Archive pour le Tag 'Politique: Macron'

Politique-Macron, Bardella, Attal: Bien trop jeunes et bien trop inexpérimentés

Politique-Macron, Bardella, Attal: Bien trop jeunes et bien trop inexpérimentés

Les facteurs explicatifs de la crise politique en France sont évidemment nombreux et interagissent de manière systémique. Parmi ceux-là il faut toutefois relever le manque de maturité et d’expérience de quelques responsables nationaux. D’abord évidemment le président de la république mais aussi Bardella et Attal qui au préalable ne pouvaient justifier d’une grande expérience politique voir même d’aucun passé de responsable d’une collectivité un peu significative.

Certes l’âge n’est pas forcément un handicap, on peut facilement le surmonter avec une expérience de gestion d’une collectivité. Or beaucoup trop de nouveaux responsables sont propulsés au plan national surtout par le jeu des appareils et l’éclairage des médias. Une fois au pouvoir faute de maturité, ils se fracassent sur les réalités.

Le cas le plus significatif est évidemment celui de Macron entré en politique via les postes de conseillers sans jamais au préalable avoir eu à gérer l’intérêt collectif directement et concrètement . C’est un peu vrai pour Attal mais aussi pour Bardella.

Pour assurer des fonctions un tel niveau,  il faut évidemment avoir accumulé sagesse et expérience, avoir connu des succès mais aussi les échecs et avoir été capables de se remettre en cause.  Bref un parcours de citoyenneté engagée  et un âge de compétence qui ne peut guère être atteint avant 40 ou 50 ans. Après cela il ne faut pas s’étonner que Macron agisse parfois comme un adolescent en lançant sans doute la France dans une crise politique mais aussi économique et sociale dont on mesure sans doute mal aujourd’hui l’ampleur et les conséquences.

Politique- Macron hué lors du match de rugby France Nouvelle-Zélande

Politique- Macron hué lors du match de rugby France Nouvelle-Zélande

Une nouvelle fois le président de la république a été largement hué lors de son discours introductif précédant le match de rugby de la coupe du monde France Nouvelle-Zélande. Des sifflets qui témoignent de la perte de popularité de l’intéressé dont la crédibilité baisse encore dans les sondages.

Lors de son discours d’ouverture de la Coupe du monde de rugby vendredi soir au Stade de France, le président de la République Emmanuel Macron a été la cible de nombreux sifflets de la part du public du stade.

Une bronca pour Emmanuel Macron. Après une convaincante cérémonie d’ouverture pour la Coupe du monde de rugby, le président de la République s’est présenté face aux spectateurs du Stade de France pour un court discours avant le coup d’envoi du match France-Nouvelle-Zélande, premier choc de la compétition. Sa prise de parole a été marquée par de copieux sifflets venus des tribunes

Politique–Macron va s’enfoncer dans la crise par orgueil

Politique–Macron va s’enfoncer dans la crise par orgueil

On connaît maintenant suffisamment le logiciel mental de Macron qui repose surtout sur un ego démesuré. Comme sous la monarchie, il va refuser d’affronter la situation rapidement en faisant comprendre comme d’habitude qu’il est le maître des horloges. Le seul problème c’est qu’en ce moment la situation se dégrade à vue d’œil à tel point qu’on ne sait pas quelle direction la révolte sociale peut prendre.

La grande presse se focalise encore sur la situation du gouvernement et de l’Assemblée nationale. Il se pourrait bien que ces deux questions soient déjà obsolètes. Le gouvernement même s’il est maintenu et de toute façon discréditait et sa première ministre sans envergure avec. Quant au Parlement il a démontré ses limites démocratiques. En utilisant l’article 47 l’assemblée nationale s’est elle-même condamnée à la marginalité, même chose au Sénat qui a utilisé l’article 38 pour empêcher toute discussion des amendements. Et pour finir le coup de massue de Macron qui utilise l’article 47–3 de la constitution pour neutraliser complètement le Parlement.

L’avenir ne se situe plus ni au gouvernement ni même à l’assemblée car la crise politique va sans doute déboucher sur une crise sociale encore plus grande, sur une crise politique et même sur une crise institutionnelle. La démocratie ne fonctionne plus dans le pays et depuis longtemps. Le système de monarchie républicaine tout dépend du président est usé jusqu’à la corde. De la même manière se pose la question de la démocratie représentative où les élus le plus souvent décident sans concertation avec les citoyens des orientations qu’il souhaite et-ou que souhaitent certains lobbys.

En matière démocratique, tout est à remettre à plat en France car notre système repose sur le principe monarchique avec à la tête un président qui s’imagine en monarque absolu et toute une pyramide de petits marquis , et autres barons, sorte de club de l’entre soi.

Politique-Macron conduit le pays vers la catastrophe

Politique-Macron conduit le pays vers la catastrophe

De bavardage en bavardage, d’immobilisme en immobilisme et de contradiction en contradiction, Macron est en train de réunir toutes les conditions d’un effondrement économique, social, politique et même sociétal.

Aujourd’hui, peu de voix s’élèvent pour dénoncer le bilan désastreux du président de la république responsable d’un véritable catastrophe dans nombre de champs d’intérêt collectif.

En matière économique, il y a évidemment l’écroulement industriel voulu par des technocrates qui ont préféré délocaliser les activités dans les pays pauvres et transformer ainsi une grande partie du territoire en désert. Il y a aussi et peut-être surtout la liquidation de la politique énergétique française. Macron, avec Hollande d’abord et seul ensuite, a torpillé l’un des points forts du pays qui consistait à disposer de l’énergie la moins chère d’Europe et même à en exporter. Or la crise nous oblige aujourd’hui à importer de l’électricité notamment d’Allemagne et fabriquée à partir du charbon voire du gaz russe !

Dans la plupart des filières , on a outrageusement amplifié la complexité des directives et règlements européens. En cause, les problèmes existentiels d’une superstructure surabondante de fonctionnaires qui justifient ainsi leur rôle. Témoin encore la question du nucléaire. Il faut 15 ans à la France pour construire une centrale quand il en faut cinq en Chine qui se limite au strict respect des réglementations internationales.

Le désastre à l’école constitue également la preuve de la chute culturelle du pays. La France ne manque pas de bac+3 ou 4 qui ne débouchent sur rien sinon sur des postes souvent inutiles de l’administration mais elle manque partout de techniciens et d’ouvriers qualifiés. Pour preuve, on a du faire venir des États-Unis des centaines et des centaines de soudeurs entretenir nos centrales nucléaires.

Concernant la santé, on peut se féliciter du niveau de couverture et de la qualité des soins. Pour autant, le système est totalement à revoir car globalement sous dimensionné par rapport aux besoins. L’hôpital, lui, est devenu une sorte d’énorme machinerie ingérable et incontrôlable. Là aussi en cause, le fait d’avoir mis des technocrates à la place des professionnels pour diriger les établissements.

La sécurité constitue aussi l’une des préoccupations des Français puisque à peu près toutes les villes sont désormais caractérisées par l’existence d’une zone de non-droit sortent de supermarché de la drogue interdit aux différentes fonctions des pouvoirs publics.

Sur le plan démocratique, Macron a tout fait pour renforcer le caractère monarchique du système. Désormais, une majorité de citoyens refusent de participer à ce mauvais théâtre des élections où une très petite minorité vote surtout pour éliminer davantage un candidat que pour soutenir le futur vainqueur.

En outre, Macron a écrasé toutes les institutions représentatives- parlement y compris- il a méprisé les organisations intermédiaires et même créer des instances complètement bidon type « convention » qui ne reposent sur aucune compétence et aucune légitimité.

Les Français sont très majoritairement partagés entre la peur, l’inquiétude et la lassitude. Comme le démontre le récent sondage Elabe.

En ce début d’année 2023, les mots qui décrivent le mieux l’état d’esprit des Français sont très négatifs : lassitude (52%, +7/nov. 2022 et +21/oct. 2021), colère (42%, +11 et +18), tristesse (37%, +3 et +10), nostalgie (36%, -6 et -14) et peur (36%, +10 et +17).

En parallèle, les Français ressentent moins de confiance (21%, -8/nov. 2022 et -12/oct. 2021), de sérénité (19%, -9 et -14) et de satisfaction (16%, -11 et -18). Ainsi, ces évolutions s’inscrivent dans une dégradation globale et constante de l’état d’esprit des Français depuis octobre 2021.

Sur le plan sociétal on voit émerger des formes de corporatisme voire de violences inquiétantes. Faute de médiation, on assiste à une sorte de montée d’anarchie corporatiste qui parfois même bloque le pays.

Et c’est pourtant le moment choisi par le gouvernement pour privilégier une réforme des retraites injuste et inefficace.

La question du gouvernement se pose. Il est vraisemblable qu’il aura du mal à tenir jusqu’à l’été en dépit des efforts désespérés d’une première ministre visiblement pas à la hauteur politique.

Mais la question va aussi se poser vis-à-vis du maintien de Macron. Le pays ne pourra pas tenir avec un responsable aussi contradictoire et impuissant jusqu’en 2027. Juridiquement, Macron pourra demeurer président sauf mouvement populaire d’ampleur qui n’est pas exclure. Mais politiquement, il devra se limiter au rôle du président de la république sous la quatrième. En clair, déléguer ses pouvoirs un gouvernement disposant d’un peu de compétence, de cohérence et d’autorit

Politique: Macron en panne d’autorité

Politique: Macron en panne d’autorité

Dans de nombreux champs régaliens, le gouvernement est en panne complète d’autorité. En cause, la complexité de l’environnement sur le plan économique, géopolitique, environnemental et sociétal.En outre, la voix du président est de plus en plus floue et inaudible

Par exemple concernant la discussion sur le budget 2023, brusquement la discussion s’est interrompue avec l’utilisation du 49–3. Il est vrai que le débat était en train de s’engluer dans un nombre incalculable d’amendements plus ou moins contradictoires et même discutés au sein même de la majorité.De toute manière ce budget soit rapidement caduque en raison des perspectives de quasi récession, des difficultés croissantes des entreprises faces aux coûts de l’énergie et donc d’une nouvelle dérive des dépenses

Du coup concernant la sécurité sociale, le couperet est tombé immédiatement pour mettre fin au bavardage considéré comme inutile avec un nouveau recours aux 49 -3. Ce budget ne fixe pas d’orientation très précise concernant la maîtrise de l’inflation problème numéro un qui affecte gravement le pouvoir d’achat des consommateurs. Or c’est la question économique centrale avec un recul du pouvoir d’achat d’au moins 3 % en 2023, la consommation des ménages va diminuer et la France sans doute retomber en récession. Une récession qui sera en plus accompagnée d’une inflation structurelle qui va donc s’installer dans le temps. Sur le plan économique, la pire des situations.

Les ménages sont particulièrement mécontents de la gestion de cette crise inflationniste par le gouvernement à hauteur de 80 % des sondés. Mais d’autres éléments sont à prendre en compte comme la crise d’autorité également et de clarté concernant la prise en charge des problèmes de sécurité, de santé , d’enseignement, d’immigration un peu partout. Pour résumer la ligne du gouvernement c’est surtout une forme de tolérance qui confine au laxisme.

Le sentiment général dans la population est que ce gouvernement n’a pas de ligne directrice, de vision claire pour l’avenir et qu’il navigue à vue en fonction des événements. On a eu confirmation de ce sentiment lors de la gestion de la crise de l’énergie gérée avec plus de 15 jours de retard et beaucoup d’hésitations.

De la même manière, le pouvoir dans l’éducation hésite à engager un train de réformes alors que le pays souffre cruellement d’un abaissement dramatique du niveau des élèves et d’un manque de qualification ; d’où la crise de recrutement de personnel qualifié dans les entreprises. On pourrait multiplier les exemples dans d’autres champs régaliens. Macron semble actuellement un peu perdu et les sondages témoignent de sa baisse de popularité. La première ministre n’a jamais réussi vraiment à s’imposer ; elle parvient à se maintenir avec un discours aussi modéré que flou. Elle incarne pas en tout cas l’autorité et la crédibilité qui serait nécessaire en cette période de crise.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol