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Loi PMA pour les homosexuelles pas pour les autres

Loi  PMA pour les homosexuelles pas pour les autres

l’article premier de la loi qui ouvre la PMA a été votée par l’Assemblée nationale. Elle consacre surtout le droit à la procréation assistée pour les homosexuelles mais pas forcément pour les autres à moins, elles aussi, de devenir homosexuelles ! !

 

Loi PMA : en juillet pour les homosexuelles et célibataires mais pas pour les mariées !

 

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Christophe castaner  le président du groupe en marche à l’Assemblée nationale s’explique sur la future loi PMA qui pourrait être mise en œuvre à partir de juillet. Pour l’essentiel,  elle doit permettre d’assister la procréation pour les homosexuels et les célibataires. Un grand trou cependant dans la raquette celui concernant les femmes mariées qui pour une raison ou une autre ne peuvent procréer et dont on demande des conditions d’âge du mari  (!) pour accéder à la PMA. Ou alors faudra-t-il que les femmes intéressées divorcent, deviennent homosexuelles et célibataires pour bénéficier elles aussi de la PMA ?  La preuve que cette loi nécessaire a surtout été inspirée par des groupes de pressions minoritaires et qu’on a tout simplement oublié la normalité maritale en matière de procréation.

 

L’interview de Christophe Castaner

 

 

Quand les femmes homosexuelles et célibataires pourront-elles, en France, s’engager dans un parcours PMA?
Ce sera possible avant la fin de l’été ; nous souhaitons que la loi soit promulguée en juillet.

La PMA sera-t-elle remboursée par la Sécurité sociale?
Oui, pour toutes les femmes, c’est dans le texte. Ce nouveau droit ne doit pas être réservé à quelques-unes.

 

Ce marqueur sociétal était-il indispensable, au moment des élections locales et à un an de la présidentielle? Ou au contraire risqué?

Seul l’aboutissement compte. La PMA pour toutes s’inscrit dans un quinquennat de progrès : nous avons allongé le congé paternité, combattu les violences intrafamiliales, assuré le versement par la CAF des pensions alimentaires impayées… Sur l’allongement de deux semaines du délai légal pour avoir recours à l’avortement, j’ai demandé au Premier ministre que nous puissions l’intégrer au projet de loi de finances de la Sécurité sociale, examiné cet automne.

Pourquoi ne pas avoir ce débat à l’occasion de la campagne présidentielle de 2022, comme le souhaitent certains élus et comme vous le préconisez en ce qui concerne la fin de vie?

Où étaient ces élus en 2017? Le candidat Macron s’était prononcé en faveur de la PMA. Nous mettons donc en œuvre la promesse présidentielle. Si nous écoutions les LR, ils proposeraient ensuite de renvoyer le débat à 2027, 2032… En revanche, Emmanuel Macron ne s’était pas prononcé sur une nouvelle loi sur la fin de vie.

La majorité pourrait-elle aller plus loin et autoriser la PMA post-mortem ou pour les personnes transgenres?
La position de mon groupe est de retrouver les équilibres du texte voté en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. Nous ne porterons donc pas de nouveaux éléments.

Comment augmenter le nombre de donneurs de sperme, dans un contexte de levée partielle de l’anonymat?
D’autres pays ont connu une baisse des dons, mais seulement temporaire. Il faudra faire de la pédagogie, rassurer. Mais il n’y a aucune raison que nous n’y arrivions pas.

 

 

La PMA pour les homosexuelles pas pour les autres !

La PMA pour les homosexuelles pas pour les autres !

l’article premier de la loi qui ouvre la PMA a été votée par l’Assemblée nationale. Elle consacre surtout le droit à la procréation assistée pour les homosexuels mais pas forcément pour les autres à moins, elles aussi, de devenir homosexuelles . Et de divorcer ! !

Malgré l’opposition de la droite, l’Assemblée nationale a voté à nouveau l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, mardi 8 juin, mesure phare du projet de loi bioéthique examiné en nouvelle lecture, avant son adoption définitive le 29 juin.

L’Assemblée doit poursuivre ces prochains jours l’examen du texte, qui ira le 24 juin une dernière fois devant le Sénat à majorité de droite, puis l’Assemblée aura le dernier mot le 29 juin, date fixée mardi. Ce sera la fin d’un parcours parlementaire entamé à l’automne 2019. L’article 1er était celui sur lequel avaient été déposés le plus grand nombre d’amendements, soit 400 sur les près de 1600 au total.

Christophe Castaner  le président du groupe en marche à l’Assemblée nationale s’explique sur la future loi PMA qu’il souhaite voir mise en œuvre à partir de juillet. Pour l’essentiel,  elle doit permettre d’assister la procréation pour les homosexuels et les célibataires. Un grand trou cependant dans la raquette celui concernant les femmes mariées qui pour une raison ou une autre ne peuvent procréer et dont on demande des conditions d’âge pour accéder à la PMA. Ou alors faudra-t-il que les femmes intéressées divorcent, deviennent homosexuelles et célibataires pour bénéficier elles aussi de la PMA ?  La preuve que cette loi nécessaire a surtout été inspirée par des groupes de pressions minoritaires et qu’on a tout simplement oublié la normalité maritale en matière de procréation.

 

L’interview de Christophe Castaner

 

Le projet de loi bioéthique revient lundi en séance publique à l’Assemblée nationale. Enfin?
Le processus a été long, c’est vrai. Je comprends évidemment la frustration des femmes concernées. Mais ces débats méritent du temps. C’était un choix politique. Le Président avait souhaité une large consultation avant l’examen parlementaire. Et après la deuxième lecture au Sénat en janvier, le Parlement a été très occupé par la crise sanitaire.

C’est le seul projet de loi du quinquennat pour lequel le gouvernement n’a pas engagé de procédure accélérée, qui limite le nombre d’examens par les deux chambres…
Ayons le courage de prendre le temps de la nuance! Elle est trop souvent considérée comme passée de mode dans notre vie politique. La nuance permet l’acceptation des projets sensibles. Et c’est un excellent antidérapant sur la pente glissante du populisme. Par ailleurs, la procédure accélérée n’est jamais engagée sur des textes sociétaux.

N’était-ce pas un manque de courage politique de ne pas avancer plus vite?
Prendre en compte les oppositions, ce n’est jamais manquer de courage. Faudrait-il être brutal pour être courageux? Dès 2018, lorsque j’étais délégué général de LREM, nous avons réclamé l’ouverture de la PMA à toutes les femmes et son remboursement intégral par l’Assurance maladie, quand le sujet faisait débat, y compris au sein du gouvernement. Nous avons eu une position offensive, en assumant la pression que nous mettions à l’exécutif ; je ne le regrette pas.

Quand les femmes homosexuelles et célibataires pourront-elles, en France, s’engager dans un parcours PMA?
Ce sera possible avant la fin de l’été ; nous souhaitons que la loi soit promulguée en juillet.

La PMA sera-t-elle remboursée par la Sécurité sociale?
Oui, pour toutes les femmes, c’est dans le texte. Ce nouveau droit ne doit pas être réservé à quelques-unes.

Ce marqueur sociétal était-il indispensable, au moment des élections locales et à un an de la présidentielle? Ou au contraire risqué?
Seul l’aboutissement compte. La PMA pour toutes s’inscrit dans un quinquennat de progrès : nous avons allongé le congé paternité, combattu les violences intrafamiliales, assuré le versement par la CAF des pensions alimentaires impayées… Sur l’allongement de deux semaines du délai légal pour avoir recours à l’avortement, j’ai demandé au Premier ministre que nous puissions l’intégrer au projet de loi de finances de la Sécurité sociale, examiné cet automne.

Craignez-vous un débat tendu, d’autant plus à l’approche d’échéances électorales?
La surenchère est toujours un risque sur ces sujets d’une grande sensibilité. Mais elle appauvrit le débat démocratique, dévalorise toute la parole publique. J’invite ceux qui seraient tentés par l’obstruction parlementaire à rehausser leur niveau de jeu, à proposer autre chose.

Pourquoi ne pas avoir ce débat à l’occasion de la campagne présidentielle de 2022, comme le souhaitent certains élus et comme vous le préconisez en ce qui concerne la fin de vie?
Où étaient ces élus en 2017? Le candidat Macron s’était prononcé en faveur de la PMA. Nous mettons donc en œuvre la promesse présidentielle. Si nous écoutions les LR, ils proposeraient ensuite de renvoyer le débat à 2027, 2032… En revanche, Emmanuel Macron ne s’était pas prononcé sur une nouvelle loi sur la fin de vie.

La majorité pourrait-elle aller plus loin et autoriser la PMA post-mortem ou pour les personnes transgenres?
La position de mon groupe est de retrouver les équilibres du texte voté en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. Nous ne porterons donc pas de nouveaux éléments.

Comment augmenter le nombre de donneurs de sperme, dans un contexte de levée partielle de l’anonymat?
D’autres pays ont connu une baisse des dons, mais seulement temporaire. Il faudra faire de la pédagogie, rassurer. Mais il n’y a aucune raison que nous n’y arrivions pas.

PMA : en juillet pour les homosexuelles et célibataires mais pas pour les mariées !

PMA : en juillet pour les homosexuelles et célibataires mais pas pour les mariées !

 

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Christophe Kastner, le président du groupe en marche à l’Assemblée nationale s’explique sur la future loi PMA qu’il souhaite voir mise en œuvre à partir de juillet. Pour l’essentiel,  elle doit permettre d’assister la procréation pour les homosexuels et les célibataires. Un grand trou cependant dans la raquette celui concernant les femmes mariées qui pour une raison ou une autre ne peuvent procréer et dont on demande des conditions d’âge pour accéder à la PMA. Ou alorsfaudra-t-il que les femmes intéressées divorcent, deviennent homosexuelles et célibataires pour bénéficier elles aussi de la PMA ?  La preuve que cette loi nécessaire a surtout été inspirée par des groupes de pressions minoritaires et qu’on a tout simplement oublié la normalité maritale en matière de procréation.

L’interview de Christophe Castaner

 

Le projet de loi bioéthique revient lundi en séance publique à l’Assemblée nationale. Enfin?
Le processus a été long, c’est vrai. Je comprends évidemment la frustration des femmes concernées. Mais ces débats méritent du temps. C’était un choix politique. Le Président avait souhaité une large consultation avant l’examen parlementaire. Et après la deuxième lecture au Sénat en janvier, le Parlement a été très occupé par la crise sanitaire.

C’est le seul projet de loi du quinquennat pour lequel le gouvernement n’a pas engagé de procédure accélérée, qui limite le nombre d’examens par les deux chambres…
Ayons le courage de prendre le temps de la nuance! Elle est trop souvent considérée comme passée de mode dans notre vie politique. La nuance permet l’acceptation des projets sensibles. Et c’est un excellent antidérapant sur la pente glissante du populisme. Par ailleurs, la procédure accélérée n’est jamais engagée sur des textes sociétaux.

N’était-ce pas un manque de courage politique de ne pas avancer plus vite?
Prendre en compte les oppositions, ce n’est jamais manquer de courage. Faudrait-il être brutal pour être courageux? Dès 2018, lorsque j’étais délégué général de LREM, nous avons réclamé l’ouverture de la PMA à toutes les femmes et son remboursement intégral par l’Assurance maladie, quand le sujet faisait débat, y compris au sein du gouvernement. Nous avons eu une position offensive, en assumant la pression que nous mettions à l’exécutif ; je ne le regrette pas.

Quand les femmes homosexuelles et célibataires pourront-elles, en France, s’engager dans un parcours PMA?
Ce sera possible avant la fin de l’été ; nous souhaitons que la loi soit promulguée en juillet.

La PMA sera-t-elle remboursée par la Sécurité sociale?
Oui, pour toutes les femmes, c’est dans le texte. Ce nouveau droit ne doit pas être réservé à quelques-unes.

Ce marqueur sociétal était-il indispensable, au moment des élections locales et à un an de la présidentielle? Ou au contraire risqué?
Seul l’aboutissement compte. La PMA pour toutes s’inscrit dans un quinquennat de progrès : nous avons allongé le congé paternité, combattu les violences intrafamiliales, assuré le versement par la CAF des pensions alimentaires impayées… Sur l’allongement de deux semaines du délai légal pour avoir recours à l’avortement, j’ai demandé au Premier ministre que nous puissions l’intégrer au projet de loi de finances de la Sécurité sociale, examiné cet automne.

Craignez-vous un débat tendu, d’autant plus à l’approche d’échéances électorales?
La surenchère est toujours un risque sur ces sujets d’une grande sensibilité. Mais elle appauvrit le débat démocratique, dévalorise toute la parole publique. J’invite ceux qui seraient tentés par l’obstruction parlementaire à rehausser leur niveau de jeu, à proposer autre chose.

Pourquoi ne pas avoir ce débat à l’occasion de la campagne présidentielle de 2022, comme le souhaitent certains élus et comme vous le préconisez en ce qui concerne la fin de vie?
Où étaient ces élus en 2017? Le candidat Macron s’était prononcé en faveur de la PMA. Nous mettons donc en œuvre la promesse présidentielle. Si nous écoutions les LR, ils proposeraient ensuite de renvoyer le débat à 2027, 2032… En revanche, Emmanuel Macron ne s’était pas prononcé sur une nouvelle loi sur la fin de vie.

La majorité pourrait-elle aller plus loin et autoriser la PMA post-mortem ou pour les personnes transgenres?
La position de mon groupe est de retrouver les équilibres du texte voté en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. Nous ne porterons donc pas de nouveaux éléments.

Comment augmenter le nombre de donneurs de sperme, dans un contexte de levée partielle de l’anonymat?
D’autres pays ont connu une baisse des dons, mais seulement temporaire. Il faudra faire de la pédagogie, rassurer. Mais il n’y a aucune raison que nous n’y arrivions pas.

PMA « dépasser les diktats « 

PMA « dépasser les diktats « 

 

Le faible taux de réussite est le problème principal de la PMA, et les recherches visant à déterminer le potentiel de développement des embryons doivent être autorisées afin d’éviter cette situation, souligne René Frydman, pionnier de la médecine procréative.(Tribune dans le monde)

Quarante ans après ses débuts, quel est le problème principal de la procréation médicalement assistée (PMA) ? C’est le faible taux de réussite et les répétitions souvent inutiles qui en découlent puisque, in fine, 40 % des couples n’auront pas l’enfant désiré. Vouloir étendre les indications de la PMA est un problème de société, vouloir améliorer les taux de succès est une problématique médicale.

Selon l’Agence de biomédecine en 2016, 297 744 embryons ont été conçus après PMA in vitro. Seulement la moitié (49,2 %) ont été jugés aptes, en fonction de leur aspect morphologique, à être transférés ou congelés en vue d’un transfert ultérieur. Et, parmi les embryons transférés, seuls 16,5 % se sont développés jusqu’à la naissance. Ainsi, on estime qu’environ 60 % des embryons obtenus in vitro ne sont pas aptes à se développer, et ce pourcentage atteint 80 % chez les patientes âgées de 40 ans et plus.

Des recherches visant à déterminer le potentiel de développement des embryons doivent être autorisées afin d’éviter cette situation. N’est-ce pas faire violence aux femmes que de faire comme si cela n’existait pas ? L’analyse de l’aspect morphologique des embryons est aujourd’hui la base du choix du transfert ou non, mais cette approche est loin d’être fiable. C’est pourquoi il faut se tourner vers d’autres marqueurs. Par exemple, on pourrait étudier certains constituants du milieu de culture dans lequel l’embryon se développe, ou étudier les caractéristiques des petites cellules qui l’entourent.

Ce sont des perspectives intéressantes, mais on peut dès aujourd’hui réaliser le prélèvement d’une cellule embryonnaire, ou diagnostic préimplantatoire (pratiqué depuis 1991), à cette fin. Cette technique permet l’analyse des chromosomes et permettrait également des recherches sur le métabolisme intracellulaire ou sur l’équipement mitochondrial de l’embryon. Ces techniques de prélèvement cellulaire embryonnaire ne sont pas délétères, mais, à la différence de la plupart des pays européens, demeurent interdites en France pour ce type de recherche sur le potentiel de développement.

Des données internationales récentes, parues dans la revue ­Fertility and Sterility en 2019, montrent que pour 661 patientes randomisées (c’est-à-dire bénéficiant de l’examen chromosomique embryonnaire ou non), cet examen n’apporte aucun bénéfice pour une population standard de moins de 35 ans. Par contre, chez les femmes âgées de plus de 35 ans, cette technique devient très pertinente. Ces données démontrent la nécessité d’autres recherches sur des situations telles que les échecs répétés d’implantation, ou les fausses couches à répétition. Comme toute donnée scientifique, celles-ci doivent être vérifiées. »

Mobilisation contre la PMA: petite participation

Mobilisation contre la PMA: petite participation

 Ce n’est pas un bide mais on est loin de la mobilisation espérée de 1 million de manifestants.

D’après le cabinet Occurence, qui réalise un comptage pour un collectif de médias parmi lesquels BFMTV, 74.500 personnes étaient présentes dans la capitale. Les organisateurs, eux, en revendiquent 600.000, là où la préfecture de police de Paris avance le chiffre de 42.000. Invitée de BFMTV, la présidente de la Manif pour tous, Ludovine de la Rochère, a invité la préfecture de police à « apprendre à compter ».

« Il y avait tellement de monde que le cortège ne pouvait pas avancer. (…) Je crains que le cabinet de comptage Occurence n’ait pas (…) prévu de dispositif sur tous les itinéraires complémentaires que nous avons dû ajouter au fur et à mesure », a-t-elle insisté.

Évoquant la sempiternelle « bataille des chiffres » qui suit une telle mobilisation, Ludovine de la Rochère s’est félicitée d’une manifestation « extrêmement importante », « paisible » et  »déterminée ». Rappelons qu’en novembre 2012, 100.000 manifestants avaient défilé en France lors de la première action d’opposition au mariage gay.

PMA : les doutes des chapeaux à plumes de l’académie de médecine

PMA : les doutes des chapeaux à plumes de l’académie de médecine

 

 

 Comme nombre d’institutions de ce type,  L’Académie nationale de médecine ne se caractérise pas par la modernité. Normal,  elle est surtout composée de vieux chapeaux à plumes un peu décalés par rapport aux problématiques du temps. Pas étonnant,  les membres de l’académie sont nommés par l’académie elle-même. Au lieu de se prononcer sur le plan médical, l’académie de médecine à exprimé des doutes de nature morale et politique sur la PMA. Pour parler clairement, l’avis de l’académie de médecine est celui de vieilles sommités médicales assez marquées à droite et un peu réacs.-Cet avis est un peu surréaliste et surtout non fondé. “La conception délibérée d’un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure qui n’est pas sans risques pour le développement psychologique et l’épanouissement de l’enfant”, estime l’institution de la rue Bonaparte dans ce texte dont l’ancien rapporteur est Jean-François Mattéi, l’ex-ministre de la Santé de Jean-Pierre Raffarin. (Un ex ministre qui ‘a guère brillé dans la crise de  canicule de 2003 qui a fait 15 000 morts en France).

Interrogée à ce propos lors de l’émission le Grand Jury-RTL-LCI-Le Figaro, Agnès Buzyn a rappelé que “l’Académie de médecine s’autosaisit de ce qu’elle veut”. “Ce n’est pas forcément un avis médical, ce n’est pas là-dessus qu’on l’attend, c’est un avis sociétal”, a-t-elle cependant ajouté.

En vertu de ses statuts, l’Académie nationale de médecine a “pour mission de répondre, à titre non lucratif, aux demandes du gouvernement sur toute question concernant la santé publique et de s’occuper de tous les objets d’étude et de recherche qui peuvent contribuer aux progrès de l’art de guérir”.“Aujourd’hui, 1,8 million de familles françaises sont des familles monoparentales, donc considérer qu’il y a un lien direct entre défaut de construction de l’enfant et familles monoparentales est faux. Nous avons des exemples partout”, a encore déclaré Agnès Buzyn.

Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules est l’une des mesures contenues dans le projet de révision des lois de bioéthique qui doit être examiné par les députés à partir du 24 septembre. Une adoption définitive du texte est prévue au plus tard début 2020.

PMA : une loi en septembre seulement pour les célibataires et les homosexuelles !

PMA : une loi en septembre seulement pour les célibataires et les homosexuelles !

 

 

Curieux ce projet de loi PMA qui devrait être déposé  à l’Assemblée nationale d’ici fin septembre d’après la déclaration du premier ministre qui a indiqué que ce projet de loi autorise le recours à la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes, qu’elles soient célibataires ou homosexuelles. On se demande pourquoi la PMA serait réservée uniquement aux femmes célibataires homosexuelles et pas à la totalité des femmes en couple ou non. Il y a là de toute évidence une discrimination curieuse puisqu’on impose aux couples des conditions dont sont épargnés les femmes seules. Pour parler clair les femmes mariées si elles veulent bénéficier de la PMA devront divorcer pour échapper aux conditions imposées. Ou alors comme aujourd’hui se rendre dans les pays voisins comme l’Espagne ou la Belgique. Mais une PMA dont les coûts représentent des milliers d’euros, voire des dizaine de  milliers.

Les dinosaures des Républicains contre la PMA

Les dinosaures des Républicains contre la PMA

Des dinosaures des  Républicains, tendance cathos réacs,  se prononcent contre la PMA sans père. Une prise de position à la fois archaïque et ridicule. En effet en sait aujourd’hui que cette PMA est pratiquée de façon massive par les Françaises en Europe en particulier en Belgique et en Espagne. Le problème c’est que cette régulation de l’accès à la PMA s’opère par l’argent. En outre, la préparation à cette PMA et le suivi est effectué par les gynécologues français.  La procréation médicalement assistée, ou l’insémination artificielle par don de gamètes anonyme, est aujourd’hui autorisée pour les couples de sexes différents infertiles. La majorité entend l’ouvrir aux couples de même sexe, ainsi qu’aux célibataires, conformément aux engagements de campagne du candidat Macron. Le gouvernement a prévu de présenter avant la fin de l’année un projet de loi qui sera débattu par le Parlement au premier semestre 2019. L’ouverture de la procréation médicale assistée (PMA) à toutes les femmes « ouvre la voie à des dérives qu’il faut mesurer avec lucidité », estime le président des Républicains, Laurent Wauquiez, dans une tribune parue vendredi dans le Figaro. Le texte, titré « Pourquoi Les Républicains s’opposeront à la PMA sans père », est également signé par Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, son homologue à l’Assemblée, Christian Jacob, le député européen Franck Proust ainsi que Jean Leonetti, président du Conseil national du parti et par ailleurs tête de liste putative aux élections européennes. « Tout ce qui est scientifiquement possible est-il pour autant humainement souhaitable ? La marche du progrès signifie-t-elle la négation des limites ? », interrogent les signataires, qui exhortent à « (bien garder) ces questions en tête lorsque est proposée l’instauration de la PMA sans père ». « Aussi bien intentionné soit-il, ce projet ouvre la voie à des dérives qu’il faut mesurer avec lucidité », ajoutent-ils.

Un groupe de travail pour enterrer la PMA !

Un groupe de travail pour enterrer la PMA !

Coincé entre sa formation religieuse et les valeurs laïques et républicaines, Macron a décidé de ne rien décider concernant la PMA. Plus exactement il va créer un groupe de travail interparlementaire. Quand on connaît l’appétence de Macron pour les groupes de travails et autres missions confiés à des personnalités, on peut craindre un enterrement de l’affaire. Voir par exemple le plan banlieue de Borloo rejeté sans ménagement et Borloo ressorti très humilié publiquement. Le moins que l’on puisse dire c’est que le débat sur la PMA révèle une très grande hypocrisie dans un pays écartelé entre les valeurs judéo-chrétiennes et les principes de laïcité. Le débat se situe en effet sur le terrain théorique de la morale et des principes. Comme souvent en France, la discussion fait souvent l’objet d’une caricature en réduisant la PMA à un droit pour les femmes homosexuelles qui nous pourrait conduire ensuite qu’à la GPA. Il y a cependant une différence de taille entre les deux puisque la GPA suppose l’aliénation des droits filiaux d’une tierce personne et en quelque sorte la location d’un corps. Difficile  de comprendre par exemple la récente décision du conseil d’État (dont on peut se demander quelle est la compétence en ce domaine !). Refuser d’accorder une procréation médicalement assistée (PMA) à deux lesbiennes n’est pas contraire au principe d’égalité devant la loi, estime en effet  le Conseil d’État dans une décision consultée mardi par l’AFP. La plus haute juridiction administrative juge dans cet arrêt rendu vendredi que «la différence de traitement (…) entre les couples formés d’un homme et d’une femme et les couples de personnes de même sexe (…) n’est pas contraire au principe d’égalité». Pour les juges, «le principe d’égalité ne s’oppose ni à ce que législateur règle de façon différente des situations différentes ni à ce qu’il déroge à l’égalité pour des raisons d’intérêt général». Un vrai charabia juridique qui ressemble à celui des médecins de Molière, le latin en moins. La réalité, c’est qu’aujourd’hui la PMA est accessible à tous, plus exactement à ceux qui en ont les moyens financiers. Chaque jour des dizaines et des dizaines de femmes sont inséminées de manière artificielle dans des officines belges et espagnoles. Des établissements qui se sont spécialisés dans ce commerce lucratif qui repose sur l’hypocrisie des responsables français avec souvent le soutien discret de gynécologue français. Contrairement à ce qui est annoncé le projet n’est pas d’ouvrir la PMA à tous car la France veut encore réglementer en fixant des conditions de régime matrimonial ou encore d’âge. Ainsi par exemple une femme mariée n’aura pas droit à la PMA si son mari est trop âgé, par contre si elle est célibataire qu’elle divorce, ce droit lui sera ouvert. Évidemment ces conditions seront contournées et on va continuer de recourir aux officines notamment belges et espagnoles dans des conditions de suivi médical qui ne sont pas toujours optimales. On se demande bien ce que les hautes institutions connaissent de ses réalités qu’il s’agisse du conseil d’État ou du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) qui a rendu la semaine dernière un nouvel avis favorable à l’extension de la PMA aux couples de lesbiennes et aux femmes seules. Le gouvernement doit déposer un projet de loi bioéthique dans ce sens avant la fin de l’année, en vue d’un débat au Parlement début 2019.

 

PMA : la grande hypocrisie

PMA : la grande hypocrisie

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que le débat sur la PMA révèle une très grande hypocrisie dans un pays écartelé entre les valeurs judéo-chrétiennes et les principes de laïcité. Le débat se situe en effet sur le terrain théorique de la morale et des principes. Comme souvent en France, la discussion fait souvent l’objet d’une caricature en réduisant la PMA à un droit pour les femmes homosexuelles qui nous pourrait conduire ensuite qu’à la GPA. Il y a cependant une différence de taille entre les deux puisque la GPA suppose l’aliénation des droits filiaux d’une tierce personne et en quelque sorte la location d’un corps. Difficile  de comprendre par exemple la récente décision du conseil d’État (dont on peut se demander quel est la compétence en ce domaine !). Refuser d’accorder une procréation médicalement assistée (PMA) à deux lesbiennes n’est pas contraire au principe d’égalité devant la loi, estime en effet  le Conseil d’État dans une décision consultée mardi par l’AFP. La plus haute juridiction administrative juge dans cet arrêt rendu vendredi que «la différence de traitement (…) entre les couples formés d’un homme et d’une femme et les couples de personnes de même sexe (…) n’est pas contraire au principe d’égalité».

Pour les juges, «le principe d’égalité ne s’oppose ni à ce que législateur règle de façon différente des situations différentes ni à ce qu’il déroge à l’égalité pour des raisons d’intérêt général». Un vrai charabia juridique qui ressemble à celui des médecins de Molière, le latin en moins. La réalité c’est qu’aujourd’hui la PMA est accessible à tous plus exactement à ceux qui en ont les moyens financiers. Chaque jour des dizaines et des dizaines de femmes sont inséminées de manière artificielle dans des officines belges et espagnoles. Des établissements qui se sont spécialisés dans ce commerce lucratif qui repose sur l’hypocrisie des responsables français avec souvent le soutien discret de gynécologue français. Contrairement à ce qui est annoncé le projet n’est pas d’ouvrir la PMA à tous car la France veut encore réglementer en fixant des conditions de régime matrimonial ou encore d’âge. Ainsi par exemple une femme mariée n’aura pas droit à la PMA si son mari est trop âgé, par contre si elle est célibataire qu’elle divorce ce droit lui sera ouvert. Évidemment ces conditions seront contournées et on va continuer de recourir aux officines notamment belges et espagnoles dans des conditions de suivi médical qui ne sont pas toujours optimales. On se demande bien ce que les hautes institutions connaissent de ses réalités qu’il s’agisse du conseil d’État ou du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) qui a rendu la semaine dernière un nouvel avis favorable à l’extension de la PMA aux couples de lesbiennes et aux femmes seules. Le gouvernement doit déposer un projet de loi bioéthique dans ce sens avant la fin de l’année, en vue d’un débat au Parlement début 2019.

 

PMA : Pas d’opposition du conseil d’Etat

PMA : Pas d’opposition du conseil d’Etat

 

 

Selon le conseil d’Etat,  il n’y a aucun obstacle juridique, y compris dans le droit conventionnel, à la PMA pour les femmes homosexuelles et aux femmes seules, écrit le Figaro. Il ne voit pas non plus d’obstacle à ce que la PMA ne soit accessible qu’aux couples de femmes homosexuelles ou bien qu’aux femmes célibataires. Il s’agit d’un choix “politique” qui suppose d’apprécier “la plus grande sécurité affective et juridique” que peut apporter un double filiation, ajoute le journal. Le Conseil d’Etat recommande par ailleurs la prise en charge par la Sécurité sociale de toutes les PMA, même si elles ne sont pas réalisées pour des raisons médicales, afin de ne pas écorner le principe de solidarité, explique le Figaro. L’enjeu financier est jugé “relativement modeste”. Il estime en revanche que la pratique des mères porteuses, appelée procédure de gestation pour autrui (GPA), est contraire aux principes d’indisponibilité du corps et de l’état des personnes.

PMA : débat confisqué

PMA : débat confisqué

Un large débat mais surtout confisqué par les anti-PMA. La consultation a réuni près de 65.000 contributions sur internet du 12 février au 30 avril et permis 150 auditions d’associations, société savantes, institutions ou groupes de courants de pensée philosophiques ou religieux. L’élargissement de la PMA, à l’heure actuelle réservée aux couples hétérosexuels infertiles, a reçu un avis favorable du CCNE en juin 2017 et Emmanuel Macron s’y est montré favorable dans le cadre d’une “concertation apaisée” après les soubresauts de la mobilisation contre “le mariage pour tous” en 2012-13. “Un consensus sur les questions de société, ça n’existe pas”, a réagi mercredi sur LCP le député La République en marche Olivier Véran, médecin de formation et rapporteur général de la commission des Affaires sociales. “Sur la PMA, il est évident qu’il n’y aurait pas de consensus : des associations militantes se sont mobilisées contre la PMA dans le cadre des débats sur la loi de la bioéthique”, dit-il. Pour l’association SOS Homophobie, “la consultation citoyenne et les débats en région concernant l’extension de la procréation médicalement assistée ont été monopolisés par les militantes anti-PMA”. Les militants anti-avortement de l’Alliance Vita estiment pour leur part que “de nombreux citoyens ont argumenté dans le sens d’une préservation de la procréation fondée sur la parité homme-femmes dans l’engendrement ; une minorité a demandé le changement de la loi sur ce point”. Ils invitent dans un communiqué le gouvernement à en tenir compte. Le rapport du CCNE note en outre qu’”une grande partie des contributions (citoyennes) dénoncent la procédure de gestation pour autrui (GPA), quel qu’en soit le motif». Outre les questions de procréation, l’autre sujet largement abordé au cours des Etats généraux est celui de la fin de vie. “Il se dégage un très large consensus pour juger que l’on meurt mal en France et que de nombreux progrès devraient être réalisés rapidement”, peut-on lire dans le rapport.

Manif : la PMA et à l’euthanasie dans le même sac !

Manif : la PMA et à l’euthanasie dans le même sac !

 

Il faut sans doute être vraiment tordu pour mettre dans le même sac la question de la PMA et de l’euthanasie. Ce qu’ont pourtant fait les protestataires initiés par un collectif d’associations En marche pour la vie, qui réunit notamment Choisir la vie, la fondation Jérôme Lejeune, Renaissance catholique ou les Survivants. La PMA vise évidemment à faciliter les naissances pour les couples ayant des difficultés à avoir des enfants, il n’y y’a pas d’idées de manipulation génétique là dedans. Par ailleurs la question de la GPA relève d’une autre problématique. Pourquoi mélanger cette question de la PMA avec le refus de l’euthanasie. Là aussi des questions qui n’ont rien à voir entre elles. Il faut vraiment être animé de sentiments réactionnaires pour contester le droit à la PMA. Ou alors  il faut aussi remettre en cause tout concept de gynécologie comme il y a 50 ou 100 ans à des accouchements à domicile sans aucune assistance médicale.

 

PMA : un manifeste des 343 fraudeuses

PMA : un manifeste des 343 fraudeuses

Des femmes affirment publiquement dans un « manifeste des 343 fraudeuses » avoir eu recours illégalement à la procréation médicalement assistée (PMA) à l’étranger afin de fonder une famille, a-t-on appris jeudi auprès d’une association de défense des droits des parents homosexuels. Dans ce manifeste, publié par le journal Libération en Une de son édition de vendredi, les signataires revendiquent « avoir eu une insémination avec donneur afin de fonder une famille », un procédé seulement autorisé en France pour les couples hétérosexuels infertiles mis interdite à partir d’un certain âge pour le père. En fait, les PMA s’effectuent le plus souvent en Belgique ou en Espagne et donne lieu à un business important démontrant s’il le fallait que la législation nationale set complètement obsolète et injuste.




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