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La Politique de Macron: la com, la com, la com !

La Politique de Macron: la com, la com, la com !

Il est de plus en plus clair que la politique de Macron se résume à la communication. Ainsi lundi dernier il s’est livré à une intervention télévisée relativement floue et mal appréciée par 80 % des Français. Ensuite, il s’est rendu en Alsace et il a également été conspué. Hier c’était la visite à Vendôme où il a mieux mobilisé des centaines de policiers pour éviter la confrontation avec les manifestants repoussés au loin. Il a fait une visite dans le midi avec les mêmes conséquences et dimanche, il fait une grande interview dans le Parisien pour annoncer qu’il sera davantage présent dans le débat public. Cet activisme désordonné démontre à l’évidence la nervosité du pouvoir et l’illusoire programme des 100 jours. Comment en effet Macon pourrait-il résoudre des problèmes en si peu de temps alors qu’ils existent depuis presque une cinquantaine d’années ? Peu importe car pour lui il s’agit de la com.

Évidemment l’intéressé n’a pas compris que plus il intervenait et plus l’opposition à sa politique montait dans le pays. En cause évidemment le contenu, la hiérarchie des priorités et surtout peut-être les modalités. De ce point de vue la retraite a été un exemple d’échec sur tous les plans. En outre Macron a le culot d’imputer la responsabilité de cet échec au gouvernement considérant que les choses se seraient mieux passées s’il s’était engagé davantage. Exactement le contraire si l’on s’en tient à la chute de popularité à chacune de ses interventions.

« Il y a trop de bavardage dans le système… Et, peut-être que j’aurais dû plus me mouiller, mais ce sont les institutions », détaille-t-il.
« Je pense surtout que je dois me réengager dans le débat public parce qu’il y a des choses qui ne sont pas claires », explique-t-il, affirmant toutefois qu’il ne souhaitait pas « intervenir tout le temps » durant les débats sur la réformes des retraites.

Le chef de l’État concède des erreurs… mais les reportent sur les autres !. « Est-ce qu’on aurait pu mieux faire? Oui », déclare-t-il dans les colonnes du Parisien, « .

« Peut-être que l’erreur a été de ne pas être assez présent pour donner une constance et porter cette réforme moi-même », complète-t-il.
Comme durant son interview à TF1 et France 2, Emmanuel Macron pointe également des « erreurs de communication » et « des choses qui n’étaient pas claires ». Il déplore le fait de ne pas avoir réussi à faire adhérer les Français à la réforme. « Le premier élément qui n’a pas fonctionné est qu’on n’ait pas installé l’idée qu’il y avait besoin de faire cette réforme », explique-t-il.

Clarifier le mandat politique de la BCE

Clarifier le mandat politique de la BCE

 

Huit experts du droit et de la finance européenne demandent, dans une tribune au « Monde », une procédure formelle impliquant le Conseil et le Parlement européen pour spécifier et hiérarchiser les objectifs que la Banque centrale européenne doit atteindre. 

 

Tribune.
La Banque centrale européenne (BCE) est aujourd’hui confrontée à un paradoxe. D’une part, elle n’a pas vraiment atteint son objectif principal de stabilité des prix, puisque l’inflation a été largement inférieure à sa cible de 2 % ces dix dernières années. D’autre part, malgré cet échec, la BCE envisage aujourd’hui de faire davantage que de simplement veiller à la stabilité des prix dans la zone euro. 

Christine Lagarde a ainsi fait naître l’espoir que la BCE mette en place des mesures concrètes contre le changement climatique à l’occasion de l’évaluation de la stratégie de la banque centrale qu’elle a lancé à son arrivée.

 En théorie, les traités européens imposent déjà à la BCE d’atteindre d’autres objectifs que son mandat principal de stabilité des prix. L’article 127 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) stipule ainsi que, sans préjudice de l’objectif de stabilité des prix, la BCE « apporte son soutien aux politiques économiques générales dans l’Union, en vue de contribuer à la réalisation des objectifs de l’Union, tels que définis à l’article 3 du traité sur l’Union européenne (TUE) ».

S’adapter au fil du temps aux nouveaux défis

Cette disposition est bien souvent mentionnée par tous ceux qui désirent pousser la BCE à agir dans une direction ou dans une autre. Ainsi, les syndicats souhaitent généralement que la BCE tente d’atteindre le plein emploi avec plus de force, tandis que des ONG demandent à la BCE d’en faire davantage pour lutter contre le changement climatique ou les inégalités.

De fait, l’étendue des objectifs mentionnés à l’article 3 du Traité sur l’Union européenne (TUE) – allant de la sécurité, de l’équité et de la croissance économique à la protection de l’environnement, à l’innovation et à de nombreux autres objectifs louables de l’UE – ouvre la porte à un nombre infini d’objectifs possibles pour la BCE.

 En théorie, cette flexibilité pourrait s’avérer bénéfique, en permettant à la BCE de s’adapter au fil du temps aux nouveaux défis auxquels sont confrontés les Européens. Mais au bout du compte, ce flou conduit plutôt la BCE à l’inaction. En effet, en levant l’ambiguïté et en favorisant explicitement un objectif secondaire particulier, la BCE prendrait le risque d’être perçue comme prenant des décisions politiques, et préfère le plus possible se tenir à l’écart de telles décisions.

La BCE souffre en fait d’un « déficit d’autorisation démocratique »

La négligence de ses objectifs secondaires est alors compréhensible, dès lors qu’on considère que ce mandat ne contient pas d’indications sur la manière dont ces objectifs secondaires doivent être classés et atteints.




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