Climat : incohérences et mensonges de Macron sur sa politique écologique
Emmanuel Macron défend dans une interview sur les réseaux sociaux de manière très hypocrite son bilan sur l’écologie. Emmanuel Macron rejette une part des reproches qui lui sont faits, notamment concernant la condamnation symbolique de l’État français en 2021 pour « inaction climatique ».
« Nous nous sommes fait condamner pour inaction climatique sur la période 2015-2018″, indique-t-il, tout en rappelant qu’il a été élu pour la première fois en 2018. « C’est plutôt pour la période d’avant, pas pour la pomme », estime-t-il, visant sans le nommer son prédécesseur François Hollande.
Le problème c’est que Emmanuel Macron était déjà aux affaires d’abord comme principal conseiller de Hollande ensuite comme ministre de l’économie. C’est lui -qui avec Hollande -a décidé de changer complètement les orientations de la politique énergétique avec la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, le projet de fermeture de 14 réacteurs nucléaires et la dégradation de l’ensemble du parc.
De telle sorte qu’aujourd’hui la moitié des réacteurs sont fermés du fait de retards d’entretien. Les conséquences sont cruelles la France n’a pas respecté ses objectifs d’émissions polluantes, elle importe maintenant de l’électricité d’Allemagne produite avec du charbon alors que précédemment elle exportait de l’électricité venant du nucléaire. Une véritable politique de gribouille
Face aux inquiétudes et reproches de certains internautes, Emmanuel Macron bataille et assure être pleinement conscient des enjeux en cours, s’amusant dans le même temps d’un montage photo qui le grime en Greta Thunberg. « On est tous inquiets, on voit les conséquences du dérèglement (climatique) », affirme-t-il.
« On n’en fait pas encore assez, mais on avance », promet-il encore.
Emmanuel Macron met en avant les mesures prises pendant ses années à la tête du pays, évoquant pêle-mêle la création de 20.000 km² de pistes cyclables, la fin des bouteilles d’eau en plastique à l’Élysée ou encore la rénovation de plus d’un million de logements pour économiser de l’énergie. Bref beaucoup de gadgets pour masquer le caractère dramatique de la politique énergétique et de leurs conséquences néfastes en termes d’émissions polluantes.