- L’urgence «urgence climatique» confirmée par le PNUD
- Une étude menée dans le cadre du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), mesure le rapport des différents pays à la problématique environnementale. En moyenne globalement 64 % des enquêtés considèrent qu’il y a bien une urgence climatique. Évidemment il y a des écarts autour de cette moyenne car les sensibilités peuvent être parfois différentes en fonction des autres priorités sociales, économiques ou démocratiques. Ceci étant, les conséquences néfastes du réchauffement climatique entraîneront certainement des dégâts encore plus importants dans les pays les plus pauvres un peu moins sensibilisé à l’urgence climatique. «Cette enquête a permis de recueillir l’avis de 1,22 million de personnes réparties dans 50 pays du monde, de l’Australie aux États-Unis, de l’Afrique du Sud à la Russie, de l’Argentine aux Philippines, de l’Égypte à la Turquie», selon un communiqué, dont 550.000 personnes de moins de 18 ans et des pays comme l’Irak ou le Pakistan.
- «L’inquiétude concernant le changement climatique est bien plus répandue que ce que nous savions auparavant», indique Stephen Fisher, sociologue à l’université d’Oxford, à l’AFP. «Et la grande majorité de ceux qui admettent l’urgence climatique veulent une réponse urgente et globale», ajoute-t-il. Environ 80% des Britanniques, Italiens et Japonais se montrent inquiets, une proportion qui tombe aux deux-tiers dans des pays comme les États-Unis, la Russie, le Vietnam et le Brésil. En France, en Allemagne, en Afrique du Sud et au Canada, plus des trois quarts des personnes interrogées parlent d’«urgence mondiale»
- En matière d’âge, les jeunes sont plus enclins à voir le changement climatique comme une urgence, suivis de près par les 36-59 ans. Parmi les personnes de plus de 60 ans, l’inquiétude est moindre. La proportion de femmes s’inquiétant du changement climatique est supérieure à celle des hommes (de 4% en moyenne parmi les 50 pays).
- Enfin, pour 54% des personnes interrogées, la solution la plus populaire pour lutter contre le réchauffement est de protéger les forêts et les habitats naturels, suivie par le développement des énergies renouvelables, des techniques d’agriculture plus vertueuses pour le climat et investir plus dans une économie «verte». Seules 30% sont favorables à un régime alimentaire sans viande.