Archive pour le Tag 'policiers'

Besançon : Grosse opération antidrogue avec 200 policiers

Besançon : Grosse opération antidrogue avec 200 policiers

Une grosse opération antidrogue à la hauteur de l’enjeu à Besançon et qui a nécessité l’engagement de 200 policiers et de CRS. Bilan plus de 20 arrestations. La drogue est en train de pénétrer toute la société française avec la bienveillance du pouvoir. Au moins la moitié la population aurait déjà touché la drogue. 5 millions seraient des occasionnels. 1 million seraient des consommateurs assez réguliers.

Pour preuve suite au drame de l’affaire Palmade , le seul ministre qui se soit exprimé est Darmanin et encore uniquement dans le champ de la sécurité routière où il prévoit la suspension du permis.
Cela alors que la problématique est beaucoup plus large et qu’ elle doit prendre en charge tous les aspects: sanitaires, sécuritaires, sociaux et sociétaux dont sont responsables les différents stupéfiants.

Plus de 4 milliards, selon les derniers calculs de l’Insee, le montant qu’ont dépensé les Français en 2020 pour s’approvisionner en cannabis, cocaïne, héroïne, crack et autres produits stupéfiants. C’est en tout cas 7% de plus que l’année précédente et surtout deux fois davantage qu’en 2009 (2,08 milliards).

Entre les importateurs, les grossistes, les logisticiens, les revendeurs, les « choufs » (guetteurs) et les « nourrices » (ceux qui cachent les produits chez eux), le marché de la came fait travailler beaucoup de monde en France. « Un nombre important d’intermédiaires dont le trafic de drogue n’est pas la principale source de revenus », précise l’Insee qui évalue cette activité à 21 000 équivalents temps plein. Soit 0,08% de la main d’oeuvre nationale. Mais sans déclaration à l’Ursaff, ni charges sociales. Il y a aussi l’aspect sociétal avec des banlieues en état de pourrissement et de ghettoïsation désormais hors la république.

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations. Mais le phénomène atteint maintenant les très petites villes.

Environ 1 million, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Plus de 200 agents de police ont donc été mobilisés, issus des rangs de la police judiciaire de Besançon et de Dijon, avec le renfort des services de Nancy, Metz, Reims, Mulhouse et Strasbourg, selon la direction zonale de la police judiciaire. Six brigades de recherche et d’intervention (BRI), venues de Paris, Versailles, Dijon, Metz ou Strasbourg ont également pris part à l’opération, appuyés par les antennes du Raid de Lyon et de Strasbourg ainsi que de cinq équipes cynophiles de la direction zonale de la sécurité publique Est, selon cette même source. «Une force CRS» a aussi été mobilisée pour assurer la sécurité de l’opération, a-t-on ajouté.

Un adolescent de 15 ans avait été abattu dans le quartier de Planoise en décembre et un homme «défavorablement connu» des autorités a été tué de plusieurs balles dans un autre quartier voisin de la ville samedi soir. Selon L’Est Républicain il s’agissait d’un «caïd de quartier» au «lourd passé de délinquance».

Fin 2022, une information judiciaire avait été ouverte après deux fusillades qui avaient fait un mort à Planoise. Et entre novembre 2019 et mars 2020, deux bandes rivales s’étaient affrontées pour le contrôle du trafic de stupéfiants dans ce quartier: 18 fusillades avaient alors fait un mort et 11 blessés.

Vaccination obligatoire pour les gendarmes pas pour les policiers !

  • Vaccination obligatoire pour les gendarmes pas pour les policiers !

 

 

Encore une curieuse décision consistant à rendre  la vaccination obligatoire pour les gendarmes mais pas pour les policiers. Comme si le statut constituait un mode de sélection médicale. C’est un peu comme si on imposait la vaccination obligatoire dans les hôpitaux publics mais pas dans les hôpitaux privés.

Les gendarmes concernés par l’obligation vaccinale sont «les personnels militaires, d’active et de réserve, en missions de sécurité publique, de sécurité routière, de maintien de l’ordre, de police judiciaire et d’accueil ou effectuant des services au contact du public ou de personnes extérieures à la Gendarmerie», liste une note de la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), datée de mardi.

Policiers agressés :  » réponse pénale insuffisante »

Policiers agressés :  » réponse pénale insuffisante » 

« La réponse pénale est insuffisante pour toutes les agressions envers les forces de l’ordre », a expliqué sur France InfoJoaquim Pueyo, l’ancien directeur de prisons, et aujourd’hui maire d’Alençon, après l’attaque au couteau vendredi contre une policière municipale en Loire-Atlantique.

 

 

Interview

« Je pense que la réponse pénale n’est pas suffisante et doit être revue », a affirmé samedi 29 mai sur franceinfo Joaquim Pueyo, maire d’Alençon et ancien directeur des prisons de Fleury-Mérogis et de Fresnes notamment, au lendemain de l’attaque d’une policière municipale à La Chapelle-sur-Erdre (Loire-Atlantique).

L’assaillant présumé, un homme de 39 ans, était inscrit au fichier des signalements de la prévention de la radicalisation à caractère terroriste et effectué plusieurs peines de prison pour des faits de droits communs. Selon Joachim Puyo, ils sont « entre 1 200 et 1 500 terroristes radicalisés dans les prisons françaises » et  »il faut absolument des moyens pour que la prise en charge à la sortie de prison soit de plus en plus ferme ».

Les personnes comme celle responsable de cette attaque sont-elles nombreuses en prison ?

Joaquim Pueyo : Effectivement, les prisons sont sous pression actuellement parce que nous avons entre 1 200 et 1 500 terroristes radicalisés dans les prisons françaises. La radicalisation reste au cœur des inquiétudes et nous savons également que des centaines de terroristes vont sortir de prison dans les trois ans à venir. Quelle prise en charge à la sortie ? Est-ce que les renseignements sont suffisamment forts pour les suivre à la trace, quasiment d’une manière quotidienne ? Ce sont des questions réelles.

Quelle est la part de détenus radicalisés qui souffrent de troubles psychologiques ?

Je ne peux pas vous donner un chiffre, mais ils sont relativement nombreux. Par conséquent, la prise en charge au niveau de la psychologie se pose bien évidemment en prison. Vous savez que dans les prisons, nous avons bien sûr des psychiatres, mais cette prise en charge psychiatrique n’est pas suffisante. De même, le suivi socio-judiciaire est indispensable, mais il n’est pas suffisant. Il faut absolument des moyens pour que cette prise en charge soit de plus en plus ferme.

Ce sont des questions qu’on doit se poser dès maintenant parce que lorsque vous avez des centaines de détenus radicalisés qui vont sortir, notamment des jeunes sous influence, qui peuvent effectivement suivre des théories telles qu’on les connaît, moi j’ai des inquiétudes. La prise en charge à l’extérieur doit être renforcée.

Faut-il rouvrir le débat sur les peines de sureté, comme le souhaitent certains ?

Je pense que oui. Il y a une réponse pénale qui doit être réévaluée. On ne peut plus accepter actuellement que tous les jours, toutes les semaines, nous ayons des policiers, des gendarmes, des pompiers, qui se font attaquer, agresser ou tuer.

Je pense que la réponse pénale doit être revue. Je pense qu’elle n’est pas suffisante. Je le dis tel que je le pense parce que je connais bien le système pénitentiaire. Je connais bien également le droit pénal. Je pense qu’il y a eu effectivement des annonces faites par le gouvernement, mais je pense que la réponse pénale est insuffisante pour toutes les agressions envers les forces de l’ordre.

Manif: Les policiers mettent en cause la justice

Manif: Les policiers mettent en cause la justice

D’après les organisateurs environ 35 000 personnes ont participé au rassemblement des policiers mécontents. Les syndicats ont insisté sur le manque de moyens mais surtout sur la responsabilité de la justice. « Soyons clairs, le problème de la police, c’est la justice. Elle doit rendre des comptes ! », lance avec véhémence Fabien Vanhemelryck, patron d’Alliance, avant d’égrener des exemples qui font mouche. « À Tourcoing, chère à notre ministre, quinze véhicules incendiés et des policiers aspergés d’essence, un individu qui tente de les enflammer. Verdict : douze mois avec sursis pour l’auteur. Et de citer d’autres exemples également significatifs de la tolérance de la justice.

Olivier Varlet, patron de l’Unsa-police a déclaré « . Parler de la réponse pénale, c’est parler de la peine : elle n’est efficace que si elle est dissuasive, appliquée et effectuée dans le plus court délai. (…) Monsieur le garde des Sceaux, réveillez-vous ! »

Une lettre des policiers après celle des militaires

Une lettre des policiers après celle des militaires

D’anciens policiers appellent les élus à «tout mettre en œuvre pour mettre fin à la situation gravissime que traverse la France en matière de sécurité et de tranquillité publique». Estimant que la «peur doit changer de camp», ils réclament notamment une «réponse pénale adaptée» pour que «les condamnations soient réellement exécutées et à la hauteur des forfaits commis». La tribune, également postée sur plusieurs sites de pétitions en ligne, avait récolté vendredi quelque 25.000 signatures.

PRÉSIDENTIELLE 2022: 60 % DES POLICIERS ET MILITAIRES POUR LE PEN au second tour

PRÉSIDENTIELLE 2022: 60 % DES POLICIERS ET MILITAIRES POUR LE PEN au second tour

Au moins 44% des policiers et militaires envisagent déjà de voter pour Marine Le Pen, comme le rapporte un sondage Ipsos pour le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), dont un volet est publié ce mardi matin par L’Opinion. Réalisée du 9 au 15 avril dernier, cette enquête électorale révèle un certain enracinement du vote Rassemblement national (RN). Au premier tour, le candidat de droite Xavier Bertrand ne récolterait que 24% des voix des forces de l’ordre, contre 20% pour Emmanuel Macron.

 

Selon ce sondage, Marine Le Pen pourrait récolter jusqu’à 60% des intentions de vote des policiers et des militaires au deuxième tour du scrutin, contre seulement 20% pour Emmanuel Macron. Au-delà du sondage cela montre que la question sécuritaire sera très importante lors des prochaines élections  présidentielles.

Agression de policiers : Castex pour un durcissement pénal

Agression de policiers : Castex pour un durcissement pénal

Dans un communiqué, le premier ministre a ainsi précisé que la peine de sûreté pour les personnes condamnées à perpétuité pour un crime commis contre un policier ou un gendarme serait portée à trente ans et que les possibilités de réduction des peines seraient strictement limitées pour les agresseurs de membres des forces de l’ordre. Les violences contre les forces de l’ordre seront «désormais des délits spécifiques plus durement réprimés» et les refus d’obtempérer «punis plus fortement», a-t-il ajouté sans autre détail.

Le garde des Sceaux prendra une circulaire demandant «aux parquets une fermeté stricte lorsque les forces de l’ordre sont prises à partie, en demandant notamment le déferrement systématique et un jugement rapide des auteurs», a également fait savoir le chef du gouvernement.

Insécurité -Dupond-Moretti contre les peines automatiques pour agression de policiers

Insécurité -Dupond-Moretti contre les peines automatiques pour agression de policiers

Xavier Bertrand, président de la région du Nord et candidat potentiel à l’élection présidentielle a proposé il y a quelques jours des peines automatiques pour les agresseurs de policiers. Une proposition fortement critiquée et même condamnée par le ministre de la justice avec des arguments très militants et même très spécieux ?

 

. «Monsieur Bertrand propose donc une modification de la Constitution pour envoyer en prison automatiquement toute personne interpellée sans preuve, ni procès. Aucun policier, aucun magistrat n’acceptera de substituer le principe de la justice à la logique de la rafle», avait écrit le ministre de la Justice.

 

Évidemment une caricature des propositions de Xavier Bertrand qui n’a jamais souhaité l’incarcération des coupables sans preuve ni procès. Sur RTL, Éric Dupond-Moretti a expliqué que la proposition de Xavier Bertrand signifiait «qu’il suffit, au fond, d’interpeller des gens accusés de violences envers les policiers pour qu’ils soient automatiquement condamnés», en précisant le «risque», selon lui, de «condamner des innocents». Et de poursuivre : «Monsieur Bertrand est tellement mal à l’aise qu’il a rétropédalé à trois reprises, sur Facebook, sur Twitter et à l’AFP, qu’il a contactée. C’est une énormité ce qu’il a dit».

 

Le candidat de droite a pour sa part justifié sa position dans un post Facebook. «Je rappelle au ministre de la Justice qu’une peine automatique minimale reste une peine, prononcée par un tribunal, au terme d’un procès équitable, dans le respect du contradictoire et sur la base d’un dossier et de preuves permettant d’établir les faits (…) J’assume parfaitement que la loi pénale puisse fixer des peines minimales automatiques lorsque c’est nécessaire», a-t-il écrit.

«Ce dispositif respecte les principes fondamentaux de notre droit pénal. Dès lors qu’il restreint le pouvoir d’appréciation des juridictions, je veux le sécuriser entièrement en modifiant la Constitution, par référendum. Sa légitimité sera alors indiscutable et son efficacité garantie», estime Xavier Bertrand.

Dupond-Moretti contre les peines automatiques pour agression de policiers

Dupond-Moretti contre les peines automatiques pour agression de policiers

Xavier Bertrand, président de la région du Nord et candidat potentiel à l’élection présidentielle a proposé il y a quelques jours des peines automatiques pour les agresseurs de policiers. Une proposition fortement critiquée et même condamnée par le ministre de la justice avec des arguments très militants et même très spécieux ?

 

. «Monsieur Bertrand propose donc une modification de la Constitution pour envoyer en prison automatiquement toute personne interpellée sans preuve, ni procès. Aucun policier, aucun magistrat n’acceptera de substituer le principe de la justice à la logique de la rafle», avait écrit le ministre de la Justice.

 

Évidemment une caricature des propositions de Xavier Bertrand qui n’a jamais souhaité l’incarcération des coupables sans preuve ni procès. Sur RTL, Éric Dupond-Moretti a expliqué que la proposition de Xavier Bertrand signifiait «qu’il suffit, au fond, d’interpeller des gens accusés de violences envers les policiers pour qu’ils soient automatiquement condamnés», en précisant le «risque», selon lui, de «condamner des innocents». Et de poursuivre : «Monsieur Bertrand est tellement mal à l’aise qu’il a rétropédalé à trois reprises, sur Facebook, sur Twitter et à l’AFP, qu’il a contactée. C’est une énormité ce qu’il a dit».

 

Le candidat de droite a pour sa part justifié sa position dans un post Facebook. «Je rappelle au ministre de la Justice qu’une peine automatique minimale reste une peine, prononcée par un tribunal, au terme d’un procès équitable, dans le respect du contradictoire et sur la base d’un dossier et de preuves permettant d’établir les faits (…) J’assume parfaitement que la loi pénale puisse fixer des peines minimales automatiques lorsque c’est nécessaire», a-t-il écrit.

«Ce dispositif respecte les principes fondamentaux de notre droit pénal. Dès lors qu’il restreint le pouvoir d’appréciation des juridictions, je veux le sécuriser entièrement en modifiant la Constitution, par référendum. Sa légitimité sera alors indiscutable et son efficacité garantie», estime Xavier Bertrand.

« Pour une peine de prison automatique» pour les agresseurs de policiers « (Xavier Bertrand)

  •   »Pour une peine de prison automatique» pour les agresseurs de policiers « (Xavier Bertrand)
  • Sur Europe 1 s’est prononcé pour des peines automatiques de prison concernant les agresseurs de policiers.. «Nous sommes un des rares pays au monde où tous les jours, il y a des agressions contre l’État, une mise en cause des forces de l’ordre, et qu’il n’y a pas de riposte», a-t-il regretté, avant d’annoncer une mesure concrète qu’il mettrait en place s’il arrivait au pouvoir.
  •  «On s’attaque à un policier, un gendarme, un pompier, un maire, il y a une peine de prison automatique, minimum d’un an non aménageable», propose-t-il. Et de préciser qu’il mettrait en place un «texte constitutionnel» et qu’il demandera «aux Français de se prononcer dessus dès l’automne qui va suivre les élections».
  • Selon le président de la région Hauts-de-France, les peines actuelles ne dissuadent pas les potentiels auteurs d’agressions.
  • «Aujourd’hui, ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre se disent qu’ils vont avoir un rappel à la loi», argue-t-il, avant d’ajouter qu’«on ne s’en prend pas à ceux qui nous protègent».
  • Il déplore ce «sentiment d’impunité» et estime par ailleurs que les 10.000 policiers supplémentaires n’endigueront pas le phénomène.

Policiers brûlés à Viry-Châtillon : un naufrage judiciaire

Policiers brûlés à Viry-Châtillon : un naufrage judiciaire

 

La justice aurait voulu démontrer l’inefficacité de la nouvelle loi sécurité globale qu’elle ne s’y serait pas prise autrement avec un verdict très complaisant vis-à-vis d’agresseurs de policiers. Il est évident que l’affaire des policiers brûlés à Viry-Châtillon, comme l’affaire de Sarah Halimi constitue des naufrages juridiques dans la mesure où elle traduit la complaisance de la justice à l’égard de fait particulièrement odieux. Ainsi pour la tentative d’assassinat par incendie des policiers à Viry-Châtillon cinq personnes sur 16 personnes seulement ont été condamnés. «Nous venons d’assister à un naufrage judiciaire (…) alors que l’on sait qu’il y avait 16 assaillants, on se retrouve avec cinq condamnations», a dénoncé Me Thibault de Montbrial, avocat de l’une des victimes, «effondrée», selon lui, par ce verdict en appel.».

Après 14 heures de délibération et six semaines d’audience à huis clos, les cinq condamnés ont été reconnus coupables de tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique. Trois d’entre eux ont été condamnés à 18 ans de prison, un à 8 ans de prison, et le dernier à 6 ans. Ils encouraient la réclusion criminelle à perpétuité. Les huit autres accusés ont été acquittés.

Les 13 jeunes, âgés de 16 à 21 ans au moment des faits, étaient accusés d’avoir fait partie de la vingtaine de personnes encagoulées qui, le 8 octobre 2016, avaient pris d’assaut en pleine journée deux voitures de police stationnées à proximité du quartier de la Grande Borne, une vaste cité d’habitat social considérée comme l’une des plus sensibles d’Île-de-France. En quelques secondes, ils avaient brisé les vitres et jeté des cocktails Molotov dans les habitacles.

Dans une première voiture, un adjoint de sécurité de 28 ans et une gardienne de la paix de 39 ans avaient pris feu. Le pronostic vital de l’adjoint avait été un temps engagé et il avait été plongé dans le coma pendant plusieurs semaines. Sa collègue avait été touchée par des pierres une fois sortie de la voiture transformée en torche, alors qu’elle avait le haut du corps en flammes.

 

Deux agents étaient parvenus à s’extirper de l’autre voiture, alors qu’un cocktail Molotov était tombé sur la banquette arrière. Ils avaient été blessés plus légèrement. Selon l’enquête, les accusés, membres d’une bande de la Grande Borne, avaient planifié quelques jours auparavant de «niquer des keufs».

Épinay-sur-Seine : des photos de policiers affichées

Épinay-sur-Seine : des photos de policiers affichées

 

 

À Épinay-sur-Seine en montre encore un cran dans l’horreur et la mise en cause des valeurs républicaines avec cet affichage de photos de deux policiers. Des enquêtes ont été effectuées sur place par plusieurs chaînes de télévision. On a pu observer que les résidents justifiaient cet affichage considéré comme normale pour répliquer aux forces de l’ordre. Visiblement des individus, dont la l(avis est largement partagée sur place et qui méconnaissent les principes fondamentaux du fonctionnement de la république .

 

Comme si on pouvait mettre au même plan la violence des uns et des autres. On pouvait contester les responsabilités régaliennes de l’État et comme si derrière ne se profiler pas la mise en cause de cet état. Sans doute pour lui substituer un autre type de société.

 

Alors que la version finale du texte de loi sur la sécurité globale a été étudiée et adoptée aujourd’hui, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, en a profité pour apporter son soutien aux gendarmes et policiers d’Épinay : «Je condamne évidemment ces actes tout à fait répréhensibles et je voudrais redire à quel point les policiers et gendarmes sont les enfants de la République». «Par le vote de ce texte, nous aurons la possibilité de poursuivre de la manière la plus efficace possible tous ceux qui veulent menacer ces policiers et ces gendarmes», a-t-il conclu, «très heureux» de l’adoption de cet article.

Encore deux policiers agressés à Aulnay-sous-Bois

Encore deux policiers agressés à Aulnay-sous-Bois

 

Deux policiers ont été assez gravement agressés et blessés par des voyous de banlieue sans doute mêlés à des trafics de drogue. « Encore une fois des policiers lynchés alors qu’ils ne faisaient que leur métier! #Aulnay. Face à ces images intolérables que fait l’Etat pour renforcer les effectifs manquant et prononcer enfin des sanctions vraiment dissuasives et exécutées ? », a également réagi Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France.

Encore une fois des policiers lynchés alors qu’ils ne faisaient que leur métier! #Aulnay. Face à ces images intolérables que fait l’Etat pour renforcer les effectifs manquants et prononcer enfin des sanctions vraiment dissuasives et exécutées?https://t.co/iJS5Cgjo74

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 4, 2021

De son côté, le numéro deux du Rassemblement national Jordan Bardella a estimé sur Twitter que cette agression montrait « la réalité des violences au faciès, celles commises tous les jours contre ceux qui portent un uniforme et représentent l’Etat français ».

Encore deux policiers agressés à Aulnay-sous-Bois

Encore deux policiers agressés à Aulnay-sous-Bois

Deux policiers ont été assez gravement agressés et blessés par des voyous de banlieue sans doute mêlés à des trafics de drogue. « Encore une fois des policiers lynchés alors qu’ils ne faisaient que leur métier! #Aulnay. Face à ces images intolérables que fait l’Etat pour renforcer les effectifs manquant et prononcer enfin des sanctions vraiment dissuasives et exécutées ? », a également réagi Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France.

Encore une fois des policiers lynchés alors qu’ils ne faisaient que leur métier! #Aulnay. Face à ces images intolérables que fait l’Etat pour renforcer les effectifs manquants et prononcer enfin des sanctions vraiment dissuasives et exécutées?https://t.co/iJS5Cgjo74

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 4, 2021

De son côté, le numéro deux du Rassemblement national Jordan Bardella a estimé sur Twitter que cette agression montrait « la réalité des violences au faciès, celles commises tous les jours contre ceux qui portent un uniforme et représentent l’Etat français ».

«Un Beauvau de la sécurité», en janvier pour calmer la colère des policiers

 «Un Beauvau de la sécurité», en janvier pour calmer la colère des policiers

 

 

 

Comme le chef de l’État s’est un peu empêtré dans son en même temps à propos des responsabilités respectives de la police et des délinquants, il est maintenant proposé d’organiser un Beauvau de la sécurité pour tenter d’éteindre l’incendie que Macron a lui-même allumé. . Lors d’un entretien accordé le 4 décembre dernier à un média en ligne, Macron  avait affirmé que les policiers avaient une propension à pratiquer le contrôle au faciès. Tout en annonçant la création d’une nouvelle plateforme de signalement contre ces discriminations. Un contre-pouvoir dont le champ d’intervention dépasserait le simple cadre des vérifications d’identité pour s’atteler à tous les types de discriminations.

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