Archive pour le Tag 'plonger'

Commerce extérieur : les voitures électriques font plonger davantage le déficit

Commerce extérieur : les voitures électriques font plonger davantage le déficit

Les voitures électriques plombent la balance commerciale hexagonale. Au total, le solde des voitures 100% électriques a baissé de 3,2 milliards d’euros, sur une moyenne générale en baisse de 3 milliards entre 2017 et 2023. C’est donc bien cette nouvelle motorisation qui tire la balance commerciale vers le bas. À l’inverse, le solde des voitures thermiques augmente globalement de 2,7 milliards d’euros.

Et pour cause, la France a importé beaucoup moins de voitures thermiques, en particulier les diesels, qu’elles n’en a exporté, et ce, à cause de la réglementation européenne. Celle-ci interdit la vente de véhicules neufs thermiques d’ici 2035. En outre, le solde extérieur de la France en voitures, excédentaire au début des années 2000, n’a cessé de se dégrader et devient déficitaire en 2007 jusqu’à atteindre -9,4 Milliards d’euros au 1er semestre 2023.

Commerce extérieur : les voitures électriques font plonger davantage le déficit

Commerce extérieur : les voitures électriques font plonger davantage le déficit

Les voitures électriques plombent la balance commerciale hexagonale. Au total, le solde des voitures 100% électriques a baissé de 3,2 milliards d’euros, sur une moyenne générale en baisse de 3 milliards entre 2017 et 2023. C’est donc bien cette nouvelle motorisation qui tire la balance commerciale vers le bas. À l’inverse, le solde des voitures thermiques augmente globalement de 2,7 milliards d’euros.

Et pour cause, la France a importé beaucoup moins de voitures thermiques, en particulier les diesels, qu’elles n’en a exporté, et ce, à cause de la réglementation européenne. Celle-ci interdit la vente de véhicules neufs thermiques d’ici 2035. En outre, le solde extérieur de la France en voitures, excédentaire au début des années 2000, n’a cessé de se dégrader et devient déficitaire en 2007 jusqu’à atteindre -9,4 Milliards d’euros au 1er semestre 2023.

La covid va faire plonger l’économie chinoise

La covid va faire plonger l’économie chinoise

 

La politiste Valérie Niquet  juge, dans une tribune au « Monde », que la gestion zéro Covid adoptée par Pékin révèle la fragilité du régime. Une politique qui fait monter le mécontentement dans la population et en même temps qu’il fait plonger l’économie.( Ce qui par parenthèse ne sera pas sans conséquences sur une économie mondiale déjà affectée par une nette tendance à la baisse).

Il y a quelques années, le sinologue François Jullien publiait un Traité de l’efficacité (Grasset, 1996), qui opposait la rigidité occidentale à la faculté d’adaptation, fondée sur la saisie opportune du « bon moment », de la pensée chinoise. Le régime de Pékin a beaucoup vécu de ce type d’illusions, qui servaient aussi à attirer les investisseurs étrangers. Pourtant, dès l’époque maoïste, et à nouveau sous Xi Jinping, c’est un traité de l’inefficacité, une inefficacité dangereuse, qu’il faudrait écrire pour rendre compte des impasses dans lesquelles la République populaire de Chine (RPC) s’est enfoncée.

La dernière de ces impasses est celle du traitement de la pandémie de Covid-19. Loin du pragmatisme, le seul facteur qui a présidé aux prises de décision est celui de l’image et du pouvoir du Parti communiste et de son dirigeant Xi Jinping, qui ne pouvait en rien être contesté ; même au prix d’un coût considérable dont on ne mesure sans doute pas encore l’étendue.

La Chine en effet – si l’on s’en tient aux 4 665 morts officiels depuis le début de la pandémie – a fait bien mieux que le reste du monde. L’économie chinoise a connu en 2021 une croissance de 8 % qui impressionne. Les Jeux olympiques ont pu se tenir, en dépit de la pandémie, de Hongkong et de la répression des Ouïghours dans le Xinjiang.

Tout cela s’effondre devant la flambée du variant Omicron et de ses dérivés, beaucoup plus contagieux que les précédents. La Chine n’est pas la seule à subir cette vague, et elle la subit semble-t-il moins fortement que d’autres, mais il a suffi d’une augmentation inédite du nombre de cas et de morts – ou peut-être de leur plus grande visibilité – pour que l’inanité du fonctionnement du pouvoir chinois soit soudainement exposée aux yeux du monde.

La Chine avait réussi à échapper à une condamnation universelle, après l’irruption à Wuhan de la pandémie de Covid-19, dans des conditions qui ne sont toujours pas éclaircies. On ne parlait plus de ces médecins, lanceurs d’alerte muselés, dont un, le docteur Li Wenliang, sera l’une des premières victimes de la pandémie. Chacun alors s’émerveillait devant la construction en un temps record d’hôpitaux de campagne, véritables vitrines de la supériorité du régime pendant que le reste du monde hésitait.

A l’extérieur, le pyromane se faisait pompier en distribuant des masques le long des nouvelles « routes de la soie de la santé ». Enfin, la Chine pouvait annoncer, la première après la Russie, la production d’un vaccin qui lui aussi serait largement imposé aux pays proches, sommés – comme le Cambodge – de l’accepter.

Bourse– vente à découvert : les particuliers font plonger les spéculateurs !

Bourse– vente à découvert : les particuliers font plonger les spéculateurs !

Les spéculateurs pris à revers par les particuliers. Des spéculateurs spécialisés dans la vente à découvert qui consiste non pas à vendre quand les cours sont hauts  mais l’inverse quand les cours sont bas puisque le paiement à découvert–est effectué plus tard. Ce que rappelle un article de l’Opinion ( résumé

 

 

En quelques jours, une bande de boursicoteurs mobilisés sur les réseaux sociaux et les forums de discussion a mis à genoux des poids lourds de la finance, experts de la vente à découvert (« short »). Ces investisseurs engagés dans des stratégies baissières empochent le jackpot quand le cours d’une action chute. Ce que pariaient certains d’entre eux pour la chaîne américaine de jeux vidéo GameStop (Micromania), en difficulté.

C’était sans compter la révolte des « petits ». En organisant un puissant mouvement d’achat d’actions, ils ont fait s’enflammer le cours de GameStop, contraignant les investisseurs « short » à se racheter en catastrophe pour limiter leur perte. Ce « short squeeze », qui a fait s’enflammer le cours de 740 % en quelques jours (+ 1 000 % depuis la mi-janvier), leur coûte finalement très cher : les vendeurs à découvert ont perdu 3,3 milliards de dollars sur GameStop cette année, chiffre la société S3 Partners.

Parmi les victimes se trouvent de nombreux hedge fonds. « L’euphorie se cristallise aujourd’hui sur quelques entreprises mais le rebond des valeurs très “shortées” a débuté il y a environ dix mois, juste après le krach provoqué par la pandémie, constate Alexandre Baradez, stratégiste chez IG Markets. Dès le second semestre, la hausse a commencé à être injustifiée, déconnectée de l’histoire de ces sociétés. » Et de citer la flambée de plus de 200 % de l’indice Refinitiv, qui retrace le parcours d’une soixantaine de valeurs américaines les plus massivement vendues à découvert. La société d’analyse Ortex estime d’ailleurs à plus de 70 milliards de dollars les pertes accumulées par l’ensemble des positions de vente à découvert sur les sociétés cotées à Wall Street. Ceux qui ne jettent pas l’éponge, comme Melvin Capital, doivent payer des appels de marge.

Aux Etats-Unis comme en Europe, le confinement a rivé une partie de la population devant son ordinateur, et suscité un véritable engouement pour la Bourse, version 3.0 : à un journaliste de Bloomberg, un vétéran des marchés (plus de trente ans d’expérience au compteur) raconte qu’il passe aujourd’hui davantage de temps dans les chat rooms qu’à décortiquer les fondamentaux des entreprises dans lesquelles il investit.

Néanmoins, lui qui a déjà vécu des krachs sait sans doute qu’à plus de 400 dollars en séance jeudi – elle en valait 18 début janvier – l’action GameStop ressemble à une bulle sur le point d’exploser. Une menace que les plus fougueux balaient d’un revers de la main. Les vendeurs à découvert perdent aujourd’hui beaucoup d’argent. Ils ne seront pas les seuls.

D’un certain côté il y a une logique care la bourse ne rend nullement compte de la valeur réelle des entreprises laquelle ne peut évidemment évoluer chaque jour. La bourse demeure une sorte de casino mais aujourd’hui il y a de nouveaux joueurs ! (NDLR)

Popularité: Hulot fait plonger Macron

Popularité: Hulot fait plonger Macron

Nouveau record  d’impopularité pour Macron  selon l’enquête de YouGov du jeudi 6 septembre. Macron  perd 4 points d’opinions favorables sur son action à 23% par rapport au mois précédent, son « plus faible score de popularité depuis son élection », une tendance qui s’observe auprès de toutes les franges de l’opinion. Sa popularité chute de 8 points auprès des sympathisants du centre à 74%, de 7 points auprès de ceux de droite à 14%, et de 2 points auprès de ceux de gauche à 14%. Le Premier ministre, qui parvenait jusqu’alors à se maintenir, voit également son niveau de popularité chuter de 6 points, pour atteindre un plus bas à 24%. Chez les sympathisants du centre, Edouard Philippe perd 12 points à 70%, –et notamment 14 points chez les sympathisants du parti de la majorité LREM à 74%. Il perd 9 points chez les sympathisants de droite (à 20%), et 5 points chez ceux de gauche à 14%. Les sujets qui préoccupent le plus les Français sont la protection sociale (à 18%, stable) et le chômage et l’emploi (18%, -3 points), suivis par l’immigration (15%, +1 point) et l’environnement (9%, +4 points).

Le sondage a été réalisé en ligne les 29 et 30 août auprès de 1 099 personnes, représentatif de la population française selon la méthode des quotas.

La réforme des retraites : le dossier qui fera plonger Macron

La réforme des retraites : le dossier qui fera plonger Macron

 

 

Le dossier des retraites pourrait bien être l’affaire qui mettra un terme à la carrière de Macron. En effet pour l’intéressé il est moins question d’harmoniser que de réduire de manière significative les pensions. Bref, de diminuer ce « pognon de dingue » que représente le modèle social. Certes pour l’équilibre futur des régimes de retraite, il est sans doute nécessaire d’engager des réformes progressives visant à davantage de justice et permettant de retrouver l’équilibre. Mais l’équilibre fondamental est celui qui existe dans le rapport actif retraité. Or le nombre  d’actifs, à niveau démographique constant, dépend essentiellement de la croissance. Si la croissance est proche par exemple de celle de l’Allemagne alors les comptes sociaux se rétablissent. À l’inverse, ils se dégradent  de manière inexorable faute de recettes suffisantes alors que les dépenses s’amplifient. Ce que ne dit pas Macron et les partisans du grand ménage des retraites c’est qu’ils veulent mettre en cause la retraite par répartition et inviter les Français à compléter le manque à gagner par capitalisation. En clair diminuer les retraites de 20 % au moins et laisser les assurances privées ouvrir le manque à gagner. En quelque sorte privatiser une partie des pensions. C’est dossier social sur lequel les Français  font le mois confiance à Emmanuel. l  Macron souhaite créer un régime de retraite universel, identique pour tous les actifs avec un système de cotisation par points indexé sur le revenu. Une reforme technique qui cache l’intention de diminuer le montant des pensions et d’en privatiser une partie.

Bygmalion: rebelote pour Sarko qui va plonger

Bygmalion: rebelote pour Sarko qui va plonger

 

 

Avec ce nouvel épisode de l’affaire Pygmalion qui a révélé des détournements concernant la campagne électorale   d2012, les carottes paraissent bien cuites pour l’avenir de Sarkozy dans la perspective de 2017. Pas sûr qu’il soit condamné avant les élections (et même après) mais le scandale va plomber définitivement l’hypothèse de son retour. Des faits essentiels sont reprochés, les très larges dépassements autorisés pour les campagnes électorales, les surfacturations et sans doute aussi des détournements d’argent de plusieurs personnages constituant l’entourage de Sarkozy. Et ce n’est pas l’argumentaire de sophiste de son avocat qui va le sortir de ce bourbier.  Les écueils judiciaires qui ébranlent la reconquête politique de Nicolas Sarkozy depuis 2014 se sont donc  brusquement élevés lundi avec la menace d’un renvoi en correctionnelle, portant un coup sérieux à ses chances pour l’investiture à droite. Dans un registre désormais éprouvé, les proches de l’ancien président ont dénoncé un « télescopage » avec la campagne pour la primaire des 20 et 27 novembre, suggérant une entreprise de déstabilisation du pouvoir en place, tout en soulignant la « sérénité » du candidat. Nicolas Sarkozy est apparu souriant lundi au sortir de son QG de campagne parisien mais a refusé de répondre aux questions des journalistes. « Nous sommes face à la poursuite de cette opération de harcèlement politique de Nicolas Sarkozy », a dit à des journalistes le député LR Eric Ciotti, l’un de ses partisans. « On a eu des non-lieux, des affaires qui ont fait ‘pschitt’. On le sait, c’est comme ça », a voulu relativiser le sénateur LR Roger Karoutchi. Le parquet de Paris a requis le 30 août son renvoi en correctionnelle pour financement illégal de campagne électorale en marge de l’affaire dite « Bygmalion », symbole involontaire de sa campagne perdante de 2012. Nicolas Sarkozy soutient n’avoir « jamais trahi la confiance des Français ». Son avocat, Me Thierry Herzog, a contesté « une nouvelle manoeuvre politique grossière » en s’étonnant des chefs retenus et de l’argumentaire du parquet voulant que Nicolas Sarkozy ait « exercé une autorité incontestable sur de multiples aspects matériels de la campagne » et « était le premier bénéficiaire et le principal donneur d’ordre des événements ». Les soutiens de Nicolas Sarkozy, même s’ils concèdent en privé un coup du sort, relaient la thèse de la « présomption de culpabilité » pesant sur leur champion, un argument qui porte auprès de la base militante de LR, mais guère au-delà. « Au fond, cela devrait être un parcours initiatique obligé pour toute personne aspirant à exercer les responsabilités du pouvoir de se retrouver, un jour, dans la peau du ‘gibier », c’est-à-dire de celui qui, quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, devient à un instant donné coupable, forcément coupable », écrit Nicolas Sarkozy dans son livre « La France pour la vie ». Les états-majors concurrents, notamment chez Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire, se gardent de commenter « une décision de justice » mais ce nouveau développement dans un dossier pour lequel l’ex-président des Républicains a été mis en examen le 16 février n’est pas le moindre de leurs atouts. Il rencontre ainsi un écho troublant avec les attaques de François Fillon, qui a lancé le 28 août une formule assassine contre Nicolas Sarkozy (« Qui imagine le général de Gaulle mis en examen? ») et ne cesse de plaider pour la probité en politique.

(Avec Reuters)

Pétrole : l’Iran fait plonger les cours

Pétrole : l’Iran fait plonger les cours

 

Nouveau big-bang prévisible sur les cours de pétrole du fait de la normalisation des relations commerciales avec l’Iran. Ce pays a en effet besoin de trésorerie ; il attend notamment le déblocage des actifs gelés par les pays occidentaux dans le cadre des sanctions prises (actifs évalués entre 50 et 100 milliards). Avant ces sanctions les recettes publiques du pétrole représenté environ 60 % du budget. La valeur marchande des ressources pétrolières est évaluée au cours actuel à environ 3000 milliards. Le produit financier de ce pétrole pourrait donc être rapidement mobilisé en attendant d’une part le déblocage des actifs figés par les pays occidentaux et la reprise économique. L’Iran pourrait augmenter ses exportations de leur de 500 000 Bpj. La seule annonce de la levée des sanctions a déjà pesé sur les cours du pétrole.  Après un plongeon de 6% vendredi, le Brent de mer du Nord a perdu 1,15 dollar (-4%) à 27,79 dollars une demi-heure après l’ouverture des marchés asiatiques (23h30 GMT dimanche).Le contrat mars sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a de son côté cédé 1 dollar, soit 3,3%, à 28,44 dollars le baril. Les cours se sont par la suite redressés, mais affichaient toujours un repli de plus de 1% par rapport à la clôture de vendredi. A 02h30 GMT, le baril de Brent s’affichait à 28,47 dollars (-1,6%) et le WTI à 29,01 dollars (-1,3%), des plus bas depuis douze ans. «L’Iran est désormais libre de vendre autant de pétrole qu’il le souhaite, à qui il veut, au prix qu’il peut obtenir», a résumé Richard Nephew, du Center on Global Energy Policy de l’université de Columbia. «La levée des sanctions devrait provoquer de nouvelles pressions à la baisse sur le pétrole (…) à court terme», a encore estimé la banque ANZ. «Il est probable que l’Iran va offrir des remises pour s’attirer des clients.»

FOOT : les salaires démentiels font plonger les clubs de ligue 1 dans le rouge

FOOT : les salaires démentiels font plonger les clubs de ligue 1 dans le rouge

 

Pas étonnant les salaires des joueurs sont démentiels ( surtout au regard des performances internationales très moyennes) ; or le salaires représentent environ 80%  des dépenses des clubs.  Un joueur évoluant en Ligue 1 touche un salaire moyen de 45 000 euros bruts par mois, soit 540 000 euros bruts par an. Ce chiffre cache évidemment de grandes disparités. Zlatan Ibrahimovic gagne par exemple 18 millions d’euros par an… En Ligue 2, le salaire moyen se situe entre 15 000 et 20 000 euros par mois.  La Ligue a révélé vendredi que les pertes des clubs professionnels français étaient en forte augmentation : 93 millions d’euros lors de l’exercice 2013-2014, contre 39 millions d’euros la saison précédente ! La «palme» revient Lyon avec un déficit de plus de 26 millions d’euros.  Le déficit global des clubs pros s’est lourdement aggravé la saison dernière, selon les chiffres officialisés vendredi par la DNCG, le gendarme financier du football, et la LFP. «Les résultats de la saison 2013/2014 affichent une perte nette cumulée des 40 clubs professionnels de 93 millions d’euros, en forte augmentation par rapport à la saison passée», indique le communiqué de la LFP, précisant que vingt clubs présentent un résultat net déficitaire, «sept en Ligue 1 et treize en Ligue 2». Selon l’instance, «la récurrence des pertes montre les difficultés des clubs à développer suffisamment leurs recettes d’exploitation (qui sont de 1 707 millions d’euros cette saison, dont 43,4% proviennent du PSG et de Monaco) pour couvrir un montant de charges qui demeure très important, et notamment la masse salariale ainsi que les charges sociales et fiscales». Plusieurs facteurs peuvent être avancés pour expliquer cette mauvaise passe, notamment la «croissance des charges nettement supérieure à celle des produits, ce qui se traduit par un déficit d’exploitation de 410 M€ pour les clubs». C’est la Ligue 1 qui creuse à elle seule les pertes des clubs professionnels avec un déficit de 102 M€ contre 18 M€ la saison précédente. Un gouffre qui aurait été bien plus profond sans les 115 M€ d’abandon de créances par les actionnaires. La Ligue 2, elle, présente un excédent de 9 M€ (contre une perte de 21 M€ en 2012-2013). «Les apports d’actionnaires et les augmentations de capital sont montés à 271 millions d’euros au lieu de 43 la saison précédente», souligne par ailleurs la LFP. Dans le détail, d’après les comptes présentés par la DNCG (Direction nationale de Contrôle de Gestion), le Paris SG, plus gros budget de France (495 M€), affiche une très légère perte de 300.000 euros. Monaco, 292 M€ de budget, est quasiment à l’équilibre avec une perte de 76.000 euros, tandis que Marseille (144 M€ de budget) accuse une perte de 12,5 M€. Mais la «palme» revient à l’Olympique Lyonnais avec un déficit record de 26,4 M€ selon l’Equipe. Suivent Sochaux (relégué en fin de saison dernière, -17,6 M€), Lille (-16,4 M€) et Rennes (-15,2 M€).

Immobilier : la quasi suppresion de l’APL va faire plonger le marché

Immobilier : la quasi suppresion de l’APL va faire plonger le marché

 

 C’est u véritable tsunami qui se prépare dans l’immobilier avec la quasi suppresion de l’APL. Un marché déjà en crise grave et qui pourrait encore plonger.  Le projet de loi de finances 2015 prévoit de quasiment supprimer l’APL (aide personnalisée au logement) Accession, qui accorde une aide mensuelle sous conditions de ressources aux emprunteurs qui deviennent propriétaires de leur résidence principale. Une modification aux implications lourdes pour les primo-accédants aux revenus modestes. En tout, ce sont près de 30.000 personnes par an qui bénéficient de l’APL Accession, dont le dispositif sera examiné mercredi 29 octobre puis voté le 04 novembre. Passé presque inaperçu, l’article 52 du PLF 2015 a prévu une modification de l’APL Accession qui ne devrait être versée à l’avenir qu’en cas de baisse de 30 % de revenus et non systématiquement à la mise en place du crédit. Actuellement, l’APL est accordée par l’Etat à tous les emprunteurs qui deviennent propriétaires dans l’ancien via un Prêt conventionné (PC) ou un Prêt Accession Sociale (PAS), prêt accordé sous conditions de revenus, sur des durées allant jusqu’à 30 ans et permettant également de bénéficier de frais de dossiers et de garanties réduits. La quasi-suppression de l’APL Accession pourrait exclure du marché de nombreux emprunteurs modestes qui n’auront pas la possibilité de trouver un financement pour leur projet sans cette aide, leur taux d’endettement devenant trop important. Une mesure que déplore Sandrine Allonier, Responsable des Relations Banques du courtier immobilier VousFinancer.com, qui explique que « l’APL est une aide très efficace car elle est directement versée à la banque prêteuse et vient donc réduire la mensualité de crédit payée par l’emprunteur jusqu’à 30%, voire davantage dans certains cas. Prise en compte par les banques dans le plan de financement, elle permet donc à des ménages dont l’endettement aurait été trop élevé sans cette aide de devenir propriétaire » précise-t-elle. Revalorisée en 2013 et début octobre lors de la modification du zonage et de la hausse des plafonds de revenus, la suppression de cette aide en 2015 pourrait exclure de l’accès à la propriété un certain nombre de jeunes emprunteurs. « En 2014, entre 10 et 15 % des prêts que nous avons financés donnent droit aux APL. La suppression de celles-ci risque d’avoir un impact très négatif sur les primo-accédants dont beaucoup se sont déjà retirés du marché. D’un côté le gouvernement élargit le prêt à taux zéro dans le neuf et le réhabilite dans l’ancien en zone rurale, et de l’autre il supprime les APL qui ont un véritable impact sur l’endettement des ménages et donc sur leur capacité à devenir propriétaire. C’est donner d’un côté pour reprendre de l’autre. A un moment où le marché commence à reprendre des couleurs ce type de mesure pourrait casser la dynamique enclenchée et donner un nouveau coup de frein au marché immobilier » conclut Jérôme Robin, président et fondateur de Vousfinancer.com.

 




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