

 Dans le baromètre mensuel réalisé par l’institut Ipsos pour  » la Tribune », , Barnier compte 46% d’avis défavorables parmi les Français sondés les 9 et 10 octobre. Cela fait 13 points de plus que son lot d’avis favorables, évalué à 33%. Macron , lui ,tombe à 20 %
 Le phénomène touche aussi bien François Ruffin que Marine Le Pen, Édouard Philippe ou Raphaël Glucksmann. La palme de la baisse revient à Gabriel Attal et Bernard Cazeneuve. Le premier est passé de 31 à 23% de satisfaits, le second de 19 à 11%.

 Quant à Emmanuel Macron, sa dégringolade ne fait que se poursuivre. Seuls 25% des Français interrogés le soutiennent. Un niveau proche de son plancher de 20%, atteint à l’époque des Gilets jaunes. Plus alarmant pour lui, c’est dans son propre camp que le soutien s’effrite : chez les sympathisants de Renaissance, du MoDem et d’Horizons, il perd 13 points. Pour eux, l’après-Macron a bel et bien commencé. « Globalement, les Français estiment que leurs représentants ont failli, sans pour autant préserver les divers opposants, développe Brice Teinturier. Ce qui se passe autour du budget sonne, dans l’opinion, comme un désaveu massif de la politique menée par Emmanuel Macron. C’est comme si on réalisait que dans son bilan, il y a un énorme trou, à savoir la dette, qu’on va devoir régler dans la douleur parce que ça n’a pas été traité avant. »

 

Le pessimisme général des citoyens a, en conséquence, fait un bond spectaculaire. D’abord, s’agissant des hausses d’impôts annoncées, 62% des Français sondés pressentent qu’elles ne toucheront pas uniquement les plus fortunés et les grandes entreprises, contrairement aux engagements pris par l’exécutif.

Pour des politiques économiques proches de celles menées dans les autres pays européens

Pour des politiques économiques proches de celles menées dans les autres pays européens


Par Patrick Artus

conseiller économique du gestionnaire d’actifs Ossiam et membre du Cercle des économistes

Les choix économiques d’un pays ouvert comme la France ne peuvent diverger de ceux de ses voisins européens sans risque. A moins de changer les règles européennes, observe Patrick Artus dans sa chronique au  » Monde ».

 

Lorsqu’on écoute les débats de politique économique actuels, on pourrait croire que la France est un pays isolé, une économie fermée, qui peut mener une politique économique très différente de celle poursuivie par les autres pays de la zone euro. On envisage par exemple des hausses de salaires, des politiques fiscales, des règles du marché du travail qui pourraient être très différentes en France de celles observées dans les autres pays européens.Or, la France est une économie très ouverte – les importations représentent 28 % du produit intérieur brut (PIB) – qui a, en tant que membre de la zone euro, les mêmes taux d’intérêt à court terme et le même taux de change que les autres pays de la zone euro, dont 55 % de la dette publique est détenue par des non-résidents, et dont la dette extérieure nette atteint 24 % du PIB (la dette extérieure nette est la différence entre la dette extérieure brute et les avoirs extérieurs bruts).

Cette ouverture économique impose à la France de mener des politiques économiques proches de celles menées dans les autres pays européens, en particulier les politiques budgétaires et fiscales, mais aussi salariales, éducatives et les politiques d’emploi.

Il existe déjà de fortes différences entre la France et les autres pays de la zone euro. Le déficit public était en 2023 de 3,6 % du PIB dans la zone euro et de 5,5 % en France ; celui prévu pour 2024 est de 3 % dans la zone euro et au moins 5,6 % en France. Le taux d’endettement public est de 110 % du PIB en France début 2024 contre 90 % dans la zone euro, malgré une pression fiscale nettement plus forte en France : 48 % du PIB en 2022 contre 42 % en Allemagne, 38 % en Espagne, 43 % en Italie, 38 % aux Pays-Bas.

Le salaire horaire charges sociales comprises dans l’industrie manufacturière était en 2021 de 43 euros en France, de 44 euros en Allemagne, mais seulement de 31 euros en Italie, de 25 euros en Espagne et de 41 euros aux Pays-Bas.

Après les jeux olympiques…. les jeux politiques

Des jeux olympiques aux jeux politiques

Pour Ariel Weil, maire PS de Paris Centre) ,  la politique « est un art, pour lequel il faut néanmoins des talents, comme ceux des athlètes, et une crédibilité ». dans La Tribune

Cette semaine, l’ouverture des jeux paralympiques permet de prolonger le rêve que furent les jeux olympiques, d’en poursuivre quelques instants de plus la trêve.Que nous restera-t-il de ces jeux, une fois l’euphorie passée ? Des ouvrages et beaucoup d’images en héritage. Et un pays subitement uni dans la célébration, après avoir scellé sa désunion dans les élections.

Un ballon qui s’envole chaque soir dans les cieux de Paris en charriant la vasque olympique, un piano renversé dans les airs, des athlètes en surf, à vélo ou dans l’eau, qui semblent défier les lois de la physique quantique devant des monuments qui charrient les réminiscences de la Grèce ou de l’Égypte antiques. On a tout vu et tout dit sur ces jeux. S’ils ont tant fasciné, c’est qu’il se sont inscrits dans les 4 dimensions de l’espace et du temps. L’espace, on l’a bien vu avec ces clichés déjà mythiques d’athlètes dans toutes les positions. Le temps aussi a semblé suspendu, mêlant les images des derniers jeux de Paris en 1924 aux souvenirs et aux records dépassés des éditions précédentes, de Los Angeles à Tokyo, d’Athènes à Londres, de Munich à Rio.

Ces jeux nous ont aussi dit quelque chose sur le service public à la française, sa capacité de mobilisation autour d’un événement exceptionnel en surmontant les complexités administratives qui le minent au quotidien. A l’image des forces de l’ordre omniprésentes, cette surmobilisation face à la crise, qui évoque celle des athlètes français, cette capacité à faire travailler dans le même sens l’ensemble des acteurs – de la ville à la métropole et de la région à l’Etat – nous l’avions déjà expérimentée lors de la crise sanitaire.

Politiquement, quel héritage en espérer ? Je ne reviens pas sur l’idée mystérieuse de dissoudre l’Assemblée immédiatement après la défaite du gouvernement aux européennes. Elle semblait absurde à la veille des jeux olympiques, qu’elle prenait le risque de fragiliser, elle le paraît davantage à leur lendemain, alors qu’ils se sont si bien passés. Il n’était pas nécessaire de dissoudre mais tant qu’à le faire, mieux valait attendre la rentrée pour en prendre la décision ou en programmer l’échéance. Nul doute, les résultats auraient favorisé le camp de ceux qui ont planifié et géré cet événement planétaire sans accroc, plutôt que les Cassandre qui prédisaient le pire ou en dénonçaient le principe.

Et si c’était ce camp, c’est-à-dire au fond celui des gestionnaires plutôt que des populistes, celui de l’action plutôt que de la parlote, dont pouvait aujourd’hui émerger la solution ? En réalité, il n’y a pas tellement le choix puisque l’équation de cette chambre introuvable rend impossible toute solution aux extrémités de l’échiquier politique.

Oui, mais à condition de tenir compte du vote tel qu’il s’est exprimé dans les urnes. Ce vote ne rend possible un gouvernement d’union qui serait une simple ouverture du gouvernement de la majorité. Une coalition, certes, mais une coalition de cohabitation. On pourrait même tenter le néologisme : une « cohalitation ». Ceux qui ont dit qu’ils avaient gagné avec une minorité des voix ont eu tort ; ceux qui avec la même minorité des voix ont dit qu’ils n’avaient pas perdu aussi. Le camp présidentiel battu, il ne peut prétendre diriger la coalition. Et les oppositions minoritaires, elles, doivent forcément composer.

Comment ? Bien entendu en partant d’un programme négocié autour de mesures qui paraissent porteuses de consensus, sur la qualité du service public, la sécurité, le logement, le climat, le pouvoir d’achat, la santé ou la fin de vie. Il faut partir de là.

Et ensuite ? Tony Estanguet, Teddy Riner ou Marie-José Perec à la barre ? Certains ont évoqué en plaisantant à moitié un athlète à la tête du gouvernement. On comprend l’intuition qui cherche à installer quelqu’un qui fait l’unanimité des Français. Mais à chacun son talent. Si à la rigueur un ancien sportif ayant fait ses preuves à l’organisation d’un événement majeur n’est pas absurde, il est temps de nommer une ou un ministre d’expérience politique, quelqu’un à même de piloter cette coalition de cohabitation si peu française et pourtant si nécessaire.

J’ai suffisamment dit et écrit que la politique n’était pas un métier. Elle est un art, pour lequel il faut néanmoins des talents, comme ceux des athlètes, une expérience et une crédibilité. Bien sûr, en tant que premier soutien de la Convention de Bernard Cazeneuve, je suis persuadé qu’il répond à chacune de ces exigences. Mais le point de départ, et même l’urgence, c’est l’écriture de ce programme de « cohalitation ».

Que les femmes et les hommes de bonne volonté se mettent au travail !

Les politiques publiques prioritaires

 

 

Les politiques publiques prioritaires

Stagnation des revenus, hausse des dépenses contraintes, retrait des services publics, sécurité et justice : le chercheur  Nicolas Desquinabo  liste, dans une tribune au « Monde », les quatre chantiers sur lesquels une coalition entre la gauche et le centre peut trouver un compromis.

 

L’obtention de la majorité absolue par l’extrême droite a été évitée, mais les moteurs de cette dynamique pourraient devenir encore plus puissants. Une coalition trop large et/ou inefficace ne pourra qu’aggraver encore les insatisfactions au cœur de l’idée d’« essayer l’extrême droite ».

De nombreuses analyses convergent pour souligner le rôle majeur de quatre problèmes publics souvent cumulés dans ce vote croissant :

la stagnation des revenus réels du travail de la majorité de la population ;

– la hausse vertigineuse de ses dépenses contraintes ;

– le retrait des services publics de proximité dans de nombreux territoires ;

– et l’inefficacité des réponses de police-justice.

Si ces constats sont largement partagés, quelles politiques publiques mener pour améliorer significativement ces situations en moins de trois ans ? Et quels compromis devraient se faire entre les gauches et une partie du centre pour engager ces politiques efficaces ?

Premier chantier, « desmicardiser la France » nécessite à la fois d’indexer la majorité des salaires sur l’inflation et de refonder les allègements de cotisations actuels, qui incitent les employeurs à augmenter le moins possible leurs salariés proches du smic. Des propositions à gauche vont déjà dans ce sens, mais les programmes restent centrés sur les minima, qui sont nécessaires mais de plus en plus insuffisants.

De l’autre côté, le centre gauche doit abandonner son fétichisme de l’abaissement sans fin du coût du travail, qui a pu être efficace dans certains cas mais dont la coûteuse inutilité est dorénavant démontrée par l’essentiel des travaux scientifiques (voir notamment « Baisses de charges : stop ou encore », CAE, 2019 ou « Evaluation du CICE », France Stratégie 2020).

Politique: le blocage de nos responsables politiques

Politique: le  blocage de nos responsables politiques

Le constitutionnaliste Dominique Rousseau  affirme, dans un entretien au « Monde », que nous avons un problème de culture politique, et non de droit. Il revient sur les perspectives de coalition et le risque d’ingouvernabilité.

Dominique Rousseau est professeur émérite de droit public à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne et membre honoraire de l’Institut universitaire de France. Spécialiste de droit constitutionnel, il a notamment écrit l’ouvrage Les Contestations. Penser, décider, agir (Belopolie, 56 pages, 10 euros).

Au vu du résultat des législatives, est-ce qu’un premier ministre issu d’une certaine famille politique s’impose à Emmanuel Macron ?

D’après la Constitution, en l’absence d’une majorité absolue au Parlement, le président n’est pas tenu de nommer un premier ministre issu d’un camp particulier. Et justement, nous sommes dans une situation inédite où l’Assemblée nationale n’est composée que de minorités. Ce à quoi il faudrait rajouter, pour complexifier l’équation, qu’il s’agit de minorités sans chef. Ensemble et le Nouveau Front populaire (NFP) n’ont pas de leader clair ; seul le Rassemblement national (RN) en a un, Marine Le Pen.

Le président est tenu de nommer un premier ministre qui pourra gouverner ou, au moins, qui ne risquera pas d’être immédiatement renversé. Il est donc naturel qu’Emmanuel Macron ait demandé dans sa lettre aux Français, le 10 juillet, aux partis politiques de s’entendre, afin de former une coalition majoritaire. Pour l’instant, une telle coalition n’a pas encore émergé.

Mali : partis politiques autorisés mais dictature maintenue

Mali : partis politiques autorisés mais dictature maintenue

C’est évidemment une caricature de démocratie que proposent  les militaires au pouvoir désormais au Mali. Certes ils viennent d’autoriser à nouveau l’existence et le fonctionnement des partis politiques mais entendent bien conserver le pouvoir pour le présent et même pour l’avenir avec la candidature du chef de la junte.

 

Le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, avait décrété la suspension en accusant les partis de «discussions stériles» et de «subversion». Il avait invoqué le danger que les activités des partis faisaient peser sur un «dialogue» national en cours sur l’avenir politique du Mali. Les partis protestaient à ce moment-là contre le maintien des colonels à la tête du pays après l’échéance de mars 2024 à laquelle ils s’étaient engagés à céder la place à des civils après des élections.
Les principaux partis et ce qu’il reste de l’opposition avaient décidé de boycotter ce «dialogue». Le dialogue s’est tenu depuis avec la participation des soutiens du régime et a débouché en mai sur des «recommandations» préconisant le maintien au pouvoir des militaires «de deux à cinq ans supplémentaires», ainsi que la candidature de l’actuel chef de la junte à une future élection présidentielle.

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