Archive pour le Tag 'polémique'

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Polémique sur les nombreux quartiers français de type « Molenbeek français »

Polémique sur les nombreux quartiers français  de type   »Molenbeek français »

 

 

Patrick Kanner a déclenché une belle polémique en déclarant qu’il y avait en France une centaine de quartiers français de type Molenbeek. Une déclaration qui surprend dans la mesure où le ministre des transports sort de son champ de compétence. Il faut dire que dans ce gouvernement complètement éclaté chaque membre ne se prive pas d’intervenir sur des sujets dont il n’a pas la charge. Macron, Sapin, Ségolène Royal et bien d’autres interviennent à tort et à travers sur des thèmes dont ils n’ont pas la responsabilité. Patrick Kanner est, comme Roselyne Bachelot, un ministre nommé au sport au hasard des combinaisons politiciennes. Il ne connaît évidemment rien au portefeuille qui lui a été confié (il n’est pas le seul !) et tente donc d’exister en sortant de son champ de compétence. Pourtant cette déclaration intempestive ne manque pourtant pas de pertinence. Il y a sans doute une centaine de quartiers français de type Molenbeek en France, c’est-à-dire de quartiers susceptibles d’alimenter le réservoir de terroristes. En cause l’intégrisme radical qui y règne. Malheureusement ce chiffre est sans doute sous-estimé car cela représente un quartier par département et il y a sans doute 10 fois plus de quartiers infectés par l’intégrisme. Pas forcément des quartiers de recrutement pour le terrorisme mais des quartiers communautarisés où sont niés les valeurs républicaines et où se développe un environnement sociétal de non-droit. Pour le ministre des sports, « c’est une concentration énorme de pauvreté et de chômage, c’est un système ultracommunautariste, c’est un système mafieux avec une économie souterraine, c’est un système où les services publics ont quasiment disparu, c’est un système où les élus ont baissé les bras ». Une analyse aussitôt contestée par les oligarques du parti socialiste et notamment par l’ancien marxiste de la ligne communiste révolutionnaire Julien Dray reconvertie par les délices du pouvoir. Le conseiller régional socialiste d’Ile-de-France Julien Dray a récusé l’expression de « Molenbeek français ». « On croit que par les formules on résout les problèmes. On cède à la facilité de la communication et ça ne livre aucune information réelle », a-t-il déclaré lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. Il a pourtant dressé un constat comparable à la situation décrite par le ministre de la Ville, déclarant que la « ghettoïsation urbaine » sociale et ethnique de la société française ces vingt dernières années avait donné naissance à des « ghettos sociaux (confrontés) à une montée de la délinquance, à des noyaux islamistes qui essayent d’utiliser ces problèmes sociaux, de les instrumentaliser. » Pour Patrick Kanner, cette situation trouverait notamment ses racines dans les émeutes urbaines de 2005, qui ont contribué au développement du salafisme dans certains quartiers, en fragilisant la jeunesse devenue par la suite une cible pour des « prédateurs ». « Nous avons tous une part de responsabilité », a-t-il observé en mettant cependant en cause la baisse des moyens alloués à la police, à l’Education nationale et au monde associatif par la majorité précédente. « Il y a eu un problème de mauvaise gestion de ces quartiers pendant les années « , a dit Patrick Kanner. « Nous aussi, en France, nous avons des quartiers qui sont sous l’emprise à la fois des trafiquants de drogue et des réseaux islamistes et salafistes », avait indiqué le Premier ministre sur Europe 1.

Hollande : « polémique Valls close» ! Gonflé !

Hollande : « polémique Valls close» ! Gonflé !

 

L e monarque Hollande a décidé, la polémique Valls est close. Rideau ! Quand même drôlement gonflé le monarque pour décider ou non ce qui est polémique, son enjeu et sa durée. Surtout quand on se rappelle que Hollande a d’abord défendu maladroitement Valls en justifiant la pseudo rencontre officielle entre Platini et Valls. Puis Hollande  a admis que Valls avait une  grosse bêtise ( une connerie, en privé). Maintenant il siffle la fin de la partie. Silence dans les rangs. François Hollande a donc assuré que Manuel Valls avait « toute (sa) confiance » après une « polémique (…) désormais close » autour du déplacement controversé du Premier ministre à Berlin dans un avion de la République, avec deux de ses enfants, pour assister le 6 juin à la finale de la Ligue des Champions de football. « Manuel Valls mène un travail particulièrement difficile au service des Français. Il le fait avec énergie et efficacité. Il ne ménage pas sa peine à la tête du gouvernement. C’est un bon Premier Ministre. Il a toute ma confiance », a déclaré le chef de l’Etat, réagissant pour la première fois à cette polémique dans une interview à l’édition dominicale de Sud-Ouest. Quand on lui demande si Manuel Valls n’a pas abîmé son image dans cette affaire, François Hollande coupe court: « Cette polémique est désormais close. Il a lui-même dit ce qu’il fallait. Il n’y a rien à ajouter. »

Enfoirés: 84% des Français ne sont pas « choqués » par la chanson à polémique

Enfoirés: 84% des Français ne sont pas « choqués » par la chanson à polémique

Dans un sondage les Français contredisent les «  bobos » qui s’étaient dits choqués par les paroles d’une chanson des enfoirés. Et le politiques qui croyaient être dans le ton ( comme Fleur Pellerin, ministre de l’inculture) aurait mieux faiat de se taire. Certes ce n’ est pas la chanson du siècle mais c’est pourtant vrai que les vieux ( dont je suis )n’ont  pas laissé un  environnement très favorable aux jeunes et qu’inversement, il serait bien souhaitable qu’on se bouge un peu y compris les jeunes. On peut par ailleurs être tolérant compte tenu du travail énorme fait par les Enfoirés. Ce n’ est pas l’avis  de d’Attali, qui, en toute modestie comme habitude,   condamne la chanson en s’érigeant en penseur universel économique, social , environnemental et même culturel  ‘ « Goldman n’est qu’un faiseur de chansonnettes » ;  évidemment comparé au penseur exceptionnel qui peut parler de tout et surtout de rien avec la tonalité prétentieuse et méprisante des docteurs de la foi ( surtout en lui), il n’y a pas photo. . « Tout ce qu’on a, il a fallu le gagner, à vous de jouer, mais faudrait vous bouger! » Anti-jeunes ou pas? La polémique sur l’une des chansons des Enfoirés, Toute la vie, a divisé les Internets le week-end dernier. La ministre de la Culture Fleur Pellerin a même estimé qu’il s’agissait d’une « maladresse dans la formulation ». Mais les Français restent quand même attachés à la bande de chanteurs, jeunes et vieux, emmenés par Jean-Jacques Goldman. Huit Français sur dix (84%) affirment ne pas être « choqués » par ce texte, qui a suscité l’émoi et la colère d’internautes, notamment à cause du ton qualifié de « paternaliste » ou « donneur de leçon », selon un sondage Odoxa (*), pour Le Parisien-Dimanche. A la question, « le principe de cette chanson vous choque-t-il ? », 84% des personnes interrogées ont répondu « non », 23% ont répondu « oui ». Le clip de la chanson, écrite par Jean-Jacques Goldman, montre deux générations s’opposer autour de thèmes sociaux. Depuis sa mise en ligne, les critiques pleuvent. A tel point que le chanteur, muré dans un silence médiatique depuis 2003, a fini par accepter de justifier ses choix sur le plateau du Petit Journal, sous la forme d’un sketch. Indépendamment de la polémique qu’elle a provoqué, 55% des sondés « aiment » la chanson, 44% « ne l’aiment pas ».  77% des Français interrogés affirment avoir « une bonne opinion » des « Enfoirés », contre 23% « une mauvaise opinion ». Et quelque 81% des sondés trouvent les « Enfoirés » « sympathiques », et 76% « utiles ». Selon le même sondage, ils sont 61% à dire « qu’il est tout à fait légitime de critiquer les Enfoirés si on pense qu’ils disent des bêtises, même si la cause qu’ils défendent est juste ». Pour 35%, on ne peut pas les critiquer car « même s’ils peuvent dire des bêtises, ce qui compte avant tout, c’est la cause qu’ils défendent et l’argent qu’ils récoltent pour les Restos du cœur. »

Marche républicaine : Lepen ou pas Lepen : la polémique indigne

Marche républicaine : Lepen ou pas Lepen : la polémique indigne

 

C’est une polémique vraiment indigne qui s’engage déjà juste après la décision d’organiser une marche républicaine dimanche pour protester contre les actes de terroriste. Une polémique typiquement politicienne qui mine la crédibilité des organisations politiques. Un sectarisme des deux côtés qui n’est pas tolérable car il s’agit d’honorer la mémoire de nos morts qui se sont sacrifiés pour la défense de la liberté, le bien le plus précieux de notre démocratie. On se moque totalement de ce que pensent les partis politiques, cette marche est celle des français, sans exception ; de même que les excluions ne sont pas  tolérables, l’exploitation politicienne est aussi intolérable. Tous ont leur lace dans cette manifestation qui n’est en fait que la prolongation de l’énorme mouvement de réprobation qui s’est développé dans tout le pays de manière entièrement spontanée. A cet égard la récupération, d’une manière ou d’une autre par un parti politique est inadmissible, intolérable et odieux. C’est un manque de respect pour la mémoire des  morts au nom de la liberté d’expression. Dans ces moments-là, l’unité nationale n’est pas un souhait, une possibilité mais une exigence, une exigence sans concession à qui que ce soit.  La présidente du Front national a en effet dénoncé jeudi son « exclusion » de la « marche républicaine » prévue dimanche 11 janvier à Paris, en hommage aux victimes de la tuerie à « Charlie Hebdo ».

Nouvelle polémique Taubira

Nouvelle polémique Taubira

La polémique a débuté samedi, lors d’une commémoration de l’abolition de l’esclavage. Une commémoration durant laquelle Christiane Taubira s’est abstenue de chanter la Marseillaise.  À ses côtés, le Premier ministre Manuel Valls, la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin et la maire de Paris Anne Hidalgo, qui ont tous les trois repris l’hymne national. Dimanche, alors que la polémique commençait à enfler, avec notamment un appel à la démission lancé samedi par un élu UMP du XVIIe arrondissement de Paris, où se déroulait la cérémonie, Christiane Taubira s’est expliquée sur sa page Facebook. Elle a souligné que « certaines circonstances appellent davantage au recueillement qu’au karaoké d’estrade ». « Quand, à la note exacte, au-dessus de l’orchestre, la voix de la soliste se détache, j’écoute. Et j’écoute jusqu’au bout ». Une prise de position qui, loin d’éteindre le feu, l’a ravivé. Sur Europe 1, Jean-François Copé, le président de l’UMP, a lundi expliqué : « Ça pourrait être considéré comme une boulette de plus de Mme Taubira, mais ce qui est profondément choquant, c’est qu’elle ait pu qualifier le fait de ne pas chanter l’hymne national en parlant de ‘karaoké d’estrade. Je suis, je pense comme des millions de Français, profondément choqué qu’elle ait pu utiliser ce type de formule« . « Tout cela est intenable, sur le fond comme sur la forme. » (Jean-François Copé) Le Front national de son côté a appelé à la démission de Christiane Taubira. Selon Florian Philippot, « Mme Taubira devrait partir ou être démise. À ce moment-là, que M. Hollande prenne ses responsabilités face à un comportement honteux.«  Le ministre de l’Education nationale, Benoît Hamon, a pris lundi la défense de la garde des Sceaux. « Pas de mauvais procès à Christiane Taubira, pas de mauvais procès à ceux qui gardent le silence quand on chante la Marseillaise, parce que c’est aussi un moment de recueillement, ce n’est pas qu’un moment d’exaltation« , a-t-il plaidé sur BFM TV. Christiane Taubira, a-t-il ajouté, « est devenue l’objet de toutes les polémiques injustes et elle a eu raison de réagir« . Manuel Valls a jugé « absurde » cette nouvelle polémique. « Le pays crève de ces polémiques absurdes qui détournent nos compatriote de l’essentiel« , a déclaré le Premier ministre en marge de la visite d’une entreprise en Haute-Savoie, ajoutant ne pas avoir « une minute à perdre » sur ce sujet.

Mini Smic jeunes : la polémique

Mini Smic jeunes : la polémique

 

La proposition de Gattaz (président du Medef) sur un SMIC jeunes suscite une vraie polémique, une polémique assez manichéenne comme la France les aime ; D’un coté le Medef veut embaucher des jeunes en dessous du SMIC pendant un an pour faciliter l’accès à l’emploi, de l’autre gouvernement et syndicats s’y opposent ; Les experts eux-mêmes sont divisés sur le sujet. Les libéraux sont pour, les autres contre. En fait la vraie question est celle des charges qui pèsent sur les salaires et pas seulement le SMIC. La France est engluée dans une fiscalité record qui plombe la compétitivité ; problème : sans reforme structurelle de l’Etat et de la super réglementation, il est impossible de réduire les charges y compris sur les salaires. Il conviendrait évidemment de réduire ces charges mais sans diminuer le pouvoir d’achat des salariés dont la consommation est indispensable à la croissance. Certes Hollande a lancé son fameux pacte de responsabilité mais l’allégement fiscal sur les entreprises sera seulement d’une dizaine de milliards là où il en faudrait une centaine. Le gouvernement ne le fera pas car il  rechigne à remettre à plat le rôle régalien de l’Etat (et des collectivités) car se serait s’attaquer à l’oligarchie politique et administrative qui fait vivre nos élus. Des élus majoritairement issus précisément de la bureaucratie française. Bref on tourne en rond dans une croissance molle, un chômage record et des déficits abyssaux. La proposition de GATT est une provocation qui risque de cliver  davantage les positions au lieu d’engager le vrai débat sur la problématique globale du coût du travail en France. Le président du Medef, Pierre Gattaz, a donc ouvert mardi la boîte de Pandore en se disant favorable à un salaire « transitoire » inférieur au Smic pour encourager l’embauche des jeunes, suscitant un rejet du gouvernement et une réaction indignée des syndicats sur un sujet hautement sensible.   »Le niveau élevé du Smic est une marche d’escalier à franchir en France » pour trouver du travail, a affirmé M. Gattaz lors de son point de presse mensuel.  Une solution, selon lui, consisterait à « avoir temporairement un système permettant la première année » pour « un jeune ou quelqu’un qui ne trouve pas de travail, de rentrer dans l’entreprise de façon transitoire avec un salaire adapté, qui ne serait pas forcément le salaire du Smic », 1.445 euros bruts mensuels.  M. Gattaz a estimé qu’avec un « niveau de chômage à 11% », il fallait « explorer toutes les pistes ». Il a souhaité en débattre « avec le gouvernement et les partenaires sociaux ».  La première réaction du gouvernement a été un net refus: « Le Smic jeunes, nous y sommes bien sûr fermement opposés. Le sujet de l’emploi des jeunes mérite mieux que cela. Je verrai prochainement Pierre Gattaz pour lui en parler », a déclaré à l’AFP Najat Vallaud-Belkacem, ministre de la Jeunesse et des sports.  Le projet d’un Smic au rabais a laissé de douloureux souvenirs aux gouvernements qui l’ont tenté: le Contrat d’insertion professionnelle (CIP) d’Edouard Balladur en 1994 et le Contrat première embauche (CPE) de Dominique de Villepin en 2006 ont soulevé une telle levée de boucliers des jeunes qu’ils ont été abandonnés.  Le président du Medef emboîtait le pas à l’ex-directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, qui a récemment avancé l’idée de « petits boulots » payés en-dessous du Smic.  La réaction des syndicats à la proposition de Pierre Gattaz ne s’est pas fait attendre: « On rentre dans la provocation et l’indécence, c’est inacceptable », s’est insurgé sur i-Télé le numéro un de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly.  Il prévient que si le gouvernement suivait le Medef sur cette proposition, « nous n’hésiterons pas à mobiliser avec d’autres organisations ». FO a rappelé que le Premier ministre Manuel Valls avait déjà « accédé aux revendications du Medef » en annonçant la suppression totale des charges pour les salariés payés au Smic.   »Avec le Smic transitoire, Pierre Gattaz ressort une idée du passé. Visiblement les mauvaises idées ne sont jamais transitoires », a réagi dans un tweet le numéro un de la CFDT Laurent Berger.  De son côté, le vice-président de la CFTC, Joseph Thouvenel, a déclaré à l’AFP sa totale opposition à « toute remise en cause du salaire minimum ». « Celui qui travaille, quel que soit son âge, doit être payé correctement et dignement ».   »Et s’il faut baisser des rémunérations, on peut imaginer que les plus hautes rémunérations commencent par montrer l’exemple », a-t-il ironisé.  Le prédécesseur de M. Gattaz à la tête du Medef, Laurence Parisot, n’a pas mâché ses mots: « proposer un salaire en-dessous du Smic s’apparente à une logique esclavagiste! », a-t-elle tweeté, estimant que ceux qui le proposent « font une erreur d’analyse sur les véritables causes du chômage ».  Du côté des économistes, Gilbert Cette, qui a déjeuné avec deux de ses collègues, Philippe Aghion et Elie Cohen, mardi avec le président François Hollande, a estimé auprès de l’AFP que sur l’emploi des jeunes, « rien ne doit être tabou ». Il faut étudier « ce qui s’est fait à l’étranger notamment en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas ».  M. Cette a précisé que lors de ce déjeuner « tous les thèmes concernant la situation économique ont été abordés de façon franche, complète et sans a priori ».  Pour Yannick L’Horty, professeur à l’université Paris-Est, « l’emploi est sensible au coût du travail, en particulier au voisinage du salaire minimum ». Toutefois, selon cet économiste, il n’est pas nécessaire « d’agiter le chiffon rouge d’une baisse frontale du salaire minimum ». D’autres solutions sont « aussi efficaces » comme de « désindexer temporairement le salaire minimum de l’indice des prix », selon lui.  Le débat sur le Smic est relancé au moment où le gouvernement allemand, sous la pression des sociaux-démocrates, vient de décider d’un salaire minimum -8,50 euros bruts l’heure- dont certains seront toutefois exclus.

 

Yahoo- Dailymotion-Montebourg : polémique

Yahoo- Dailymotion-Montebourg : polémique

 

Le  gouvernement français, actionnaire à 27% de France Telecom ne voulait pas laisser Yahoo monter à plus de 50% du capital de Dailymotion. Alors que, visiblement, l’américain avait de plus grandes ambitions : 75 voir 100% à terme . Son veto en tout cas est plutôt mal accueilli du côté de France télécom qui cherche lui depuis des mois un partenaire de premier plan pour aider Dailymotion à se développer et rivaliser autant que possible avec un acteur du calibre de Youtube. Interrogé dans les Echos ce matin, le PDG de France Télécom, Stéphane Richard, ne cache pas sa déception. « Nous avions envisagé plus de 60 partenariats potentiels avant de nous focaliser sur Yahoo. J’avais refusé qu’il dispose d’une option pour racheter la totalité du capital (..) Nous étions sur le point de trouver un arrangement« . Et alors que l’Etat est lui-même bien conscient que Dailymotion a besoin de se développer. Et que l’on évoque désormais la possibilité de solliciter des financements publics pour constituer un pole numérique autour du site … Là aussi, Stéphane Richard fait entendre sa différence. Aujourd’hui répète-t-il, « ce ne sont pas des partenaires financiers que nous recherchons mais un partenaire industriel« . Sous entendu qui connaisse les métiers du numérique et les acteurs clé du marché américain. Dailymotion explique de son côté avoir besoin de 50 millions d’euros sur 4 ans pour accélérer son développement à l’international.  De l’autre côté de l’Atlantique, le Wall Street Journal critique vertement la décision du gouvernement français qui, selon lui est dictée par un un travers nationaliste. Ca n’est pas bon pour l’image de la France auprès des investisseurs étrangers dont le pays a pourtant besoin s’il veut retrouver de la croissance. Le journal s’en prend aussi au Président de la république. La main tendue par François Hollande aux patrons n’ira pas loin si chaque investissement étranger doit être accepté dans les palais de la république. Enfin le Wall Street Journal s’amuse du fait qu’ Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, qualifie Dailymotion de stat up. Ce qui, selon le journal, n’est plus le cas : quand on laisse les petites entreprises sous la protection de l’Etat loin de la concurrence et des investisseurs, les petites entreprises ont tendance à rester petites.

 

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