Archive pour le Tag 'PMU'
Nouveau nom pour l’UMP, pourquoi pas le PMU ?
C’est Juppé, pas très favorable au changement de nom de l’UMP, qui avait suggéré avec une certaine malice PMU. U, sigle qui serait de circonstance. En effet c’est un pari que fait l’UMP en confiant les rênes à Sarkozy. Car Sarkozy ne sait faire que du Sarkozy et la démocratie participative ou la synthèse n’est pas sa tasse de thé. Comme d’habitude il va jouer au bulldozer. En changeant le nom du parti, il va imposer son équipe, un fonctionnement qui lui convient avec des statuts adaptés. Autant dire qu’il y aura peu de place pour la contestation. Le pari est dangereux pour l’UMP car si comme c’est possible une des affaires en cours vient discréditer Sarkozy c’est tout le parti qui sera impacté ; Or il est vraisemblable que Hollande a intérêt à déstabiliser l’UMP (ou le PMU) le plus prés possible de 2017, cela avec laide « de l’indépendance de la justice ». Pas forcément un bon calcul pour le parti de l’opposition de miser tout sur le même cheval. Il est vrai que la mode est au changement de nom des partis, au centre, au PS et même au FN ; sans doute pour présenter un emballage plus présentable à des politiques le plus souvenait insipides et/ou illusoires.
« On peut appeler l’UMP le PMU » ( Juppé)
Jupé n’est pas épargné actuellement par les supporters de Sarkozy et notamment par Bernadette Chirac qui l’enfonce (« il n’est pas très gai ! »), elle devrait pourtant se souvenir que c’est Juppé qui a payé à la place de Chirac pour certaines affaires. Mais Juppé ne manque pas d’humour et face à l’emballement de Sarkozy de tout changer y compris le nom de l’UMP, il propose un nom « pourquoi pas le PMU ? ». Allusion peut-être au fait que Sarkozy confond peut-être la politique avec un casino. Difficile ces derniers jours d’échapper aux questions de la presse à propos de Nicolas Sarkozy… Surtout lorsqu’on s’appelle Alain Juppé. Mais, invité de Ruth Elkrief mardi soir sur BFMTV, l’ancien Premier ministre prend la chose avec philosophie, tout en répétant qu’il ne compte pas « passer (s)on temps à prendre position pour ou contre Nicolas Sarkozy! ». Le nom de l’UMP, les adversaires de l’ancien président… Alain Juppé peut difficilement esquiver ces questions. « Tout changer, tout changer… On pourrait aussi appeler ça le PMU, tant qu’on y est », ironise-t-il. Mais pour lui, qui rappelle qu’il n’est « pas candidat à la présidence de l’UMP, mais à la primaire pour 2017″, »c’est d’abord aux militants de trancher ». Nicolas Sarkozy dit avoir « besoin » de lui? Alain Juppé sourit et répond: « mais je lui renvoie la remarque! » Et la remarque sur son âge – « j’ai connu Alain Juppé, j’avais 20 ans » – est accueillie avec un même sourire… crispé. François Fillon non plus n’est pas épargné. Le député de la Sarthe aurait accusé Alain Juppé de mener « un réformisme mou », là où le sien serait « audacieux ». « Il l’a montré pendant cinq ans! », s’exclame Alain Juppé, hilare. Le candidat à la primaire refuse par ailleurs de commenter les affaires, comme celle de Bygmalion, qui auraient pu entacher l’UMP dans le passé. « C’est à la justice de décider. Et puis, qui est vraiment exemplaire? Moi je ne l’ai pas été (il a été condamné à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité en 2004 dans l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris, ndlr). J’ai fait ce que j’ai fait dans ma vie, mais je n’ai jamais été malhonnête. J’ai porté le chapeau ».
Fiscalité : le poker visé, bientôt le PMU et la FDJ
« J’ai reçu, il y a quinze jours, une lettre de la direction nationale des vérifications des situations fiscales m’informant d’un contrôle fiscale », raconte Philippe Ktorza, 4ème joueur français de poker. Après examen approfondi de ses comptes bancaires, l’inspecteur de la rue de Saussure aborde par le détail la pratique du poker. « L’autorité de régulation des jeux dispose pour chaque joueur des montants engagés, des gains et du temps consacré sur chaque site de jeu en ligne, du pain bénit pour le fisc », explique Philippe Ktorza. Et le fonctionnaire d’en déduire rapidement que compte tenu du temps passé à jouer au poker, ce loisir s’apparente à une activité professionnelle et doit donc être taxé comme des revenus. Philippe Ktorza se défend et explique qu’il a une autre activité professionnelle, mais rien n’y fait. Jusqu’à présent, le poker était classé parmi les jeux de hasard, les gains n’étaient donc pas imposables. Mais l’arrivée d’internet permet d’obtenir des informations sur le temps que les joueurs consacrent à cette activité et donc de faire la différence entre les amateurs et les professionnels. « Il change les règles du jeu en cours de route, ce n’est pas loyal », conteste Philippe Ktorza qui a gagné depuis le début de l’année 900.000 dollars. D’après un opérateur de poker en ligne, « les redressements déjà signifiés font état de montant s’échelonnant entre 40.000 et 1 million d’euros ». Des pénalités sévères car le fisc considère que le travail est dissimulé. Les inspecteurs surfent sur internet et scrutent les classements des joueurs qui mentionnent les gains cumulés. Une mine d’info pour le fisc. Le site Poker 52 nous apprend ainsi que Bertrand Grospellier, le numéro un français a gagné près de 1,5 million de dollars depuis le début de l’année. Mais le fisc aura du mal à le serrer car il a quitté la France. D’ailleurs dans le top 10 des joueurs français, la moitié réside déjà à l’étranger. « J’ai une femme et des enfants, mais tous les jours je me pose la question de partir de France », précise Philippe Ktorza. Les joueurs commencent à s’organiser. Ils ont écrit à tous les casinos et opérateurs de jeu pour qu’ils leur fassent parvenir les preuves de droits d’entrée, autant de frais qui pourraient venir en déduction des recettes. Une fédération des joueurs est en cours de constitution. Surtout les gros opérateurs, comme le PMU ou la FDJ commencent à réagir. Ils ont contacté des cabinets d’avocat fiscaliste afin de trouver une réponse à apporter à Bercy. Car les sites de jeu en ligne craignent pour l’attractivité de leur site. D’autant que le fisc a depuis quelques jours une nouvelle cible dans son viseur, les turfistes. De quoi réveiller les équipes de lobbying du PMU