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Japon : la consommation plombe la croissance

Japon : la consommation plombe la croissance

 

Le recul de 0.2 % du PIB enregistré au premier  devrait se poursuivre avec la baisse constate de la consommation constatée en avril. La consommation s’est inscrite en recul de 1,3% sur un an après avoir déjà fléchi de 0,7% en mars et de 0,9% en février. Ce chiffre se situe bien en deçà des attentes des analystes du consensus Bloomberg, qui anticipaient une progression de 0,8%. La morosité de la consommation des Japonais s’explique par leur inquiétude vis-à-vis de l’avenir dans un archipel vieillissant, confronté à de lourdes dépenses sociales. Résultat, la troisième économie du monde se montre peu dynamique et est essentiellement soutenue par les exportations, tandis que l’inflation est trop faible, bien en deçà de l’objectif de 2% de la banque centrale. Le Produit intérieur brut (PIB) s’est ainsi contracté de 0,2% entre janvier et mars 2018, selon des données préliminaires publiées mi-mai et qui doivent être révisées vendredi, après une série exceptionnelle de deux ans de croissance ininterrompue.

Trump plombe Wall Street

Trump plombe  Wall Street

 

 Jusqu’à ces derniers jours Wall Street s’était accommodé des frasques de trump. Mais les relations tournent à l’orage depuis la remise en cause de plusieurs traités internationaux d’échanges et surtout depuis le décret interdisant l’accès des immigrants  de plusieurs pays. Il faut aussi ajouter que la publication de mauvais résultats d’entreprises aussi le très net tassement de l’économie en décembre ont pesé sur la bourse.  Le Dow Jones a perdu 122,65 points, soit 0,61%, à 19.971,13, repassant sous la barre des 20.000 points, franchie pour la première fois mercredi dernier, le S&P-500, plus large, reculant de 0,6% à 2.280,90. Ces deux indices ont connu leur plus forte chute sur une séance depuis octobre dernier, le Nasdaq Composite cédant pour sa part 0,83% à 5.613,71, sa plus mauvaise performance depuis fin décembre. Signe de la nervosité du marché, l’indice de volatilité du CBOE a pris 1,30 point, sa plus forte progression depuis début novembre. Donald Trump a signé vendredi un décret interdisant pendant 90 jours l’accès aux Etats-Unis aux ressortissants de Libye, de Somalie, du Soudan, d’Irak, d’Iran, de Syrie et du Yémen, ainsi que l’accueil de tous les réfugiés pendant 120 jours. Ce décret a suscité une vague d’indignation dans le monde, occasionné des perturbations dans les aéroports et amené plusieurs dirigeants d’entreprises américaines, notamment dans la high-tech, à prendre ouvertement position contre les effets d’une telle politique. « Le marché réagit négativement à cause des incertitudes qu cela crée », explique Robert Pavlik, responsable de la stratégie de marché chez Boston Private Wealth. « Cela pourrait détourner davantage de Républicains du président et peut-être affaiblir son soutien au Congrès, faisant peser un doute sur le succès de ses initiatives à venir ». Les marchés actions, qui ont prospéré depuis l’élection présidentielle du 8 novembre sur des espoirs d’allègements d’impôts et de relance budgétaire, s’inquiètent maintenant des effets sur les échanges de mesures protectionnistes de la part du nouveau président. Aux valeurs, les compagnies aériennes et le compartiment des nouvelles technologies, qui a abondamment recours à la main-d’oeuvre étrangère, surtout dans la Silicon Valley, ont pesé sur la tendance. American Airlines (-4,37%), United Continental (-3,63%) et Delta Air Lines (-4,1%) figurent parmi les plus fortes baisses de l’indice S&P des valeurs industrielles, qui a perdu 0,8%. Du côté des technologiques, Microsoft, Alphabet et Netflix affichent des replis compris entre près de 1% et 2,5%. Le décret sur l’immigration a également fait chuter le dollar, qui a cédé 1% face au yen. Les marchés attendent maintenant la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale, qui commence mardi et s’achèvera mercredi, pour savoir comment la banque fédérale évalue la politique de Donald Trump depuis son entrée à la Maison blanche, le 20 janvier.

 

La construction toujours dans le rouge et plombe la croissance

La construction toujours dans le rouge et plombe la croissance

C’est surtout la construction qui plombe la croissance française. Encore en repli de 4% le secteur enregistre un nouveau recul après celui de 2013. L’atonie du secteur de la construction pèse toujours sur la croissance de l’économie française et constituera le principal facteur de son retard sur les autres pays de la zone euro cette année, estime l’Insee. Dans sa notre trimestrielle de conjoncture publiée jeudi, l’Institut a revu en légère baisse sa prévision pour 2015 à 1,1%, soit 0,1 point de moins que précédemment, du fait d’un « trou d’air » qu’il juge temporaire dans la production industrielle au printemps et au début de l’été.  Son estimation pour le PIB français reste supérieure à celle du gouvernement (1,0%). Mais elle se situe nettement en dessous de ses attentes pour l’ensemble de la zone euro (+1,6% en 2015), un décalage que l’Insee attribue au marasme de l’investissement en logements. Alors que le pouvoir d’achat des ménages progresse, l’Insee attend un repli de 3,9% de l’investissement en construction en 2015 après -3,3% en 2014.   »Le principal frein au décollage de l’activité en France reste le secteur de la construction », a souligné Vladimir Passeron, chef du département conjoncture de l’Insee. L’Institut estime ainsi à -0,4 point l’impact sur la croissance du seul secteur qui voit encore son climat des affaires se dégrader. « Les dépenses en logement des ménages, qui ont déjà reculé de 25% depuis 2007, continueraient encore de baisser en seconde partie de l’année », juge l’Insee, invoquant les délais dans ce secteur où les signaux positifs se matérialisent tardivement.

Immobilier : le foncier plombe les coûts

Immobilier : le foncier plombe les coûts

 

 

L’association de consommateurs CLCV mais justement en valeur l’importance du coût du foncier dans le coup de construction. Un coût important en valeur absolue et qui a considérablement augmenté au cours de ces dernières années. Ce coût est très variable puisqu’il se situe dans une fourchette de 10 à 30 % du coût total en fonction de la densité urbaine et de l’équilibre offre demande. Un coup qui ne cesse d’augmenter compte tenu des politiques urbanistiques qui ne cessent de concentrer les populations. Ce coût en augmentation n’est sans doute pas étranger à la crise que connaît l’immobilier et aux problèmes chroniques du manque de solvabilité et primo-accédants notamment. En forte hausse ces dernières années et très variable d’un territoire à l’autre, le coût du foncier constructible renchérit celui des logements, faute d’un marché organisé, dénonce l’association de défense des consommateurs CLCV, qui a saisi l’Autorité de la concurrence pour avis. Dans une étude sur la région Aquitaine publiée mardi, l’Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV) estime que la « forte croissance du prix du foncier et sa grande variabilité » observées, « proviennent notamment de l’absence d’un marché organisé et ouvert ». Forte de ce constat, la CLCV a écrit à la ministre du Logement Sylvia Pinel, pour lui demander de mettre en place un « baromètre local des prix du foncier constructible », sur le modèle de ce que publient les notaires sur les prix des logements anciens. « Parallèlement, notre association saisit l’Autorité de la concurrence pour avis sur le fonctionnement du marché du foncier », ajoute l’association. Entre 2006 et 2013, le coût du foncier a augmenté trois fois plus vite que celui de la construction, note la CLCV: le prix moyen d’un m2 de terrain en France s’est accru de 60% (de 46 à 73 euros), contre +21% pour le prix moyen du m2 de bâti (de 1.031 à 1.244 euros).
En outre, il ressort de l’étude menée par la CLCV dans la région Aquitaine que « la part du foncier dans le prix des logements est très variable selon les territoires ». Selon l’association, « ces écarts ne peuvent s’expliquer par la seule différence d’attractivité du territoire » puisque les prix du foncier et leur part dans le coût du logement sont parfois très différents sur des territoires « a priori très comparables », de par leur densité d’habitat notamment.

Sondage popularité : Hollande toujours plombé à 14%

Sondage popularité : Hollande toujours plombé à 14%

Un point en plus pout Hollande (selon  le baromètre IFOP pour le JDD), ce qui n’a statistiquement aucun sens puisque la marge d’erreur est autour de 3%.,. Le constat c’est que François Hollande reste très impopulaire avec seulement 14% de Français satisfaits de son action. Les critiques les plus fortes refluent aussi (-3 points de « très mécontents »). Le chef de l’Etat apparaît quand même comme le plus impopulaire de la Vème République à la mi-mandat qu’il atteindra le 6 novembre. Il est minoritaire partout, y compris chez les sympathisants socialistes (41% le soutiennent). Dans le détail, les Français continuent de lui reprocher massivement l’absence de résultats, le ras-le-bol fiscal et le sentiment d’inaction. Manuel Valls enregistre la même progression avec un rebond d’un point (36% de satisfaits). Le premier depuis son arrivée à Matignon. Le Premier ministre enraye l’hémorragie ouverte entre juin et août (-15 points). Il dispose de 22 points d’avance sur le Président et surtout 20 chez les sympathisants socialistes. Durement attaqué par Martine Aubry et la gauche de la gauche, il peut s’appuyer sur 61% des sympathisants socialistes.

 

Le ralentissement de la croissance plombe les bourses

Le ralentissement de la  croissance plombe les bourses

L’inquiétude gagne toutes les bourses qui comment à interroger sur la solidité de la croissance mondiale. Dun certain point de vue, il ne faut guère s’étonner du recul qui pourrait se reproduire. En effet quand les cours montent déraisonnablement au plafond ils ne peuvent que descendre. Les fondamentaux de la croissance ne sont en effet pas solides. Certes la croissance se porte mieux aux Etats- Unis ou encore en Grande Bretagne mais c’est au prix d’un déversement de liquidités de la part des banques centrales ( avec le risque de constitution de bulles). Bien entendu,  les banques centrales ont un rôle à jouer mais elles ne peuvent à elles seules supporter le poids de la relance. Les politiques budgétaires doivent les accompagner. Or l’austérité actuelle dans nombre de pays  n’est pas très pertinente dans le contexte actuel. A noter surtout un peu partout l’atonie des investissements qui hypothèque la progression de l’activité actuelle et future. Inquiétude aussi sur les pays émergents. D’une manière générale, les réformes structurelles sont insuffisantes. Les Bourses craignent donc une panne de la croissance mondiale. Aux Etats-Unis, les prévisions pourraient être revues à la baisse car les principaux indicateurs comme les ventes de détails sont en recul. En Chine, la deuxième économie mondiale,  la croissance ralentit.  En Europe plane le spectre de la déflation. Avec une croissance en berne. La première économie du vieux continent, l’Allemagne  ne parvient pas à redécoller. La deuxième économie, la France est sous les feux des projecteurs en raison de ses forts déficits publics et de son incapacité à présenter un budget conforme aux attentes de Bruxelles.  Résultat : c’est l’effet boule de neige. Un cumul de mauvais chiffres et de mauvaises perspectives économiques. La Bourse qui anticipe l’état de l’économie est donc fébrile. Ce qui se concrétise par de baisses substantielles. 

 

La fiscalité plombe les entreprises (De Castries, patrons d’AXA -interview les Echos)

La fiscalité plombe les entreprises (De Castries, patrons d’AXA -interview les Echos)

 

Vous n’avez jamais caché vos doutes sur la politique suivie par le gouvernement. Comment jugez-vous l’état actuel de la France ?

Inquiétant. Les conditions d’un retour de la croissance, préalable indispensable au recul du chômage, sont loin d’être réunies. En particulier, la ponction fiscale pratiquée sur les créateurs de richesse a atteint le niveau d’asphyxie. Les prélèvements sur les entreprises sont une fois et demie plus élevés que la moyenne européenne, l’imposition des plus-values l’est deux à deux fois et demie ! Quand on est dans une économie ouverte, cette approche ne peut créer que des catastrophes. A l’automne dernier, nous avions dit que l’on prenait le risque de casser l’investissement productif en France. On ne peut que constater que, mois après mois, trimestre après trimestre, nos craintes se sont malheureusement avérées fondées.

 

Mais il faut bien réduire le déficit public…

Absolument. Mais dans un pays déjà champion des prélèvements obligatoires, la solution ne peut pas être d’augmenter encore les impôts ! C’est comme une prise de sang : si elle est raisonnable, elle peut sauver une vie ; sinon, elle provoque l’anémie. Les prélèvements excessifs sont la source principale de notre perte de compétitivité. Tant que les dépenses publiques ne baisseront pas, l’avalanche de prélèvements continuera. Je crains que le sérieux budgétaire du gouvernement ne soit qu’une illusion. Regardez le budget 2012 : le dérapage vient principalement des dépenses. Comme nous serons en récession cette année, et qu’elle pourrait même être plus sévère qu’imaginé, la France va avoir beaucoup de mal à tenir les objectifs affichés. Je ne m’en réjouis pas. Mais il n’y a pas de fatalité, nous devons tous nous battre pour la réussite du pays.

 

Que préconisez-vous ?

Nous devons sortir du déni de réalité ! La croissance anémique engendre un chômage de masse qui touche durement les plus jeunes, les plus défavorisés. L’endettement public n’est rien d’autre que le transfert du financement de notre confort immédiat aux générations futures. Notre système de protection sociale fait peser une charge insoutenable sur les entreprises et les actifs parce qu’il continue de fonctionner selon des principes vieux de 70 ans alors que nous avons depuis traversé une véritable révolution démographique et de longévité. Seule la réduction significative des dépenses de fonctionnement de l’Etat, la libération de l’investissement privé par la baisse des prélèvements obligatoires et la mise en œuvre d’un programme de réformes structurelles peuvent encore éviter qu’on ne laisse un pays exsangue à nos enfants. Je pense sincèrement que ma génération porte à cet égard une responsabilité unique devant l’Histoire. J’ai le sentiment d’un immense gâchis et d’opportunités perdues alors que ce pays a des atouts considérables, des entreprises qui ont bien réussi leur mondialisation, une démographie plutôt dynamique et une population bien formée, une importante épargne…

 

Estimez-vous comme certains que la réduction drastique des déficits menace la croissance et qu’il est nécessaire d’en modifier le rythme ?

C’est le niveau des dépenses publiques plus que celui des déficits qui pose problème. Dès lors, la question du rythme mérite d’être débattue pour les pays comme l’Espagne, le Portugal, l’Irlande ou le Royaume-Uni qui ont engagé des réformes structurelles très profondes et ont un niveau de dépenses publiques inférieur au nôtre. Mais évitons les faux débats : la question ne se pose absolument pas en France où les efforts nécessaires en matière de réduction des dépenses n’ont pas encore vraiment commencé ! Les dépenses publiques représenteront en France 56% du PIB en 2013, contre 42% en moyenne dans l’OCDE ou 45% en Allemagne. C’est plus de 200 milliards d’euros d’écart avec notre voisin chaque année ! Si vous cumulez l’effet négatif d’une telle divergence sur 20 ans, vous avez l’explication de notre perte de compétitivité. Les chefs d’entreprise se demandent avec inquiétude comment sera financé le budget 2014 alors que l’objectif du budget 2013 d’un déficit à 3,7 % semble difficilement atteignable. Si le gouvernement continue d’accroître les prélèvements sur les entreprises, dont les marges sont déjà les plus faibles d’Europe, cela va ralentir la reprise, aggraver le dérapage budgétaire et menacer la cohésion européenne.

 

Comment la politique fiscale actuelle se traduit-elle pour un groupe comme AXA ?

Nous sommes fiers de nos racines françaises, prêts à faire des efforts mais préoccupés par la perte de compétitivité que les charges créées depuis 2 ans font peser sur les activités de services financiers comme les nôtres. Prenez le crédit impôt compétitivité. Non seulement il ne nous rapporte rien, mais en plus il nous coûte une trentaine de millions d’euros par an du fait de l’augmentation de la TVA que nous ne récupérons pas. L’augmentation de la taxe sur les salaires, taxe qui n’a aucun équivalent en Europe, va représenter un effort de plusieurs dizaines de millions d’euros par an. En impôts et taxes, nous avons versé l’an dernier plus de 2 milliards d’euros pour un résultat net de nos activités françaises d’environ 1 milliard. Cette charge s’est alourdie de 170 millions sous l’effet des nouvelles mesures. Dans les 57 pays où nous sommes présents, la France est celui où l’on paie le plus de charges sociales et fiscales. C’est donc une situation tout à fait spécifique, et ces prélèvements sont autant d’argent que nous ne pouvons pas consacrer au financement de l’économie française et au développement de l’emploi.

 

AXA achète-t-il encore de la dette d’Etat française ?

Nous sommes toujours parmi les premiers détenteurs de dette publique française, mais nous tirons aussi les conséquences logiques de notre analyse…

 

Comment jugez-vous la taxe sur les transactions financières ?

Si vous évoquez le projet conjoint à 11 pays, c’est une idée démagogique, donc dangereuse. Je suis très surpris et déçu que la France soutienne une telle initiative alors que son secteur financier est l’un des atouts pour sa compétitivité. Les banques et les assureurs français ont mieux traversé la crise que les institutions financières de l’ensemble des autres pays européens. Nous nous tirons une balle dans le pied, car la réalité, c’est que nous allons fragiliser l’un de nos fleurons et favoriser les places financières situées hors des pays volontaires.

 

Que pensez-vous des recommandations du rapport Berger-Lefebvre sur l’épargne longue ?

Nous partageons largement le constat fait par ce rapport, à savoir qu’il est essentiel de favoriser l’épargne longue pour retrouver la croissance. Les préconisations sont raisonnables et vont dans le sens des recommandations que nous faisons déjà à nos clients. Si l’on veut espérer un meilleur rendement, il faut accepter de prendre plus de risques et d’avoir moins de liquidité.

 

AXA a beaucoup cédé d’actifs ces derniers temps. Pourquoi ?

Nous avons également beaucoup investi. C’est un groupe qui vit, évolue et se transforme. C’est dans son ADN depuis son origine. Depuis 2000, nous essayons d’améliorer notre efficacité opérationnelle en nous positionnant sur des pays, des lignes de métier, des produits qui allient croissance et marges. Nous avons aujourd’hui trois grands métiers – l’assurance dommages (l’assurance de biens), la santé et la prévoyance (l’assurance de personnes), et l’épargne et la gestion d’actifs – qui sont tous en expansion. On ne le dit peut-être pas assez, mais c’est l’assurance dommages qui a progressé le plus vite, avec un chiffre d’affaires qui a presque doublé en 12 ans. En santé et prévoyance, les besoins augmentent partout, du fait d’un meilleur niveau de vie de la population mondiale, du désengagement de l’Etat dans un certain nombre de pays et de la prise de conscience, par les particuliers, de la nécessité de se protéger. Aujourd’hui, la prévoyance, la santé et les dommages représentent 75 % des résultats du groupe.

 

Vous allez désormais concentrer votre développement dans les pays émergents ?

Depuis le début de la crise de 2007, nous avons cédé pour environ 8 milliards d’euros d’activités dans les pays matures pour en réinvestir plus de 6 dans les émergents. Nous avons pu acquérir les activités d’ING au Mexique, racheter nos minoritaires en Asie du Sud-Est, monter une co-entreprise en Chine en assurance vie avec ICBC, nous développer en Indonésie, acheter certaines activités d’assurance dommages d’HSBC. Cela commence à être extrêmement visible dans les chiffres. En 2007, les pays émergents représentaient 7 % du chiffre d’affaires. En 2012, ils contribuent à hauteur de 14 % en dommages et de 17 % en vie ! Si l’on se compare à d’autres grands assureurs traditionnels, il est vrai que nous sommes partis avec un peu de retard parce que le groupe était encore très jeune, mais l’évolution s’est faite plus rapidement.

 

Allez-vous poursuivre ce mouvement de rééquilibrage ?

C’est un exercice qui n’est jamais terminé, cela fait partie de l’entretien naturel du jardin. Preuve en est, nous venons d’annoncer une nouvelle co-entreprise avec Tian Ping, l’un des leaders de la distribution d’assurance dommages par Internet en Chine. Cette opération va faire d’AXA le premier assureur non-domestique en dommages dans ce marché très prometteur.

 

 

La fiscalité plombe le coût social en France

La fiscalité plombe le coût social en France

Dans son entretien au Figaro, Maurice Taylor affirme enfin que «les ouvriers sont trop chers». Le coût du travail est l’une des failles du système français, régulièrement pointée du doigt. Lors du G20 à Moscou, la semaine dernière, l’OCDE a présenté un rapport sur la croissance sans concession pour la France et son coût du travail «élevé». Tous secteurs confondus, une heure de travail pour les entreprises de plus de 10 salariés coûtait 34,20 euros aux employeurs en France en 2011, selon Eurostat. Un coût salarial, lesté par les diverses cotisations sociales et patronales, qui dépasse largement la moyenne de la zone euro (27,60 euros). À titre de comparaison, travailler une heure coûte 30,10 euros en Allemagne, 26,80 euros en Italie, 20,60 euros en Espagne et 20,10 euros au Royaume-Uni. Le travail en France est toutefois moins cher qu’en Norvège (44,20 euros), en Suède (39,10 euros), au Danemark (38,60 euros) ou encore en Belgique (39,30 euros).

Florange: les salariés trahis ; le gouvernement plombé

Florange: les salariés trahis ; le gouvernement plombé

Cette affaire de Florange est encore trop chaude, les médias hésitent encore à en faire le bilan. Surtout un dimanche où il faut parler d’autre chose : du sport et des faits divers. « Les grandes plumes » sont en vacances, il faudra attendre la semaine prochaine pour faire une analyse u peu pertinente et mesurer les dégâts.  Ce qui est certain c’est que Florange présentait de graves problèmes de compétitivité et que ce site demandait à être modernisé ; donc des investissements. Contrairement à ce qu’affirme Ayrault Mittal ne s’est nullement engagé sur l’éventuel projet Ulcos, du coup l’avenir des hauts fourneaux est plus qu’hypothétique. Le géant de l’acier ArcelorMittal s’est dit samedi satisfait du compromis qu’il a trouvé avec le gouvernement sur Florange mais pas  les syndicats qui se sentent trahis.  Comme d’habitude Hollande s’est montré incapable de trancher ; comme le pense la CFDT, ce dossier risque de plomber la popularité du gouvernement qui avait déjà plombé Sarkozy. Les syndicats n’ont pas apprécié  l’arbitrage de M. Ayrault, au terme duquel les 629 salariés menacés du site mosellan échappent à un plan social pour l’instant, mais qui n’infléchit pas réellement la position d’ArcelorMittal, qui fait des concessions financières mais pas stratégiques. . Dans le cadre de l’environnement économique actuel, il s’agit d’un bon accord qui permet à l’aval de Florange de pouvoir continuer à se développer et à fournir des aciers à très haute valeur ajoutée », a commenté samedi dans un communiqué le vice-président des aciers plats pour l’Europe Henri Blaffard.  Mais la vérité c’est que  toutes ces tractations n’ont pas fait varier d’un iota un des points essentiels de la stratégie de Lakshmi Mittal: les hauts-fourneaux de Florange ne devraient plus cracher de brames d’acier brut. La négociation a abouti à des investissements sur « l’aval », c’est-à-dire la transformation de l’acier en produits industriels élaborés et non sur « l’amont », la production d’acier proprement dite.  Le gouvernement s’abrite derrière le projet européen Ulcos qui est supposé à terme permettre à un des haut-fourneaux de Florange de produire de l’acier en émettant beaucoup moins de CO2 pour faire meilleure figure, car il affirme qu’ArcelorMittal s’est engagé sur ce dossier.  Et c’est peut être là qu’il y a un loup: ArcelorMittal ne faisait samedi dans son communiqué aucun commentaire sur le projet Ulcos, malgré les questions de l’AFP sur ce point précis, tandis que dans un communiqué publié quelques minutes après, Jean-Marc Ayrault inscrivait « le projet Ulcos » dans les engagements pris par le groupe.  Interrogé, M. Montebourg a rappelé que le projet n’était pas abouti, que Mittal s’était simplement « engagé à étudier le projet », et a renvoyé la balle à Jean-Marc Ayrault. En conclusion un dossier économiquement mal ficelé dès le départ et politiquement maintenant pourri. Le gouvernement va payer très cher cette affaire emblématique du flou de la politique industrielle actuelle.

 

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