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L’absence de croissance en Allemagne plombe toute l’Europe

L’absence de croissance en Allemagne plombe toute l’Europe

 
L’absence de croissance en Allemagne handicape toute l’Europe car c’est le moteur de l’union économique qui tourne au ralenti. Les pays européens font du commerce avec l’Allemagne qui est le premier client de la France par exemple. Or l’Allemagne pourrait bien connaître une année nouvelle de récession en 2024

L’Allemagne reste à la fois le premier client et le premier fournisseur de la France. Son poids dans les échanges est en baisse (14% en 2020 contre plus de 17% en 2012), mais il est près de deux fois supérieur à celui des pays qui la suivent dans le classement. Or, après un recul de 0,3 % du PIB alemand l’an dernier, celui-ci ne devrait progresser que de 0,1 % cette année, selon la prévision révisée des cinq grands instituts de conjoncture allemands, publiée mercredi. Une correction drastique par rapport à leur estimation de novembre d’une croissance de 1,3 %, qui se situe juste en dessous de la propre prévision du gouvernement, de 0,2 % pour 2024.

 

L’Allemagne dont le moteur économique repose sur les exportations et surtout victimes du ralentissement chinois. La Chine est le principal partenaire commercial de l’Allemagne depuis 2016. Les importations allemandes en provenance de Chine représentent près de 12 % du commerce total de l’Allemagne et les exportations 8 %. Dans l’ensemble, les échanges commerciaux avec la Chine atteignent désormais près de 20% des échanges commerciaux allemands.

Si, par le passé, le déficit commercial de l’Allemagne vis-à-vis de la Chine a été relativement limité, il se creuse substantiellement depuis le début de l’année 2021. L’Allemagne, dont le niveau de gamme de la production industrielle est particulièrement élevé, est très dépendante de la Chine en matière d’intrants stratégiques, et en particulier dans son approvisionnement en terres rares.

Les fleurons industriels allemands dépendent également de la demande intérieure chinoise puisqu’ils y réalisent, en moyenne, environ 20% de leurs ventes, et cette part ne cesse de croître. Pour l’Allemagne, le chemin vers une moindre dépendance s’annonce long et complexe. La Chine lui fournit des intrants essentiels et elle est une source de débouchés importante pour l’industrie la plus puissante d’Europe.

Les liens commerciaux noués entre l’Allemagne et la Chine n’ont cessé de se renforcer au cours des deux dernières décennies. Alors qu’ils représentaient à peine 5% des échanges totaux de l’Allemagne au début des années 2000 (ventilé avec 3,5% pour les importations et 1,5% pour les exportations), ils pèsent aujourd’hui près de 20% .

Inflation : La chute du pouvoir d’achat plombe la croissance

Inflation : La chute du pouvoir d’achat plombe la croissance
Comme c’était prévisible, les technocrates viennent de découvrir que la chute du pouvoir d’achat plombe la croissance en particulier des PME. Pourtant rien d’étonnant à cela dans la mesure où c’est surtout la consommation qui alimente la croissance en France. Or cette consommation est largement hypothéquée par la dérive des prix. Après une croissance de 0,9% en 2023, le rythme de l’activité tricolore devrait rester poussif au cours du premier semestre, entre 0,1% et 0,2% selon le dernier point de conjoncture de l’Insee.

 
Dans ce contexte troublé, les entreprises françaises continuent d’affronter une crise de la demande. « Le contexte macroéconomique, la conjoncture et la géopolitique n’entament pas la motivation des entrepreneurs. En revanche, l’inflation, le pouvoir d’achat et l’énergie affectent leur activité », estime Guillaume Pepy, président d’Initiative France, un réseau d’entrepreneurs implanté sur tout le territoire, qui s’exprimait lors d’un point presse ce mardi.

L’envolée des prix alimentaires et ceux de l’énergie a freiné les dépenses de consommation des Français les plus modestes en 2022 et 2024. Compte tenu du poids de ces deux postes dans leur budget, beaucoup ont dû faire des choix pour pouvoir boucler leur fin de mois. Cette poussée fièvre a particulièrement frappé les commerçants (60%).

« Pour 2024, le mot clé est l’incertitude. Les entrepreneurs ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés », insiste Guillaume Pepy. Sur le total des personnes interrogées, un quart anticipe une situation économique dégradée de leur entreprise. 40% espèrent que cette situation financière va se stabiliser. Enfin, 36% pensent que leur activité sera meilleure cette année.

En dépit de ces incertitudes, 79% déclarent qu’ils ne prévoient pas de fermer leur entreprise. 14% ne savent pas. Et 7% envisagent de baisser le rideau à court ou moyen terme. Les trois principaux facteurs cités sont : la faiblesse de l’activité (18%), de la rémunération (18%) ou du manque d’équilibre vie professionnelle/vie personnelle (17%). S’agissant des priorités, un très grand nombre cite avant tout qu’ils veulent assurer la croissance de leur entreprise. « Malgré le contexte, les entrepreneurs accompagnés veulent continuer de créer des emplois », observe Guillaume Pepy. Une gageure au moment où l’économie française marque le pas.

Méthode : enquête menée en ligne du 23 novembre au 20 décembre 2023, par questionnaire auto-administré et diffusé auprès des entrepreneurs financés et accompagnés par les associations du réseau Initiative France. 2.069 entrepreneurs et entrepreneuses ont répondu à l’enquête.

Conjoncture : La chute du pouvoir d’achat plombe la croissance

Conjoncture : La chute du pouvoir d’achat plombe la croissance
Comme c’était prévisible, les technocrates viennent de découvrir que la chute du pouvoir d’achat plombe la croissance en particulier des PME. Pourtant rien d’étonnant à cela dans la mesure où c’est surtout la consommation qui alimente la croissance en France. Or cette consommation est largement hypothéquée par la dérive des prix. Après une croissance de 0,9% en 2023, le rythme de l’activité tricolore devrait rester poussif au cours du premier semestre, entre 0,1% et 0,2% selon le dernier point de conjoncture de l’Insee.
Dans ce contexte troublé, les entreprises françaises continuent d’affronter une crise de la demande. « Le contexte macroéconomique, la conjoncture et la géopolitique n’entament pas la motivation des entrepreneurs. En revanche, l’inflation, le pouvoir d’achat et l’énergie affectent leur activité », estime Guillaume Pepy, président d’Initiative France, un réseau d’entrepreneurs implanté sur tout le territoire, qui s’exprimait lors d’un point presse ce mardi.

L’envolée des prix alimentaires et ceux de l’énergie a freiné les dépenses de consommation des Français les plus modestes en 2022 et 2024. Compte tenu du poids de ces deux postes dans leur budget, beaucoup ont dû faire des choix pour pouvoir boucler leur fin de mois. Cette poussée fièvre a particulièrement frappé les commerçants (60%).

« Pour 2024, le mot clé est l’incertitude. Les entrepreneurs ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés », insiste Guillaume Pepy. Sur le total des personnes interrogées, un quart anticipe une situation économique dégradée de leur entreprise. 40% espèrent que cette situation financière va se stabiliser. Enfin, 36% pensent que leur activité sera meilleure cette année.

En dépit de ces incertitudes, 79% déclarent qu’ils ne prévoient pas de fermer leur entreprise. 14% ne savent pas. Et 7% envisagent de baisser le rideau à court ou moyen terme. Les trois principaux facteurs cités sont : la faiblesse de l’activité (18%), de la rémunération (18%) ou du manque d’équilibre vie professionnelle/vie personnelle (17%). S’agissant des priorités, un très grand nombre cite avant tout qu’ils veulent assurer la croissance de leur entreprise. « Malgré le contexte, les entrepreneurs accompagnés veulent continuer de créer des emplois », observe Guillaume Pepy. Une gageure au moment où l’économie française marque le pas.

Méthode : enquête menée en ligne du 23 novembre au 20 décembre 2023, par questionnaire auto-administré et diffusé auprès des entrepreneurs financés et accompagnés par les associations du réseau Initiative France. 2.069 entrepreneurs et entrepreneuses ont répondu à l’enquête.

La baisse du pouvoir d’achat plombe la croissance

La baisse  du pouvoir d’achat plombe la croissance

Comme c’était prévisible, les technocrates viennent de découvrir que la chute du pouvoir d’achat plombe la croissance en particulier des PME. Pourtant rien d’étonnant à cela dans la mesure où c’est surtout la consommation qui alimente la croissance en France. Or cette consommation est largement hypothéquée par la dérive des prix. Après une croissance de 0,9% en 2023, le rythme de l’activité tricolore devrait rester poussif au cours du premier semestre, entre 0,1% et 0,2% selon le dernier point de conjoncture de l’Insee.

Dans ce contexte troublé, les entreprises françaises continuent d’affronter une crise de la demande. « Le contexte macroéconomique, la conjoncture et la géopolitique n’entament pas la motivation des entrepreneurs. En revanche, l’inflation, le pouvoir d’achat et l’énergie affectent leur activité », estime Guillaume Pepy, président d’Initiative France, un réseau d’entrepreneurs implanté sur tout le territoire, qui s’exprimait lors d’un point presse ce mardi.

L’envolée des prix alimentaires et ceux de l’énergie a freiné les dépenses de consommation des Français les plus modestes en 2022 et 2024. Compte tenu du poids de ces deux postes dans leur budget, beaucoup ont dû faire des choix pour pouvoir boucler leur fin de mois. Cette poussée fièvre a particulièrement frappé les commerçants (60%). 

 « Pour 2024, le mot clé est l’incertitude. Les entrepreneurs ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés », insiste Guillaume Pepy. Sur le total des personnes interrogées, un quart anticipe une situation économique dégradée de leur entreprise. 40% espèrent que cette situation financière va se stabiliser. Enfin, 36% pensent que leur activité sera meilleure cette année.

En dépit de ces incertitudes, 79% déclarent qu’ils ne prévoient pas de fermer leur entreprise. 14% ne savent pas. Et 7% envisagent de baisser le rideau à court ou moyen terme. Les trois principaux facteurs cités sont : la faiblesse de l’activité (18%), de la rémunération (18%) ou du manque d’équilibre vie professionnelle/vie personnelle (17%). S’agissant des priorités, un très grand nombre cite avant tout qu’ils veulent assurer la croissance de leur entreprise. « Malgré le contexte, les entrepreneurs accompagnés veulent continuer de créer des emplois », observe Guillaume Pepy. Une gageure au moment où l’économie française marque le pas.

Méthode : enquête menée en ligne du 23 novembre au 20 décembre 2023, par questionnaire auto-administré et diffusé auprès des entrepreneurs financés et accompagnés par les associations du réseau Initiative France. 2.069 entrepreneurs et entrepreneuses ont répondu à l’enquête.

Socio-économie: La chute du pouvoir d’achat plombe la croissance

Socio-économie: La chute du pouvoir d’achat plombe la croissance

Comme c’était prévisible, les technocrates viennent de découvrir que la chute du pouvoir d’achat plombe la croissance en particulier des PME. Pourtant rien d’étonnant à cela dans la mesure où c’est surtout la consommation qui alimente la croissance en France. Or cette consommation est largement hypothéquée par la dérive des prix. Après une croissance de 0,9% en 2023, le rythme de l’activité tricolore devrait rester poussif au cours du premier semestre, entre 0,1% et 0,2% selon le dernier point de conjoncture de l’Insee.

Dans ce contexte troublé, les entreprises françaises continuent d’affronter une crise de la demande. « Le contexte macroéconomique, la conjoncture et la géopolitique n’entament pas la motivation des entrepreneurs. En revanche, l’inflation, le pouvoir d’achat et l’énergie affectent leur activité », estime Guillaume Pepy, président d’Initiative France, un réseau d’entrepreneurs implanté sur tout le territoire, qui s’exprimait lors d’un point presse ce mardi.

L’envolée des prix alimentaires et ceux de l’énergie a freiné les dépenses de consommation des Français les plus modestes en 2022 et 2024. Compte tenu du poids de ces deux postes dans leur budget, beaucoup ont dû faire des choix pour pouvoir boucler leur fin de mois. Cette poussée fièvre a particulièrement frappé les commerçants (60%). 

 « Pour 2024, le mot clé est l’incertitude. Les entrepreneurs ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés », insiste Guillaume Pepy. Sur le total des personnes interrogées, un quart anticipe une situation économique dégradée de leur entreprise. 40% espèrent que cette situation financière va se stabiliser. Enfin, 36% pensent que leur activité sera meilleure cette année.

En dépit de ces incertitudes, 79% déclarent qu’ils ne prévoient pas de fermer leur entreprise. 14% ne savent pas. Et 7% envisagent de baisser le rideau à court ou moyen terme. Les trois principaux facteurs cités sont : la faiblesse de l’activité (18%), de la rémunération (18%) ou du manque d’équilibre vie professionnelle/vie personnelle (17%). S’agissant des priorités, un très grand nombre cite avant tout qu’ils veulent assurer la croissance de leur entreprise. « Malgré le contexte, les entrepreneurs accompagnés veulent continuer de créer des emplois », observe Guillaume Pepy. Une gageure au moment où l’économie française marque le pas.

Méthode : enquête menée en ligne du 23 novembre au 20 décembre 2023, par questionnaire auto-administré et diffusé auprès des entrepreneurs financés et accompagnés par les associations du réseau Initiative France. 2.069 entrepreneurs et entrepreneuses ont répondu à l’enquête.

La chute du pouvoir d’achat plombe la croissance

La chute du pouvoir d’achat plombe la croissance

Comme c’était prévisible, les technocrates viennent de découvrir que la chute du pouvoir d’achat plombe la croissance en particulier des PME. Pourtant rien d’étonnant à cela dans la mesure où c’est surtout la consommation qui alimente la croissance en France. Or cette consommation est largement hypothéquée par la dérive des prix.
Après une croissance de 0,9% en 2023, le rythme de l’activité tricolore devrait rester poussif au cours du premier semestre, entre 0,1% et 0,2% selon le dernier point de conjoncture de l’Insee.

Dans ce contexte troublé, les entreprises françaises continuent d’affronter une crise de la demande. « Le contexte macroéconomique, la conjoncture et la géopolitique n’entament pas la motivation des entrepreneurs. En revanche, l’inflation, le pouvoir d’achat et l’énergie affectent leur activité », estime Guillaume Pepy, président d’Initiative France, un réseau d’entrepreneurs implanté sur tout le territoire, qui s’exprimait lors d’un point presse ce mardi.

L’envolée des prix alimentaires et ceux de l’énergie a freiné les dépenses de consommation des Français les plus modestes en 2022 et 2024. Compte tenu du poids de ces deux postes dans leur budget, beaucoup ont dû faire des choix pour pouvoir boucler leur fin de mois. Cette poussée fièvre a particulièrement frappé les commerçants (60%). 

 « Pour 2024, le mot clé est l’incertitude. Les entrepreneurs ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés », insiste Guillaume Pepy. Sur le total des personnes interrogées, un quart anticipe une situation économique dégradée de leur entreprise. 40% espèrent que cette situation financière va se stabiliser. Enfin, 36% pensent que leur activité sera meilleure cette année.

En dépit de ces incertitudes, 79% déclarent qu’ils ne prévoient pas de fermer leur entreprise. 14% ne savent pas. Et 7% envisagent de baisser le rideau à court ou moyen terme. Les trois principaux facteurs cités sont : la faiblesse de l’activité (18%), de la rémunération (18%) ou du manque d’équilibre vie professionnelle/vie personnelle (17%). S’agissant des priorités, un très grand nombre cite avant tout qu’ils veulent assurer la croissance de leur entreprise. « Malgré le contexte, les entrepreneurs accompagnés veulent continuer de créer des emplois », observe Guillaume Pepy. Une gageure au moment où l’économie française marque le pas.

Méthode : enquête menée en ligne du 23 novembre au 20 décembre 2023, par questionnaire auto-administré et diffusé auprès des entrepreneurs financés et accompagnés par les associations du réseau Initiative France. 2.069 entrepreneurs et entrepreneuses ont répondu à l’enquête.

Enseignement-Redoublement : le tabou qui plombe le niveau scolaire

Enseignement-Redoublement : le tabou qui plombe le niveau scolaire


À la veille de la sortie du nouveau placement PISA qui évalue le système scolaire de chaque pays, la France va sans doute encore se retrouver entre en fin de tableau confirmant ainsi la dernière étude du ministère de l’éducation nationale qui montrait que seulement la moitié des élèves de quatrième sont capables de faire une lecture correcte.

Nombre d’élèves entrent au collège non seulement sans capacité de lecture suffisante mais évidemment sans les bases de la langue française et des mathématiques. Le ministre de l’Éducation nationale dévoilera donc début décembre un plan destiné à «élever le niveau général à l’école». Parmi les mesures envisagées : revoir le «tabou du redoublement». Une pratique aux bénéfices contestés.

Après l’interdiction des abayas, le retour du bac en juin, la réflexion autour de l’uniforme ou encore la lutte contre le harcèlement, Gabriel Attal impose un nouveau thème dans l’actualité éducative : la hausse du niveau des élèves. Assurant n’avoir «aucun tabou», le ministre de l’Éducation nationale distille depuis plusieurs jours ses pistes pour «élever le niveau général à l’école», avant ses annonces officielles prévues début décembre, dans la foulée de la publication du très attendu classement Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves).

Mercredi 22 novembre, au 105e congrès des maires de France, l’homme politique est revenu sur son idée de mettre en place des groupes de niveau en français et en mathématiques au collège puis a lâché une phrase tout sauf anodine. Il «faut revoir» la «question du tabou du redoublement», a-t-il déclaré, selon l’AFP, promettant de «prendre des décisions» en la matière.

Le pire évidemment c’est que les pédagogistes ont protesté contre cette éventualité du rétablissement du redoublement. Or les mauvais élèves tirent évidemment l’ensemble des classes vers le bas et c’est tout le système qui se trouve appauvri y compris jusqu’à l’université où nombre d’étudiants affichent de graves failles en français et en mathématiques. Résultat, nombre de diplômés à bac plus 3 ou bac plus 5 se retrouvent au chômage avec la seule perspective de se faire embaucher dans l’administration; Ce qui n’augmente pas son propre niveau y compris dans l’enseignement !

Enseignement-Redoublement : le tabou qui le niveau scolaire

Enseignement-Redoublement : le tabou qui plombe le niveau scolaire


À la veille de la sortie du nouveau placement PISA qui évalue le système scolaire de chaque pays, la France va sans doute encore se retrouver entre en fin de tableau confirmant ainsi la dernière étude du ministère de l’éducation nationale qui montrait que seulement la moitié des élèves de quatrième sont capables de faire une lecture correcte.

Nombre d’élèves entrent au collège non seulement sans capacité de lecture suffisante mais évidemment sans les bases de la langue française et des mathématiques. Le ministre de l’Éducation nationale dévoilera donc début décembre un plan destiné à «élever le niveau général à l’école». Parmi les mesures envisagées : revoir le «tabou du redoublement». Une pratique aux bénéfices contestés.

Après l’interdiction des abayas, le retour du bac en juin, la réflexion autour de l’uniforme ou encore la lutte contre le harcèlement, Gabriel Attal impose un nouveau thème dans l’actualité éducative : la hausse du niveau des élèves. Assurant n’avoir «aucun tabou», le ministre de l’Éducation nationale distille depuis plusieurs jours ses pistes pour «élever le niveau général à l’école», avant ses annonces officielles prévues début décembre, dans la foulée de la publication du très attendu classement Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves).

Mercredi 22 novembre, au 105e congrès des maires de France, l’homme politique est revenu sur son idée de mettre en place des groupes de niveau en français et en mathématiques au collège puis a lâché une phrase tout sauf anodine. Il «faut revoir» la «question du tabou du redoublement», a-t-il déclaré, selon l’AFP, promettant de «prendre des décisions» en la matière.

Le pire évidemment c’est que les pédagogistes ont protesté contre cette éventualité du rétablissement du redoublement. Or les mauvais élèves tirent évidemment l’ensemble des classes vers le bas et c’est tout le système qui se trouve appauvri y compris jusqu’à l’université où nombre d’étudiants affichent de graves failles en français et en mathématiques. Résultat, nombre de diplômés à bac plus 3 ou bac plus 5 se retrouvent au chômage avec la seule perspective de se faire embaucher dans l’administration; Ce qui n’augmente pas son propre niveau y compris dans l’enseignement !

Redoublement : le tabou qui plombe l’enseignement

Redoublement : le tabou qui plombe l’enseignement


À la veille de la sortie du nouveau placement PISA qui évalue le système scolaire de chaque pays, la France va sans doute encore se retrouver entre en fin de tableau confirmant ainsi la dernière étude du ministère de l’éducation nationale qui montrait que seulement la moitié des élèves de quatrième sont capables de faire une lecture correcte.

Nombre d’élèves entrent au collège non seulement sans capacité de lecture suffisante mais évidemment sans les bases de la langue française et des mathématiques. Le ministre de l’Éducation nationale dévoilera donc début décembre un plan destiné à «élever le niveau général à l’école». Parmi les mesures envisagées : revoir le «tabou du redoublement». Une pratique aux bénéfices contestés.

Après l’interdiction des abayas, le retour du bac en juin, la réflexion autour de l’uniforme ou encore la lutte contre le harcèlement, Gabriel Attal impose un nouveau thème dans l’actualité éducative : la hausse du niveau des élèves. Assurant n’avoir «aucun tabou», le ministre de l’Éducation nationale distille depuis plusieurs jours ses pistes pour «élever le niveau général à l’école», avant ses annonces officielles prévues début décembre, dans la foulée de la publication du très attendu classement Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves).

Mercredi 22 novembre, au 105e congrès des maires de France, l’homme politique est revenu sur son idée de mettre en place des groupes de niveau en français et en mathématiques au collège puis a lâché une phrase tout sauf anodine. Il «faut revoir» la «question du tabou du redoublement», a-t-il déclaré, selon l’AFP, promettant de «prendre des décisions» en la matière.

Le pire évidemment c’est que les pédagogie liste ont protesté contre cette éventualité du rétablissement du redoublement. Or les mauvais élèves tirent évidemment l’ensemble des classes et c’est tout le système qui se trouve appauvri y compris jusqu’à l’université où nombre d’étudiants affichent de graves failles en français et en mathématiques.

L’inflation plombe l’épargne

L’inflation plombe l’épargne

L’inflation qui renchérit la plupart des produits et services et les factures à payer à la rentrée a pesé sur la collecte des livrets d’épargne. Cela d’autant plus que les salaires n’ont pas suivi et que globalement les ménages ont perdu du pouvoir d’achat.

L’«effet taux» serait-il en train de s’essouffler? La croissance de l’encours des Livrets A et LDDS a été divisée par quatre au mois de septembre sur un an et par rapport au mois précédent, tombant à un plus bas depuis octobre 2022. Les épargnants ont déposé le mois dernier sur leurs Livrets A et leurs Livrets de développement durable et solidaire (LDDS) près de 730 millions d’euros de plus qu’ils n’en ont retiré, a annoncé lundi la Caisse des dépôts (CDC).

L’encours cumulé des Livrets A et des LDDS a lui atteint le niveau record de 551,1 milliards d’euros, gonflant de 41,4 milliards d’euros depuis le début d’année.

Avenir du nucléaire: plombé par l’Etatisme ?

Avenir du nucléaire: plombé par l’Etatisme ?

par Michel Villette
Professeur de sociologie, AgroParisTech – Université Paris-Saclay dans The Conversation

Le 23 juin 2023, la loi relative à « l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes » était publiée au Journal officiel. Elle simplifie le parcours d’autorisation des projets de construction de réacteurs : concertation du public, déclaration d’utilité publique, mise en compatibilité des documents d’urbanisme, autorisations d’urbanisme ou autorisation environnementale.

Le texte, largement adopté par le parlement à la mi-mai, vise à faciliter la construction de trois séries de deux EPR 2 à l’horizon 2035 sur les sites de Penly (Seine-Maritime), Gravelines (Nord), du Bugey (Ain) et du Tricastin (Drôme), comme le président-candidat Emmanuel Macron en avait pris l’engagement à Belfort en février 2022. Ainsi, la loi supprime l’objectif de réduction à 50 % de la part du nucléaire dans le mix électrique à l’horizon 2035, ainsi que le plafonnement de la capacité de production nucléaire à 63,2 gigawatts.

Il est remarquable d’observer que cette décision technologique majeure et cet investissement public de première importance n’ont suscité pratiquement aucun débat, aucune polémique, aucune protestation.

Pourtant, de nombreuses questions se posent : comment doit se prendre la décision d’investir ou de désinvestir dans la construction de nouvelles centrales nucléaires ? Où est l’équilibre des pouvoirs en la matière ? Y a-t-il encore un débat possible une fois que le chef de l’État, en réaction aux difficultés liées au conflit en Ukraine, déclare dans l’urgence que c’est la seule solution pour assurer l’approvisionnement énergétique de la France, et qu’un maigre débat à l’Assemblée nationale débouche sur un rapide consensus plutôt que sur des études et des discussions approfondies ?

Dans son Esprit des Lois (1748), Montesquieu rappelle souvent qu’un peuple n’est libre que quand le pouvoir y arrête le pouvoir. En démocratie, la modération dans les décisions gouvernementales est supposée provenir du cadre constitutionnel et législatif, mais aussi et surtout d’un équilibre entre des forces dont les intérêts s’opposent et s’équilibrent.

Immobiliser une nouvelle fois une grande part des capacités d’investissement de la France dans la construction de centrales nucléaires de type réacteur à eau pressurisée (PWR) – plutôt que dans autre chose –, c’est un choix majeur aux conséquences financières, techniques, écologiques et politiques lourdes à très long terme. C’est aussi la continuation d’un état technocratique centralisé, omniscience et omnipotent.

Comment assurer l’équilibre des pouvoirs dans un tel cas ? Suivant Montesquieu, quels pouvoirs faut-il mettre en concurrence pour obtenir la décision la plus éclairée, la plus raisonnable, la plus intelligente possible ?

Souvenons-nous que ce sont des décisions autoritaires – quasi militaires – qui ont marqué le lancement du programme nucléaire français en 1973. Sans débat parlementaire sérieux, ni cadre juridique adapté, un petit groupe d’hommes politiques, de hauts fonctionnaires, et d’ingénieurs ont pris l’option radicale du tout nucléaire, en faisant deux promesses à la population : la technologie nucléaire serait sans risque et fournirait une électricité bon marché.

La suite de l’histoire mondiale de l’industrie nucléaire a montré qu’il y avait des risques. Pourtant, ce n’est que très récemment que les autorités françaises ont commencé à mettre en place des exercices d’évacuation et de protection des populations qu’impliquerait un accident majeur improbable, mais pas impossible.

Quant au bas prix de l’électricité en France entre 1975 et 2005, il s’explique surtout par une sous-estimation du coût complet du kilowatt heure, et par un report de coûts cachés sur les générations futures : remboursement des emprunts, coût du démantèlement des installations, du recyclage et du stockage des déchets, coût éventuel d’un accident majeur.

L’électricité bon marché de l’époque s’explique aussi par la non-prise en compte dans le coût du kilowatt heure de tous les projets qui ont du être abandonnés, et qui ont été financés par des dépenses publiques : la filière graphite gaz abandonnée ; le réacteur Superphénix de Creys-Malville (Isère) supposé contribuer au recyclage des déchets les plus radioactifs, définitivement arrêté en 1997, enfin, le doublement du coût des nouveaux réacteurs de Flamanville (Manche) qui ne sont toujours pas en fonctionnement.

En se comportant à la fois en entrepreneur et en garant du programme nucléaire, l’État français a contribué à entretenir l’irresponsabilité financière des opérateurs. Il s’est substitué à eux. A contrario, dans d’autres pays tout aussi tentés par la solution nucléaire – les calculs des financiers et la logique des marchés ont joué le rôle de contre-pouvoir. Aux États-Unis en particulier, de nombreux projets de construction de centrales nucléaires ont été abandonnés parce que les investisseurs privés les trouvaient trop risqués ou pas assez rentables.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, le retour au nucléaire constitue-t-il un investissement rentable, et si oui, à quel prix du kilowatt heure ? Est-ce une solution technique porteuse d’avenir et exportable ? Pour répondre à toutes ces questions, la population ne dispose aujourd’hui que de l’avis des experts de Bercy et d’EDF. Les partis politiques ne se montrent guère en état d’exercer le rôle de contre-pouvoir. Il ne serait donc pas absurde de faire appel au secteur privé, ne serait-ce que pour tester les hypothèses économiques et technologiques retenues par les experts étatiques. Il serait intéressant et utile de comparer un investissement dans des réacteurs PWR à un investissement équivalent répartit entre des économies d’énergie, des énergies renouvelables et une accélération des recherches de pointes dans la fusion nucléaire ou, pourquoi pas, dans l’exploitation de l’hydrogène blanc récemment découvert dans le sous-sol français. Or, tous ces programmes sont en mal de financement…

Lorsqu’on veut installer un nouveau système de chauffage chez soi, on fait faire plusieurs devis et l’on étudie plusieurs solutions techniques. L’État français pourrait faire de même, évitant ainsi ses coutumiers dépassements de budgets. C’est en se tournant vers l’international que l’on peut espérer actuellement introduire suffisamment de diversité dans les débats sur les choix nucléaires. De ce point de vue, la controverse entre les Français et les Allemands sur la question nucléaire est utile et devrait stimuler la réflexion.

Faut-il, par exemple, imiter des états autoritaires – comme l’État chinois –, qui continue à construire des centrales EPR fondées sur le principe de la fission nucléaire ? Ne faut-il pas plutôt faire confiance, au contraire, à la recherche scientifique de pointe et à l’innovation comme aux États-Unis et en Allemagne, où l’on investit fortement dans le développement des centrales de nouvelle génération, basées sur le principe de la fusion ?

Depuis 2014 et encore plus depuis 2020, les investissements privés ont bondi dans ce domaine.

Aux hésitations et aux réticences de la population, tiraillée entre la peur du nucléaire, l’envie d’avoir de l’électricité bon marché, et l’envie de réduire les émissions de CO2, pourraient ainsi répondre la sagesse des marchés et le talent des scientifiques en quête de technologies nouvelles. Une réflexion sur une meilleure utilisation des fonds publics impliquerait donc que l’État français devienne plus modeste, cesse de se prendre à la fois pour un régulateur, un financeur et un entrepreneur et qu’il accepte enfin une plus sage et plus prudente répartition des rôles.

Société- L’inflation plombe davantage les ménages pauvres

Société- L’inflation plombe davantage les ménages pauvres


De récentes études montrent que les ménages pauvres sont davantage plombés par l’inflation que les autres. En cause, le niveau des revenus plus faibles évidemment mais aussi la modification de la structure de consommation. En effet à l’intérieur de l’inflation ce sont surtout les prix de l’alimentation et de l’énergie qui se sont envolés. Des dépenses contraintes et qui prennent une part de plus en plus importante dans les ménages aux revenus faibles. À l’inverse, pour les revenus aisés ,la part consacrée à ces deux types de dépenses pèse relativement beaucoup moins.

Depuis près de deux ans, l’inflation a fait son retour soudain dans le monde occidental, après quarante ans de disparition. Ce retour bouleverse les comportements des ménages comme des entreprises et met au défi les économistes. Deux études publiées ce mardi éclairent le phénomène, soulignant notamment les inégalités nourries par l’inflation.

Dans son opus intitulé «Les politiques publiques au défi de l’inflation», le conseil d’analyse économique (CAE) s’applique à mieux comprendre les conséquences économiques concrètes de ce phénomène. Car si la hausse des prix ralentit – l’indicateur est passé sous la barre des 5 % pour la première fois depuis plus d’un an -, elle est cependant appelée à s’installer durablement dans le paysage économique. Pour les ménages, l’étude insiste sur les inégalités face à l’inflation du point de vue du coût de la vie.

Inégalités- L’inflation plombe davantage les ménages pauvres

Inégalités- L’inflation plombe davantage les ménages pauvres


De récentes études montrent que les ménages pauvres sont davantage plombés par l’inflation que les autres. En cause, le niveau des revenus plus faibles évidemment mais aussi la modification de la structure de consommation. En effet à l’intérieur de l’inflation ce sont surtout les prix de l’alimentation et de l’énergie qui se sont envolés. Des dépenses contraintes et qui prennent une part de plus en plus importante dans les ménages aux revenus faibles. À l’inverse, pour les revenus aisés ,la part consacrée à ces deux types de dépenses pèse relativement beaucoup moins.

Depuis près de deux ans, l’inflation a fait son retour soudain dans le monde occidental, après quarante ans de disparition. Ce retour bouleverse les comportements des ménages comme des entreprises et met au défi les économistes. Deux études publiées ce mardi éclairent le phénomène, soulignant notamment les inégalités nourries par l’inflation.

Dans son opus intitulé «Les politiques publiques au défi de l’inflation», le conseil d’analyse économique (CAE) s’applique à mieux comprendre les conséquences économiques concrètes de ce phénomène. Car si la hausse des prix ralentit – l’indicateur est passé sous la barre des 5 % pour la première fois depuis plus d’un an -, elle est cependant appelée à s’installer durablement dans le paysage économique. Pour les ménages, l’étude insiste sur les inégalités face à l’inflation du point de vue du coût de la vie.

L’inflation plombe davantage les ménages pauvres

L’inflation plombe davantage les ménages pauvres


De récentes études montrent que les ménages pour sont davantage plombés par l’inflation que les autres. En cause, le niveau des revenus plus faibles évidemment mais aussi la modification de la structure de consommation. En effet à l’intérieur de l’inflation ce sont surtout les prix de l’alimentation et de l’énergie qui se sont envolés. Des dépenses contraintes et qui prennent une part de plus en plus importante dans les ménages aux revenus faibles. À l’inverse, pour les revenus aisés ,la part consacrée à ces deux types de dépenses pèse relativement beaucoup moins.

Depuis près de deux ans, l’inflation a fait son retour soudain dans le monde occidental, après quarante ans de disparition. Ce retour bouleverse les comportements des ménages comme des entreprises et met au défi les économistes. Deux études publiées ce mardi éclairent le phénomène, soulignant notamment les inégalités nourries par l’inflation.

Dans son opus intitulé «Les politiques publiques au défi de l’inflation», le conseil d’analyse économique (CAE) s’applique à mieux comprendre les conséquences économiques concrètes de ce phénomène. Car si la hausse des prix ralentit – l’indicateur est passé sous la barre des 5 % pour la première fois depuis plus d’un an -, elle est cependant appelée à s’installer durablement dans le paysage économique. Pour les ménages, l’étude insiste sur les inégalités face à l’inflation du point de vue du coût de la vie.

La hausse des taux plombe la bourse

La hausse des taux plombe la bourse

Après la remontée des taux sur le marché obligataire le CAC 40 a perdu 228,52 points à 7.082,29 points, sa pire séance depuis le 15 mars. Après quatre séances dans le rouge cette semaine, ses pertes sont de 4,29%, soit la plus mauvaise performance hebdomadaire de l’année. L’indice retombe même à son plus bas niveau depuis le 27 mars.

Ailleurs en Europe, les pertes ont aussi été notables à Londres (-2,17%) et Francfort (-2,57%). La cote parisienne a ouvert dans le rouge, mais a surtout vu sa chute s’accentuer en deuxième partie de séance, après la publication de créations d’emplois aux États-Unis deux fois plus nombreuses qu’attendu, et au plus haut depuis un an selon l’enquête ADP/Standford Lab. Paradoxalement cela provient de la bonne santé de l’emploi Et donc aussi de l’économie que la banque centrale américaine souhaite refroidir pour limiter l’inflation.

Or, le marché de l’emploi est un des baromètres de la Réserve fédérale américaine pour calibrer sa réponse face à l’inflation, déclinante mais encore nettement au-dessus de l’objectif de 2%. Par conséquent, «le marché des taux obligataires considère [comme probable] le risque d’avoir une hausse en juillet et une autre en septembre» de la part de la Fed pour combattre encore l’inflation, après dix relèvements de taux depuis 2022 et une pause lors de la dernière réunion.

Le taux d’intérêt français à 10 ans a flambé pour frôler les 3,20%, soit plus au niveau depuis mars, alors qu’il n’était qu’à 3,02% mercredi. C’est son plus haut niveau depuis son record décennal début mars. Le taux français à 2 ans a aussi nettement monté pour terminer autour à près de 3,45%, contre 3,38% mercredi. Cette analyse a été confortée par une déclaration de Lorie Logan, membre du comité monétaire de la banque centrale (FOMC) qui estime qu’il faut mener «une politique plus restrictive».

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