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Covid-19 : le masque … et la plume

Covid-19 : « le masque … et la plume » !

Difficile de savoir aujourd’hui quelle est la stratégie sanitaire du gouvernement après avoir écouté le ministre de la santé sur BFM dimanche. Certes le ministre a reconnu la gravité d’une triple crise Sanitaire par contre il ne s’est pas résolu à amplifier les campagnes de vaccination y compris concernant le Covid. Il s’est même montré encore plus vague sur l’hypothèse du port du masque afin de ne pas brusquer les Français déjà préoccupés suffisamment par des questions économique et sociales voire sociétales.

Comme dans la célèbre émission de France Inter, « le masque et la plume » qui traite des productions culturelles, le ministre s’est surtout placé en observateur, en analyste, en critique davantage qu’en acteur reportant la responsabilité sur les Français comme pour la crise de l’électricité. Le contexte est compliqué par la grippe et la bronchiolite, a-t-il souligné : «Il n’y aurait que le Covid, nous sommes dans la même situation qu’il y a deux mois. Mais il n’y a pas que le Covid». Il est donc impossible de définir un «seuil miracle» à partir duquel le port du masque serait rétabli, puisque «l’ensemble de ces éléments» doivent être pris en compte.

Le ministre a par ailleurs appelé à «responsabiliser les Français» face aux épidémies, en leur enjoignant de se faire vacciner contre la grippe et contre le Covid-19, en particulier s’ils font partie des personnes à risque – autrement dit, âgées ou fragiles. «Il faut basculer vers plus de prévention. On ne le fera pas avec un bâton, en tapant sur les Français», mais en provoquant plutôt un «changement de mentalité», a plaidé François Braun.

Alors que plus de 55.000 nouveaux cas de Covid-19 sont détectés en moyenne tous les jours, de nombreux acteurs appellent à renouer avec le port du masque. Début novembre, l’Académie de médecine a estimé qu’il redevenait «nécessaire», pour protéger les Français comme le système de santé face à la triple épidémie qui s’abat sur l’Hexagone. Même constat ce dimanche pour Brigitte Autra, la patronne du Covars, institution qui a remplacé le conseil scientifique : elle aussi a invité à «renforcer le port du masque, tout comme les gestes barrière»«, regrettant par ailleurs le faible niveau de vaccination dans le pays.

Salman Rushdie: La victoire de la plume sur le couteau

 Salman Rushdie: La victoire de la plume sur le couteau

 

Lui-même par trois fois agressé, l’écrivain égyptien Alaa El Aswany  constate, dans une tribune au « Monde », que si le wahhabisme a privé son pays, et plus largement le monde arabe, de son atmosphère de tolérance, il ne peut rien contre la diffusion des idées.

 

« Je suis athée… Les causes qui m’y ont conduit sont nombreuses : scientifiques, philosophiques, ou bien personnelles, mais je vous assure que l’athéisme me procure une paix spirituelle aussi totale que celle de la foi dans l’esprit des croyants. » Cela n’a pas été écrit par un Occidental, mais dans un article publié en 1937 par un mathématicien égyptien, Ismaïl Adham (1911-1940), sous le titre « Pourquoi je suis athée ? ».

Ismaïl Adham, qui a ensuite réuni ses articles dans un livre, n’a été ni arrêté ni traduit en justice ; il n’a pas subi de menaces ni d’agressions et a continué à vivre normalement, à donner des conférences, à fréquenter les cafés et les clubs et à discuter avec les gens.

Des écrivains croyants ont répondu à son livre dans plusieurs ouvrages intitulés : Pourquoi je suis croyant ? ou Pourquoi je suis musulman ?. Le lecteur égyptien pouvait ainsi acheter dans une même librairie le livre d’Ismaïl Adham prônant l’athéisme et un autre défendant la foi pour se faire son opinion personnelle.

Ce cas n’était pas unique : Chebli Chemayel, un penseur et médecin libanais vivant au Caire, a débattu, dans les pages de la revue Al-Manar, avec Mohamed Rachid Reda, un penseur de l’islam. Des milliers d’Egyptiens ont suivi ce dialogue respectueux et de haut niveau entre l’athée et le musulman. Il est impossible de citer tous les exemples de la tolérance de la société égyptienne de cette époque. Il suffit de regarder n’importe quel film égyptien des années 1930 à 1960 pour voir une Egypte différente de celle d’aujourd’hui. Il n’y avait alors ni hidjab ni niqab, et toutes les femmes étaient dévoilées, y compris les étudiantes de l’université religieuse d’Al-Azhar.

Un comité de chapeaux à plume chargé de « transformer » l’administration ! Bon courage

Un  comité de chapeaux à plume chargé de « transformer » l’administration ! Bon courage

 

Un comité de chapeaux à plumes de 34 membres a donc été mis en place par le premier ministre. Il s’agit surtout d’obtenir une meilleure qualité des services publics et de rechercher une meilleure maîtrise des dépenses publiques. Un objectif sans doute nécessaire mais un peu restrictif par rapport à la problématique globale. De ce point de vue, ce comité composé essentiellement d’anciens hauts fonctionnaires pose la question de son indépendance même si on a complété la liste des membres avec des politiques, des économistes voire des responsables étrangers. L’objectif est un peu restrictif dans la mesure la problématique globale imposerait de se poser la question primordiale du champ d’intervention de la puissance publique et pas seulement celle des moyens. Faut-il rappeler que la France atteint un niveau de 57 % par rapport au PIB pour ses dépenses publiques. À peu près le record du monde. Il ne s’agit donc pas de faire simplement du bricolage mais de redéfinir non seulement le champ des responsabilités réellement régaliennes mais autant de revoir  la manière de les assumer. Nombre d’activités relevant de l’État ou des collectivités locales n’ont rien à faire dans l’espace public. En outre quand certaines relèvent effectivement de la responsabilité collective rien ne justifie qu’elles soient toutes exercées par des fonctionnaires. Un seul exemple celui du contrôle technique des véhicules transféré au privé dans des conditions qui satisfont à la fois la sécurité, les usagers et les finances publiques alors que précédemment ces contrôles s’embourbaient dans l’entonnoir coûteux du service des mines. Autre exemple celui de ces milliers de fonctionnaires affectés à des tâches qui n’ont rien à voir avec le service public comme l’entretien des massifs de fleurs, le nettoyage, la restauration, les services d’entretien etc. autant d’activités dites publiques qui ont souvent transformé les services communaux en premier employeur dans nombre de villes. Pour les services de l’État sans doute au moins la moitié pourrait être transférée au privé sans dommages sur la qualité et les coûts. On peut toujours espérer que ce énième comité fera quelques propositions utiles mais il conviendrait d’impliquer plus largement les différents acteurs ‘(usagers, collectivités publiques, salariés, entreprises, contribuables). Sur ce sujet des états généraux largement décentralisés auraient été nécessaires. Édouard Philippe a donc nommé vendredi un comité de 34 membres, issu principalement de la haute fonction publique, du monde politique et économique, pour dessiner la future réforme de l’administration, sur fond de grogne de la fonction publique. Parmi les membres, l’ex-président du Conseil italien Enrico Letta est la figure la plus connue. Trois jours après une forte mobilisation lors de la grève des fonctionnaires, le Premier ministre a dévoilé le nom des membres de ce comité, baptisé « Action publique 2022″, lors d’une conférence de presse à Matignon, au côté notamment du ministre du Budget et de la Fonction Publique, Gérald Darmanin.




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