Archive pour le Tag 'plombé'

Enseignement-Redoublement : le tabou qui plombe le niveau scolaire

Enseignement-Redoublement : le tabou qui plombe le niveau scolaire


À la veille de la sortie du nouveau placement PISA qui évalue le système scolaire de chaque pays, la France va sans doute encore se retrouver entre en fin de tableau confirmant ainsi la dernière étude du ministère de l’éducation nationale qui montrait que seulement la moitié des élèves de quatrième sont capables de faire une lecture correcte.

Nombre d’élèves entrent au collège non seulement sans capacité de lecture suffisante mais évidemment sans les bases de la langue française et des mathématiques. Le ministre de l’Éducation nationale dévoilera donc début décembre un plan destiné à «élever le niveau général à l’école». Parmi les mesures envisagées : revoir le «tabou du redoublement». Une pratique aux bénéfices contestés.

Après l’interdiction des abayas, le retour du bac en juin, la réflexion autour de l’uniforme ou encore la lutte contre le harcèlement, Gabriel Attal impose un nouveau thème dans l’actualité éducative : la hausse du niveau des élèves. Assurant n’avoir «aucun tabou», le ministre de l’Éducation nationale distille depuis plusieurs jours ses pistes pour «élever le niveau général à l’école», avant ses annonces officielles prévues début décembre, dans la foulée de la publication du très attendu classement Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves).

Mercredi 22 novembre, au 105e congrès des maires de France, l’homme politique est revenu sur son idée de mettre en place des groupes de niveau en français et en mathématiques au collège puis a lâché une phrase tout sauf anodine. Il «faut revoir» la «question du tabou du redoublement», a-t-il déclaré, selon l’AFP, promettant de «prendre des décisions» en la matière.

Le pire évidemment c’est que les pédagogistes ont protesté contre cette éventualité du rétablissement du redoublement. Or les mauvais élèves tirent évidemment l’ensemble des classes vers le bas et c’est tout le système qui se trouve appauvri y compris jusqu’à l’université où nombre d’étudiants affichent de graves failles en français et en mathématiques. Résultat, nombre de diplômés à bac plus 3 ou bac plus 5 se retrouvent au chômage avec la seule perspective de se faire embaucher dans l’administration; Ce qui n’augmente pas son propre niveau y compris dans l’enseignement !

Enseignement-Redoublement : le tabou qui le niveau scolaire

Enseignement-Redoublement : le tabou qui plombe le niveau scolaire


À la veille de la sortie du nouveau placement PISA qui évalue le système scolaire de chaque pays, la France va sans doute encore se retrouver entre en fin de tableau confirmant ainsi la dernière étude du ministère de l’éducation nationale qui montrait que seulement la moitié des élèves de quatrième sont capables de faire une lecture correcte.

Nombre d’élèves entrent au collège non seulement sans capacité de lecture suffisante mais évidemment sans les bases de la langue française et des mathématiques. Le ministre de l’Éducation nationale dévoilera donc début décembre un plan destiné à «élever le niveau général à l’école». Parmi les mesures envisagées : revoir le «tabou du redoublement». Une pratique aux bénéfices contestés.

Après l’interdiction des abayas, le retour du bac en juin, la réflexion autour de l’uniforme ou encore la lutte contre le harcèlement, Gabriel Attal impose un nouveau thème dans l’actualité éducative : la hausse du niveau des élèves. Assurant n’avoir «aucun tabou», le ministre de l’Éducation nationale distille depuis plusieurs jours ses pistes pour «élever le niveau général à l’école», avant ses annonces officielles prévues début décembre, dans la foulée de la publication du très attendu classement Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves).

Mercredi 22 novembre, au 105e congrès des maires de France, l’homme politique est revenu sur son idée de mettre en place des groupes de niveau en français et en mathématiques au collège puis a lâché une phrase tout sauf anodine. Il «faut revoir» la «question du tabou du redoublement», a-t-il déclaré, selon l’AFP, promettant de «prendre des décisions» en la matière.

Le pire évidemment c’est que les pédagogistes ont protesté contre cette éventualité du rétablissement du redoublement. Or les mauvais élèves tirent évidemment l’ensemble des classes vers le bas et c’est tout le système qui se trouve appauvri y compris jusqu’à l’université où nombre d’étudiants affichent de graves failles en français et en mathématiques. Résultat, nombre de diplômés à bac plus 3 ou bac plus 5 se retrouvent au chômage avec la seule perspective de se faire embaucher dans l’administration; Ce qui n’augmente pas son propre niveau y compris dans l’enseignement !

Redoublement : le tabou qui plombe l’enseignement

Redoublement : le tabou qui plombe l’enseignement


À la veille de la sortie du nouveau placement PISA qui évalue le système scolaire de chaque pays, la France va sans doute encore se retrouver entre en fin de tableau confirmant ainsi la dernière étude du ministère de l’éducation nationale qui montrait que seulement la moitié des élèves de quatrième sont capables de faire une lecture correcte.

Nombre d’élèves entrent au collège non seulement sans capacité de lecture suffisante mais évidemment sans les bases de la langue française et des mathématiques. Le ministre de l’Éducation nationale dévoilera donc début décembre un plan destiné à «élever le niveau général à l’école». Parmi les mesures envisagées : revoir le «tabou du redoublement». Une pratique aux bénéfices contestés.

Après l’interdiction des abayas, le retour du bac en juin, la réflexion autour de l’uniforme ou encore la lutte contre le harcèlement, Gabriel Attal impose un nouveau thème dans l’actualité éducative : la hausse du niveau des élèves. Assurant n’avoir «aucun tabou», le ministre de l’Éducation nationale distille depuis plusieurs jours ses pistes pour «élever le niveau général à l’école», avant ses annonces officielles prévues début décembre, dans la foulée de la publication du très attendu classement Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves).

Mercredi 22 novembre, au 105e congrès des maires de France, l’homme politique est revenu sur son idée de mettre en place des groupes de niveau en français et en mathématiques au collège puis a lâché une phrase tout sauf anodine. Il «faut revoir» la «question du tabou du redoublement», a-t-il déclaré, selon l’AFP, promettant de «prendre des décisions» en la matière.

Le pire évidemment c’est que les pédagogie liste ont protesté contre cette éventualité du rétablissement du redoublement. Or les mauvais élèves tirent évidemment l’ensemble des classes et c’est tout le système qui se trouve appauvri y compris jusqu’à l’université où nombre d’étudiants affichent de graves failles en français et en mathématiques.

L’inflation plombe l’épargne

L’inflation plombe l’épargne

L’inflation qui renchérit la plupart des produits et services et les factures à payer à la rentrée a pesé sur la collecte des livrets d’épargne. Cela d’autant plus que les salaires n’ont pas suivi et que globalement les ménages ont perdu du pouvoir d’achat.

L’«effet taux» serait-il en train de s’essouffler? La croissance de l’encours des Livrets A et LDDS a été divisée par quatre au mois de septembre sur un an et par rapport au mois précédent, tombant à un plus bas depuis octobre 2022. Les épargnants ont déposé le mois dernier sur leurs Livrets A et leurs Livrets de développement durable et solidaire (LDDS) près de 730 millions d’euros de plus qu’ils n’en ont retiré, a annoncé lundi la Caisse des dépôts (CDC).

L’encours cumulé des Livrets A et des LDDS a lui atteint le niveau record de 551,1 milliards d’euros, gonflant de 41,4 milliards d’euros depuis le début d’année.

Avenir du nucléaire: plombé par l’Etatisme ?

Avenir du nucléaire: plombé par l’Etatisme ?

par Michel Villette
Professeur de sociologie, AgroParisTech – Université Paris-Saclay dans The Conversation

Le 23 juin 2023, la loi relative à « l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes » était publiée au Journal officiel. Elle simplifie le parcours d’autorisation des projets de construction de réacteurs : concertation du public, déclaration d’utilité publique, mise en compatibilité des documents d’urbanisme, autorisations d’urbanisme ou autorisation environnementale.

Le texte, largement adopté par le parlement à la mi-mai, vise à faciliter la construction de trois séries de deux EPR 2 à l’horizon 2035 sur les sites de Penly (Seine-Maritime), Gravelines (Nord), du Bugey (Ain) et du Tricastin (Drôme), comme le président-candidat Emmanuel Macron en avait pris l’engagement à Belfort en février 2022. Ainsi, la loi supprime l’objectif de réduction à 50 % de la part du nucléaire dans le mix électrique à l’horizon 2035, ainsi que le plafonnement de la capacité de production nucléaire à 63,2 gigawatts.

Il est remarquable d’observer que cette décision technologique majeure et cet investissement public de première importance n’ont suscité pratiquement aucun débat, aucune polémique, aucune protestation.

Pourtant, de nombreuses questions se posent : comment doit se prendre la décision d’investir ou de désinvestir dans la construction de nouvelles centrales nucléaires ? Où est l’équilibre des pouvoirs en la matière ? Y a-t-il encore un débat possible une fois que le chef de l’État, en réaction aux difficultés liées au conflit en Ukraine, déclare dans l’urgence que c’est la seule solution pour assurer l’approvisionnement énergétique de la France, et qu’un maigre débat à l’Assemblée nationale débouche sur un rapide consensus plutôt que sur des études et des discussions approfondies ?

Dans son Esprit des Lois (1748), Montesquieu rappelle souvent qu’un peuple n’est libre que quand le pouvoir y arrête le pouvoir. En démocratie, la modération dans les décisions gouvernementales est supposée provenir du cadre constitutionnel et législatif, mais aussi et surtout d’un équilibre entre des forces dont les intérêts s’opposent et s’équilibrent.

Immobiliser une nouvelle fois une grande part des capacités d’investissement de la France dans la construction de centrales nucléaires de type réacteur à eau pressurisée (PWR) – plutôt que dans autre chose –, c’est un choix majeur aux conséquences financières, techniques, écologiques et politiques lourdes à très long terme. C’est aussi la continuation d’un état technocratique centralisé, omniscience et omnipotent.

Comment assurer l’équilibre des pouvoirs dans un tel cas ? Suivant Montesquieu, quels pouvoirs faut-il mettre en concurrence pour obtenir la décision la plus éclairée, la plus raisonnable, la plus intelligente possible ?

Souvenons-nous que ce sont des décisions autoritaires – quasi militaires – qui ont marqué le lancement du programme nucléaire français en 1973. Sans débat parlementaire sérieux, ni cadre juridique adapté, un petit groupe d’hommes politiques, de hauts fonctionnaires, et d’ingénieurs ont pris l’option radicale du tout nucléaire, en faisant deux promesses à la population : la technologie nucléaire serait sans risque et fournirait une électricité bon marché.

La suite de l’histoire mondiale de l’industrie nucléaire a montré qu’il y avait des risques. Pourtant, ce n’est que très récemment que les autorités françaises ont commencé à mettre en place des exercices d’évacuation et de protection des populations qu’impliquerait un accident majeur improbable, mais pas impossible.

Quant au bas prix de l’électricité en France entre 1975 et 2005, il s’explique surtout par une sous-estimation du coût complet du kilowatt heure, et par un report de coûts cachés sur les générations futures : remboursement des emprunts, coût du démantèlement des installations, du recyclage et du stockage des déchets, coût éventuel d’un accident majeur.

L’électricité bon marché de l’époque s’explique aussi par la non-prise en compte dans le coût du kilowatt heure de tous les projets qui ont du être abandonnés, et qui ont été financés par des dépenses publiques : la filière graphite gaz abandonnée ; le réacteur Superphénix de Creys-Malville (Isère) supposé contribuer au recyclage des déchets les plus radioactifs, définitivement arrêté en 1997, enfin, le doublement du coût des nouveaux réacteurs de Flamanville (Manche) qui ne sont toujours pas en fonctionnement.

En se comportant à la fois en entrepreneur et en garant du programme nucléaire, l’État français a contribué à entretenir l’irresponsabilité financière des opérateurs. Il s’est substitué à eux. A contrario, dans d’autres pays tout aussi tentés par la solution nucléaire – les calculs des financiers et la logique des marchés ont joué le rôle de contre-pouvoir. Aux États-Unis en particulier, de nombreux projets de construction de centrales nucléaires ont été abandonnés parce que les investisseurs privés les trouvaient trop risqués ou pas assez rentables.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, le retour au nucléaire constitue-t-il un investissement rentable, et si oui, à quel prix du kilowatt heure ? Est-ce une solution technique porteuse d’avenir et exportable ? Pour répondre à toutes ces questions, la population ne dispose aujourd’hui que de l’avis des experts de Bercy et d’EDF. Les partis politiques ne se montrent guère en état d’exercer le rôle de contre-pouvoir. Il ne serait donc pas absurde de faire appel au secteur privé, ne serait-ce que pour tester les hypothèses économiques et technologiques retenues par les experts étatiques. Il serait intéressant et utile de comparer un investissement dans des réacteurs PWR à un investissement équivalent répartit entre des économies d’énergie, des énergies renouvelables et une accélération des recherches de pointes dans la fusion nucléaire ou, pourquoi pas, dans l’exploitation de l’hydrogène blanc récemment découvert dans le sous-sol français. Or, tous ces programmes sont en mal de financement…

Lorsqu’on veut installer un nouveau système de chauffage chez soi, on fait faire plusieurs devis et l’on étudie plusieurs solutions techniques. L’État français pourrait faire de même, évitant ainsi ses coutumiers dépassements de budgets. C’est en se tournant vers l’international que l’on peut espérer actuellement introduire suffisamment de diversité dans les débats sur les choix nucléaires. De ce point de vue, la controverse entre les Français et les Allemands sur la question nucléaire est utile et devrait stimuler la réflexion.

Faut-il, par exemple, imiter des états autoritaires – comme l’État chinois –, qui continue à construire des centrales EPR fondées sur le principe de la fission nucléaire ? Ne faut-il pas plutôt faire confiance, au contraire, à la recherche scientifique de pointe et à l’innovation comme aux États-Unis et en Allemagne, où l’on investit fortement dans le développement des centrales de nouvelle génération, basées sur le principe de la fusion ?

Depuis 2014 et encore plus depuis 2020, les investissements privés ont bondi dans ce domaine.

Aux hésitations et aux réticences de la population, tiraillée entre la peur du nucléaire, l’envie d’avoir de l’électricité bon marché, et l’envie de réduire les émissions de CO2, pourraient ainsi répondre la sagesse des marchés et le talent des scientifiques en quête de technologies nouvelles. Une réflexion sur une meilleure utilisation des fonds publics impliquerait donc que l’État français devienne plus modeste, cesse de se prendre à la fois pour un régulateur, un financeur et un entrepreneur et qu’il accepte enfin une plus sage et plus prudente répartition des rôles.

Société- L’inflation plombe davantage les ménages pauvres

Société- L’inflation plombe davantage les ménages pauvres


De récentes études montrent que les ménages pauvres sont davantage plombés par l’inflation que les autres. En cause, le niveau des revenus plus faibles évidemment mais aussi la modification de la structure de consommation. En effet à l’intérieur de l’inflation ce sont surtout les prix de l’alimentation et de l’énergie qui se sont envolés. Des dépenses contraintes et qui prennent une part de plus en plus importante dans les ménages aux revenus faibles. À l’inverse, pour les revenus aisés ,la part consacrée à ces deux types de dépenses pèse relativement beaucoup moins.

Depuis près de deux ans, l’inflation a fait son retour soudain dans le monde occidental, après quarante ans de disparition. Ce retour bouleverse les comportements des ménages comme des entreprises et met au défi les économistes. Deux études publiées ce mardi éclairent le phénomène, soulignant notamment les inégalités nourries par l’inflation.

Dans son opus intitulé «Les politiques publiques au défi de l’inflation», le conseil d’analyse économique (CAE) s’applique à mieux comprendre les conséquences économiques concrètes de ce phénomène. Car si la hausse des prix ralentit – l’indicateur est passé sous la barre des 5 % pour la première fois depuis plus d’un an -, elle est cependant appelée à s’installer durablement dans le paysage économique. Pour les ménages, l’étude insiste sur les inégalités face à l’inflation du point de vue du coût de la vie.

Inégalités- L’inflation plombe davantage les ménages pauvres

Inégalités- L’inflation plombe davantage les ménages pauvres


De récentes études montrent que les ménages pauvres sont davantage plombés par l’inflation que les autres. En cause, le niveau des revenus plus faibles évidemment mais aussi la modification de la structure de consommation. En effet à l’intérieur de l’inflation ce sont surtout les prix de l’alimentation et de l’énergie qui se sont envolés. Des dépenses contraintes et qui prennent une part de plus en plus importante dans les ménages aux revenus faibles. À l’inverse, pour les revenus aisés ,la part consacrée à ces deux types de dépenses pèse relativement beaucoup moins.

Depuis près de deux ans, l’inflation a fait son retour soudain dans le monde occidental, après quarante ans de disparition. Ce retour bouleverse les comportements des ménages comme des entreprises et met au défi les économistes. Deux études publiées ce mardi éclairent le phénomène, soulignant notamment les inégalités nourries par l’inflation.

Dans son opus intitulé «Les politiques publiques au défi de l’inflation», le conseil d’analyse économique (CAE) s’applique à mieux comprendre les conséquences économiques concrètes de ce phénomène. Car si la hausse des prix ralentit – l’indicateur est passé sous la barre des 5 % pour la première fois depuis plus d’un an -, elle est cependant appelée à s’installer durablement dans le paysage économique. Pour les ménages, l’étude insiste sur les inégalités face à l’inflation du point de vue du coût de la vie.

L’inflation plombe davantage les ménages pauvres

L’inflation plombe davantage les ménages pauvres


De récentes études montrent que les ménages pour sont davantage plombés par l’inflation que les autres. En cause, le niveau des revenus plus faibles évidemment mais aussi la modification de la structure de consommation. En effet à l’intérieur de l’inflation ce sont surtout les prix de l’alimentation et de l’énergie qui se sont envolés. Des dépenses contraintes et qui prennent une part de plus en plus importante dans les ménages aux revenus faibles. À l’inverse, pour les revenus aisés ,la part consacrée à ces deux types de dépenses pèse relativement beaucoup moins.

Depuis près de deux ans, l’inflation a fait son retour soudain dans le monde occidental, après quarante ans de disparition. Ce retour bouleverse les comportements des ménages comme des entreprises et met au défi les économistes. Deux études publiées ce mardi éclairent le phénomène, soulignant notamment les inégalités nourries par l’inflation.

Dans son opus intitulé «Les politiques publiques au défi de l’inflation», le conseil d’analyse économique (CAE) s’applique à mieux comprendre les conséquences économiques concrètes de ce phénomène. Car si la hausse des prix ralentit – l’indicateur est passé sous la barre des 5 % pour la première fois depuis plus d’un an -, elle est cependant appelée à s’installer durablement dans le paysage économique. Pour les ménages, l’étude insiste sur les inégalités face à l’inflation du point de vue du coût de la vie.

La hausse des taux plombe la bourse

La hausse des taux plombe la bourse

Après la remontée des taux sur le marché obligataire le CAC 40 a perdu 228,52 points à 7.082,29 points, sa pire séance depuis le 15 mars. Après quatre séances dans le rouge cette semaine, ses pertes sont de 4,29%, soit la plus mauvaise performance hebdomadaire de l’année. L’indice retombe même à son plus bas niveau depuis le 27 mars.

Ailleurs en Europe, les pertes ont aussi été notables à Londres (-2,17%) et Francfort (-2,57%). La cote parisienne a ouvert dans le rouge, mais a surtout vu sa chute s’accentuer en deuxième partie de séance, après la publication de créations d’emplois aux États-Unis deux fois plus nombreuses qu’attendu, et au plus haut depuis un an selon l’enquête ADP/Standford Lab. Paradoxalement cela provient de la bonne santé de l’emploi Et donc aussi de l’économie que la banque centrale américaine souhaite refroidir pour limiter l’inflation.

Or, le marché de l’emploi est un des baromètres de la Réserve fédérale américaine pour calibrer sa réponse face à l’inflation, déclinante mais encore nettement au-dessus de l’objectif de 2%. Par conséquent, «le marché des taux obligataires considère [comme probable] le risque d’avoir une hausse en juillet et une autre en septembre» de la part de la Fed pour combattre encore l’inflation, après dix relèvements de taux depuis 2022 et une pause lors de la dernière réunion.

Le taux d’intérêt français à 10 ans a flambé pour frôler les 3,20%, soit plus au niveau depuis mars, alors qu’il n’était qu’à 3,02% mercredi. C’est son plus haut niveau depuis son record décennal début mars. Le taux français à 2 ans a aussi nettement monté pour terminer autour à près de 3,45%, contre 3,38% mercredi. Cette analyse a été confortée par une déclaration de Lorie Logan, membre du comité monétaire de la banque centrale (FOMC) qui estime qu’il faut mener «une politique plus restrictive».

Sondage Politique-le moral des Français: plombé par l’inflation

Sondage Politique-le moral des Français: plombé par l’inflation

La question du pouvoir d’achat est susceptible de nourrir aussi la participation à la manifestation du 31 juillet janvier. En effet, le pessimisme caractérise toujours le moral des Français particulièrement inquiets de l’inflation. Et il est probable que ce pessimisme affecte encore davantage la question du pouvoir d’achat que le problème des retraites. Deux problématiques cependant liées à moyen long terme.

L’ indicateur du moral des ménages s’établit ainsi à 80, niveau autour duquel il oscille depuis le printemps 2022. Il a perdu 3 points sur trois mois, et reste très éloigné de la moyenne longue durée (1987-2002), qui est de 100. A deux reprises l’an dernier (en juillet puis en septembre), l’indicateur est descendu à 79 points, un niveau jamais atteint depuis juin 2013.

En janvier, l’opinion des ménages français sur leur situation financière à venir a baissé de deux points et le nombre de ceux qui estiment qu’il est opportun de faire des achats importants en perd un.
La dégradation est aussi visible sur l’opinion des ménages quant à l’évolution récente de leur niveau de vie , avec un niveau qui se rapproche du plus bas historique atteint en juillet dernier.

La confiance des ménages dans leur capacité à épargner , actuelle comme future, diminue également puisque ces deux indicateurs perdent chacun deux points, précise l’Insee, en ajoutant qu’ils restent toutefois au-dessus de leur moyenne de longue période. Enfin, les craintes des ménages concernant l’évolution du chômage restent quasi stables (+1 point) et l’indicateur bien en dessous de sa moyenne.

Social et économie- Sondage moral des Français: plombé par l’inflation

Social et économie- Sondage moral des Français: plombé par l’inflation

La question du pouvoir d’achat est susceptible de nourrir aussi la participation à la manifestation du 31 juillet janvier. En effet, le pessimisme caractérise toujours le moral des Français particulièrement inquiets de l’inflation. Et il est probable que ce pessimisme affecte encore davantage la question du pouvoir d’achat que le problème des retraites. Deux problématiques cependant liées à moyen long terme.

L’ indicateur du moral des ménages s’établit ainsi à 80, niveau autour duquel il oscille depuis le printemps 2022. Il a perdu 3 points sur trois mois, et reste très éloigné de la moyenne longue durée (1987-2002), qui est de 100. A deux reprises l’an dernier (en juillet puis en septembre), l’indicateur est descendu à 79 points, un niveau jamais atteint depuis juin 2013.

En janvier, l’opinion des ménages français sur leur situation financière à venir a baissé de deux points et le nombre de ceux qui estiment qu’il est opportun de faire des achats importants en perd un.
La dégradation est aussi visible sur l’opinion des ménages quant à l’évolution récente de leur niveau de vie , avec un niveau qui se rapproche du plus bas historique atteint en juillet dernier.

La confiance des ménages dans leur capacité à épargner , actuelle comme future, diminue également puisque ces deux indicateurs perdent chacun deux points, précise l’Insee, en ajoutant qu’ils restent toutefois au-dessus de leur moyenne de longue période. Enfin, les craintes des ménages concernant l’évolution du chômage restent quasi stables (+1 point) et l’indicateur bien en dessous de sa moyenne.

Economie- Sondage moral des Français: plombé par l’inflation

Economie- Sondage moral des Français: plombé par l’inflation

Le pessimisme caractérise toujours le moral des Français particulièrement inquiets notamment de l’inflation.

L’ indicateur du moral des ménages s’établit ainsi à 80, niveau autour duquel il oscille depuis le printemps 2022. Il a perdu 3 points sur trois mois, et reste très éloigné de la moyenne longue durée (1987-2002), qui est de 100. A deux reprises l’an dernier (en juillet puis en septembre), l’indicateur est descendu à 79 points, un niveau jamais atteint depuis juin 2013.

En janvier, l’opinion des ménages français sur leur situation financière à venir a baissé de deux points et le nombre de ceux qui estiment qu’il est opportun de faire des achats importants en perd un.
La dégradation est aussi visible sur l’opinion des ménages quant à l’évolution récente de leur niveau de vie , avec un niveau qui se rapproche du plus bas historique atteint en juillet dernier.

La confiance des ménages dans leur capacité à épargner , actuelle comme future, diminue également puisque ces deux indicateurs perdent chacun deux points, précise l’Insee, en ajoutant qu’ils restent toutefois au-dessus de leur moyenne de longue période. Enfin, les craintes des ménages concernant l’évolution du chômage restent quasi stables (+1 point) et l’indicateur bien en dessous de sa moyenne.
Avec AFP

Sondage moral des Français: plombé par l’inflation

Sondage moral des Français: plombé par l’inflation

Le pessimisme caractérise toujours le moral des Français particulièrement inquiets notamment de l’inflation.

L’ indicateur du moral des ménages s’établit ainsi à 80, niveau autour duquel il oscille depuis le printemps 2022. Il a perdu 3 points sur trois mois, et reste très éloigné de la moyenne longue durée (1987-2002), qui est de 100. A deux reprises l’an dernier (en juillet puis en septembre), l’indicateur est descendu à 79 points, un niveau jamais atteint depuis juin 2013.

En janvier, l’opinion des ménages français sur leur situation financière à venir a baissé de deux points et le nombre de ceux qui estiment qu’il est opportun de faire des achats importants en perd un.
La dégradation est aussi visible sur l’opinion des ménages quant à l’évolution récente de leur niveau de vie , avec un niveau qui se rapproche du plus bas historique atteint en juillet dernier.

La confiance des ménages dans leur capacité à épargner , actuelle comme future, diminue également puisque ces deux indicateurs perdent chacun deux points, précise l’Insee, en ajoutant qu’ils restent toutefois au-dessus de leur moyenne de longue période. Enfin, les craintes des ménages concernant l’évolution du chômage restent quasi stables (+1 point) et l’indicateur bien en dessous de sa moyenne.
Avec AFP

La baisse de l’Euro plombe la croissance ?

La baisse de l’Euro plombe la croissance ?

 

L’euro a atteint un plus bas depuis près de vingt ans. En renforçant le coût de l’énergie importée par les économies de la Zone euro, cette baisse représente un risque supplémentaire qui pèse sur les perspectives à la fois d’inflation et d’activité économique. Cela représente donc une difficulté complémentaire pour la BCE. Par Clémentine Gallès, Cheffe Economiste et Stratégiste de Société Générale Private Banking. ( La Tribune)

 

En effet, le dollar connaît un important mouvement d’appréciation contre l’ensemble des devises depuis le début de l’année (+15% contre l’euro et la livre britannique, et +22% contre le yen). Cette progression du dollar s’explique par différents facteurs. Tout d’abord la Réserve fédérale a annoncé dès la fin de l’année 2021 une progression de ses taux d’intérêt en réaction à une inflation américaine particulièrement élevée. Cette hausse des taux a incité les investisseurs en quête de rendements à acheter des obligations américaines libellées en dollars. Cette tendance a par la suite été accentuée par l’annonce de la Guerre en Ukraine. Les investisseurs ont en effet renforcé leur préférence vers des investissements en dollars dans ce nouveau contexte de risque touchant particulièrement l’Europe.

Enfin, l’appréciation de matières premières habituellement échangées en dollar a mécaniquement fait augmenter le recours à cette devise. Donc, si l’euro a baissé face au dollar, c’est avant tout lié à la forte demande de dollars. D’ailleurs l’euro n’a pas beaucoup évolué sur la période récente quand on le regarde contre un panier de devises plus large.

 

Cette nouvelle baisse augmente encore davantage le coût des énergies libellées en dollars, impliquant des nouvelles tensions à venir sur l’inflation de la Zone euro mais surtout une nouvelle dégradation des perspectives d’activité. La forte progression des prix de l’énergie depuis quelques mois a déjà impliqué une nette dégradation de la balance commerciale allemande, qui vient de basculer en territoire négatif pour la première fois depuis 1991 ).

L’accentuation récente des tensions sur l’approvisionnement en gaz russe fait dorénavant craindre une récession en Zone euro. Dans ce contexte la progression du dollar face à l’euro devient une difficulté complémentaire pour la BCE : si elle augmente beaucoup ses taux d’intérêt, elle prend le risque de provoquer une récession, mais si elle n’augmente pas assez ses taux d’intérêt, l’euro pourrait continuer de baisser et mécaniquement renforcer le risque d’une inflation durable.

Clémentine Gallès

Le prix de l’énergie plombe le pouvoir d’achat

 

 

D’après l’INSEE, le surcroît de dépenses lié à la flambée des prix de l’énergie est évaluée à 40 euros en moyenne par famille au mois d’octobre 2021 par rapport à fin 2019. Les deux principaux postes concernent les carburants ( +21 % depuis le début de l’année) et le gaz (+40% sur la même période). Avec la chute des températures et l’arrivée de l’hiver dans quelques jours, la consommation d’énergie pourrait encore grimper pendant quelques mois. Notons que l’INSEE sous s’évalue nettement les conséquences de l’augmentation du fioul destiné au chauffage et qui a pris les augmentations plein pots quand les citernes ont été remplies pour l’année.( Sur un an les prix ont augmenté de près de 50 % . Soit une augmentation moyenne de 500 €)

En comparant au point bas de décembre 2020, la hausse est encore plus fulgurante. Les statisticiens évaluent ce surcoût à 64 euros. À l’intérieur de cette moyenne il y a d’énormes inégalités.

Le budget consacré aux carburants pour un ménage francilien est d’environ 650 euros chaque année contre 1.550 euros pour une famille dans une commune rurale.

les factures liées à l’énergie (logement, transport) font partie des dépenses contraintes qu’il est impossible de diminuer sans conséquence grave sur la vie économique et sociale. Le principal risque étant de perdre son emploi.

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