Archive pour le Tag 'pôle'

Coup de peinture sur Pôle Emploi , repeint en France travail

Coup de peinture sur Pôle Emploi , repeint en France travail


Encore un changement de nom et un coup de peinture sur l’administration en charge des questions de chômage. Ainsi Pôle Emploi va prendre le nom de « France travail ». En réalité, la mission est la même; à savoir: tenter de réinsérer les exclus de l’évolution économique et technique. La différence: une procédure administrative supplémentaire avec un contrat dit l’engagement personnalisé portant sur la nature et l’intensité de l’accompagnement. Exactement ce que devrait déjà faire « pôle emploi » et que ne pourra prendre en charge France travail composée essentiellement de fonctionnaires bien incapables de comprendre la problématique sociale et économique dans le privé.

C’est la mesure phare du projet de loi: la création de France Travail, qui va succéder à Pôle emploi, a pour objectif de réorganiser les services de l’emploi et de l’insertion. Un « nouveau parcours d’accompagnement », « plus personnalisé », ainsi qu’un « nouveau processus d’orientation » permettront une « entrée plus rapide » dans le parcours de recherche d’emploi, a précisé Matignon mardi lors d’un brief presse. Les bénéficiaires du RSA seront désormais automatiquement inscrits comme chercheurs d’emploi auprès de France Travail.

Un « réseau France Travail » rapprochera les acteurs de l’emploi, de l’insertion et de la formation. Outre France Travail, qui en sera l’opérateur en chef, il réunira l’État, les missions locales (accompagnement des jeunes), Cap emploi (accompagnement des personnes handicapées), les collectivités territoriales ainsi que les organismes et associations d’insertion. Ces acteurs devront mettre en œuvre un « socle commun » de procédures pour mieux coordonner leurs interventions, a précisé Matignon, évoquant également un « large partage de données ».

Chaque personne inscrite à France Travail devra désormais signer un « contrat d’engagement ». Ce contrat – »personnalisé » en fonction des besoins du chercheur d’emploi, selon Matignon– comportera un « plan d’action » qui devra définir les objectifs et « l’intensité » de l’accompagnement. C’est dans le cadre de ce « contrat d’engagement » que pourront être mis en œuvre les 15 à 20 d’heures hebdomadaires d’activité. Mais ces heures ne sont pas formellement mentionnées dans le projet de loi: elles pourront être demandées si cela est « pertinent » pour la personne concernée.

Le régime des sanctions est également rénové par le projet de loi, afin de rendre ces sanctions « plus progressives » et « plus justes », a précisé Matignon. Le versement du RSA pourra désormais être temporairement suspendu en cas de manquement du chercheur d’emploi. Concrètement, s’il ne respecte pas les objectifs fixés par son « contrat d’engagement », le RSA ne lui sera plus versé. L’argent ne sera néanmoins pas perdu: dès lors qu’il respectera à nouveau ses engagements, le montant bloqué du RSA lui sera versé rétroactivement.

Pôle Emploi : repeint en France travail

Pôle Emploi : repeint en France travail


Encore un changement de nom et un coup de peinture sur l’administration en charge des questions de chômage. Ainsi Pôle Emploi va prendre le nom de « France travail ». En réalité, la mission est la même; à savoir: tenter de réinsérer les exclus de l’évolution économique et technique. La différence: une procédure administrative supplémentaire avec un contrat dit l’engagement personnalisé portant sur la nature et l’intensité de l’accompagnement. Exactement ce que devrait déjà faire « pôle emploi » et que ne pourra prendre en charge France travail composée essentiellement de fonctionnaires bien incapables de comprendre la problématique sociale et économique dans le privé.

C’est la mesure phare du projet de loi: la création de France Travail, qui va succéder à Pôle emploi, a pour objectif de réorganiser les services de l’emploi et de l’insertion. Un « nouveau parcours d’accompagnement », « plus personnalisé », ainsi qu’un « nouveau processus d’orientation » permettront une « entrée plus rapide » dans le parcours de recherche d’emploi, a précisé Matignon mardi lors d’un brief presse. Les bénéficiaires du RSA seront désormais automatiquement inscrits comme chercheurs d’emploi auprès de France Travail.

Un « réseau France Travail » rapprochera les acteurs de l’emploi, de l’insertion et de la formation. Outre France Travail, qui en sera l’opérateur en chef, il réunira l’État, les missions locales (accompagnement des jeunes), Cap emploi (accompagnement des personnes handicapées), les collectivités territoriales ainsi que les organismes et associations d’insertion. Ces acteurs devront mettre en œuvre un « socle commun » de procédures pour mieux coordonner leurs interventions, a précisé Matignon, évoquant également un « large partage de données ».

Chaque personne inscrite à France Travail devra désormais signer un « contrat d’engagement ». Ce contrat – »personnalisé » en fonction des besoins du chercheur d’emploi, selon Matignon– comportera un « plan d’action » qui devra définir les objectifs et « l’intensité » de l’accompagnement. C’est dans le cadre de ce « contrat d’engagement » que pourront être mis en œuvre les 15 à 20 d’heures hebdomadaires d’activité. Mais ces heures ne sont pas formellement mentionnées dans le projet de loi: elles pourront être demandées si cela est « pertinent » pour la personne concernée.

Le régime des sanctions est également rénové par le projet de loi, afin de rendre ces sanctions « plus progressives » et « plus justes », a précisé Matignon. Le versement du RSA pourra désormais être temporairement suspendu en cas de manquement du chercheur d’emploi. Concrètement, s’il ne respecte pas les objectifs fixés par son « contrat d’engagement », le RSA ne lui sera plus versé. L’argent ne sera néanmoins pas perdu: dès lors qu’il respectera à nouveau ses engagements, le montant bloqué du RSA lui sera versé rétroactivement.

France travail : juste un coup de peinture sur pôle emploi !

France travail : juste un coup de peinture sur pôle emploi !

Nouveau changement de nom pour les institutions qui s’occupent du chômage. Ainsi Pôle l’emploi va prendre le nom de France travail. L’objectif est de s’occuper moins du chômage que de l’emploi avec la création d’un guichet dit unique. Le problème évidemment c’est que les fonctionnaires qui gèrent aujourd’hui Pole emploi demain France travail n’ont qu’une connaissance approximative des réalités du travail. Même chose pour les institutions d’insertion d’abord beaucoup trop peu nombreuses , ensuite qui elles aussi ont souvent des difficultés à prendre en compte les réalités socio-économiques pour permettre une réelle insertion dans l’économie voire la société.

Le nouvel organisme doit regrouper tous les acteurs de l’emploi et de l’insertion, mais aussi de la formation : Pôle emploi – et ses 55 000 agents sur tout le territoire – ainsi que les missions locales, Cap emploi, les services des départements qui gèrent le RSA.. etc.

Son objectif : répondre aux besoins d’insertion des demandeurs d’emploi ou des personnes qui ont des difficultés à entrer sur le marché du travail. Une des missions de France Travail sera aussi d’accompagner et d’aider les entreprises qui ont des offres d’emploi à proposer. Aujourd’hui, de nombreuses TPE et PME n’ayant pas le réflexe de s’adresser à Pôle emploi lorsqu’elles ont un recrutement à effectuer. Et pour cause elle préfère le plus souvent s’adresser à des agences d’intérim qui ont une autre capacité à définir des profils correspondant aux demandes concrètes des entreprises

L’objectif est que, dès 2024, toute personne privée d’emploi devra être inscrite à France Travail. Ainsi, sera établi un diagnostic de sa situation au regard de l’emploi – en fonction de son parcours, de sa qualification, etc. – mais aussi de ses difficultés, des freins qui peuvent être les siens à s’insérer – problèmes de santé, de mobilité, de formation, garde d’enfants… France Travail devrait alors lui permettre d’être mieux ( et plus rapidement ) orientée vers les services adéquats.

Le problème c’est que c’est déjà la mission théorique de « pôle emploi »!

Fonte des pôles et réveil d’anciens virus et bactéries

Fonte des pôles et réveil d’anciens virus et bactéries !

Une équipe de scientifiques français, allemands et russes a récemment réussi à faire revivre des virus géants jusque-là enfouis dans le sol gelé de la Sibérie, et ce depuis des dizaines de milliers d’années.

Par Paul Hunter
Professor of Medicine, University of East Anglia ( dans the conversation)

Treize de ces virus (des genres Pandoravirus, Megavirus, Pacmanvirus, etc.) prélevés dans des échantillons de permafrost sibérien (pergélisol en français), ont pu être « réanimés ». Le plus « jeune » de ces Lazare avait 27 000 ans. Et le plus ancien – un Pandoravirus – s’approchait des 48 500 ans. Il s’agit, pour l’heure, du plus ancien virus à avoir été ressuscité.

Des résultats qui interrogent, à mesure que la planète – et le Grand Nord – se réchauffe… C’est ce qui a motivé cette étude, venue compléter de précédents travaux et combler un trou dans les données disponibles.

Le dégel du pergélisol libère en effet des matières organiques figées depuis des millénaires, notamment des bactéries et des virus, dont certains peuvent encore se reproduire. Or, alors que les rapports décrivant les bactéries trouvées dans ces zones gelées abondent, ils sont beaucoup plus limités sur les virus. Ce qui suggère à tort que de tels virus dits « zombies » sont rares et ne constituent pas une menace pour la santé publique.

L’étude sur ces treize revenants est un « Préprint », ses résultats doivent donc encore être examinés par d’autres scientifiques. Mais comme le soulignent les auteurs, il est d’ores et déjà « légitime de s’interroger sur le risque que d’anciennes particules virales restent infectieuses et soient remises en circulation par le dégel d’anciennes couches de permafrost ».

En effet, que savons-nous réellement à ce jour des risques que représentent ces virus zombies ?

En supposant que les échantillons récoltés n’aient pas été contaminés lors de leur extraction, les virus géants récupérés viennent littéralement du passé : plus précisément d’il y a plusieurs dizaines de milliers d’années. Et l’on parle de plusieurs genres différents de ces organismes particuliers.

De plus, ce n’est pas la première fois qu’un virus viable est détecté dans des échantillons de permafrost. Les études qui ont ouvert la voie à ces travaux remontent à 2014, quand était détecté pour la première fois un Pithovirus, puis un Mollivirus un an plus tard. La possibilité de telles résurrections est donc réelle… Avec quelles conséquences pour la faune et la flore – et nous ?

Tous les virus retrouvés jusqu’à présent dans de tels échantillons sont des virus géants, à ADN, qui n’affectent (en l’état actuel des connaissances) que les amibes (organismes unicellulaires). Ils sont donc très différents des virus « classiques » (au génome beaucoup plus petit), qui touchent les mammifères par exemple, et il est très peu probable qu’ils représentent un danger pour l’être humain.

Si l’un de ces virus géants infectant les amibes, appelé Acanthamoeba polyphaga mimivirus, a été associé à une pneumonie chez l’Homme, la relation de cause à effet entre les deux n’est pas établie. Il ne semble donc pas que les virus cultivés à partir d’échantillons de pergélisol constituent eux-mêmes une menace pour la santé publique. Mais ils ne sont pas les seuls à peupler ces sols congelés depuis des temps préhistoriques : sont également présentes des entités que l’on sait dangereuses pour notre espèce.

Un point préoccupant est que le dégel du pergélisol pourrait libérer les corps de personnes décédées depuis des décennies sinon des siècles des suites d’une maladie infectieuse. Ce qui pourrait donner aux pathogènes responsables l’occasion de revenir. Et les épidémies ne manquent pas dans l’histoire…

Celles qui inquiètent le plus les scientifiques sont, paradoxalement, liées à la seule maladie humaine à avoir été éradiquée au niveau mondial, grâce à la vaccination : la variole. Sa réintroduction, en particulier dans des zones difficiles à atteindre, pourrait déboucher sur une catastrophe sanitaire mondiale. Or, des preuves d’infection par la variole vieilles de 300 ans ont été détectées dans des corps inhumés en Sibérie…

Heureusement, il ne s’agit que de « séquences génétiques partielles », c’est-à-dire de fragments de l’ADN du virus trop abimés pour pouvoir encore infecter quelqu’un. Le virus de la variole survit cependant bien lorsqu’il est congelé dans de bonnes conditions, à -20 °C, mais seulement pendant quelques décennies – et non des siècles.

La grippe espagnole a aussi soulevé son lot de questions. Au cours des deux dernières décennies, les scientifiques ont en effet exhumé les corps de personnes emportées par cette pandémie il y a un siècle et enterrées dans le pergélisol d’Alaska et au Svalbard, en Norvège. Son génome a pu être lu (séquencé), mais le virus de la grippe lui-même n’a pas pu être « cultivé » (ressuscité) en laboratoire à partir des tissus des défunts. Les virus de la grippe peuvent survivre au congélateur pendant au moins un an, mais probablement pas plusieurs décennies.

Si les virus ne semblent pas être une menace de premier plan à l’heure actuelle, d’autres types d’agents pathogènes, comme les bactéries, pourraient toutefois poser davantage de problèmes.

Au fil des ans, plusieurs épidémies inattendues de fièvre charbonneuse (ou maladie du charbon), causée par Bacillus anthracis, ont en effet eu lieu en Sibérie notamment. Capable d’infecter notre espèce, cette bactérie est surtout dangereuse pour les herbivores et le bétail.

Une épidémie particulièrement importante a ainsi eu lieu à l’été 2016 dans le district autonome de Iamalo-Nénétsie et a entraîné la mort de 2 350 rennes. Cette épidémie a coïncidé avec un épisode particulièrement chaud dans le Grand Nord russe… L’explication privilégiée est que le pathogène a été libéré suite au dégel de la carcasse d’un animal mort du charbon jusque-là prise dans le permafrost. En plus des rennes, plusieurs dizaines d’habitants ont dû être hospitalisés et un enfant est décédé.

Les anciens foyers de charbon identifiés affectant les rennes en Sibérie remontent à 1848. Au cours de ces épidémies, c’est souvent la consommation des animaux morts qui a causé la maladie chez les humains.

La bactérie Bacillus anthracis est capable de former des spores très résistantes, capables de survivre des décennies dans le sol. Cultura Creative Ltd/Alamy Stock Photo
D’autres hypothèses existent pour expliquer ces épidémies, comme l’arrêt de la vaccination contre la maladie du charbon et la surpopulation de rennes.

Dangereuses pour les populations au niveau local, des épidémies de charbon déclenchées par le dégel du pergélisol ne devraient néanmoins pas avoir de conséquences lourdes au niveau mondial : l’infection des herbivores par la fièvre charbonneuse reste commune sur la planète. Il est donc peu probable qu’elles entraînent une pandémie.

Réémergence de résistances anciennes ?

Une autre préoccupation est de savoir si des organismes résistants aux antimicrobiens pourraient être libérés dans l’environnement par le dégel des sols anciens.

De nombreuses études ont démontré que des gènes de résistance (aux antibiotiques, etc.) peuvent être détectés dans des échantillons de pergélisol. Ces gènes, que les bactéries se transmettent entre elles, leur permettent de devenir résistantes aux antibiotiques. Cela n’a rien d’étonnant, car de nombreux gènes de ce type ont évolué à partir d’organismes vivant justement dans le sol.

L’environnement, notamment au niveau des rivières, est déjà fortement contaminé par des organismes et des gènes de résistance divers. Il est donc douteux que les bactéries rescapées du permafrost changent la donne à ce niveau, d’autant que les résistances utiles hier ne le sont pas forcément aujourd’hui…

Des données encourageantes, mais qui n’empêchent pas d’être prudents. Chaque nouvelle étude met en effet en lumière de nouveaux genres de virus capables de résister au temps, pris dans les sols gelés – ce qui incite à rester vigilant, sans tomber dans des scénarios catastrophes qu’aucun fait scientifique ne vient pour l’heure alimenter.

« France travail »: un nouveau coup de peinture sur pôle emploi

  • « France travail »: un nouveau coup de peinture sur « pôle emploi »

Encore une nouvelle institution complètement bidon avec  » France  travai »l supposé organiser des synergies entre les acteurs pour faciliter la réinsertion des chômeurs.

La vérité c’est qu’il s’agit simplement d’un coup de peinture sur « pôle emploi » qui a largement démontré son incapacité à offrir de manière significative des emplois aux chômeurs« La création de France Travail suppose une transformation de Pôle emploi et de tous les acteurs du service public de l’emploi, ainsi qu’une mise en commun des compétences de l’Etat, des collectivités locales et de l’ensemble des acteurs économiques et associatifs pertinents, en lien notamment avec les partenaires sociaux », peut-on lire dans la lettre de mission à laquelle « Les Echos » ont eu accès.

Début juillet, lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, Elisabeth Borne avait donné le la. « Notre organisation est trop complexe. Son efficacité en pâtit. Nous ne pouvons plus continuer à avoir, d’un côté, l’Etat qui accompagne les demandeurs d’emploi, de l’autre, les régions qui s’occupent de leur formation et les départements en charge de l’insertion des bénéficiaires du RSA », avait déclaré la Première ministre, nourrie de son expérience d’ex-ministre du Travail.

Avec France Travail, il y aura un pilote dans l’avion dans chaque bassin d’emploi, qui sera jugé sur l’amélioration des taux d’insertion professionnelle », décrypte-t-on dans la majorité.Si l’ambition fait consensus, Thibaut Guilluy sait qu’il avance en terrain quelque peu miné. Les régions, qui partagent la formation des chômeurs avec Pôle emploi, ou les partenaires sociaux, jaloux de leurs prérogatives sur l’assurance-chômage , redoutent une mainmise de l’Etat qui ne dirait pas son nom. « Une attention particulière sera apportée à l’acceptabilité par le corps social des impacts du projet », demande d’ailleurs Olivier Dussopt dans la lettre de mission, soucieux d’éviter trop de vagues.

 

De Pole emploi à France travail : une réforme bidon

De Pole emploi à France travail : une réforme bidon 

Une nouvelle fois on va changer le nom de l’institution en charge de la gestion des chômeurs. Un changement de vitrine qui ne va pas modifier le fond à savoir l’ incompétence d’une institution à réinsérer des personnes privées de travail. Et pour cause la quasi-totalité des personnels chargés de cette mission n’ont jamais mis les pieds dans l’économie réelle puisque ce sont des fonctionnaires.

La seconde raison est liée au fait il faut une conjoncture favorable pour faciliter l’insertion professionnelle. Quand il n’y a pas d’emploi on ne peut pas faire des miracles. Dernier élément les entreprises recourent très rarement à pôle emploi pour recruter mais préfèrent s’adresser à des agences d’intérim beaucoup plus performante pour définir les profils recherchés et adapter la à la demande.

Renommer Pôle emploi en France Travail. C’est l’une des propositions de campagne dévoilée, ce jeudi, par Emmanuel Macron. Au-delà du changement de nom, «l’idée est que France Travail rapproche des acteurs de l’emploi, de l’insertion et de la formation et qu’ils travaillent ensemble pour répondre à un objectif de plein-emploi», explique une source de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron. En réalité le choix du changement de nom viendrait d’une société de conseil politique ! Bref surtout de la pub!

 

 

Régionales : Xavier Bertrand en pôle position, mais….

Régionales : Xavier Bertrand en pôle position, mais….

 

Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand est en pôle position pour les régionales avec une belle avance. Reste que le second tour n’est pas encore joué tout dépendra aussi du maintien éventuel d’une liste en marche (10 % d’intentions de vote) et d’une autre liste des écolos d’Europe écologie les Verts;  Ces derniers réalisant 20 % dans les sondages.

Xavier Bertrand serait égalité (35%) avec le député Sébastien Chenu, candidat du parti de Marine Le Pen. «Il faut rester prudent, car les dynamiques de second tour ne sont pas connues», explique Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. 

 

Pour être certain d’être élu Xavier Bertrand aurait besoin d’un soutien affiché de Macron. Revers de la médaille, ce soutien pourrait être négocié contre un autre soutien cette fois aux présidentielles. Bref la classique cuisine politique électorale !

Un pôle de gauche dans la majorité en marche, un oxymore

Un pôle de gauche dans la majorité en marche, un oxymore

Un papier de Gilles Savary , ancien député PS rend assez bien compte du pathétique destin des soldats socialistes perdus dans la macronie. L’ancien socialiste invite à rejoindre le tout nouveau courant de gauche de la macro ni. Un pôle de gauche serait à la macronie ce que la  gastronomie est à McDo . C’est aussi contradictoire que si on annonçait un pôle libéral dans un régime de dictature communiste.  Une hérésie autant qu’un oxymore ! Un papier qui rend compte du total désarroi idéologique de ce qui reste des socialistes surtout préoccupés d’alliance davantage que de visions.(Tribune dans l’opinion)

 

Soixante-quinze personnalités de gauche en ont appelé, dans le JDD, à la constitution d’un pôle de gauche au sein de la majorité présidentielle : « Territoires de progrès ». L’initiative en a été proposée à Jean-Yves Le Drian par ce qu’il reste du groupe informel des députés « Réformateurs », autoconstituée au sein du groupe socialiste de l’Assemblée nationale pour soutenir François Hollande face au travail de sape des frondeurs, qui a conduit un quinquennat doté d’atouts politiques sans précédents à l’Assemblée, dans les collectivités locales et même au Sénat, au naufrage politique que l’on sait.

Nous considérons que cette implosion du Parti socialiste est la conséquence finale du grand écart idéologique qu’il a longtemps entretenu entre des postures d’opposition gauchisantes et un réalisme gouvernemental qui a pu susciter des sentiments compréhensibles et sincères de « trahison » jusque dans ses rangs.

Nous pensons que cette voie n’est plus praticable à l’heure des réseaux sociaux, où ce qu’il reste du PS n’a plus le choix qu’entre des alliances avec des formations radicalisées, voire notoirement illibérales et le soutien à la majorité au pouvoir qui repose sur un socle de gauche laissé en jachère.

Notre mouvement ne vise pas à diviser LREM, en refusant d’y adhérer et d’en accueillir des adhérents, mais à structurer dans la majorité, en toute indépendance, un pôle social-démocrate aujourd’hui en jachère

Seconde voie. Nous choisissons une autre seconde voie, dans la clarté et l’indépendance de LREM, en refusant d’y dissoudre notre ancrage à gauche, pour trois raisons essentielles :

 

– nous nous reconnaissons dans la continuité et l’achèvement de réformes lancées par François Hollande comme le prélèvement à la source, la subrogation de la CAF dans le versement des pensions alimentaires, l’aboutissement des projets socialistes de réforme du marché du travail et de la PMA, la consolidation du CICE, et plus encore dans la première relance économique par la demande et par le pouvoir d’achat entreprise depuis 1983, consécutive à la crise des Gilets jaunes,

– nous avons une conscience aiguë que les démocraties traversent une grave crise de confiance, dont on veut éviter à la France les affres et les incertitudes et qui devrait inciter tous les démocrates de ce pays à serrer les rangs plutôt que d’en négliger les dangers,

– nous ne voulons pas laisser au centre-droit le rôle d’appui exclusif et paradoxal du président de la République dans la mise en œuvre du virage à gauche de l’acte 2 de son quinquennat.

Nous avons la conviction qu’Emmanuel Macron constituera encore le principal recours contre les illibéraux de gauche et de droite en 2022, mais qu’il devra asseoir ses futurs gouvernements sur une coalition dont nous devons préparer l’élargissement de la base politique.

Notre mouvement ne vise pas à diviser LREM, en refusant d’y adhérer et d’en accueillir des adhérents, mais à structurer dans la majorité, en toute indépendance, un pôle social-démocrate aujourd’hui en jachère.

Nous en avons la légitimité et la sincérité, pour avoir porté les couleurs du PS aux dernières élections législatives au prix d’y avoir perdu nos mandats face à des candidats LREM, avec la conviction que l’avenir du pays et de la République ne se construit pas sur des rancœurs et des rancunes.

Gilles Savary, ancien député PS, chroniqueur à l’Opinion.

Un pôle de gauche dans la majorité! ! Où le pathétique destin de soldats socialistes perdus

Un pôle de gauche dans la majorité! !  Où le pathétique destin de soldats socialistes perdus

Un papier de Gilles Savary , ancien député PS rend assez bien compte du pathétique destin des soldats socialistes perdus dans la macronie. Un pôle de gauche serait à la macronie ce que la  gastronomie est à McDo . Une hérésie ! Un papier qui rend compte du total désarroi idéologique de ce qui reste des socialistes surtout préoccupés d’alliance davantage que de visions.(Tribune dans l’opinion)

 

Soixante-quinze personnalités de gauche en ont appelé, dans le JDD, à la constitution d’un pôle de gauche au sein de la majorité présidentielle : « Territoires de progrès ». L’initiative en a été proposée à Jean-Yves Le Drian par ce qu’il reste du groupe informel des députés « Réformateurs », autoconstituée au sein du groupe socialiste de l’Assemblée nationale pour soutenir François Hollande face au travail de sape des frondeurs, qui a conduit un quinquennat doté d’atouts politiques sans précédents à l’Assemblée, dans les collectivités locales et même au Sénat, au naufrage politique que l’on sait.

Nous considérons que cette implosion du Parti socialiste est la conséquence finale du grand écart idéologique qu’il a longtemps entretenu entre des postures d’opposition gauchisantes et un réalisme gouvernemental qui a pu susciter des sentiments compréhensibles et sincères de « trahison » jusque dans ses rangs.

Nous pensons que cette voie n’est plus praticable à l’heure des réseaux sociaux, où ce qu’il reste du PS n’a plus le choix qu’entre des alliances avec des formations radicalisées, voire notoirement illibérales et le soutien à la majorité au pouvoir qui repose sur un socle de gauche laissé en jachère.

Notre mouvement ne vise pas à diviser LREM, en refusant d’y adhérer et d’en accueillir des adhérents, mais à structurer dans la majorité, en toute indépendance, un pôle social-démocrate aujourd’hui en jachère

Seconde voie. Nous choisissons une autre seconde voie, dans la clarté et l’indépendance de LREM, en refusant d’y dissoudre notre ancrage à gauche, pour trois raisons essentielles :

 

– nous nous reconnaissons dans la continuité et l’achèvement de réformes lancées par François Hollande comme le prélèvement à la source, la subrogation de la CAF dans le versement des pensions alimentaires, l’aboutissement des projets socialistes de réforme du marché du travail et de la PMA, la consolidation du CICE, et plus encore dans la première relance économique par la demande et par le pouvoir d’achat entreprise depuis 1983, consécutive à la crise des Gilets jaunes,

– nous avons une conscience aiguë que les démocraties traversent une grave crise de confiance, dont on veut éviter à la France les affres et les incertitudes et qui devrait inciter tous les démocrates de ce pays à serrer les rangs plutôt que d’en négliger les dangers,

– nous ne voulons pas laisser au centre-droit le rôle d’appui exclusif et paradoxal du président de la République dans la mise en œuvre du virage à gauche de l’acte 2 de son quinquennat.

Nous avons la conviction qu’Emmanuel Macron constituera encore le principal recours contre les illibéraux de gauche et de droite en 2022, mais qu’il devra asseoir ses futurs gouvernements sur une coalition dont nous devons préparer l’élargissement de la base politique.

Notre mouvement ne vise pas à diviser LREM, en refusant d’y adhérer et d’en accueillir des adhérents, mais à structurer dans la majorité, en toute indépendance, un pôle social-démocrate aujourd’hui en jachère.

Nous en avons la légitimité et la sincérité, pour avoir porté les couleurs du PS aux dernières élections législatives au prix d’y avoir perdu nos mandats face à des candidats LREM, avec la conviction que l’avenir du pays et de la République ne se construit pas sur des rancœurs et des rancunes.

Gilles Savary, ancien député PS, chroniqueur à l’Opinion.

Pôle emploi : 40% des inscrits indemnisés

 Pôle emploi : 40% des inscrits indemnisés

 

D’après une enquête de l’Unedic,  sur les 6,4 millions de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en juin 2019, seulement 2,6 millions étaient indemnisés, soit 40% des effectifs.

 

Alors que l’économie française s’enfonce actuellement dans une récession importante, la situation de nombreux chômeurs pourraient s’aggraver dans les semaines à venir.

À l’été 2019, l’exécutif avait fait passer par décret sa réforme contestée de l’assurance-chômage qui prévoyait, entre autres, d’allonger la durée de cotisation pour pouvoir recevoir des indemnités. Face au marasme actuel, le gouvernement de Jean Castex a décidé de suspendre ces règles…

PÔLE EMPLOI: 2 800 embauches

PÔLE EMPLOI: 2 800 embauches

1300 recrutements supplémentaires à Pôle Emploi pour accompagner les jeunes et 1500 postes seront ouverts pour « faire face à l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi ». Ces 2800 recrutements se feront en CDD et en CDI.

La ministre du travail a laissé entendre que ces chiffres de recrutements pourraient être revus à la hausse si le marché de l’emploi continuait à se dégrader. Ce qui est vraisemblable car on a déjà constaté la suppression de 600 000 postes depuis le début de l’année. Il faudra aussi compter avec la venue de 700 000 jeunes au moins en recherche d’emploi compter de la rentrée. Surtout la fin de l’année sera marquée par la suppression presque partout du chômage partiel. Au minimum il faut s’attendre à une augmentation du chômage de l’ordre d’un million début 2021. Cela d’autant plus que les outils mis en place par le gouvernement ne semblent guère efficaces notamment l’activité partielle de longue durée (APLD), en vigueur depuis fin juillet. Ce dispositif autorise une réduction du temps de travail jusqu’à un maximum de 40% d’heures chômées sous condition d’un accord d’entreprise ou de branche, de six à 24 mois, validé par l’administration et comprenant des engagements sur l’emploi et la formation.

« Les entreprises ne s’en sont pas encore suffisamment saisies », a regretté Elisabeth Borne.

En marche : le pôle des cocus s’agrandit ?

En marche : le pôle des cocus s’agrandit  ?

Issu d’un gouvernement de gauche, Macron a largement été soutenu par les électeurs de gauche. Le problème c’est qu’il mène une politique de droite pratiquement sans rééquilibrage social. Nombre d’électeurs mais aussi des députés ont le sentiment d’être cocus. D’anciens socialos et écolos se demandent ce qu’ils font dans cette majorité composée pour l’essentiel de cadres recrutés par petites annonces et dont la plupart n’ont qu’une notion approximative de l’intérêt général. La doctrine de Macron demeure par ailleurs très floue hormis le slogan business Is Back. Pour le reste, Macron à picoré dans le programme de Fillon, du centre mais aussi de l’extrême droite. Pas vraiment une idéologie très claire mais plutôt des décisions qui justifient son image de président des riches Des députés comme François-Michel Lambert et Paul Molac, mal à l’aise sur les bancs de la majorité, essaient de constituer leur propre groupe. Comme l’indique Le Figaro, ils sont deux élus à être à la manoeuvre : François-Michel Lambert donc, et Paul Molac, député du Morbihan. Tous deux sont notamment déçus par le traitement de la question climatique. « Ce n’est pas la priorité du gouvernement si l’on se fonde sur la première année », explique ainsi l’élu des Bouches-du-Rhône. Les deux députés souhaitent emmener avec eux des députés non inscrits de centre-gauche, comme les Radicaux Sylvia Pinel, Jeanine Dubié ou encore Olivier Falorni, ou encore Jean-Michel Clément, l’ancien membre de La République en marche qui a quitté le mouvement après son vote contre la loi asile-immigration. Mais ils espèrent aussi convaincre des marcheurs qui seraient déçus par cette première année parlementaire. Depuis quelques mois, des députés membres de la « frange sociale » du groupe majoritaire, à l’instar de Sonia Krimi, ont fait entendre leurs différences.

Ce jeudi, c’est la députée de Haute-Savoie Marion Lenne qui a indiqué à l’AFP quitter le « mouvement LaREM » en raison d’un « désaccord sur le fonctionnement » du parti. Cette dernière a également expliqué être « encore en réflexion » sur son avenir au sein du groupe parlementaire à l’Assemblée.

« Par conviction personnelle, j’ai quitté le mouvement. J’en ai fait le tour, me semble-t-il. (…) J’ai un désaccord sur le fonctionnement car je trouve qu’on n’écoute pas assez les territoires. Pour le groupe parlementaire, c’est encore en réflexion. Je verrai à mon retour » d’un voyage à Madagascar, a-t-elle encore expliqué.

Quelques heures plus tard, Marion Lenne a été imitée par la députée de la Sarthe, Pascale Fontenel-Personne, qui, ce vendredi, a également expliqué pourquoi elle quittait le mouvement. Elle dénonce  »une résurgence de la vieille politique opaque et calculatrice au niveau local », tout en précisant rester apparentée au groupe majoritaire.

Dans un communiqué publié sur Twitter, l’élue a également dénoncé la gestion départementale de LaREM, « calamiteuse et dénuée d’ambition, aussi bien pour les Sarthois que pour le mouvement, et le tout soutenu par le mouvement à l’échelle nationale », déplore-t-elle.

 

A coté de LREM : Un pôle de gauche de cocus ou de complices ?

A coté de LREM : Un pôle de gauche de cocus ou de complices ?

Le pôle de gauche des anciens socialistes qui sont allés à la soupe chez Macron a de quoi faire sourire. Un vrai mouvement de faux culs. La plupart sont des oligarques qui font de la politique depuis des lustres et leurs convictions se réduisent au maintien de leur mandat. Ils pourraient tout aussi bien demeurer dans l’ancien PS, chez Bayrou ou à LR. Ils se disent sociaux démocrates mais non jamais été capables de théoriser leur projet (comme l’avait fait par exemple Rocard) et encore bien plus incapables de l’appliquer. Jusque là, ils ont soutenu Macron, sa politique libérale et  son régime théocratique   Les ralliés du PS à Macron découvrent subitement que LREM n’a pas grand-chose à voir avec la gauche. Ils auront mis du temps. Mais on objectera qu’il en fallait pour digérer la grosse couleuvre Macron mais qui leur a permis de sauver  leur peau et leur carrière en politique.

 

En plus, le leader d’un éventuel pôle de gauche de LREM serait Jean Yves Le Drian, appelé par ses camarades le  saumon rose, pour sa capacité à évoluer dans tous les courants. L’archétype du politique qui dodeline en permanence  de la tête pour manifester son accord sur tout et le contraire s’il le faut. Voir par exemple en ce moment la posture pitoyable de la France vis-à-vis des Kurdes. Et pour se défausser le Drian d’ajouter que nous ne disposons là-bas que de quelques centaines d’hommes quand il y a quelques semaines encore on nous faisait croire que la France occupait un place essentielle dans l’alliance contre le terrorisme au levant. En fait, les américains ont autorisé quelques avions français à bombarder un ou deux bâtiments. On ne peut pas croire que les anciens élus se sont fait avoir, ils se sont précipités chez Macron pour sauver leurs sièges.

 

Élus, anciens élus issus du Parti Socialiste et sympathisants publient donc dans le Journal du Dimanche un « manifeste pour un pôle de gauche dans la majorité », afin de porter « une voix sociale et républicaine » attentive à « la réduction des inégalités et la laïcité ». Cette tribune a été publiée en réaction au repli identitaire mais aussi aux impératifs écologiques.

Les 72 signataires de cette tribune entendent construire ce pôle indépendant de LaREM autour du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et du secrétaire d’État à la Fonction publique Olivier Dussopt, issus du PS. Dussopt qui se fait élire sur une liste socialiste comme député pour au denier moment rejoindre LREM. Lui aussi l’archétype du politicien socialiste qui n’a pratiquement jamais travaillé ailleurs que dans la politique ; le genre de profil qui a tué le PS et dont les convictions sont comme les montres de Dali,  très molles.

« En tant que sociaux-démocrates longtemps marginalisés, nous nous sentons dépositaires d’une culture de gouvernement plus proche aujourd’hui du réformisme gouvernemental que de la dérive illibérale de la gauche protestataire », écrivent les signataires, dont le maire de Strasbourg Roland Ries ou l’ancien secrétaire d’État François Loncle.

Aujourd’hui, « le cap est le bon et la France est gouvernée », jugent-ils, « malgré de regrettables maladresses » et la nécessité, selon eux, de « régénérer notre démocratie par la mobilisation des territoires et la participation citoyenne. »

Ils soulignent également que « la réduction des inégalités et la laïcité doivent rester au coeur de nos valeurs et de notre exigence républicaine ». « L’impératif écologique et la transition énergétique, sauf à se heurter à des résistances violentes, nécessitent l’accompagnement plutôt que l’ostracisation des professions et des populations les plus exposées aux changements de notre modèle de croissance », ajoutent-ils, un an après le déclenchement de la crise des « gilets jaunes ».

Après cette crise qui a transformé le rapport des Français à la politique et à la démocratie, ils affirment la nécessité d’être « sans complaisance avec les mensonges du populisme » notamment, avec « en contrepartie une éthique politique scrupuleuse et un usage reconsidéré de la force publique lorsqu’elle est nécessaire ».  Bref une critique molle de Macron comme leurs propres convictions.

LREM : Un pôle de gauche ou de faux-culs !

LREM : Un pôle de gauche ou de faux-culs !

Les ralliés du PS à Macron découvrent subitement que LREM n’a pas grand-chose à voir avec la gauche. Ils auront mis du temps. Mais on objectera qu’il en fallait pour digérer la grosse couleuvre Macron mais qui leur a permis de sauver  leur peau et leur carrière en politique. En plus, le leader d’un éventuel pôle de gauche de LREM serait Jean Yves Le Drian, appelé par ses camarades le  saumon rose, pour sa capacité à évoluer dans tous les courants. L’archétype du politique qui dodeline en permanence  de la tête pour manifester son accord sur tout et le contraire s’il le faut. Voir par exemple en ce moment la posture pitoyable de la France vis-à-vis des Kurdes. Et pour se défausser le Drian d’ajouter que nous ne disposons là-bas que de quelques centaines d’hommes quand il y a quelques semaines encore on nous faisait croire que la France occupait un place essentielle dans l’alliance contre le terrorisme au levant. En fait, les américains ont autorisé quelques avions français à bombarder un ou deux bâtiments. On ne peut pas croire que les anciens élus se sont fait avoir, ils se sont précipités chez Macron pour sauver leurs sièges.

Élus, anciens élus issus du Parti Socialiste et sympathisants publient donc dans le Journal du Dimanche un « manifeste pour un pôle de gauche dans la majorité », afin de porter « une voix sociale et républicaine » attentive à « la réduction des inégalités et la laïcité ». Cette tribune a été publiée en réaction au repli identitaire mais aussi aux impératifs écologiques.

Les 72 signataires de cette tribune entendent construire ce pôle indépendant de LaREM autour du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et du secrétaire d’État à la Fonction publique Olivier Dussopt, issus du PS. Dussopt qui se fait élire sur une liste socialiste comme député pour au denier moment rejoindre LREM. Lui aussi l’archétype du politicien socialiste qui n’a pratiquement jamais travaillé ailleurs que dans la politique ; le genre de profil qui a tué le PS et dont les convictions sont comme les montres de Dali,  très molles.

« En tant que sociaux-démocrates longtemps marginalisés, nous nous sentons dépositaires d’une culture de gouvernement plus proche aujourd’hui du réformisme gouvernemental que de la dérive illibérale de la gauche protestataire », écrivent les signataires, dont le maire de Strasbourg Roland Ries ou l’ancien secrétaire d’État François Loncle.

 

Aujourd’hui, « le cap est le bon et la France est gouvernée », jugent-ils, « malgré de regrettables maladresses » et la nécessité, selon eux, de « régénérer notre démocratie par la mobilisation des territoires et la participation citoyenne. »

Ils soulignent également que « la réduction des inégalités et la laïcité doivent rester au coeur de nos valeurs et de notre exigence républicaine ». « L’impératif écologique et la transition énergétique, sauf à se heurter à des résistances violentes, nécessitent l’accompagnement plutôt que l’ostracisation des professions et des populations les plus exposées aux changements de notre modèle de croissance », ajoutent-ils, un an après le déclenchement de la crise des « gilets jaunes ».

Après cette crise qui a transformé le rapport des Français à la politique et à la démocratie, ils affirment la nécessité d’être « sans complaisance avec les mensonges du populisme » notamment, avec « en contrepartie une éthique politique scrupuleuse et un usage reconsidéré de la force publique lorsqu’elle est nécessaire ».  Bref une critique molle de Macron comme leurs propres convictions.

Revoir le mandat de Pôle Emploi

Revoir le mandat de Pôle Emploi

 

Enfin une proposition constructive des partenaires sociaux qui veulent bousculer Pole emploi en imposant des missions plus précises, plus rapides et plus efficaces. On pourrait toutefois se poser la question de savoir si les fonctionnaires (ou assimilés) de pôle emploi- sont bien qualifiés pour chercher du travail à des chômeurs qui se reclassent pour l’essentiel dans le privé ! De ce point de vue il y a longtemps que les patrons préfèrent s’adresser à des agences d’intérim pour recruter. Les partenaires sociaux ont donc souhaité vendredi dans une lettre paritaire revoir le mandat de Pôle Emploi dans le cadre de la réforme de l’assurance-chômage, avec pour objectif d’améliorer l’offre de formation et de réduire les délais d’entrée en formation. Les huit organisations patronales et syndicales représentatives du privé se rencontraient pour une nouvelle séance de négociation sur la réforme de l’assurance-chômage censée aboutir à des économies de 3 à 3,9 milliards d’euros sur trois ans. Cette lettre paritaire guidera les négociations de la nouvelle convention tripartite Unedic-Etat-Pôle Emploi 2019-2022. Les partenaires sociaux doivent encore la soumettre à leurs instances et se prononceront sur cet accord le 27 novembre. Le document donne pour objectif à Pôle Emploi de fixer le délai d’entrée en formation à quatre mois à partir de l’entretien de situation, soit le premier contact avec un conseiller après inscription. Le délai moyen entre la date d’inscription à Pôle Emploi (date antérieure à l’entretien) et la date du début de formation était de 12,4 mois en 2017, selon l’Unedic, seule donnée disponible. L’entretien de situation devra être effectué dans un délai moyen de deux semaines, plutôt que 21 jours aujourd’hui, et le premier contact avec le conseiller référent (pour les profils ayant besoin d’un accompagnement renforcé) devra intervenir au cours du premier mois de chômage, plutôt qu’au cours des deux premiers mois de chômage. En cas de persistance du chômage au bout de quatre mois et d’absence de mobilisation de formations, l’accompagnement du chômeur sera renforcé. De nouvelles offres de service doivent également être élaborées pour les demandeurs d’emploi qui travaillent en activité réduite. Le patronat souhaite par ailleurs poursuivre la “montée en charge et la professionnalisation” des équipes dédiées au contrôle. Ces équipes ont déjà été renforcées par le gouvernement dans sa dernière réforme de l’assurance-chômage .Il est prévu d’améliorer la lisibilité de l’offre des services de Pôle Emploi à destination des entreprises, notamment les TPE et PME confrontées à des problèmes de recrutement. Les organisations souhaitent également mettre fin au financement automatique du budget de Pôle Emploi – l’Unedic doit reverser chaque année près de 10% de ses ressources à Pôle Emploi – pour entrer dans “une logique de programmation budgétaire pluriannuelle” et donc tenir compte de la conjoncture.

Elles réclament par ailleurs un rééquilibrage des contributions au budget de l’opérateur. L’Unedic finance aujourd’hui les deux tiers de son budget et l’Etat un tiers.

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