Archive pour le Tag 'poison'

Politique et Parlement européen : Le poison de la corruption

Politique et Parlement européen :Le poison de la corruption

Le Parlement européen éclaboussé par une énorme affaire de corruption impliquant notamment une vice-présidente qui vient d’être arrêtée. Cette dernière a été prise la main dans le sac, la police aurait retrouvé 600 000 € ! Le problème est que cette corruption prend des formes diverses et que d’une certaine façon elle participe de la régulation des orientations européennes. Ainsi environ 25 000 lobbyistes opèrent en permanence pour influencer le Parlement européen et la commission européenne. Évidemment ce sont les intérêts les plus importants qui sont représentés.

Ce lobbying reconnu et même officialisé constitue une sorte de scandale. Certes des contacts entre des responsables politiques et des organisations sont nécessaires mais pas de manière aussi permanente, pressante et surtout douteuse.

Tout commence en général par des contacts classiques dans un bureau, puis des rencontres dans des restaurants de luxe, des invitations pour des voyages, des cadeaux et même de l’argent. Or les lobbyistes sont au service d’intérêts professionnels mais aussi de courants politiques et même d’États en particulier le Qatar impliqué dans cette affaire mais aussi d’autres pays comme par exemple la Russie, d’autres pays arabes ou la Chine. Selon l’agence AFP, au moins trois autres suspects arrêtés sont italiens ou d’origine italienne, dont l’ancien eurodéputé Pier-Antonio Panzeri, le secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI) Luca Visentini, ainsi que Francesco Giorgi, un assistant parlementaire et le compagnon d’Eva Kaili. En cause le lobbying cette fois du Qatar.

Le Parlement européen et la commission européenne sont travaillés par des milliers d’organisations de lobbying.Des organisations qui apporteraient une aide « technique »pour mettre au point les textes réglementaires européens. Mais beaucoup vont beaucoup plus loin . clairement utilisent les moyens de la corruption pour convaincre fonctionnaires et élus européens. Tout commence souvent par un rendez-vous dans un lieu de luxe, puis la proposition d’un voyage, la fourniture de cadeaux et enfin d’argent.

Parlement européen :Le poison de la corruption

Parlement européen :Le poison de la corruption

Le Parlement européen éclaboussé par une énorme affaire de corruption impliquant notamment une vice-présidente qui vient d’être arrêtée.Cette dernière a été prise la main dans le sac, la police aurait retrouvé 600 000 € ! Le problème est que cette corruption prend des formes diverses et que d’une certaine façon elle participe de la régulation des orientations européennes. Ainsi environ 25 000 lobbyistes opèrent en permanence pour influencer le Parlement européen et la commission européenne. Évidemment ce sont les intérêts les plus importants qui sont représentés.

Ce lobbying reconnu et même officialisé constitue une sorte de scandale. Certes des contacts entre des responsables politiques et des organisations sont nécessaires mais pas de manière aussi permanente, pressante et surtout douteuse
Tout commence en général par des contacts classiques dans un bureau, puis des rencontres dans des restaurants de luxe, des invitations pour des voyages, des cadeaux et même de l’argent. Or les lobbyistes sont au service d’intérêts professionnels mais aussi de courants politiques et même d’États en particulier le Qatar impliqué dans cette affaire mais aussi d’autres pays comme par exemple la Russie, d’autres pays arabes ou la Chine. Selon l’agence AFP, au moins trois autres suspects arrêtés sont italiens ou d’origine italienne, dont l’ancien eurodéputé Pier-Antonio Panzeri, le secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI) Luca Visentini, ainsi que Francesco Giorgi, un assistant parlementaire et le compagnon d’Eva Kaili. En cause le lobbying cette fois du Qatar.

Le Parlement européen et la commission européenne sont travaillés par des milliers d’organisations de lobbying.Des organisations qui apporteraient une aide « technique »pour mettre au point les textes réglementaires européens. Mais beaucoup vont beaucoup plus loin . clairement utilisent les moyens de la corruption pour convaincre fonctionnaires et élus européens. Tout commence souvent par un rendez-vous dans un lieu de luxe, puis la proposition d’un voyage, la fourniture de cadeaux et enfin d’argent.

« Il ne s’agit pas d’un incident isolé », a réagi samedi l’organisation Transparency international au lendemain de l’opération de police. « Depuis plusieurs décennies, le Parlement a laissé se développer une culture de l’impunité (…) et une absence totale de contrôle éthique indépendant », a ajouté l’ONG. Ce contrôle au sein de l’institution est « défectueux », a renchéri sur Twitter Alberto Alemanno, professeur de droit au Collège d’Europe à Bruges.

Le registre commun à la Commission et au Parlement compte à ce jour environ 11 800 organisations déclarées comme représentantes d’intérêts auprès des décideurs et fonctionnaires de l’Union européenne (UE). Le nombre d’équivalents temps plein déclarés par celles-ci est de 24 894. L’Organisation non gouvernementale Transparency International estime quant à elle à environ 26 500 le nombre de lobbyistes présents de façon régulière à Bruxelles, et à environ 37 300 le nombre de personnes impliquées dans les activités de lobbying dans la capitale belge. Cette dernière concentre ainsi le deuxième plus gros bataillon de lobbyistes du monde, après la capitale fédérale américaine, Washington, DC.

Hongrie: le poison de la censure avec le limogeage d’un rédacteur en chef

Hongrie: le poison de la censure avec le limogeage d’un rédacteur en chef

 

Sur incitation du gouvernement, le rédacteur en chef du principal site indépendant « index.hu » d’information en Hongrie a été licencié. Une confirmation supplémentaire des atteintes aux libertés par le gouvernement nationaliste du Premier ministre Viktor Orban .

Les employés d’index.hu ont qualifié ce licenciement d’”inacceptable” et de tentative manifeste de pression pour nuire à l’indépendance de leur production éditoriale.

Si le gouvernement, qui ne s’est pas exprimé sur ce cas particulier, dément toute ingérence dans les médias, ce limogeage pourrait tout de même tendre encore plus les relations entre la Hongrie et la Commission européenne.

L’exécutif de l’UE, qui accuse Budapest de fragiliser l’Etat de droit, a engagé une procédure judiciaire qui pourrait aboutir à des sanctions financières contre la Hongrie.

Dans le cadre du plan de relance de l’UE adopté mardi, les dirigeants des Vingt-Sept ont toutefois finalement renoncé à conditionner le versement d’aides financières au respect de l’Etat de droit. Ce compromis pourrait, selon des analystes politiques, enhardir Viktor Orban.

Les craintes pour l’indépendance d’Index se sont renforcées depuis que l’homme d’affaires Miklos Vaszily, jugé proche du gouvernement, a acquis cette année un contrôle important sur le financement du site internet.

Agnes Urban, directrice de l’institut de surveillance des médias Mertek, a déclaré à Reuters que le licenciement de Szabolcs Dull était un “signal inquiétant” qui renforce les craintes pour la liberté des médias en Hongrie.

Chlordécone, poison des bananes

Chlordécone, poison des bananes

 

L’Etat français a exposé à des “risques inconsidérés” les populations et les territoires de Guadeloupe et de Martinique en autorisant le recours massif au chlordécone, un puissant pesticide utilisé de 1972 à 1993 dans les bananeraies .

Le chlordécone est connu pour avoir été utilisé comme substitut au lindane contre le charançon du bananier (Cosmopolites sordidus) dans le monde Atlantique francophone (de 1972 à 1993 dans les Antilles françaises), et contre d’autres insectes attaquant les bananiers malgré son interdiction en France depuis 1990.

Il a aussi été utilisé pour de nombreuses autres cultures à des concentrations de matière active variant entre 5% et 90%, dont sur le tabac, les arbustes ornementaux, les cultures d’agrumes, et dans les pièges à fourmis et à cafards (blattes) (c’était notamment la matière active de l’insecticide kelevan). Il a été utilisé comme larvicide contre des diptères, et pour un tout autre usage, comme fongicide contre le mildiou.

C’est aussi le produit spontané de dégradation d’autres insecticides organochlorés. Ainsi le kelevan comme le mirex se dégradent en quelques semaines en chlordécone (qui est beaucoup plus stable qu’eux). On sait depuis 1976 au moins que le mirex se dégrade en chlordécone.

Considéré comme non biodégradable, le chlordécone a dans l’environnement une demi-vie évaluée, suivant les conditions, entre 3,8 et plus de 46 ans, voire bien plus longue15 dans les sols. Cette persistance, associée à une toxicité élevée, ainsi que des pollutions et intoxications l’ont fait interdire dans de nombreux pays (dès 1976 aux États-Unis) puis définitivement dans le monde (2011), mais après que plusieurs millions de kilogrammes de ce composé aient été produits et dispersés.

Les conséquences de son utilisation jusqu’en 1993 aux Antilles françaises font périodiquement la une des médias français depuis septembre 2007. Selon les données disponibles, il faudra de plusieurs décennies à plusieurs siècles pour en épurer les sols antillais les plus touchés.

Le mirexet le chlordécone sont deux insecticides chimiquement très proches, issus de l’hexachlorocyclopentadiène (en). Aucune de ces molécules n’existe naturellement dans l’environnement. Ils n’ont plus été fabriqués ni utilisés aux États-Unis depuis 1978. Le chlordécone, a été classé  cancérogène possible dès 1975 par l’OMS, selon un rapport parlementaire dévoilé lundi par Le Monde. Selon une étude de Santé Publique France publiée en 2018, 92% des Martiniquais et 95% des Guadeloupéens sont aujourd’hui contaminés par ce produit que la France a interdit en 1990, interdiction étendue aux Antilles trois plus tard. Le chlordécone était destiné à lutter contre le charançon, un insecte qui ravageait les plantations.

“L’Etat a fait subir des risques inconsidérés, au vu des connaissances scientifiques de l’époque, aux populations et aux territoires de Guadeloupe et de Martinique”, souligne le rapport de la commission d’enquête parlementaire créée il y a six mois sous la présidence du député martiniquais Serge Letchimy.

“Le maintien de la production bananière a trop souvent pris le pas sur la sauvegarde de la santé publique et de l’environnement”, peut-on lire dans les extraits publiés par Le Monde.

L’hubris, poison du gouvernement (Collomb)

L’hubris, poison du gouvernement (Collomb)

 

 

 

 

.Lucide, le chevronné ministre de  l’Intérieur, Gérard Collomb, évoque un facteur central de la baisse de popularité du gouvernement en mettant en cause la condescendance, l’isolement voire le mépris du pouvoir. Une critique qu’il adresse à l’ensemble du gouvernement mais qui évidemment concerne en particulier Emmanuel Macron que  la posture jupitérienne rend sourd aux cris de mécontentement. “Pour ma part, je pense qu’aujourd’hui peut-être les uns et les autres, nous avons manqué d’humilité”, a-t-il déclaré. “L’hubris c’est la malédiction des dieux, quand à un moment donné vous devenez trop sûr de vous, que vous pensez que vous allez tout emporter, il y a une phrase qui disait : les dieux aveuglent ceux qu’ils veulent perdre, donc il ne faut pas que nous soyons dans la cécité”, a poursuivi l’agrégé de lettres classiques. “Il faut que tous les ministres gardent leurs racines de manière à pouvoir entendre ce que disent les gens parce que très vite dans les palais de la République on perd la capacité de lien avec la population et l’écoute”, a-t-il ajouté.  Gérard Collomb a donc invité jeudi Emmanuel Macron et le gouvernement à s’”interroger” face à la succession des sondages défavorables et à remédier notamment à un certain “manque d’humilité”. Pour le ministre de l’Intérieur et proche d’Emmanuel Macron, l’impopularité inédite enregistrée ce mois-ci par Emmanuel Macron et Edouard Philippe est le signe du passage des réformes, mais doit aussi inspirer le gouvernement de se garder de toute démesure.  La grande méprise de ce gouvernement, d’ailleurs comme les précédents, c’est de se croire légitimement investi pour mettre en place un programme alors que macro n’a été élue comme ses prédécesseurs n’ont pas sur ses orientations mais par rejet de Le Pen. Comme Hollande avait été élue par rejet de Sarkozy, comme Chirac avait été élu par rejet de Jean-Marie Le Pen. À cette méprise s’ajoute l’incapacité de macro à mobiliser autour de ces réformes qu’il décide seul et sans tenir compte des réalités sociales économiques. Voir par exemple sa première décision stratégique visant à augmenter la fiscalité, ce qui a détruit la consommation des ménages et la croissance. Une croissance composée pour 60 % de cette consommation.

Poison : sanctions contre Moscou

Poison : sanctions contre Moscou

“Les Etats-Unis ont établi (…) que le gouvernement de la Fédération de Russie avait utilisé des armes chimiques ou biologiques en violation du droit international, ou avait utilisé des armes chimiques ou biologiques mortelles contre ses propres ressortissants”, a déclaré Heather Nauert, porte-parole du département d’Etat. A en croire la chaîne de télévision américaine NBC, la première tranche de ces sanctions consisterait à interdire les licences d’exportation vers la Russie de produits américains jugés sensibles pour la sécurité nationale. La deuxième tranche sera imposée trois mois plus tard si la Russie ne donne pas de garantie qu’elle n’utilisera pas d’armes chimiques à l’avenir et n’accepte pas des inspections des Nations unies. Cette seconde tranche pourrait consister en une réduction des relations diplomatiques, en une suspension de l’habilitation faite à Aeroflot de voler aux Etats-Unis, et en une réduction du commerce bilatéral.Le rouble s’est rapproché mercredi d’un plus bas de deux ans et les autres actifs russes ont reculé également face à la perspective de sanctions américaines. () Sergueï Skripal, ancien agent double russe qui vit désormais en Angleterre, a été victime début mars d’une tentative d’empoisonnement au “Novitchok”, tout comme sa fille Ioulia, à Salisbury dans le sud de l’Angleterre. L’un et l’autre s’en sont sortis, après des semaines d’hospitalisation. L’attaque, qui a été imputée par les services de renseignement britanniques à la Russie, a fait deux autres victimes, hospitalisées le 30 juin après avoir été en contact elles aussi avec du Novitchok. Dawn Sturgess, une femme de 44 ans, n’a pas survécu; Charlie Rowley, son compagnon âgé de 45 ans, s’est rétabli.

Ghislaine Ottenheimer dénonce la monarchie républicaine dans un livre Poison présidentiel

Ghislaine Ottenheimer dénonce la monarchie républicaine  dans un livre Poison présidentiel

Ce qui la caractérise : omnipotence élyséenne, figuration gouvernementale, grogne parlementaire, rébellion des élus locaux, rejet citoyen, tentation populiste? Sans compter l’impuissance réformatrice, l’incapacité à construire du consensus et l’instabilité constitutionnelle. Dans un essai vif et documenté, Ghislaine Ottenheimer dénonce le système institutionnel, en particulier le déséquilibre produit par la réforme de 1962 et l’élection du président au suffrage universel. Paré de cette onction populaire, le président, « nombril de la République », écrase tout sur son passage. Ce système construit sur mesure pour le général de Gaulle rend l’exercice du pouvoir de plus en plus délicat, à mesure que l’omnipotence se conjugue avec l’impuissance. De la fracture sociale (Chirac) à « la finance, mon ennemie » (Hollande) en passant par « travailler plus pour gagner plus » (Sarkozy), la dichotomie s’approfondit entre « le rite chamanique » des campagnes et les désillusions postélection. Et même les promesses de simplicité (les convois officiels qui s’arrêtent aux feux rouges pour Chirac; les déplacements en train de Hollande) cèdent vite à la vie (isolée) sous les ors de la République, au défilé des courtisans (la palme revient à Lang s’adressant à Mitterrand : « Il y a Louis XI, Louis XIV, et vous! »). On rêve en pensant à Angela Merkel faisant ses courses le week-end au Lafayette Gourmet de Berlin et surtout aux processus collectifs de décision qui prévalent en Allemagne. « La seule monarchie d’Europe » (selon Jean-Pierre Dubois) est à bout de souffle. « On n’a jamais connu une aussi grande faiblesse de l’exécutif, cela rappelle la fin de la IVe République », analyse Marcel Gauchet. Ghislaine Ottenheimer examine les différentes possibilités de rééquilibrage des différents pouvoirs. Les prochains mois devraient nous valoir bien des débats (et peut-être même une réduction du nombre des parlementaires). Cela suffira-t-il à éviter un big bang comparable à celui de 1958?

Poison présidentiel, de Ghislaine Ottenheimer, Albin Michel, 256 pages, 19 euros

Moscovici: « Les 50 milliards d’économies poison d’avril !  »

Moscovici: « Les 50 milliards d’économies poison d’avril !  »

50 milliards d’économies prévus par Hollande, c’est évidemment énorme d’autant qu’on ne voit pas le début du commencement. Pourtant ceste le 15 avril que seront précisées les décisions dixit Moscovici. Sans doute des annonces très vagues, non détaillées surtout à la veille des élections européennes. Une sorte de poison d’avril !  Pourtant Pierre Moscovici est « efficace à Bercy ». C’est lui qui le dit ! . Une réponse aux rumeurs de remaniement et de réduction du nombre de ministres à Bercy après les propos de Jean-Marc Ayrault , jeudi dernier sur BFMTV.   Invité ce dimanche 9 mars de BFM Politique, le ministre de l’Economie a cependant lancé : « J’essaie de courir plus vite que les rumeurs ». Il a toutefois insisté sur le fait « qu’à Bercy, on doit construire dans la durée. Il faut un temps pour que les partenaires européens aient confiance dans le ministre des Finances ». Une manière de dire qu’il resterait bien à Bercy. Même si un poste de commissaire européen ne lui déplairait visiblement pas.  Concernant les déficits et les craintes de dérapage pour Bruxelles, il a rappelé qu’il fallait attendre que l’Insee donne le chiffre définitif le 31 mars pour connaître son ampleur. Il a confié que le gouvernement avait mis en réserve sept milliards d’euros de crédits pour rectifier le tir au cas où il y aurait un dérapage trop important. Il a par ailleurs affirmé que le détail des 50 milliards d’euros d’économies promis par le chef de l’Etat sera rendu public le 15 avril prochain par l’exécutif, de même que la mise en œuvre du pacte de responsabilité.
 Mais il a refusé de dire comment serait fait la part des choses entre baisse des charges sur les bas salaires et mesures favorisant la compétitivité des entreprises.




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