Russie et guerre- Comme en 39–45 l’extrême gauche et l’extrême droite plutôt du côté des envahisseurs
Inutile de tourner autour du pot la situation en Ukraine révèle les pires ambiguïtés des extrêmes tant à gauche qu’à droite; les deux d’ailleurs se montrant plus proches de Poutine que de l’Ukraine. Les deux qui s’opposent à des interventions militaires européennes. Qui s’oppose tout autant au renforcement de la défense avec le masque du pacifisme pour cacher leur proximité avec Poutine. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de 39 45 quand l’extrême-gauche alors représentée par les communistes s’est alignée sur les soviétiques à travers le pacte germano soviétique. Et que l’extrême droit a pactisé avec les nazis.
Cette extrême-gauche de l’époque est aujourd’hui représentée par les » insoumis ». À l’extrême droite, le compromis avec les envahisseurs se reproduit également. Notons aussi la mollesse des positions de la presse de droite et surtout l’ambiguïté. Pour l’extrême droite, c’est clair aucun soutien militaire dans le court terme, aucun concept de défense européenne y compris à moyen long terme. La position stratégique de Marine Le Pen, candidate actuellement nettement en tête pour les élections de 2027 pose un sérieux problème de crédibilité politique pour l’avenir du pays. Pour ceux qui à l’extrême droite ou aux franges minimisent ou ridiculisent le risque d’une guerre avec la Russie, c’est une manière de dissimuler leur alliance objective avec Poutine.
Les mêmes qui considéraient comme ridicule une possible invasion de la France quand Allemagne a envahi la Pologne: les mêmes « pacifistes », les mêmes défaitistes. Et la même indécence de mettre sur le même pied d’égalité la responsabilité de l’envahisseur russe et les victimes de l’Ukraine. Ou quand l’histoire recommence plus de 80 ans après avec les mêmes lâchetés, les mêmes trahisons