Archive pour le Tag 'PME'

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Sondage conjonture PME : pas d’inversion de la courbe du pessimisme

Sondage conjonture  PME : pas d’inversion de la courbe du pessimisme

D’après le sondage Agefos auprès des PME il ne faut pas s’attendre à une inversion de la déprime des PME. 39 % des patrons interrogés affichent une activité «en régression» quand 23 % affichent une activité en hausse. «2013 a été une “anus horribilis”, 2014 marque un retour à une situation plus normale», pointe le directeur général de Agefos-PME, Joël Ruiz. Mais le retournement n’est pas pour demain. La situation à la fin de l’année reste très mauvaise au regard de celle qui prévalait avant la crise de 2008, où la proportion de patrons en croissance et en régression était inversée.  Et aucune inversion n’est prévue pour l’instant. Les perspectives s’améliorent cependant, augurant d’une année 2015 un peu meilleure : 25 % des entreprises interrogées prévoient une baisse de leur activité et 19 % une hausse dans les six mois, quand au printemps 2014 ils étaient respectivement 30 % et 16 %. Côté embauches, le baromètre de l’Agefos-PME montre une amélioration des perspectives très timide : 13 % des entreprises prévoyaient d’embaucher au dernier semestre de 2014 ; elles sont 15 % à l’envisager pour le premier semestre de 2015. Dans 70 % des cas, des créations de postes sont évoquées. Un signal plutôt positif. Mais, en même temps, la proportion d’entreprises envisageant des suppressions de postes dans les six prochains mois ne se réduit pas : 9 % des patrons interrogés sont dans ce cas, contre 8 % il y a six mois.

Plan d’aide pour la trésorerie des PME ?

Plan  d’aide  pour la trésorerie des PME ?

 

Un plan qui va profiter aux PME (enfin !) et essentiellement destiné à soutenir la trésorerie de ces sociétés. C’est ce qu’a annoncé Hollande. Il y avait effectivement urgence du fait en particulier de l’attitude très restrictive des banques vis-à-vis des petites et moyennes entreprises. Reste à vérifier les conditions d’application car la BPI a toujours affirmé que son rôle n’était pas de soutenir ce qu’elle appelle  « les canard boiteux ». .  La Banque publique d’investissement (BpiFrance) mettra donc en place le 1er janvier 2015 un fonds de garantie des crédits de trésorerie jusqu’à 50.000 euros pour 10.000 très petites entreprises (TPE), a dit le chef de l’Etat à l’issue d’assises de l’investissement à l’Elysée. Il a également confirmé que la BPI expérimenterait la transformation des créances bancaires sur les petites et moyennes entreprises (PME) et les sociétés de taille intermédiaires (ETI) en titres cessibles (titrisation).Cette expérience sera menée dans un premier temps sur un portefeuille de crédits bancaires pouvant aller jusqu’à trois milliards d’euros. L’Etat et la BPI comptent sur les compagnies d’assurance pour racheter ces titres.  L’idée est de permettre un refinancement des encours de crédits aux PME et ETI et de réduire ainsi la consommation en fonds propres des banques commerciales engagées dans le financement de ce type de sociétés, a expliqué le directeur général de la BPI, Nicolas Dufourcq. « La BPI organisera le rachat de crédits que les banques ont faits aux PME en offrant sa garantie », a précisé François Hollande. « Les banques pourront, avec ce mécanisme encadré, augmenter largement leur capacité de prêts ».  Selon Nicolas Dufourcq, d’autres institutions que la BPI travaillent sur la « titrisation » des crédits immobiliers. Le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, qui a participé à l’une des tables rondes, s’est montré satisfait des annonces présidentielles : « Ça nous permet de rassurer les chefs d’entreprise sur l’évolution des investissements. » Il voit notamment dans le fonds de garantie des crédits de trésorerie un moyen de « sauver de la mort » des milliers de TPE. François Hollande a également annoncé le lancement dans les trois mois d’une campagne sur le respect de la loi en matière de délais de paiement – un mal dont souffrent TPE et PME. « Si la loi était respectée, 10 milliards d’euros de trésorerie seraient rendus aux entreprises », a-t-il fait valoir. Selon l’Insee, l’investissement des sociétés non financières a baissé en France de 0,7% au premier trimestre et de 0,8% au deuxième. Les patrons de l’industrie manufacturière anticipent une quasi stabilité sur l’ensemble de 2014 (+1,0%). Or les économistes estiment que l’investissement est l’un des principaux moteurs qui manquent à l’économie française. François Hollande a pour sa part rappelé que 60.000 PME disparaissaient chaque année faute de trésorerie. Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, avait déploré auparavant que les entreprises françaises financent en France leurs investissements essentiellement par l’endettement. Parmi d’autres mesures annoncées par François Hollande figure le financement par l’Etat et la Caisse des dépôts et consignations à hauteur de 1,9 milliard d’euros de 25.000 logements intermédiaires supplémentaires sur cinq ans.  Les fonds investis par l’Etat (un milliard d’euros) proviendront de cessions de participations de l’Etat dans les entreprises, a-t-il précisé.

 

Investissements : en panne dans les PME

Investissements : en panne dans les PME

Selon une enquête de BPIfrance rendue publique mardi 29 juillet, 44% des PME disent avoir « déjà investi » ou être prêtes à le faire cette année, soit une proportion stable par rapport à mai 2013, mais en recul de trois points par rapport à mai 2012, selon BPIfrance. Pour l’ensemble de l’année, 31% des entreprises prévoient une baisse des investissements, contre 22% qui anticipent au contraire une progression.  Ce baromètre de BPIfrance signale par ailleurs que 32% des dirigeants de PME prévoient une augmentation de leur chiffre d’affaires cette année, de 0,3% en moyenne après des baisses en 2013 et 2012, tandis que 28% anticipent un nouveau recul. BPIfrance, qui parle d’une « accélération modeste », signale qu’elle est cantonnée aux secteurs « en amont du système productif »: services aux entreprises, transports et industrie. Pour ce qui concerne l’emploi, « les effectifs ont cessé de diminuer pour la première fois depuis mi-2012″ à en croire cette enquête, mais avec des disparités: les plus petites entreprises continuent à réduire leurs effectifs, alors que les PME plus importantes, surtout celles qui exportent, créent des emplois.

Montebourg découvre que les banques ne prêtent plus aux PME

Montebourg découvre que les banques ne prêtent plus aux PME

 

Il y a déjà plusieurs années que les banques ne font plus leur métier se contentant d’une part de récolter les dépôts , d’ autre part spéculer sur les marchés financiers. Les grandes entreprises, elles, s’adressent directement aux marchés sans passer par es banques quant aux PME, elles souffrent surtout de difficultés de trésorerie ; d’autant que la période de crise accentue les délais de paiement. Du coup Montebourg découvre la lune et il a appelé lundi les banques françaises à favoriser l’accès au crédit des petites et moyennes entreprises, en souhaitant que cette activité soit prise en compte pour fixer les rémunérations des dirigeants du secteur. A l’issue d’une réunion avec le comité exécutif de la Fédération bancaire française (FBF), le ministre « a demandé qu’un travail soit conduit entre ses services et la FBF pour aboutir à un engagement des établissements bancaires pour l’accès au crédit des PME et TPE et en particulier au crédit de trésorerie », explique un communiqué du ministère. Parmi les dirigeants reçus à Bercy lundi figuraient le directeur général de BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafé, le président du directoire du groupe BPCE, François Pérol, et Rémy Weber, président du directoire de la Banque postale. Arnaud Montebourg « a rappelé à ses interlocuteurs l’insatisfaction exprimée par de nombreuses entreprises qui témoignent d’un accès beaucoup trop difficile au crédit », dit le communiqué, en citant une enquête de la Banque de France selon laquelle seules 60% environ des très petites entreprises ayant sollicité un crédit bancaire au premier trimestre l’ont obtenu. Le ministre « a enfin souhaité que les objectifs de développement du crédit aux PME ou TPE tiennent une place importante dans les plans stratégiques reflétant l’activité des banques, qui eux-mêmes déterminent les rémunérations variables des dirigeants d’établissements bancaires ». Le mois dernier, Arnaud Montebourg avait annoncé vouloir demander des explications aux dirigeants des banques sur l’augmentation de leurs rémunérations dans un contexte de crédit difficile pour les PME, évoquant des hausses « indécentes ».

Des fonds de particuliers pour financer les artisans et PME

Des fonds de particuliers pour financer les artisans et PME

Enfin une idée pas idiote du tout qui permet de lever des fonds de particuliers- y compris de petites sommes – pour financer des PME. Un projet réalisable car les taux d’intérêt du livret sont à peu près nuls. A l’origine de cette idée, le député François Brottes veut créer un « lien charnel » entre ceux qui portent un projet et ceux qui veulent les accompagner. Les députés de la commission éthique économique viennent d’adopter un amendement au projet de loi sur l’économie solidaire. Son but : permettre la levée de fonds de particuliers pour financer les PME. S’il existe au niveau des régions des réseaux associatifs capables d’accorder des prêts, l’idée du député de l’Isère, François Brottes, vise à utiliser leur expertise pour lever des fonds. « Ça peut être 10 euros, 15 euros ou 100 euros. C’est une espèce de lien un peu charnel entre des gens qui portent des projets et monsieur, madame tout le monde qui les accompagnent ». L’élu précise que les plateformes qui gèrent ces fonds « exerceront un contrôle » sur l’utilisation par les PME de l’argent ainsi prêté.

 

Fiscalité : les PME désavantagées

Fiscalité : les PME désavantagées

 

Les PME sont bien plus lourdement imposées que les grands groupes et ce n’est pas près de changer avec le pacte de responsabilité qui va surtout bénéficier aux grandes entreprises. . Précisément, quand le taux implicite d’IS, correspondant au ratio entre l’IS et l’excédent nette d’exploitation – c’est-à-dire la valeur ajoutée retranchée des rémunérations, des impôts sur la production et de l’amortissement du capital physique -, s’élevait à 27,5% pour l’ensemble des entreprises, il grimpait à 39,5% pour les PME et chutait à 18,6% pour les grandes entreprises détaillait l’Trésor. Pour expliquer cet écart, le Trésor avançait alors plusieurs éléments. D’une part, les grands groupes, qui ont un accès naturel au régime plus favorable de l’intégration fiscale, empruntent davantage que les TPE et les PME, ce qui leur permet de déduire les intérêts et frais financiers de leur impôt sur les sociétés (IS). D’autre part, elles utilisent davantage le crédit d’impôt recherche (CIR).  François Hollande, le candidat socialiste avait suggéré de moduler le taux d’impôt sur les sociétés en fonction du chiffre d’affaires et du réinvestissement des bénéfices dans les fonds propres. Cette promesse est pour l’instant restée dans les cartons, principalement en raison de son coût, estimé à 2,2 milliards d’euros par an par l’Institut Montaigne. De son côté, Nicolas Sarkozy prévoyait d’élargir l’assiette de l’IS, dont le taux aurait été réduit. Trois ans plus tard, une autre étude du Trésor, dévoilée lors des Assises de la fiscalité lancée par Jean-Marc Ayrault le 29 janvier, indique que cet écart s’est fortement comblé depuis 2012. Il se serait réduit de six points exactement, le taux implicite acquitté par les grandes entreprises s’élevant désormais à 26% et celui des PME abaissé à 32%. Certes, ce résultat doit être relativisé, la nouvelle étude du Trésor distinguant les entreprises bénéficiaires soumises à l’IS des autres. Néanmoins, les différences s’estompent. Parce que les PME ont vu leur charge fiscale reculer ? Austérité et redressement des comptes publics obligent, cette poussée de justice s’explique essentiellement par la multiplication des hausses de la fiscalité pesant sur les grands groupes. Citons notamment la limitation de la déduction des intérêts d’emprunts de l’IS, passée de 85% à 75% entre 2013 et 2014 à partir de 3 millions d’endettement, la réduction de l’exonération des plus-values à long terme réalisées à l’occasion de la cession de titres de participation – la niche « Copé » – et la surtaxe de l’impôt sur les sociétés. Alors que le gouvernement étudie plusieurs pistes pour abaisser le poids de la fiscalité de l’ensemble des entreprises dans le cadre du Pacte de responsabilité, cette tendance peut-elle se prolonger jusqu’à la fin du quinquennat ? Ce n’est pas certain. Selon nos informations, la suppression de la surcotisation de l’IS aurait d’ores et déjà promise au patronat par Bercy lors des Assises de la fiscalité. Cette mesure serait intégrée au projet de loi de finances 2015. En vigueur depuis 2011 pour financer la réforme du régime des plus-values mobilières, cette surtaxe est acquittée par les entreprises affichant un chiffre d’affaires supérieur à 250 millions d’euros. C’est-à- dire que seuls les grands groupes en bénéficieront.

PME : baisse des taux de marge depuis 2000

PME : baisse des taux de marge depuis 2000

 

On le savait mais c’est confirmé par l’INSEE, les PME ont davantage souffert de la crise que les plus grandes entreprises. L’Observatoire du financement des entreprises, créé en 2010 à la demande du gouvernement, a rendu il y a quelques jours son ­rapport annuel au ministre de l’Économie, Pierre Moscovici. Le document s’est intéressé à l’évolution du taux de marge des PME depuis le début des années 2000. Les conclusions de l’Observatoire, présidé par la médiatrice du crédit, Jeanne-Marie Prost, peuvent expliquer non seulement la difficulté des entreprises françaises à grandir – et à investir -, mais accentue aussi l’urgence de redonner des marges de manœuvre financières aux entreprises. Selon l’Insee, le taux de marge des entreprises françaises dépassait à peine 28% en 2012. Les niveaux des taux de marge sont «très hétérogènes», explique le rapport. Ainsi, tous les secteurs ne sont pas tous logés à la même enseigne: depuis 2000, l’industrie manufacturière a davantage souffert que le secteur de la construction. Les différences sont également marquées selon la taille de l’entreprise. On constate notamment que «les taux de marge des PME sont globalement plus faibles que ceux des entreprises de taille intermédiaire et des grandes entreprises». «La dégradation des performances économiques des PME que l’on observe ­depuis le début des années 2000 s’est accentuée à partir de 2008. En 2012, le taux de marge atteint son plus bas niveau depuis le milieu des années 1980», assure le rapport. Les taux de marge des PME sont globalement plus faibles que ceux des entreprises de taille intermédiaire et des grandes entreprises Entre 2008 et 2010, le taux de marge a baissé de 2,2 points chez les PME, 3,1 points chez les ETI et 0,5  point chez les grandes entreprises. Il a continué de reculer depuis. Le tassement du taux de marge des PME traduit «une évolution des charges de personnel, et notamment des salaires, plus dynamique que la valeur ajoutée». La situation des entreprises françaises semble caractéristique: elle se distingue d’abord par sa situation d’avant crise où son taux de marge est demeuré relativement peu dynamique (+ 1 point entre 2000 et 2007) alors qu’il était en forte augmentation en Allemagne (+7,3 points) et, dans une moindre mesure, aux États-Unis (+4,9  points) et au Royaume-Uni (+ 1,5 point) «reflétant, en Allemagne notamment, une baisse du coût du travail à la suite des réformes structurelles».  La baisse du taux de marge des entreprises ­françaises à partir du déclenchement de la crise (-3,4 points entre 2007 et 2012) se retrouve en Italie (- 4,5  points) et en Allemagne (- 4,6  points), mais le taux de marge a en revanche moins baissé au Royaume-Uni (-2,9  points), et a même augmenté aux États-Unis (+ 2,7  points) et en Espagne (+ 5,4  points).  Dans ce dernier pays, le «redressement spectaculaire» provient de la disparition des entreprises les moins productives ­- caractérisées par un taux de marge très faible – et, pour les entreprises survivantes, «une forte baisse des coûts salariaux unitaires observée au cours de la période de crise dans un contexte où le prix des biens et services produits continuait de croître».

 

PME : augmentation des faillites de 20% en un an.

PME : augmentation des faillites de  20% en un an.

Les Français sont plus sourcilleux sur les dépenses jugées moins indispensables. Et les premières victimes de cette baisse de la consommation sont les PME. C’est le résultat d’une enquête de l’institut Altarès, spécialisé dans l’information sur les entreprises, sur les défaillances et sauvegardes d’entreprises en France, publiée en octobre.   Le nombre de PME à avoir mis la clef sous la porte a bondi de 20% en un an. Les commerces et métiers de service sont particulièrement touchés, notamment dans les sociétés de moins de 10 salariés (TPE), qui paient un lourd tribut : elles représentent 90% des entreprises concernées.   »Les rendez-vous sont plus espacés », déplore sur RTL Marie, une esthéticienne. Venir dans son salon « n’est plus la priorité » pour ses clients. « A la rentrée dernière, on était bien partis. Là, c’est plus dur », confie-t-elle. Avec une baisse de ses revenus et une augmentation de ses charges, Marie ne parvient même plus à se dégager un salaire. Une situation qui ne peut être que provisoire.

PME : le crédit des banques se restreint

PME : le crédit des banques se  restreint

Les PME ont de plus en plus de difficultés à se financer. C’est ce qui ressort du baromètre annuel réalisé par KPMG et la CGPME qui a été publié jeudi 10 octobre. Plus d’un tiers des patrons interrogés assurent, en effet, rencontrer des problèmes de trésorerie. C’est le niveau le plus élevé depuis 2009, et ces patrons se sentent visiblement de moins en moins soutenus par leurs banquiers. Le constat est sans appel. Les trois quarts des patrons de PME affirment que les banques prêtent moins facilement, qu’elles ont durci leurs conditions. Un dirigeant sur deux se plaint d’avoir obtenu moins d’argent que ce qu’il demandait ou à des conditions plus élevées. Plus de 40% d’entre eux assurent qu’on leur a demandé des garanties supplémentaires. Enfin, jamais depuis la création de ce baromètre en 2009, ils n’ont été aussi nombreux à se plaindre qu’on leur ait demandé des cautions. Jusque-là, les patrons critiquaient les banques en général. Mais ils étaient plutôt satisfaits de leur relation avec leur propre banquier. Cette fois, le divorce semble consommé. A tel point qu’un dirigeant de PME sur deux envisage de quitter sa banque.

 

Transmission d’entreprises: le projet Hamon dangereux pour les PME

Transmission d’entreprises: le projet Hamon dangereux pour les PME  

Avertir 2 mois à l’ avance les salariés d’une transmission c’est  la rendre publique et inquiéter fournisseurs, clients et banques. D’une certaine manière cela peut remettre en cause la transmission et déstabiliser l’entreprise surtout dans un contexte extrêmement concurrentiel du faiat de la crise.  Le projet de loi sur l’économie solidaire est présenté ce 24 juillet en Conseil des ministres. Une disposition fait bondir les organisations patronales: obliger les dirigeants à avertir les salariés 2 mois avant la cession de leur entreprise.  La CGPME en est sûre: cette loi va freiner les transmissions d’entreprises! Pour l’organisation patronale, si on prévient tous les salariés d’un projet de cession en amont, l’effet est dévastateur: en interne, tout le monde s’inquiète, et en externe, les fournisseurs ou les clients se mettent à douter.  Enfin, les éventuels repreneurs hésitent à passer à l’acte face à une situation qui peut se tendre à tout moment.  L’enjeu principal de ce dossier, c’est l’emploi. Voilà pourquoi le gouvernement veut laisser cette option de reprise aussi aux salariés. Les représentants patronaux comprennent cette volonté politique d’impliquer le plus en amont possible les salariés. D’ailleurs, sans grande surprise, les représentants des SCOP, dont les associés majoritaires sont les salariés, saluent le texte. Mais ils fustigent un projet de loi qui ne prend pas en compte la réalité du terrain. Et cette réalité, c’est la discrétion qui, nous dit on à la CGPME, doit être un préalable à la transmission d’entreprise.

 

 

Cessions d’entreprises: les PME contre Benoit Hamon

Cessions d’entreprises: les PME contre Benoit Hamon

Encore un projet de Hamon qui peut menacer les P¨ME avec l’obligation d’aviser les salariés deux mois avant la cession ; Un projet qui risque de menacer l’existence même de certaines PME ; Hamon en charge de l’économie sociale a déjà réussi à couler Spanghero, avec son projet de li il va en couler d’autres. En effet clients et fournisseurs forcément avisés eux aussi pourraient retirer leur confiance aux PME susceptibles de changer de propriétaires. Les organisations patronales sont vent debout contre un projet de loi que Benoit Hamon, le ministre chargé de l’Economie sociale, va présenter le 24 juillet. Il s’agit notamment d’obliger les dirigeants à avertir les salariés 2 mois avant la cession de leur entreprise. La CGPME en est certaine : cette loi va freiner les transmissions d’entreprises. Pour l’organisation patronale, si l’on prévient tous les salariés d’un projet de cession en amont, l’effet est dévastateur : en interne, tout le monde s’inquiète. Et en externe, les fournisseurs ou les clients se mettent à douter. Enfin, les éventuels repreneurs hésitent à passer à l’acte face à une situation qui peut se tendre à tout moment.  Sur BFM Business, le 15 juillet, Jean-François Roubaud, le président de la CGPME, ne dit pas autre chose. « Je trouve que c’est extrêmement dangereux pour l’avenir de l’entreprise. Lorsqu’on décide de céder son entreprise, c’est quelque chose qui se fait dans la discrétion », a-t-il affirmé.  Selon lui, « cela risque d’inquiéter les salariés, qui se demanderont ce qu’ils vont devenir, les fournisseurs, les clients, etc. Ce projet de loi est intolérable.  « Nous sommes d’accord pour qu’un chef d’entreprise avertisse ses collaborateurs s’il existe un projet de cession dans les années à venir, a-t-il poursuivi. « Mais alerter deux mois avant la cession, c’est une folie, c’est méconnaître les transmissions d’entreprises. On risque donc d’avoir un blocage total. »  L’enjeu principal de ce dossier, c’est l’emploi. Voilà pourquoi le gouvernement veut laisser cette option de reprise également aux salariés. Les représentants patronaux comprennent la volonté politique d’impliquer le plus en amont possible les salariés. D’ailleurs, sans grande surprise, les représentants des Scop, dont les associés majoritaires sont les salariés, saluent le texte.

 

UE : chômage jeunes et PME, encore des mesurettes

UE : chômage jeunes et PME, encore des mesurettes

 

 

 

Un problème, une réunion, des mesurettes. Méthode classique de l’union européenne incapable de prendre la question centrale de la croissance à bras le corps. Cette fois pour les jeunes , quelques milliards pour les envoyer en formation et des mesurettes aussi pour les PME Les dirigeants de l’Union européenne se sont mis d’accord dans la nuit de jeudi à vendredi à Bruxelles sur les modalités d’un plan de lutte contre le chômage des jeunes et de mesures pour faciliter le financement des PME. Ce Conseil européen a également validé l’accord conclu dans la matinée entre ses négociateurs et le Parlement européen sur le cadre budgétaire de l’Union européenne pour 2014-2020, malgré un ultime débat sur le « rabais » britannique. La France s’est pour sa part félicitée d’avoir obtenu une réécriture de la recommandation de la Commission européenne sur les réformes structurelles à entreprendre, en particulier pour assurer l’équilibre du système de retraites. Les Vingt-Sept ont accepté de concentrer sur 2014 et 2015 six milliards d’euros de crédits budgétaires européens initialement prévus pour sept ans, afin de financer un mécanisme garantissant à de jeunes chômeurs européens de retrouver un emploi, un stage, une formation ou un apprentissage. Selon la Commission européenne, le taux de chômage des moins de 25 ans atteint 23,5% en Europe -six millions de personnes. Experts et économistes jugent l’enveloppe de six milliards d’euros très insuffisante. Pour répondre à cette objection, les dirigeants de l’UE ont décidé qu’elle pourrait être complétée, au-delà de 2015 par des crédits dégagés grâce à la flexibilité introduite dans la gestion des lignes budgétaires de l’Union. « La flexibilité signifie qu’il y aura substantiellement plus d’argent disponible que les six milliards », a dit à la presse le président du Conseil, Herman Van Rompuy, qui a évalué la totalité des sommes ainsi disponibles à huit milliards d’euros. Le président français a pour sa part déclaré que les Vingt-Sept avaient décidé de consacrer en priorité à l’emploi des jeunes « toutes les marges de manœuvre supplémentaires qui pourront être dégagées à partir de 2015-2016″. « Ce qui veut dire qu’en réalité nous aurons non seulement les six milliards mais sans doute deux à trois fois plus de crédits européens pour lutter contre le chômage des jeunes » sur l’ensemble de la période 2014-2020, a ajouté François Hollande. La Banque européenne d’investissement (BEI) financera pour sa part des infrastructures d’apprentissage et d’enseignement supérieur, la formation des jeunes et des prêts étudiants, a également dit le président français. Ce programme sera concentré sur les régions de l’UE où le taux de chômage des jeunes est supérieur à 25%. Pour la France, a souligné François Hollande, cela représentera 600 millions d’euros en 2014-2015, pour 300.000 jeunes. La BEI, dont le capital a été augmenté de 10 milliards d’euros dans le cadre du pacte de croissance conclu il y a un an par les Etats membres de l’UE, sera aussi mise à contribution dans un plan d’investissement et de financement des PME. Il s’agit de dégager 50 à 100 milliards d’euros de prêts aux PME par des mécanismes alliant effet de levier et garantie de ces crédits par les fonds structurels européens. Trois scénarios plus ou moins complexes sont proposés. Le choix sera fait en octobre. « A mes yeux, le meilleur est celui qui est mis en oeuvre le plus vite possible », a estimé François Hollande. « Il vaut mieux faire simple et tout de suite. »

 

Financement accord BEI-BPI pour les PME

Financement accord BEI-BPI pour les PME

 

La Banque européenne d’investissement et la Banque publique d’investissement française ont signé lundi une convention pour que la première mobilise 1,2 milliard d’euros au service du financement des petites et moyennes entreprises en France. « L’idée est simple, c’est de renforcer l’effet de levier réciproque de la BEI et de la BPI au service du financement des PME et des entreprises de taille intermédiaire », a déclaré le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, avant la signature. « Concrètement, la BEI va mobiliser 1,2 milliard d’euros dans des opérations conjointes avec BPI France, apportant ainsi une capacité de financement supplémentaire au profit du financement de nos PME », a-t-il ajouté. La convention permettra notamment de financer conjointement les activités de prêt aux entreprises et les fonds de soutien. Les conditions de financement des entreprises, en particulier les PME, inquiètent les banquiers centraux européens, qui jugent que les taux d’emprunt très différents qu’elles doivent accepter selon leur pays d’origine constituent un obstacle au bon fonctionnement de l’économie européenne. Face à cette fragmentation du marché européen du crédit, le président de la BEI, Werner Hoyer, a prévenu que la BEI, n’était pas « une panacée », même après l’augmentation récente de 10 milliards d’euros de son capital. Le directeur général de la BPI, Nicolas Dufourcq, a quant à lui souligné que les PME françaises bénéficiaient aujourd’hui des taux d’emprunt les plus bas en Europe, inférieurs en moyenne de 80 points de base aux taux demandés aux PME allemandes. « On n’est pas du tout dans la situation ni de l’Italie ni de l’Espagne », a-t-il dit. « Le sujet n’est pas tant de baisser les taux en France que de combler quelques failles de marché », a-t-il ajouté, en citant les prêts participatifs pour le financement du matériel et du développement des PME. Selon le président de l’organisation patronale CGPME, Jean-François Roubaud, le problème principal « n’est pas tellement le coût du financement mais plutôt la difficulté à l’obtenir ». Citant le dernier baromètre KPMG-CGPME, il a souligné qu’un quart de ces entreprises rencontraient actuellement des difficultés de trésorerie et de coût de financement.

 

PME : critiques vis-à-vis du gouvernement ; 89% inquiets

PME : critiques vis-à-vis du gouvernement ; 89% inquiets

 

Le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, a salué lors du salon Planète PME certaines mesures prises depuis l’élection de François Hollande à l’Elysée, dont le crédit d’impôt compétitivité (CICE) et la création de la Banque publique d’investissement (BPI). « Mais ces mesures, si utiles soient-elles, ne suffiront pas », a dit le responsable patronal en s’adressant au Premier ministre. « Nous n’échapperons pas à une véritable réforme du financement de la protection sociale pour amorcer une baisse structurelle du coût du travail », un sujet qui n’est pas à l’agenda rapproché du gouvernement, a-t-il ajouté. « Charger la barque de nos entreprises n’est plus possible », a poursuivi Jean-François Roubaud. « Les marges des entreprises sont au plus bas depuis 25 ans et, dans le même temps, la situation des finances publiques pèse sur le moral des chefs d’entreprise qui se voient chaque jour mis à contribution. » Comme la présidente du Medef, Laurence Parisot, plus tôt mardi, il a critiqué les orientations prises pour la réforme des retraites annoncée pour l’automne. Il a jugé que les différences de calcul des pensions entre fonctionnaires et salariés du privé n’étaient plus acceptables, et il a plus largement jugé « incompréhensible » l’augmentation des effectifs de la fonction publique, déclenchant sur ces deux points les applaudissements du parterre de chefs d’entreprise. Jean-Marc Ayrault lui a répondu en citant les réformes entreprises : le CICE et la BPI mais aussi la suppression « d’ici septembre » de l’indicateur 040 stigmatisant les entrepreneurs ayant fait faillite ou plusieurs mesures de simplification. Il a invité les entreprises à utiliser les contrats aidés mis en place par son gouvernement : les « emplois d’avenir » et les « contrats de génération », et a cité la réforme du marché du travail permise par l’accord trouvé en janvier par les partenaires sociaux. « On ne réussira rien et on ne réussira pas à redresser la situation de l’emploi sans les entreprises », a ensuite déclaré le Premier ministre à des journalistes. Interrogé sur l’inquiétude des dirigeants de PME sur la fiscalité, notamment sur une possible hausse des cotisations de retraite, il a répondu : « Il ne faut pas avoir peur avant que les décisions soient prises. » « Ce qui est important, c’est de veiller en permanence à un équilibre dans les décisions et je sais parfaitement qu’il faut veiller à la compétitivité de nos entreprises », a-t-il ajouté, en soulignant que le dialogue sur les retraites commencerait ces jeudi et vendredi à la conférence sociale. Selon le baromètre CGPME-KPMG publié lundi, 89% des chefs de PME françaises se disent inquiets pour l’économie du pays, dont 32% « tout à fait inquiet » contre 23% trois mois plus tôt. Plus d’un sur deux (57%) disent faire face à une baisse de leur chiffre d’affaires, un niveau au plus haut depuis juin 2010, et 57% se disent inquiets pour leur propre activité contre 53% en mars.

 

PME :projet de garantie de prêts par l’Europe

PME :projet de  garantie de prêts par l’Europe

L’Union européenne pourrait garantir le remboursement de prêts accordés à des entreprises afin de faciliter leur accès au crédit, tout particulièrement en Europe du Sud, a déclaré mercredi le président de la Commission européenne José Manuel Barroso. José Manuel Barroso a déclaré que trois types « d’instruments » étaient examinés pour stimuler les prêts, l’effort devant être particulièrement accentué sur les prêts aux petites et moyennes entreprises, qui représentent 95% du tissu industriel européen. Ces instruments impliqueraient une mise en commun des ressources pouvant être mises à disposition des entreprises par les institutions de prêt de l’UE pour fournir des garanties, a précisé le président de la Commission européenne. Actuellement, une entreprise basée dans le sud de l’Europe doit payer deux à trois fois plus d’intérêts sur un prêt standard qu’un concurrent basé dans le nord de l’Europe, selon les données de la Banque centrale européenne. Une compagnie chypriote devra par exemple verser 70.300 euros d’intérêts pour un prêt d’un an d’un million d’euros, tandis qu’un concurrent français ne paiera que 21.600 euros. Une entreprise grecque paiera, elle, 66.600 euros, contre 29.200 euros pour une entreprise allemande. Faciliter l’accès au crédit est une question cruciale pour relancer l’économie européenne, alors que la faiblesse des taux d’intérêt a du mal à se traduire par une augmentation du volume des prêts consentis. Le principal défi est de raviver les six économies les plus fragiles du sud de l’Europe – la Grèce, Chypre, l’Italie, le Portugal, l’Espagne et la Slovénie – dans la mesure où elles ne pourront jamais rembourser la totalité de leur dette publique si elle ne renouent pas avec la croissance.

 

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