Archive pour le Tag 'plein'

Turquie : des imams à plein temps dans les écoles !

Turquie : des imams à plein temps dans les écoles !

La Turquie qui a longtemps été gouvernée par des principes laïques verse depuis le président Erdogan dans l’islamisme; ainsi ce sont donc désormais des imams à plein temps qui vont dans chaque école être chargés du développement spirituel des élèves et de l’enseignement du Coran.

Pour l’instant 842 écoles primaire et secondaire local sont concernés mais un projet prévoit l’extension aux autres établissements.

Cette dernière décision et la fuite en avant des regards vers l’islamisme signifie désormais la mort de la république dans un état turc qui jusque-là grâce à la laïcité pouvait encore constituer un repère de modernité dans le moyen orient. .

Loi Plein emploi : un catalogue de bonnes intentions

Loi Plein emploi : un catalogue de bonnes intentions

Les « Assises du travail » ont été lancées le 2 décembre dernier, avant le conflit sur les retraites. Le résultat a été diffusé par le ministère du travail. De toute évidence, les propositions sont assez maigres et peu contraignantes. Il s’agit plutôt d’un petit catalogue de bonnes intentions. La principale disposition concerne sans doute la perspective de la semaine sur quatre jours au lieu de cinq. Par contre on a oublié de sujets importants à savoir le travail des seigneurs et la question de la rémunération surtout dans cette période d’inflation. Bref comme dirait Macon, le conseil économique et social par la voix de son président « ne s’est pas beaucoup mouillé »dans un rapport de soixante-dix pages, rédigé et coordonné par Jean-Dominique Senard, le président de Renault et Sophie Thiéry, présidente de la commission Travail et emploi du Conseil économique, social, et environnemental, (CESE) et remis au ministre. Dix-sept recommandations en découlent.

On retiendra surtout la perspective du travail sur quatre jours au lieu de cinq.. Plusieurs expérimentations sont actuellement en place dans les services publics. Et le ministre veut encourager la négociation dans chaque entreprise. Tout comme le télétravail, autre aspiration importante mise en lumière par ce rapport. Le ministre s’est dit favorable à son extension, quand c’est possible, mais tout en veillant à la déconnexion, avec la signature d’une charte, qui soit applicable.
Autre proposition la mise en place d’une espèce de banque des congés pourront être pris même en cas de changement d’entreprise.. Ce compte existe déjà dans certaines entreprises, l’idée serait donc de le généraliser. Une suggestion qui se rapproche de celle de la CFDT qui milite depuis plusieurs années pour une banque du temps.
Le rapport propose aussi le développement de la formation face aux défis de la transition écologique, mais aussi des futurs métiers, les actifs doivent faire preuve d’adaptation. Mais cela ne peut se faire sans accompagnement. L’objectif étant d’éviter les absentéismes. Mais aussi les accidents du travail. « La question de la santé mentale s’impose comme une priorité… notamment en matière d’usure professionnelle », a souligné le ministre.

Une une loi sur le plein emploi !!!

Une une loi sur le plein emploi !!!


D’après sondage OpinionWay pour « Les Echos » et Radio Classique Emmanuel Macron, Le gouvernement est largement rendu responsable de l’échec du débat à l’Assemblée nationale et l’opposition à la réforme s’est encore renforcée. Pour tenter de remonter la pente de l’impopularité, le gouvernement envisage donc une curieuse loi intitulée pour le plein-emploi. Il s’agit en fait d’une manœuvre politique pour répandre un peu de sucré sur le côté amer et salé de la réforme des retraites.

La première observation, c’est qu’on ne peut élaborer de loi sur le plein-emploi sauf dans les régimes totalitaires. Au mieux un gouvernement peut rechercher les meilleures conditions qui favorisent le développement économique d’où découle l’emploi.

Le gouvernement ne peut donc créer directement des emplois d’autant que la France est déjà largement pourvue en fonctionnaires superflus dans de nombreux secteurs. Des problématiques assez différentes comme l’adoucissement de la réforme des retraites, le partage de la valeur ou encore les conditions de travail. Mais pas vraiment une réflexion et une orientation sur le meilleur environnement économique pour favoriser la croissance et pas davantage une réflexion sur le sens du travail

bref du travail bâclé à consonance politicienne.

« Un des principaux volets de cette loi se fera autour de la question du partage de la valeur, parce que c’est une des promesses du président pendant sa campagne », poursuit encore ce ministre.
Avec une inflation qui promet d’être encore élevée ces prochains mois, la question des salaires et des rémunérations est la première préoccupation des Français.

Conscient que l’emploi des seniors fait partie des sujets les plus irritants de la réforme des retraites pour l’opinion, le gouvernement tient absolument à ouvrir un débat sur ce sujet. Avec, là encore, des propositions dans sa loi, pour mieux encourager le cumul emploi retraite, mais aussi généraliser le compte épargne temps universel, sorte de « banque du temps », inspirée de la CFDT, qu’un salarié pourrait actionner tout au long de sa vie, et notamment en fin de carrière.
Matignon souhaiterait aussi inscrire des sanctions pour les entreprises qui licencient, probablement en augmentant les indemnités des ruptures conventionnelles pour les salariés les plus âgés quand ces dernières sont à l’initiative des employeurs.

Du côté de la carrière des femmes, aussi, le gouvernement cherche à faire quelques gestes. Au moins pour la forme, étant donné qu’il n’a pas prévu d’amender son texte de réforme des retraites, notamment sur l’effort demandé aux femmes qui ont travaillé, tout en ayant des enfants (et qui, avec le recul de l’âge, voient leurs bonifications pour trimestres amoindries).
Sous l’impulsion du Modem, il réfléchit donc à une revalorisation (financière) de la pension des mères (probablement celles qui ont eu au moins 3 enfants), et dont les pensions sont basses.
Un chantier sur la mise en place d’un meilleur service de la petite enfance, pour les aider à mieux articuler vie personnelle et vie professionnelle, sera aussi lancé.
Calendrier serré

Le risque de ce texte est toutefois d’apparaître comme une liste très opportuniste de mesures qui ne changeront pas la situation des salariés dans les entreprises avant de longues années.

Chine: un troisième mandat de Xi Jinping plein d’incertitudes

Chine: un troisième mandat de Xi Jinping plein d’incertitudes

Sur le plan politique, le président chinois a encore renforcé ses pouvoirs et cadenassé un peu plus son pays. Reste que l’avenir n’est pas forcément assuré compte tenu des défis auxquels doit faire face la Chine.

Au plan politique, c’est une victoire sans précédent mais sur fond de démocratie évidemment de plus en plus douteuse. Le président chinois a été élu pour un troisième mandat, il pourra même aller au-delà et présider à vie du fait de la modification de la constitution. ! Bref le schéma classique des dictatures.

Le premier problème aura à résoudre le président chinois sera la relance économique en raison du net ralentissement interne tout autant que des les exportations.
L’invraisemblable politique sanitaire « zéro vide » a créé un désordre total dans l’économie. En effet cela a multiplié des fermetures partielles d’entreprise. Le contraire des politiques occidentales centrées sur l’utilisation du vaccin. Des politiques occidentales qui ont tendance aussi à se libérer de leur dépendance chinoise d’où les pressions sur la baisse des importations en provenance de la Chine.

Parallèlement la croissance intérieure a aussi été largement affectée par la situation sanitaire et des crises financières menacent en particulier dans le domaine immobilier

Si Xi Jinping a, ces dernières années, mis l’accent sur la consommation et la demande intérieure pour développer l’économie, le maintien des restrictions sanitaires en Chine met à mal cette stratégie.

« Compte tenu de l’ampleur des restrictions, il est peu probable que la consommation retrouve son niveau pré-Covid », estime l’économiste Dan Wang, de la banque chinoise Hang Seng. Les secteurs du tourisme, des transports et de la restauration sont ainsi particulièrement pénalisés.

Comme au plan international la croissance inscrit une tendance nettement baissière avec la perspective d’au moins la moitié du monde en récession, la demande à la Chine devrait aussi nettement ce réduire.

2022 : un « futur plein d’avenir !!!

2022 : un  « futur plein  d’avenir !!!

 

C’est à peu près le nouveau slogan qu’a choisi Anne Hidalgo pour sa campagne électorale («Ensemble, changeons d’avenir.» ). La plupart des slogans retenus pour les élections sont à peu près aussi vide de sens. Sans doute adaptés pour vendre du fromage ou des assurances, ces slogans ne signifient strictement rien politiquement. 

Les candidats à la campagne présidentielle n’ont pas l’exclusivité de cette nullité qui atteint peut-être encore davantage les élections locales. Tous sont de la même tonalité comme par exemple : « l’avenir, demain avec tartanpion » ou encore « l’avenir , c’est demain ».

La preuve sans doute que le débat démocratique est désormais complètement confisqué par des publicitaires et des conseillers coupés des réalités socio-économiques. La forme doit prendre le pas sur le fond. La musique verbale doit s’imposer sur les paroles.

 L’apparence doit dominer le contenu programmatique. Bref du cirque médiatique caractérisé par l’insignifiance. Il pas étonnant qu’un Français sur deux n’aille  sans doute pas voté y compris pour la future élection présidentielle.

On rêve évidemment d’un candidat président (e) qui s’interdirait toute promesse ferme  se contentant pour sa campagne électorale d’une analyse approfondie de la situation socio économique et sociétale. Un président qui promettrait des transformations mais de manière progressive et surtout participative mais sans entrer dans des détails qui ne rentrent pas forcément dans ses attributions et qui le plus souvent se trouvent contrariées par l’environnement dès le lendemain du vote.

Zone euro-Politique monétaire: La BCE en plein potage !

 

 

Zone euro-Politique monétaire: La BCE en plein potage !

Pour cacher sans doute les grandes incertitudes de sa politique monétaire, la BCE choisit l’immobilisme.
Certe, s on comprend que la BCE ne veuille procéder une évolution brutale  de sa politique monétaire ultra-accomodante . « Nous pouvons maintenant ajuster – calmement, étape par étape – nos instruments de politique monétaire. Et quand les données économiques le permettront, nous le ferons », a déclaré Christine Lagarde. Mais on ne comprend pas du tout les propos du vice-président de la BCE qui affirme, lui,  que la baisse des taux d’intérêt n’interviendra que lorsqu’on aura constaté la diminution de l’inflation !

Luis de Guindos, le vice-président de la BCE, a en effet affirmé jeudi que l’institution monétaire ne relèvera son principal taux d’intérêt que « si et quand » l’inflation se stabilisera à son objectif de 2% et indépendamment de ce que font les autres institutions d’émissions.

Première observation, dans une politique monétaire on attend pas la baisse de l’inflation pour réajuster les taux d’intérêt ; c’est exactement le contraire. Deuxième observation, le fait que la BCE ne tiendrait pas compte des autres politiques monétaires dans le monde !

Des propos particulièrement incohérents qui sans doute justifient l’immobilisme qui se nourrit des contradictions internes sur le plan monétaire dans la zone euro

L’exécutif européen a relevé jeudi sa prévision de hausse de l’inflation à 3,5%, un chiffre bien plus élevé que sa précédente estimation, à 2,2%.:

Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, le 16 décembre dernier durant une conférence de presse au siège de la BCE, à Francfort, en Allemagne.

Choisir le bon moment. Relever maintenant le taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) ne permettrait pas d’enrayer la hausse record de l’inflation dans la zone euro et aurait pour seul effet de nuire à l’économie, a déclaré la présidente de la BCE, Christine Lagarde, dans un entretien publié vendredi 11 février.

Alors qu’elle avait secoué les marchés la semaine dernière en n’écartant pas l’hypothèse d’une hausse des taux de la BCE cette année – ce qui serait une première en plus d’une décennie – du fait des pressions inflationnistes persistantes, Christine Lagarde a prévenu qu’un relèvement des taux ne répondrait pas à la hausse des prix du pétrole et aux problèmes dans les chaînes d’approvisionnement, qui ont favorisé l’inflation.

« Cela ne résoudrait aucun des problèmes actuels. Au contraire : si nous agissons de manière trop précipitée maintenant, le rebond de nos économies pourrait être considérablement affaibli, et des emplois seraient menacés », a-t-elle expliqué au groupe de presse allemand Redaktionsnetzwerk Deutschland (RND).

Elle a par ailleurs souligné que la BCE modifierait sa politique monétaire ultra-accomodante de manière graduelle et quand les conditions le permettront. « Nous pouvons maintenant ajuster – calmement, étape par étape – nos instruments de politique monétaire. Et quand les données économiques le permettront, nous le ferons », a déclaré Christine Lagarde.

L’exécutif européen a relevé jeudi sa prévision de hausse de l’inflation à 3,5%, un chiffre bien plus élevé que sa précédente estimation, à 2,2%.:

Le business de faux pass sanitaires en plein boom

Le business de faux pass sanitaires en plein boom

Les recherches Google des termes comme «faux vaccin», «faux pass sanitaire» ou «faux test covid» ont explosé lundi soir, tout comme les propositions de faux certificats.

Avant l’allocution du Président de la République, on pouvait dénombrer entre 500 et 600 recherches par mois du terme «fausse attestation» sur Google. Hier matin, on en comptait  plus de 4000 d’après l’outil de référencement SEMrush et ce, seulement pour ce terme de recherche bien précis : la tendance s’observe également sur «faux vaccin», «faux test covid» ou «faux pass sanitaire». Avec aussi des prix qui tournent autour de 400 € formation

8-MAI: commémoration et réunion en plein air des chefs d’État major

8-MAI: commémoration et réunion en plein air des chefs d’État major  

 

 

Une  commémoration du 76e anniversaire du 8 mai 1945, très spartiate en raison de la crise sanitaire. Quelques personnalités seulement accompagnaient  le chef de l’État. Lequel a organisé une réunion impromptue entre les chefs  d’état-major des armées au pied de l’Arc de Triomphe. Une réunion très longuement filmée par les chaînes d’info et organisée à dessein sans doute pour montrer que le président maîtrise  bien une armée aujourd’hui inquiète du délitement de la France. Une nouvelle déclaration de militaires actifs mais anonymes est annoncée dans valeurs actuelles.

La chasse autorisée mais pas le sport de plein air !

La chasse autorisée mais pas le sport de plein air  !

 

On peut se réjouir pour les chasseurs de l’autorisation qui va leur être donnée pour poursuivre leur activité. Des chasses pourront donc être organisées, sous le contrôle des préfets, pour « éviter un accroissement des dégâts faits aux cultures, aux forêts et aux biens par une prolifération des populations de grand gibier ».

 

En fait, cette régulation des populations du grand gibier autorise en réalité la poursuite de l’activité habituelle. Mais pourquoi autoriser cette activité de plein air et pas d’autres comme certains sports qui n’exigent pas de promiscuité.

 

Des chasses pourront donc être organisées, sous le contrôle des préfets, à destination des espèces  »susceptibles d’occasionner des dégâts aux cultures et aux forêts, et dont la population doit être régulée », peut-on lire dans le communiqué. Cela concerne le sanglier et le chevreuil. En faite c’est 80 % du gibier chassé actuellement. À l’issue de ces consultations, « les préfets saisiront les présidents de Fédérations Départementales de la Chasse pour fixer dans chaque département les objectifs de prélèvements devant être réalisés ».

 

Plein-emploi en 2025 (Macron) : du pipeau !

Plein-emploi en 2025 (Macron) : du pipeau !

 

Lors de sa conférence de presse, Macron a affirmé qu’il se donnait pour objectif d’atteindre le plein-emploi en 2025. Observons d’abord que cet objectif enjambe le mandat de Macron qui finira en 2022. Précisément pour 2022,  Macron retient un objectif moins ambitieux de 7 % d’ici la fin du quinquennat. Notons aussi que le concept de plein-emploi c’est-à-dire de chômage zéro n’existe pas.  en effet ,compte-tenu des modifications conjoncturelles du marché du travail des adaptations permanentes sont nécessaires et il existe toujours pendant un temps autour de 3 à 4 % de chômage. L’essentiel consiste dans cette période de chômage de limiter le plus possible sa durée mais le chômage zéro ne peut exister ou alors il faudrait un très fort déséquilibre de l’offre et de la demande au profit de l’offre. En outre,  le marché du travail a déjà bien évolué notamment en raison du développement de postes beaucoup plus précaires soit à temps partiel, soit à durée limitée de sorte qu’on peut dans certains pays comme en Allemagne aux États-Unis avancer des chiffres de chômage très bas et en même temps une augmentation de la pauvreté des travailleurs. Pour prouver l’efficacité de son action, Macron a avancé le chiffre de création de 500 000 emplois en deux ans.  C’est ce qu’avait créé Hollande en 18 mois à comparer à moins de 300 000 emplois créés sous le mandat de Macron sur la même période. En clair ,le mandat de l’actuel président de la république n’a pas apporté d’amélioration. Pour preuve encore les résultats du premier trimestre 2019 globalement le nombre de chômeurs stagne

 

Oeufs de poules élevées en plein air obligatoire sauf pour l’industrie alimentaire

Oeufs de poules élevées en plein air obligatoire sauf pour l’industrie alimentaire

Le ministre reprend un des promesses de Macron, à savoir l’obligation de ne commercialiser des œufs de poules que si ces dernières sont élevées en plein air. Mais en plein air ne signifie pas fin de l’élevage intensif . Mais en même temps cette obligation ne s’appliquera pas le à l’industrie alimentaire  En 2015, 220 œufs ont été consommés en moyenne par chaque français, dont 40% sous forme d’ovoproduits. En 2013, 290 000 tonnes d’ovoproduits ont été fabriqués en France par une soixantaine d’industriels. Ils sont destinés à l’industrie alimentaire et à l’exportation (pâtisserie, biscuiterie, pâtes alinéaires, industrie laitière, etc.) ainsi qu’à la restauration hors domicile. « En 2022, les œufs coquilles seront issus d’élevage de plein air et plus d’élevage en cage. C’est un engagement de campagne, il sera tenu » a ainsi réaffirmé le ministre de l’Agriculture, au micro d’Europe 1. Les produits à base d’œufs, en revanche, ne seront pas concernés, comme le fait remarquer le Huffington Post. « La filière française se porte bien, petit à petit il y a moins d’élevage en batterie mais il n’est pas possible d’interdire tous les élevages en batterie », a indiqué le ministre. En décembre dernier, l’association L214, qui milite pour le bien-être animal, avait demandé au gouvernement d’interdire tout élevage de poules pondeuses en batterie d’ici 2025. Pour cela, il lui faudra donc attendre encore un peu.

 

Hulot : le « vert » à moitié plein

Hulot : le « vert » à moitié plein

 

De plus en plus nombreux sont ceux qui s’interrogent sur le rôle et la présence de Nicolas Hulot au sein du gouvernement. Lui-même ne cache pas ses interrogations compte tenu notamment que la plupart des arbitrages lui sont défavorables. D’une manière générale,  Nicolas Hulot a bien du mal à exprimer clairement ses positions sur les sujets stratégiques qui mettent en cause l’environnement. Le dossier le plus significatif de ce point de vue étant celui du nucléaire mais pas seulement. Sur le CETA  aussi (traité commercial entre l’union économique et le Canada) Hulot s’oppose très mollement aux conséquences économiques et environnementales. C’est encore le cas avec l’affaire du glysophate.  Il est en désaccord avec le ministre de l’agriculture concernant le délai à accorder pour la nouvelle autorisation du désherbant. Nicolas Hulot se voit contraint de justifier sa prudence voir son immobilisme agricole “C‘est bien de voir le verre à moitié vide, moi je le vois aussi à moitié plein, je vois aussi tout ce que j‘ai obtenu”, a dit le ministre de la Transition écologique sur RTL. Effectivement le compte n’y est pas pour le « vert » qu’il était. La timidité de l’ancienne vedette de la télé s’explique sans doute aussi par la fortune qu’il a accumulée grâce à son businesse de l’écologie. Un business  par ailleurs largement alimenté par des grandes entreprises et notamment l’EDF. Une grande fortune de 200 millions qui le fragilise et qui le contraigne à mettre la pédale douce sur toutes ces expressions pour éviter que les médias  ne s’attaquent à ses fragilités. Nicolas Hulot tempère donc les critiques en indiquant qu’il a besoin de temps. Pas sûr cependant qu’il reste longtemps au gouvernement pour les différentes raisons évoquées. Nicolas Hulot devrait dire en décembre s‘il reste au gouvernement ou non, une décision qui dépendra de sa capacité à faire entendre sa position. Parmi les lignes rouges, aussi  le dossier controversé de l‘aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).

Les Républicains en plein potage

Les Républicains en plein potage

 

Faute de deux programmes mobilisateurs (on a juste raboté les orientations Fillon), les Républicains se limitent essentiellement à la critique de Macron et de son gouvernement comme si déjà on s’était résigné à un statut d’opposition.  Des attaques essentiellement personnelles qui tombent un peu à plat et masquent mal le vide existentiel des Républicains. « Edouard Philippe, il va être dans une position, humainement, extrêmement difficile à moins d’avoir une dose de cynisme absolu », a commenté Eric Woerth dans le cadre du « Grand Rendez-vous » Les Echos-CNEWS-Europe 1. « Il va aller faire campagne contre tous les candidats qu’il a désignés lui-même au sein de la Commission nationale d’investiture des Républicains et du Centre », a-t-il rappelé. « Il a balayé ça d’un revers de main en disant, ‘Tous ces candidats-là, je me battrai contre eux’. Ce sont ses propres amis, au meilleur sens du terme, politiques, amis de conviction, d’idées, de combat politique. Comment peut-on faire ça humainement? Comment peut-on avoir ce degré de cynisme? » Alors que François Baroin avait critiqué samedi « une addition de reniements » à l’évocation des ministres de droite, Eric Woerth a concédé à la décharge d’Edouard Philippe que « c’est très difficile de refuser Matignon ». « Il faut éteindre ses ambitions personnelles pour essayer de regarder quel est le collectif qui derrière peut être plus puissant », a-t-il dit. « Je pense (…) que politiquement il se fourvoie, qu’il se trompe. » Eric Woerth, très sévère, a souligné la position intenable, selon lui, d’Edouard Philippe et de Bruno Le Maire qui seront chargés de l’application de la hausse de 1,7 point de CSG proposée dans le programme d’Emmanuel Macron. Eric Woerth, responsable du programme LR-UDI, a insisté sur la nécessité d’une alternance claire face à un « immobilisme scintillant ».

Fillon : l’homme intègre désintégré en plein vol

Fillon : l’homme intègre désintégré en plein vol

 

D’une certaine manière, François Fillon s’est piégé lui-même en surjouant la posture d’homme intègre. Le vainqueur surprise du primaire de la droite ne s’est pas privé d’utiliser l’argument de l’honnêteté pour discréditer à la fois Sarkozy mais aussi Juppé. Il aurait dû évidemment se méfier car on ne peut ressortir indemne après 40 ans de politique. Comme nombre d’autres,  c’est grâce à cette politique de François Fillon a pu vivre. Il est clair que les revenus d’élus étaient peut-être insuffisants pour assurer les dépenses du grand bourgeois. Du coup, la rémunération accordée à son épouse (500 000 € environ en tout) et même à ses  fils constitue une sorte d’accessoire de revenus vraisemblablement nécessaires pour boucher les trous. De ce point de vue,  la défense de Fillon et de ses soutiens a été particulièrement maladroite car une rémunération indue de 5000 € nets représente quelque chose de concret pour une grande partie des Français. Seconde erreur, l’autre posture, celle de l’homme de la rigueur qui considère que les Français doivent faire des efforts pour redresser la situation financière du pays. Une orientation François Fillon a oublié de s’appliquer à lui-même. Le discrédit est grave, il va se traduire de manière catastrophique dans les sondages. Déjà à la peine dans les études d’opinion, Fillon va sans doute plonger ouvrant même la question de sa renonciation. Non pas parce qu’il sera mis en examen car le temps de la justice n’est pas celui du temps médiatique. En attendant il portera comme un boulet l’attente de la décision des autorités judiciaires. Certains d’ailleurs au sein même de son parti  évoquent  d’ailleurs l’hypothèse d’un autre candidat. Comme pour enfoncer Fillon très malicieusement Juppé a déclaré qu’en tout état de cause il ne remplacerait pas. On objectera à juste titre que François Fillon n’est pas le seul à avoir rémunéré des membres de sa famille. Ce n’est d’ailleurs pas une pratique rare puisque 15 % des 900 parlementaires l’ont fait. D’où d’ailleurs la discrétion de nombre d’élus nationaux pour commenter l’affaire Fillon. Et cela touche tous les partis. Dernier avatar pour la crédibilité de l’ancien premier ministre, il a aussi menti concernant la rémunération temporaire de ces deux enfants. « Alors qu’ils étaient avocats ». En fait il n’était pas avocat mais étudiants. François Fillon Le candidat à la présidentielle affirme qu’il a employé   deux  enfants lorsqu’il était sénateur, pour leurs compétences d’avocats. Vérifications faites, les deux aînés Fillon n’étaient encore qu’étudiants en droit. Il sera évidemment impossible de prouver la matérialité des travaux de l’épouse de François Fillon dans la mesure où pratiquement aucune trace écrite n’existe. Pour l’essentiel, les conseils de Pénélope étaient uniquement verbaux. Plus clairement elle n’a pas été rémunérée comme assistante parlementaire mais comme une épouse avec laquelle on échange à  l’heure du déjeuner. Cette affaire est grave pour l’intéressé, pour son parti mais surtout pour la démocratie. Elle va en effet renforcer le courant populiste. La plupart de ces élus ont transformé la politique en métier. Ils en vivent depuis 10,  20 30 ou 40 ans et du coup sont coupés des réalités sociales et économiques. Ils ne se rendent même plus compte de leur décalage avec la société réelle. Les reproches faits à Fillon peuvent s’adresser à nombre d’élus qui ont vécu toute leur vie de la politique.

Foot euro 2016 France Islande : enfin un match plein ou presque

Foot euro 2016 France Islande : enfin un match plein ou presque

 

 

 

Compte tenu de l’ambiance délétère qui règne en France au plan économique et social, compte tenu de la météo pourrie, cette victoire fait vraiment  du bien. Une victoire magnifique et qui ne souffre d’aucune contestation. La France a enfin  réalisé ce qui était nécessaire en alliant les qualités techniques à l’engagement dés la première minute. La première mi-temps a été somptueuse. Ce match a clairement la démontré la différence entre le niveau international des bleus et celui de la vaillante équipe de l’Islande aux supporters merveilleux de sportivité et d’enthousiasme. D’ores et déjà les islandais ont remporté la coupe d’Europe des supporters ex aequo peut-être avec les Irlandais. Au-delà de la différence de niveau technique il faut peut-être prendre aussi en compte la fatigue de l’équipe islandaise qui n’a pas changé de composition depuis le début de la compétition  et qui a semblé un peu émoussée d’autant que les Français se sont comportés comme des morts de faim dés le premier coup de sifflet. Ce match confirme cependant les forces et les faiblesses de l’équipe de France. L’attaque a été flamboyante avec notamment Griezmann, par contre la défense suscite toujours des inquiétudes. On peut comprendre que les Français se soient relâchés en seconde mi-temps compte tenu de l’écart de buts ;  pour autan t la défense a fait preuve de coupables insuffisances lors des deux buts marqués par les islandais. Une satisfaction à signaler : la réhabilitation du milieu Matuidi, Pogba et Sissoko. On espère évidemment le même engagement vis-à-vis de l’Allemagne en demi finale, ce sera un autre challenge car le niveau footballistique des Allemands n’a rien à voir avec celui des islandais. La victoire contre les allemands est cependant possible si la France continue d’articuler l’engagement physique avec son haut niveau technique et une forte solidarité entre les lignes. Il faudra aussi jouer tout le match et pas seulement une mi-temps.

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