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Conseil national de la refondation: Une opération politicienne

 Conseil national de la refondation:  Une opération politicienne

 

La refondation du modèle social, économique, écologique et politique français est plus que jamais nécessaire, estiment la sociologue Marie-Hélène Bacqué et le politiste Yves Sintomer, qui craignent toutefois, dans une tribune au « Monde », que la mise en place du CNR ne soit qu’une opération de pure politique.

Le principe d’une assemblée rassemblant des acteurs diversifiés (élus nationaux, régionaux et locaux, représentants des corps intermédiaires, syndicats, associations et citoyens tirés au sort) et leur permettant de délibérer en commun pour trouver les voies d’une refondation du pays pourrait en soi être une proposition salutaire. La France est effectivement entrée dans une ère nouvelle. Les crises se multiplient : bouleversements géopolitiques et émergence d’un ordre postcolonial, déstabilisation de l’écosphère, grignotage de l’Etat social, multiplication des décisions se prenant dans le cadre de la gouvernance globale plutôt que des instances élues, renforcement des tendances autoritaires, racistes et xénophobes, nouvelles formes de politisation et montée de la défiance à l’égard du système des partis.

A l’évidence, le statu quo n’est plus une option. Il faut trouver des voies nouvelles pour redonner un vrai souffle à la nation. Des formes mixtes de délibération peuvent de ce point de vue être prometteuses. Elles ont commencé à être expérimentées dans des lieux aussi divers que le Parlement francophone de Bruxelles, les saisines du Conseil économique, social et environnemental ou la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Cependant, les conditions nécessaires pour espérer le succès d’une telle initiative ne sont malheureusement pas remplies. Il s’agit d’une nouvelle occasion gâchée. Le risque est grand que le Conseil national de la refondation (CNR) ne reste qu’une nouvelle opération politicienne qui participera à déconsidérer les expériences d’innovation démocratique et renforcera la défiance des citoyens.

Le sigle CNR apparaît comme une usurpation. Certes, une refondation est nécessaire, comme elle l’était après la seconde guerre mondiale. Des changements à la marge ne seront pas suffisants pour affronter les défis du XXIe siècle. Cependant, le Conseil national de la Résistance incarnait une tout autre démarche. Il résultait d’une coordination entre des courants différents, allant des gaullistes aux communistes en passant par les démocrates-chrétiens et les socialistes. L’objectif commun était la lutte contre l’Occupation, mais aussi la mise en place d’un nouvel ordre social et économique. Il reposait sur un programme qui se voulait une synthèse entre les différents courants progressistes du pays, basé sur un compromis politique et de classe.

Or, pour le moment, Emmanuel Macron et Elisabeth Borne ont refusé de mettre en discussion leur programme électoral, malgré l’étroitesse évidente de leur base électorale. Ils essaient de marginaliser ou de fracturer la principale force de l’opposition, la Nupes, et se contentent d’accords au coup par coup avec la droite traditionnelle des Républicains. Le dialogue avec les syndicats et les associations, notamment écologistes, est au point mort ou presque. Comment engager une discussion fructueuse et inclusive dans ces conditions ?

Politique- gouvernement Borne : de la tambouille politicienne digne de la IVe République

Politique-  gouvernement Borne  : de la tambouille  politicienne digne de la IVe République

Il est clair que la composition du gouvernement Borne résulte d’une infâme tambouille politicienne d’un autre temps. Pour parler clair, on s’inspire largement des combinaisons de la IVe République avec de savants dosages supposés ménager les différents courants.

 

Ainsi clairement , Macron a voulu s’afficher à gauche avec la composition de ce gouvernement. L’objectif est évidemment de pomper les voix des couches sociales qui seraient tentées de s’abstenir ou de voter pour Mélenchon et ou Le Pen. À noter d’ailleurs que la première ministre a été choisie par défaut au dernier moment. C’est en effet Catherine Vautrin femme politique de droite qui avait les faveurs du pouvoir. Mais on a choisi à la place Élisabeth Borne  dont on dit qu’elle serait issue de la gauche, mais on se demande bien de quelle gauche il s’agit sinon celle des salons du septième arrondissement. Bref , cette « goche » qui a fait mourir le parti socialiste quand les technocrates ont pris le pouvoir sur les militants.

La contrainte la plus importante était sans doute de limiter le nombre d’hommes pour satisfaire à la parité. Alors Macron souffre cruellement de personnalités à la fois charismatiques et compétentes. Du coup, trouver des femmes responsables était un exercice particulièrement complexe.

Le problème de Macron ce qu’il fait lui en même temps à gauche mais aussi à droite. Il a ainsi réussi à débaucher l’ancien responsable du groupe parlementaire des « républicains » passé du jour au lendemain avec armes et bagages chez l’ennemi sans état d’âme en échange d’un petit Marocain. Le débauchage va évidemment continuer pour dépecer à la fois ce qui reste  du parti socialiste et des républicains

. Finalement , on aboutit ,comme précédemment d’ailleurs à un gouvernement très conformiste composé pour l’essentiel de professionnels de la politique et dont les valeurs se confondent le plus souvent avec leur intérêt personnel. Bref un personnel politique médiocre et qui va se révéler rapidement incompétent compte tenu de l’aggravation d’une conjoncture de plus en plus complexe voire dramatique.

Dans le dispositif, il est clair qu’Élisabeth Borne ne joue aucun rôle. Elle ne représente d’ailleurs aucun courant politique, aucune tendance. Il s’agit d’une techno pure et dure, par ailleurs psychorigide, qui ne résistera pas au premier vent de tempête. Il est vraisemblable qu’elle n’a pas eu le moindre mot à dire sur le choix de ses ministres voire de leur entourage.

On voit mal l’intéressée en capacité d’affronter les vents mauvais comme par exemple l’inflation qui ronge croissance et pouvoir d’achat, la réforme des retraites, la transformation de l’État, les banlieues, l’endettement, l’insécurité ou encore la question centrale de la crise du système sanitaire.

De toute manière ce gouvernement aura une durée de vie limitée et on assistera vraisemblablement à la mise en place d’un nouveau gouvernement sitôt les législatives passées.

Gouvernement Borne : de la tambouille politicienne digne de la IVe République

 

Gouvernement Borne  : de la tambouille politicienne digne de la IVe République

Il est clair que la composition du gouvernement Borne résulte d’une infâme tambouille politicienne d’un autre temps. Pour parler clair, on s’inspire largement des combinaisons de la IVe République avec de savants dosages supposés ménager les différents courants.

 

Ainsi clairement , Macron a voulu s’afficher à gauche avec la composition de ce gouvernement. L’objectif est évidemment de pomper les voix des couches sociales qui seraient tentées de s’abstenir ou de voter pour Mélenchon et ou Le Pen. À noter d’ailleurs que la première ministre a été choisie par défaut au dernier moment. C’est en effet Catherine Vautrin femme politique de droite qui avait les faveurs du pouvoir. Mais on a choisi à la place Élisabeth Borne  dont on dit qu’elle serait issue de la gauche, mais on se demande bien de quelle gauche il s’agit sinon celle des salons du septième arrondissement. Bref , cette « goche » qui a fait mourir le parti socialiste quand les technocrates ont pris le pouvoir sur les militants.

La contrainte la plus importante était sans doute de limiter le nombre d’hommes pour satisfaire à la parité. Alors Macron souffre cruellement de personnalités à la fois charismatiques et compétentes. Du coup, trouver des femmes responsables était un exercice particulièrement complexe.

Le problème de Macron ce qu’il fait lui en même temps à gauche mais aussi à droite. Il a ainsi réussi à débaucher l’ancien responsable du groupe parlementaire des « républicains » passé du jour au lendemain avec armes et bagages chez l’ennemi sans état d’âme en échange d’un petit Marocain. Le débauchage va évidemment continuer pour dépecer à la fois ce qui reste  du parti socialiste et des républicains

. Finalement , on aboutit ,comme précédemment d’ailleurs à un gouvernement très conformiste composé pour l’essentiel de professionnels de la politique et dont les valeurs se confondent le plus souvent avec leur intérêt personnel. Bref un personnel politique médiocre et qui va se révéler rapidement incompétent compte tenu de l’aggravation d’une conjoncture de plus en plus complexe voire dramatique.

Dans le dispositif, il est clair qu’Élisabeth Borne ne joue aucun rôle. Elle ne représente d’ailleurs aucun courant politique, aucune tendance. Il s’agit d’une techno pure et dure, par ailleurs psychorigide, qui ne résistera pas au premier vent de tempête. Il est vraisemblable qu’elle n’a pas eu le moindre mot à dire sur le choix de ses ministres voire de leur entourage.

On voit mal l’intéressée en capacité d’affronter les vents mauvais comme par exemple l’inflation qui ronge croissance et pouvoir d’achat, la réforme des retraites, la transformation de l’État, les banlieues, l’endettement, l’insécurité ou encore la question centrale de la crise du système sanitaire.

De toute manière ce gouvernement aura une durée de vie limitée et on assistera vraisemblablement à la mise en place d’un nouveau gouvernement sitôt les législatives passées.

Composition gouvernement Borne : de la tambouille politicienne digne de la IVe République

Composition gouvernement Borne  : de la tambouille politicienne digne de la IVe République

Il est clair que la composition du gouvernement Borne résulte d’une infâme tambouille politicienne d’un autre temps. Pour parler clair, on s’inspire largement des combinaisons de la IVe République avec de savants dosages supposés ménager les différents courants.

 

Ainsi clairement , Macron a voulu s’afficher à gauche avec la composition de ce gouvernement. L’objectif est évidemment de pomper les voix des couches sociales qui seraient tentées de s’abstenir ou de voter pour Mélenchon et ou Le Pen. À noter d’ailleurs que la première ministre a été choisie par défaut au dernier moment. C’est en effet Catherine Vautrin femme politique de droite qui avait les faveurs du pouvoir. Mais on a choisi à la place Élisabeth Borne  dont on dit qu’elle serait issue de la gauche, mais on se demande bien de quelle gauche il s’agit sinon celle des salons du septième arrondissement. Bref , cette « goche » qui a fait mourir le parti socialiste quand les technocrates ont pris le pouvoir sur les militants.

La contrainte la plus importante était sans doute de limiter le nombre d’hommes pour satisfaire à la parité. Alors Macron souffre cruellement de personnalités à la fois charismatiques et compétentes. Du coup, trouver des femmes responsables était un exercice particulièrement complexe.

Le problème de Macron ce qu’il fait lui en même temps à gauche mais aussi à droite. Il a ainsi réussi à débaucher l’ancien responsable du groupe parlementaire des « républicains » passé du jour au lendemain avec armes et bagages chez l’ennemi sans état d’âme en échange d’un petit Marocain. Le débauchage va évidemment continuer pour dépecer à la fois ce qui reste  du parti socialiste et des républicains

. Finalement , on aboutit ,comme précédemment d’ailleurs à un gouvernement très conformiste composé pour l’essentiel de professionnels de la politique et dont les valeurs se confondent le plus souvent avec leur intérêt personnel. Bref un personnel politique médiocre et qui va se révéler rapidement incompétent compte tenu de l’aggravation d’une conjoncture de plus en plus complexe voire dramatique.

Dans le dispositif, il est clair qu’Élisabeth Borne ne joue aucun rôle. Elle ne représente d’ailleurs aucun courant politique, aucune tendance. Il s’agit d’une techno pure et dure, par ailleurs psychorigide, qui ne résistera pas au premier vent de tempête. Il est vraisemblable qu’elle n’a pas eu le moindre mot à dire sur le choix de ses ministres voire de leur entourage.

On voit mal l’intéressée en capacité d’affronter les vents mauvais comme par exemple l’inflation qui ronge croissance et pouvoir d’achat, la réforme des retraites, la transformation de l’État, les banlieues, l’endettement, l’insécurité ou encore la question centrale de la crise du système sanitaire.

De toute manière ce gouvernement aura une durée de vie limitée et on assistera vraisemblablement à la mise en place d’un nouveau gouvernement sitôt les législatives passées.

Nouveau Gouvernement Borne : de la tambouille politicienne digne de la IVe République

Nouveau Gouvernement Borne  : de la tambouille politicienne digne de la IVe République

Il est clair que la composition du gouvernement Borne résulte d’une infâme tambouille politicienne d’un autre temps. Pour parler clair, on s’inspire largement des combinaisons de la IVe République avec de savants dosages supposés ménager les différents courants.

 

Ainsi clairement , Marcon a voulu s’afficher à gauche avec la composition de ce gouvernement. L’objectif est évidemment de pomper les voix des couches sociales qui seraient tentées de s’abstenir ou de voter pour Mélenchon et ou Le Pen. À noter d’ailleurs que la première ministre a été choisie par défaut au dernier moment. C’est en effet Catherine Vautrin femme politique de droite qui avait les faveurs du pouvoir. Mais on a choisi à la place Élisabeth Borne  dont on dit qu’elle serait issue de la gauche, mais on se demande bien de quelle gauche il s’agit sinon celle des salons du septième arrondissement. Bref , cette « goche » qui a fait mourir le parti socialiste quand les technocrates ont pris le pouvoir sur les militants.

La contrainte la plus importante était sans doute de limiter le nombre d’hommes pour satisfaire à la parité. Alors Macron souffre cruellement de personnalités à la fois charismatiques et compétentes. Du coup, trouver des femmes responsables était un exercice particulièrement complexe.

Le problème de Macron ce qu’il fait lui en même temps à gauche mais aussi à droite. Il a ainsi réussi à débaucher l’ancien responsable du groupe parlementaire des « républicains » passé du jour au lendemain avec armes et bagages chez l’ennemi sans état d’âme en échange d’un petit Marocain. Le débauchage va évidemment continuer pour dépecer à la fois ce qui reste  du parti socialiste et des républicains

. Finalement , on aboutit ,comme précédemment d’ailleur,s à un gouvernement très conformiste composé pour l’essentiel de professionnels de la politique et dont les valeurs se confondent le plus souvent avec leur intérêt personnel. Bref un personnel politique médiocre et qui va se révéler rapidement incompétent compte tenu de l’aggravation d’une conjoncture de plus en plus complexe voire dramatique.

Dans le dispositif, il est clair qu’Élisabeth Borne ne joue aucun rôle. Elle ne représente d’ailleurs aucun courant politique, aucune tendance. Il s’agit d’une techno pure et dure, par ailleurs psychorigide, qui ne résistera pas au premier vent de tempête. Il est vraisemblable qu’elle n’a pas eu le moindre mot à dire sur le choix de ses ministres voire de leur entourage.

On voit mal l’intéressée en capacité d’affronter les vents mauvais comme par exemple l’inflation qui ronge croissance et pouvoir d’achat, la réforme des retraites, la transformation de l’État, les banlieues, l’endettement, l’insécurité ou encore la question centrale de la crise du système sanitaire.

De toute manière ce gouvernement aura une durée de vie limitée et on assistera vraisemblablement à la mise en place d’un nouveau gouvernement sitôt les législatives passées.

Nouveau gouvernement Borne : de la cuisine politicienne digne de la IVe République

Nouveau gouvernement Borne  : de la cuisine  politicienne digne de la IVe République

Il est clair que la composition du gouvernement Borne résulte d’une infâme tambouille politicienne d’un autre temps. Pour parler clair, on s’inspire largement des combinaisons de la IVe République avec de savants dosages supposés ménager les différents courants.

 

Ainsi clairement , Marcon a voulu s’afficher à gauche avec la composition de ce gouvernement. L’objectif est évidemment de pomper les voix des couches sociales qui seraient tentées de s’abstenir ou de voter pour Mélenchon et ou Le Pen. À noter d’ailleurs que la première ministre a été choisie par défaut au dernier moment. C’est en effet Catherine Vautrin femme politique de droite qui avait les faveurs du pouvoir. Mais on a choisi à la place Élisabeth Borne  dont on dit qu’elle serait issue de la gauche, mais on se demande bien de quelle gauche il s’agit sinon celle des salons du septième arrondissement. Bref , cette « goche » qui a fait mourir le parti socialiste quand les technocrates ont pris le pouvoir sur les militants.

La contrainte la plus importante était sans doute de limiter le nombre d’hommes pour satisfaire à la parité. Alors Macron souffre cruellement de personnalités à la fois charismatiques et compétentes. Du coup, trouver des femmes responsables était un exercice particulièrement complexe.

Le problème de Macron ce qu’il fait lui en même temps à gauche mais aussi à droite. Il a ainsi réussi à débaucher l’ancien responsable du groupe parlementaire des « républicains » passé du jour au lendemain avec armes et bagages chez l’ennemi sans état d’âme en échange d’un petit Marocain. Le débauchage va évidemment continuer pour dépecer à la fois ce qui reste  du parti socialiste et des républicains

. Finalement , on aboutit ,comme précédemment d’ailleur,s à un gouvernement très conformiste composé pour l’essentiel de professionnels de la politique et dont les valeurs se confondent le plus souvent avec leur intérêt personnel. Bref un personnel politique médiocre et qui va se révéler rapidement incompétent compte tenu de l’aggravation d’une conjoncture de plus en plus complexe voire dramatique.

Dans le dispositif, il est clair qu’Élisabeth Borne ne joue aucun rôle. Elle ne représente d’ailleurs aucun courant politique, aucune tendance. Il s’agit d’une techno pure et dure, par ailleurs psychorigide, qui ne résistera pas au premier vent de tempête. Il est vraisemblable qu’elle n’a pas eu le moindre mot à dire sur le choix de ses ministres voire de leur entourage.

On voit mal l’intéressée en capacité d’affronter les vents mauvais comme par exemple l’inflation qui ronge croissance et pouvoir d’achat, la réforme des retraites, la transformation de l’État, les banlieues, l’endettement, l’insécurité ou encore la question centrale de la crise du système sanitaire.

De toute manière ce gouvernement aura une durée de vie limitée et on assistera vraisemblablement à la mise en place d’un nouveau gouvernement sitôt les législatives passées.

Gouvernement Borne : de la cuisine politicienne digne de la IVe République

Gouvernement Borne  : de la cuisine  politicienne digne de la IVe République

Il est clair que la composition du gouvernement Borne résulte d’une infâme tambouille politicienne d’un autre temps. Pour parler clair, on s’inspire largement des combinaisons de la IVe République avec de savants dosages supposés ménager les différents courants.

 

Ainsi clairement , Marcon a voulu s’afficher à gauche avec la composition de ce gouvernement. L’objectif est évidemment de pomper les voix des couches sociales qui seraient tentées de s’abstenir ou de voter pour Mélenchon et ou Le Pen. À noter d’ailleurs que la première ministre a été choisie par défaut au dernier moment. C’est en effet Catherine Vautrin femme politique de droite qui avait les faveurs du pouvoir. Mais on a choisi à la place Élisabeth Borne  dont on dit qu’elle serait issue de la gauche, mais on se demande bien de quelle gauche il s’agit sinon celle des salons du septième arrondissement. Bref , cette « goche » qui a fait mourir le parti socialiste quand les technocrates ont pris le pouvoir sur les militants.

La contrainte la plus importante était sans doute de limiter le nombre d’hommes pour satisfaire à la parité. Alors Macron souffre cruellement de personnalités à la fois charismatiques et compétentes. Du coup, trouver des femmes responsables était un exercice particulièrement complexe.

Le problème de Macron ce qu’il fait lui en même temps à gauche mais aussi à droite. Il a ainsi réussi à débaucher l’ancien responsable du groupe parlementaire des « républicains » passé du jour au lendemain avec armes et bagages chez l’ennemi sans état d’âme en échange d’un petit Marocain. Le débauchage va évidemment continuer pour dépecer à la fois ce qui reste  du parti socialiste et des républicains

. Finalement , on aboutit ,comme précédemment d’ailleur,s à un gouvernement très conformiste composé pour l’essentiel de professionnels de la politique et dont les valeurs se confondent le plus souvent avec leur intérêt personnel. Bref un personnel politique médiocre et qui va se révéler rapidement incompétent compte tenu de l’aggravation d’une conjoncture de plus en plus complexe voire dramatique.

Dans le dispositif, il est clair qu’Élisabeth Borne ne joue aucun rôle. Elle ne représente d’ailleurs aucun courant politique, aucune tendance. Il s’agit d’une techno pure et dure, par ailleurs psychorigide, qui ne résistera pas au premier vent de tempête. Il est vraisemblable qu’elle n’a pas eu le moindre mot à dire sur le choix de ses ministres voire de leur entourage.

On voit mal l’intéressée en capacité d’affronter les vents mauvais comme par exemple l’inflation qui ronge croissance et pouvoir d’achat, la réforme des retraites, la transformation de l’État, les banlieues, l’endettement, l’insécurité ou encore la question centrale de la crise du système sanitaire.

De toute manière ce gouvernement aura une durée de vie limitée et on assistera vraisemblablement à la mise en place d’un nouveau gouvernement sitôt les législatives passées.

Gouvernement Borne : de la tambouille politicienne digne de la IVe République

Gouvernement Borne  : de la tambouille politicienne digne de la IVe République

Il est clair que la composition du gouvernement Borne résulte d’une infâme tambouille politicienne d’un autre temps. Pour parler clair, on s’inspire largement des combinaisons de la IVe République avec de savants dosages supposés ménager les différents courants.

 

Ainsi clairement , Marcon a voulu s’afficher à gauche avec la composition de ce gouvernement. L’objectif est évidemment de pomper les voix des couches sociales qui seraient tentées de s’abstenir ou de voter pour Mélenchon et ou Le Pen. À noter d’ailleurs que la première ministre a été choisie par défaut au dernier moment. C’est en effet Catherine Vautrin femme politique de droite qui avait les faveurs du pouvoir. Mais on a choisi à la place Élisabeth Borne  dont on dit qu’elle serait issue de la gauche, mais on se demande bien de quelle gauche il s’agit sinon celle des salons du septième arrondissement. Bref , cette « goche » qui a fait mourir le parti socialiste quand les technocrates ont pris le pouvoir sur les militants.

La contrainte la plus importante était sans doute de limiter le nombre d’hommes pour satisfaire à la parité. Alors Macron souffre cruellement de personnalités à la fois charismatiques et compétentes. Du coup, trouver des femmes responsables était un exercice particulièrement complexe.

Le problème de Macron ce qu’il fait lui en même temps à gauche mais aussi à droite. Il a ainsi réussi à débaucher l’ancien responsable du groupe parlementaire des « républicains » passé du jour au lendemain avec armes et bagages chez l’ennemi sans état d’âme en échange d’un petit Marocain. Le débauchage va évidemment continuer pour dépecer à la fois ce qui reste  du parti socialiste et des républicains

. Finalement , on aboutit ,comme précédemment d’ailleur,s à un gouvernement très conformiste composé pour l’essentiel de professionnels de la politique et dont les valeurs se confondent le plus souvent avec leur intérêt personnel. Bref un personnel politique médiocre et qui va se révéler rapidement incompétent compte tenu de l’aggravation d’une conjoncture de plus en plus complexe voire dramatique.

Dans le dispositif, il est clair qu’Élisabeth Borne ne joue aucun rôle. Elle ne représente d’ailleurs aucun courant politique, aucune tendance. Il s’agit d’une techno pure et dure, par ailleurs psychorigide, qui ne résistera pas au premier vent de tempête. Il est vraisemblable qu’elle n’a pas eu le moindre mot à dire sur le choix de ses ministres voire de leur entourage.

On voit mal l’intéressée en capacité d’affronter les vents mauvais comme par exemple l’inflation qui ronge croissance et pouvoir d’achat, la réforme des retraites, la transformation de l’État, les banlieues, l’endettement, l’insécurité ou encore la question centrale de la crise du système sanitaire.

De toute manière ce gouvernement aura une durée de vie limitée et on assistera vraisemblablement à la mise en place d’un nouveau gouvernement sitôt les législatives passées.

Élections régionales Paca : une manœuvre politicienne de Macron pour 60 % des Français

Élections régionales Paca : une manœuvre politicienne de Macron pour 60 % des Français 

Selon un sondage Odoxa-Backbone consulting réalisé pour Le Figaro et France info 6 Français sur 10 (59%), le soutien de la majorité gouvernementale à la liste LR est vu comme «une manœuvre électorale du gouvernement pour diviser la droite». Le constat est encore plus dur chez les sympathisants LR, parmi lesquels 74% estiment que «l’intention politicienne» est «évidente». Même son de cloche à gauche (51%) et plus encore au Rassemblement national (91%).

 

Seule une minorité des Français voient ce soutien comme une «bonne chose» permettant de «faire barrage au RN dans la région». La stratégie est la plus saluée au sein des sympathisants LREM (82%).

Dans ce sondage, 62% des Français pensent que Macron profite de ces élections pour appliquer une stratégie de division de la droite en vue de la présidentielle. Ce sentiment est très fort chez les sympathisants de droite, tant RN (84%) que LR (73%), mais aussi à gauche, chez les socialistes (72%) et les Insoumis (73%). Cette fois-ci, même un tiers des partisans du macronisme prête au président cette intention.

En revanche, à la question «qui pour représenter la droite en 2022 ?», les Français peinent à dégager clairement un candidat naturel. Le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand est désigné favori à la fois par l’opinion publique et les sympathisants LR (34% et 33%). Mais il est suivi de près par la présidente de l’Île-de-France Valérie Pécresse (24% et 27%), et le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez (20% et 27%). Le dernier en lice est le discret Michel Barnier, aussi négociateur du Brexit (16 à 17%).

Vaccinodromes : une énorme opération de communication politicienne

  • Vaccinodromes : une énorme opération de communication politicienne

L’annonce de la multiplication de vaccinodromes en France depuis des semaines et des semaines constitue à l’évidence une énorme opération de communication politicienne. Le sommet a sans doute été atteint avec l’annonce d’un centre dans le lieu sportif le plus connu en France à savoir le stade de France. La vérité est que le stade de France ne sera pas utilisé pars davantage d’ailleurs que le stade de Marseille ou de Lyon. Seulement quelques locaux des vestiaires suffiront. En effet il suffit de quelques personnes à l’accueil pour vérifier les dossiers, ensuite de quelques médecins pour s’assurer qu’il n’y a pas de contre-indication chez les candidats enfin de quelques infirmiers. Tout cela peut tenir dans un espace relativement réduit et permettre de vacciner des centaines et des centaines de personnes par jour, voire des milliers. Il n’est nul besoin d’un stade cela.

 

La vérité c’est que la France manque cruellement de doses notamment depuis le début de l’année, une situation encore compliquée avec les doutes sur le vaccin Astra Zeneca. Notons enfin que les vaccinodromes ne sont pas l’outil le plus approprié. En effet les personnels médicaux habituels à savoir les généralistes, les pharmaciens et les infirmières sont de très loin les mieux placés pour procéder à une vaccination pertinente et massive.

 

Référendum environnement dans la constitution : une manœuvre politicienne

Référendum environnement dans la constitution : une manœuvre politicienne

 

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Face au piètre bilan de Macron en matière environnementale, on se prépare à lancer une immense manœuvre politicienne pour inclure le mot environnement dans la constitution. Notons que les préoccupations environnementales figurent déjà dans le dispositif constitutionnel (charte de 2005). En fait il s’agit de faire plaisir au écolo bobo et aussi à la rebelle convention dite citoyenne mécontente qu’on ait déformé la plupart de ses propositions

 

Il s’agit évidemment d’un énorme piège démocratique avec une question à laquelle on ne peut répondre théoriquement que oui. Un peu comme si on demandait aux Français s’ils souhaitent le plus souvent possible du beau temps ! L’affaire pourrait cependant se retourner contre Macron tellement la ficelle est grosse

 

C’est une partie d’échec que devrait se livrer la majorité et la droite sénatoriale avec, comme facteur déterminant, la gestion du temps. Pour une révision constitutionnelle, les débats se font sans limite de temps et d’amendements. De quoi alourdir un agenda parlementaire déjà bien rempli jusqu’à l’été?

 

L’autre point de crispation porte évidemment sur le timing d’un tel référendum. « Un scrutin à ce moment-là sera-t-il bienvenu, avec une crise sanitaire qui pourrait se prolonger et à six mois d’une échéance présidentielle? Je ne suis pas certain que ce soit le moment le plus apaisé pour débattre », euphémise François-Noël Buffet. Le sénateur du Rhône conteste vouloir entrer dans un jeu politique : « Ce n’est pas un hochet ; cette réforme ne doit pas servir d’alibi ». Comprenez : favoriser l’intérêt personnel d’Emmanuel Macron, peu avant une probable candidature à un second mandat. Un cadeau que ne semble pas prêt à lui faire la droite, quitte à devoir assumer l’échec du processus de révision de la Constitution.

Fermeture de Fessenheim: décision politicienne ou énergétique ?

Fermeture de Fessenheim: décision politicienne ou énergétique ?

La fermeture de la centrale alsacienne répond aux vieilles exigences d’Europe Écologie Les Verts. Mais se défaire d’installations capables de produire de grandes quantités d’électricité bas-carbone est à la fois délétère sur le plan du climat et de la sécurité énergétique, juge l’ingénieur Maxence Cordiez dans le Figaro. .Cela d’autant plus que du coup,  la France pourrait importer de l’électricité de centrale au charbon ou  gaz en provenance notamment d’Allemagne .

« Les élections municipales ont vu la mairie de plusieurs grandes villes (Lyon, Bordeaux, Strasbourg…) être conquise par Europe Ecologie Les Verts (EELV). Les raisons d’une victoire électorale sont nécessairement multiples et tiennent autant au parti victorieux qu’à ses adversaires. Cependant, on peut sans grand risque de se tromper lire dans ce résultat un intérêt croissant de la population pour les questions environnementales.

En premier lieu, le changement climatique causé principalement par les combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz) représente une menace d’autant plus grave et pressante que nos émissions de gaz à effet de serre ne cessent de croître (hors crise du COVID), réduisant les chances de contenir le réchauffement dans des limites supportables. Outre le climat, une deuxième raison, rarement abordée, nous impose de nous défaire des combustibles fossiles: l’épuisement de ces ressources.

Nos sociétés se sont enrichies depuis deux siècles d’une manière inédite dans l’histoire de l’humanité grâce à l’abondance des combustibles fossiles. Ceux-ci nous ont permis de modeler notre environnement pour le rendre plus sûr et confortable. Un Français moyen bénéficie d’une espérance de vie et d’éléments de confort dont même la haute bourgeoisie d’il y a quelques siècles ne pouvait rêver (accès aux soins, transports, moyens de communication, sécurité et diversité alimentaire…).

Réduire notre consommation de pétrole et le substituer par des alternatives est essentiel pour éviter de subir frontalement une pénurie durable.

Cependant, les combustibles fossiles sont disponibles en quantités limitées sur terre. Comme l’a montré récemment une étude du think-tank The Shift Project en s’appuyant sur des données inédites, il est probable nous soyons à la veille de contraintes croissantes et durables sur le pétrole, première énergie finale en France et dans le monde. En sortir de manière planifiée par anticipation – en réduisant notre consommation et en le substituant par des alternatives – est donc essentiel pour éviter de subir frontalement une pénurie durable.

Les questions énergétiques et climatiques sont complexes et ne sont souvent pas traitées avec le pragmatisme qu’elles mériteraient, notamment en France. Nous en avons eu un exemple frappant ce mardi 30 juin 2020 avec la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Vieux totem des luttes antinucléaires initiées à une époque où le changement climatique n’était pas un sujet dans le débat public, cette fermeture était l’une des conditions imposées par EELV pour s’allier au PS lors de l’élection présidentielle de 2012. Il ne s’agit pas d’une question de sûreté car, encore l’an dernier, l’Autorité de sûreté nucléaire jugeait que «l’installation se situe favorablement par rapport à la moyenne nationale dans les domaines de la sûreté et de l’environnement».

Les centrales nucléaires sont parmi les premières appelées sur le réseau. Les centrales à combustibles fossiles, aux coûts variables plus élevés, sont appelées après. L’absence de la production future de la centrale alsacienne sera donc remplacée par une sur-sollicitation équivalente des dernières capacités appelées sur le réseau européen, c’est-à-dire des centrales à gaz, charbon ou (marginalement) fioul. Le surcroît d’émission de gaz à effet de serre toutes choses égales par ailleurs sera ainsi compris entre 6 et 10 millions de tonnes équivalent CO2 par an. Cela représente entre 10 et 20 % du total des émissions de gaz à effet de serre d’une région comme l’Île-de-France.

L’écologie n’est pas qu’une velléité, mais le socle rugueux et exigeant sur lequel asseoir une politique destinée à apporter des résultats.

Pour remplacer les carburants pétroliers, il faudra à la fois réaliser des économies et électrifier un certain nombre d’usages (industrie, mobilité, chauffage…), que ce soit de façon directe ou en passant par le vecteur hydrogène. Se défaire d’installations capables de produire de grandes quantité d’électricité bas-carbone à la demande (et pas seulement quand il y a du vent et du soleil) est donc à la fois délétère sur le plan du climat et de la sécurité énergétique.

Ce constat est renforcé par la crise du COVID qui a souligné les fragilités induites par la désindustrialisation française. Or, aucune politique de réindustrialisation ne peut être crédible sans approvisionnement énergétique fiable, bon marché et bas-carbone (pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050).

 

Les questions énergétiques intègrent de nombreux paramètres, notamment scientifiques, et ne sont pas manichéennes. Avancer sur ces sujets implique de faire des choix difficiles et, pour certaines organisations, de faire évoluer des positions historiques, formées à une époque à laquelle notre compréhension de l’environnement et du climat étaient bien moindres qu’aujourd’hui. Europe Écologie Les Verts a fait une percée lors du scrutin municipal et, en étant optimiste, on peut y lire une volonté populaire d’accélérer la lutte contre le changement climatique. Cependant, par bien des aspects, le rapport d’EELV aux sciences est encore compliqué. Si la volonté du parti de préserver l’environnement est sincère, il est urgent qu’il revoie certaines de ses positions (notamment sur le nucléaire) et démontre que l’écologie n’est pas qu’une velléité, mais le socle rugueux et exigeant sur lequel asseoir une politique destinée à apporter des résultats. »

Incendie de Notre-Dame : « Une récupération politicienne indécente de Macron » (Éric Ciotti)

Incendie de Notre-Dame : « Une récupération politicienne indécente de Macron » (Éric Ciotti)

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La surexploitation politique de l’incendie de Notre-Dame par Macron est fortement critiquée par Eric Ciotti dans le JDD. Il est clair en tout cas que Macron aura consacré une bonne dizaine de jours exclusivement à cette affaire en profitant pour mettre sous le tapis des réponses aux grand débat nationale qui ne sont pas à la hauteur. Eric Ciotti.  (LR) dénonce une « récupération politicienne indécente ». (Extrait)

 

«  Que pensez-vous de la réaction et des mots d’Emmanuel Macron depuis l’incendie de Notre-Dame?
Sa réaction s’assimile à une récupération politicienne indécente. Le soir de l’incendie, le président de la République a été dans son rôle et a tenu des propos de circonstance mais dès le lendemain, on a vu pointer derrière son discours la stratégie politique. Il était normal qu’il renonce à son allocution sur les annonces liées au mouvement des Gilets jaunes le soir de l’incendie, mais la décaler de 10 jours démontre clairement qu’il veut profiter des circonstances pour, une fois de plus, gagner du temps. Les propos en off, totalement déplacés, de son entourage et de certains ministres tels que rapportés dans la presse renforcent ce sentiment de malaise. Ils sont indignes. Nous sommes face à un drame national qui a ému la nation toute entière, et on voit la cour se réjouir à haute voix et ne penser qu’aux bénéfices électoraux! Les Français ne sont pas dupes. Ils voient qu’il n’y avait aucune sincérité dans le trop plein de communication que nous avons subi cette semaine. Comme souvent, Emmanuel Macron en a trop fait.

Quand il dit vouloir reconstruire une cathédrale « plus belle encore » en cinq ans, vous n‘applaudissez pas?
Évidemment, je soutiens totalement cette ambition de reconstruction, mais lorsque j’ai entendu Brigitte Macron dire que la cathédrale allait « revivre peut-être plus haute », j’ai eu le sentiment d’une exploitation qui manquait d’une totale humilité [...]

 

 

La révision de la constitution victime de la cuisine politicienne

La révision de la constitution victime de la cuisine politicienne

 

Si effectivement François Hollande ne sort pas grandi de cet abandon en rase campagne par contre à gauche comme à droite, la responsabilité de cet échec est largement partagée. En clair une nouvelle fois le système politique a démontré son immobilisme. Première erreur de Hollande avoir sorti une proposition du chapeau de la droite sans réelle concertation avec son camp. Un texte initial voté par le Sénat, puis du fait des frondeurs modifié à l’assemblée nationale. Une modification refusée ensuite par les sénateurs. Au-delà des les arguties juridiques il y avait de toute évidence la volonté  pour la droite de ne pas offrir à François Hollande un moment d’unité nationale. La cuisine politicienne a donc prit le pas sur l’intérêt général et les explications des uns à gauche, des autres à droite sont surtout marquées du sceau de l’hypocrisie. François Hollande a annoncé mercredi qu’il renonçait donc réviser la Constitution devant l’impossibilité d’unir l’Assemblée et le Sénat sur son projet de déchoir de leur nationalité les auteurs d’actes terroristes, dossier qui a divisé sa propre majorité. Le chef de l’Etat, le porte-parole du gouvernement et les dirigeants socialistes ont imputé de concert l’échec de cette réforme à la droite, dont François Hollande a « déplor(é) profondément » l’attitude. Les Républicains ont immédiatement répliqué, leur président, Nicolas Sarkozy, jugeant que l’actuel locataire de l’Elysée avait « créé les conditions de l’échec ». « Nous sommes au coeur du système de M. Hollande. A force de promettre tout et le contraire de tout, (…) il condamne le pays à un blocage et à de l’immobilisme », a-t-il accusé. Lors d’une courte déclaration solennelle à l’Elysée, François Hollande a clos plus de quatre mois de discussions houleuses, y compris au sein de sa propre majorité. « J’ai décidé (…) de clore le débat constitutionnel mais je ne dévierai pas des engagements que j’ai pris (…) pour assurer la sécurité de notre pays et pour protéger les Français contre le terrorisme », a dit après le conseil des ministres le président, qui avait reçu en tout début de journée à l’Elysée les présidents de l’Assemblée et du Sénat, Claude Bartolone (Parti socialiste) et Gérard Larcher (Les Républicains).

Coût de la sécurité : une manœuvre politicienne de Hollande (Fillon)

Coût de la sécurité : une manœuvre politicienne de Hollande (Fillon)

La manœuvre budgétaire de hollande est évidente. Il utilise le coup de la politique sécuritaire pour s’affranchir des contraintes imposées par Bruxelles en matière de réduction des déficits. Certes cette politique sécuritaire engendre de nouveaux coûts mais qui ne dépassent  pas 1 milliard. Une somme à mettre en relation avec les 86 milliards de déficits enregistrés en 2014. D’une certaine manière Hollande monnaye les insuffisances de Bruxelles en matière d’immigration, de politique étrangère et de politique de défense contre un plus grand laxisme budgétaire français. Il est vraisemblable que le montant des dépenses va donc déraper bien au-delà de ce qui est nécessaire pour financer les nouvelles mesures de sécurité et de défense. «Je crains que ce ne soit vraiment là une manœuvre politicienne de François Hollande», accuse ouvertement François Fillon. «Les dépenses de sécurité qu’il a annoncées, j’ai fait le calcul, en 2016 c’est 500 millions d’euros. On n’a pas besoin de rompre le pacte de stabilité pour 500 millions d’euros», juge l’ancien premier ministre, qui ne manque pas de glisser quelques propositions. «Il peut par exemple rétablir le jour de carence dans la fonction publique, il peut réformer l’aide médicale d’État qui a coûté 1,2 milliard d’euros cette année, il peut recruter un peu moins des 60.000 postes d’enseignants qu’il a promis: il financera l’effort de sécurité sans remettre en cause le pacte de stabilité», détaille le candidat à la primaire de la droite de 2016.

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