Archive pour le Tag 'plein-emploi'

Le renoncement de Macron au plein-emploi

Le renoncement de Macron au plein-emploi


On se souvient de la promesse illusoire de François Hollande concernant « l’inversion de la courbe du chômage » ; une promesse qui en partie l’a contraint à renoncer un nouveau mandat. Une promesse du même type de Macon visant le plein-emploi pourrait plomber encore un peu plus la popularité en berne de l’intéressé. On assiste en effet depuis 2023 à une inversion mais dans le mauvais sens. En clair, le chômage augmente en raison du tassement de la croissance. Un tassement qui va encore davantage se confirmer en 2024 voir au-delà. Le taux de chômage en France s’est stabilisé à 7,5% de la population active fin décembre par rapport à fin septembre. Et il a augmenté depuis juin (7,2%) selon les derniers chiffres de l’Insee dévoilés ce mardi 13 février.

Sur un an, le chômage au sens du bureau international du travail (BIT) augmente de 0,4 point retrouvant son niveau de fin 2021. L’institut de statistique a très légèrement révisé son chiffre du T3 à 7,5% contre 7,4% auparavant. Le nombre de chômeurs est ainsi passé de 2,301 millions à 2,33 millions (+29.000). Ces derniers chiffres montrent que le pari d’Emmanuel Macron de faire baisser le chômage en France à 5% d’ici 2027 s’éloigne toujours plus. Le ralentissement du produit intérieur brut (PIB) a fini par enrayer la machine à créer des emplois.

2024:Hausse du chômage à la place du plein-emploi

2024:Hausse du chômage à la place du plein-emploi

Le gouvernement avaient promis le plein emploi et se réjouissait des bonnes statistiques dues en partie au financement de l’apprentissage. Malheureusement, cet optimisme est contredit par l’INSEE elle-même qui annonce la remontée à 7,6 % chômage en 2024. C’est la conséquence directe de l’affaiblissement de la croissance qui aura de la peine à atteindre 1 % en 2023 et qui va tutoyer la stagnation en 2024. Une situation économique qu’on retrouve dans nombre de pays au plan mondial. En cause surtout une crise de l’endettement qui menace nombre de pays notamment la Chine mais aussi un environnement géostratégique très instable. Sans parler de la politique monétaire dont on ne sait plus si elle a été utile au contraire néfaste au contrôle de l’inflation. Enfin la course du pouvoir d’achat derrière les prix et les consommations qui s’effritent

En 2022 par exemple, plus de 100.000 emplois ont été créés par trimestre en moyenne. Et au cours de l’année 2023, ce rythme s’est brutalement ralenti pour atteindre 26.000 créations au quatrième trimestre. S’agissant des deux premiers trimestres de 2024, seulement 23.000 emplois devraient être créés.

Cette hausse du chômage est également l’un des effets attendus de la réforme décriée des retraites. L’entrée en vigueur du recul de l’âge de la retraite de 62 ans à 64 ans depuis le premier septembre a fait bondir la population active. « Au quatrième trimestre 2023 et au premier semestre 2024, principalement sous l’effet de la réforme des retraites, la population active continuerait d’augmenter », souligne l’Insee dans sa note de conjoncture.

La loi «Plein emploi» va augmenter mécaniquement le chômage

La loi «Plein emploi» va augmenter mécaniquement le chômage

Paradoxalement la nouvelle loi plein-emploi va faire mécaniquement augmenter le chômage puisque désormais les 2 millions de bénéficiaires du RSA non-inscrit figureront désormais dans les statistiques des chômeurs saufs exception.

La nouvelle loi en effet mécaniquement prévoit d’intégrer tous les bénéficiaires du RSA dans les statistiques de chômeurs.( Sauf exception). Le problème c’est que cette inscription de tous les bénéficiaires du RSA va coïncider avec la baisse de la croissance et donc de l’emploi à partir du début de l’année prochaine. Conséquence directe la forte détérioration des statistiques de l’emploi et un éventuel impact sur le moral économique.

Ce mouvement massif pourrait résulter de la loi plein-emploi qui est passée en examen cette semaine au Sénat avant d’être présentée aux députés à l’automne. Le texte prévoit notamment la création d’un nouvel opérateur national de l’emploi à partir du 1er janvier 2024. Ce dernier, dénommé France Travail, viendrait remplacer Pôle emploi.

En réalité une fausse réforme car pour l’essentiel,  » France travail » effectuera les mêmes missions que pôle emploi avec d’ailleurs aussi peu de succès pour des questions de méconnaissance du marché du travail.

Social- Une loi sur le « plein emploi »!!!

Social- Une loi sur le « plein emploi »!!!


D’après sondage OpinionWay pour « Les Echos » et Radio Classique, Macron et gouvernement sont largement rendus responsables de l’échec du débat à l’Assemblée nationale et l’opposition à la réforme s’est encore renforcée. Pour tenter de remonter la pente de l’impopularité, le gouvernement envisage donc une curieuse loi intitulée pour le plein-emploi. Il s’agit en fait d’une manœuvre politique pour répandre un peu de sucré sur le côté amer et salé de la réforme des retraites.

La première observation, c’est qu’on ne peut élaborer de loi sur le plein-emploi sauf dans les régimes totalitaires. Au mieux un gouvernement peut rechercher les meilleures conditions qui favorisent le développement économique d’où découle l’emploi.

Le gouvernement ne peut donc créer directement des emplois d’autant que la France est déjà largement pourvue en fonctionnaires superflus dans de nombreux secteurs. Des problématiques assez différentes comme l’adoucissement de la réforme des retraites, le partage de la valeur ou encore les conditions de travail. Mais pas vraiment une réflexion et une orientation sur le meilleur environnement économique pour favoriser la croissance et pas davantage une réflexion sur le sens du travail

bref du travail bâclé à consonance politicienne.

« Un des principaux volets de cette loi se fera autour de la question du partage de la valeur, parce que c’est une des promesses du président pendant sa campagne », poursuit encore ce ministre.
Avec une inflation qui promet d’être encore élevée ces prochains mois, la question des salaires et des rémunérations est la première préoccupation des Français.

Conscient que l’emploi des seniors fait partie des sujets les plus irritants de la réforme des retraites pour l’opinion, le gouvernement tient absolument à ouvrir un débat sur ce sujet. Avec, là encore, des propositions dans sa loi, pour mieux encourager le cumul emploi retraite, mais aussi généraliser le compte épargne temps universel, sorte de « banque du temps », inspirée de la CFDT, qu’un salarié pourrait actionner tout au long de sa vie, et notamment en fin de carrière.
Matignon souhaiterait aussi inscrire des sanctions pour les entreprises qui licencient, probablement en augmentant les indemnités des ruptures conventionnelles pour les salariés les plus âgés quand ces dernières sont à l’initiative des employeurs.

Du côté de la carrière des femmes, aussi, le gouvernement cherche à faire quelques gestes. Au moins pour la forme, étant donné qu’il n’a pas prévu d’amender son texte de réforme des retraites, notamment sur l’effort demandé aux femmes qui ont travaillé, tout en ayant des enfants (et qui, avec le recul de l’âge, voient leurs bonifications pour trimestres amoindries).
Sous l’impulsion du Modem, il réfléchit donc à une revalorisation (financière) de la pension des mères (probablement celles qui ont eu au moins 3 enfants), et dont les pensions sont basses.
Un chantier sur la mise en place d’un meilleur service de la petite enfance, pour les aider à mieux articuler vie personnelle et vie professionnelle, sera aussi lancé.
Calendrier serré

Le risque de ce texte est toutefois d’apparaître comme une liste très opportuniste de mesures qui ne changeront pas la situation des salariés dans les entreprises avant de longues années.

Social-Le plein-emploi …en radiant les chômeurs

Social-Le plein-emploi …en radiant les chômeurs

Il est clair que la question du chômage est difficile à prendre en compte. Pourtant le gouvernement pourrait avoir trouvé la solution; ainsi, l’analyse des dernières statistiques montre que le nombre de radiations correspond à peu près à la réduction globale du chômage.

Du coup, on pourrait suggérer de supprimer et de radier ces 3 millions de chômeurs qui figurent toujours dans les fichiers de Pole emploi.

En fin de semaine dernière, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, se réjouissait de la dynamique favorable du chômage, à la suite de la publication des bons chiffres du mois de novembre dévoilés conjointement par la Dares et Pôle emploi.

Il faut dire que, sur un unique mois, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A auprès de l’opérateur public – répertoriant les Français sans aucune activité – diminuait de 2,1 % par rapport à octobre. Soit 65.800 chômeurs en moins dans les fichiers de Pôle emploi. Une très bonne nouvelle quand on sait que les répercussions de la crise en Ukraine, avec une envolée de l’inflation et un rabotage de la croissance, auraient normalement dû se faire ressentir dès 2022 sur l’emploi.

Mais une partie importante de cette baisse s’explique en réalité par un niveau record de radiations enregistrées par Pôle emploi. Sur un unique et même mois, l’opérateur a en effet procédé à 58.100 radiations administratives. Un niveau…

Social: Le plein-emploi ….en radiant les chômeurs

Le plein-emploi ….en radiant les chômeurs

Il est clair que la question du chômage est difficile à prendre en compte. Pourtant le gouvernement pourrait avoir trouvé la solution; ainsi, l’analyse des dernières statistiques montre que le nombre de radiations correspond à peu près à la réduction globale du chômage.

Du coup, on pourrait suggérer de supprimer et de radier ces 3 millions de chômeurs qui figurent toujours dans les fichiers de Pole emploi.

En fin de semaine dernière, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, se réjouissait de la dynamique favorable du chômage, à la suite de la publication des bons chiffres du mois de novembre dévoilés conjointement par la Dares et Pôle emploi.

Il faut dire que, sur un unique mois, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A auprès de l’opérateur public – répertoriant les Français sans aucune activité – diminuait de 2,1 % par rapport à octobre. Soit 65.800 chômeurs en moins dans les fichiers de Pôle emploi. Une très bonne nouvelle quand on sait que les répercussions de la crise en Ukraine, avec une envolée de l’inflation et un rabotage de la croissance, auraient normalement dû se faire ressentir dès 2022 sur l’emploi.

Mais une partie importante de cette baisse s’explique en réalité par un niveau record de radiations enregistrées par Pôle emploi. Sur un unique et même mois, l’opérateur a en effet procédé à 58.100 radiations administratives.

Le plein-emploi possible et sans inflation ?

Le  plein-emploi possible et sans inflation ? 

 

Les deux économistes Isabelle Bensidoun et François Geerolf montrent, dans une tribune au « Monde », que les politiques économiques basées sur la courbe de Phillips (qui suppose un « taux naturel » de chômage) n’ont plus de fondement

 

Tribune. 

Depuis quarante ans, à la faveur de la stagflation des années 1970 puis de l’abandon progressif des politiques keynésiennes, les politiques de l’offre règnent sur la politique économique. Certes, à court terme, il peut s’avérer nécessaire, parce que les prix et les salaires sont rigides, de pratiquer des politiques de demande, mais seulement à court terme et surtout en privilégiant la politique monétaire.

Certes aussi, lorsque l’on est confronté à un choc exceptionnel, comme celui de la crise sanitaire, et que la politique monétaire est contrainte par la borne limitant à zéro les taux d’intérêt nominaux, la relance peut être plus massive et le dogme budgétaire abandonné. Mais, une fois le choc passé, les bonnes pratiques devaient, selon cette politique de l’offre, être rétablies, la politique monétaire reprendre le dessus et la dette être diminuée.

 

C’est qu’une fois le choc passé, et parfois même avant, la surchauffe guetterait ! Toute relance qui pousserait le produit intérieur brut (PIB) au-delà de son potentiel et le chômage en deçà de son taux naturel ne pourrait se solder que par une spirale inflationniste qui viendrait, si les banques centrales étaient contraintes de remonter leur taux, mettre en péril la capacité des économies à faire face à la dette accumulée jusque-là.

Ce mécanisme, connu sous le nom de « courbe de Phillips » augmentée – du nom de l’économiste néo-zélandais Alban William Phillips (1914-1975), qui l’a formulée –, a conduit plusieurs analystes outre-Atlantique à s’inquiéter du plan de sauvetage de 1 900 milliards de dollars de Joe Biden. Il faut dire que c’est sur cette courbe décroissante entre chômage et inflation que repose la politique macroéconomique depuis de nombreuses années.

Pourtant, s’il est vrai qu’au début des années 1980 la politique d’augmentation des taux d’intérêt menée par Paul Volcker, alors à la tête de la Réserve fédérale (FED), a été suivie d’une décélération de l’inflation accompagnée d’une récession et d’une augmentation du chômage, il a depuis été bien difficile d’observer une telle relation entre chômage et inflation, sauf pour les pays en régime de change fixe.

 

C’est ainsi qu’à la fin des années 1990, au moment de la bulle Internet, le taux de chômage américain passe bien en dessous de son taux naturel sans donner lieu à une quelconque tension inflationniste ; que la crise financière de 2007-2009, malgré la forte augmentation du chômage qu’elle déclenche, ne se traduit pas par la déflation redoutée ; pas plus que la relance de Donald Trump ne provoque d’accélération de l’inflation.

Décroissance compatible avec le plein-emploi ?

Décroissance compatible avec le   plein-emploi ?

 

De la difficulté de  concilier les objectifs de réduction des inégalités et de protection de l’environnement tout en prônant la « décroissance » ( chonique du Monde de  Christophe Ramaux).

Tribune. La crise du coronavirus fait ressurgir deux exigences : le pouvoir d’achat des « premiers de corvées » et l’écologie. Comment les concilier ? Est-il possible d’augmenter le revenu des moins aisés sans croissance du produit intérieur brut (PIB), voire en le réduisant comme le préconisent les partisans de la décroissance ?

Pour répondre à cette question, il faut se pencher sur le niveau de vie des ménages français : les revenus d’activité et du patrimoine (revenus « primaires »), mais aussi les prestations sociales reçues – retraite, allocations familiale et chômage, minima sociaux… – dont sont déduits les cotisations sociales et les impôts directs versés. Ce niveau de vie est calculé par unité de consommation (UC) pour tenir compte de la taille du ménage (une UC pour le premier adulte, 0,5 pour les autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 pour les moins de 14 ans).

Le niveau de vie moyen est de 2 000 euros par mois, le niveau de vie médian (la moitié touchent plus, l’autre moins) de 1 735 euros (données Insee sur l’année 2017). Celui des 10 % (décile) les plus pauvres est de 700 euros, celui des 10 % les plus riches de 4 763 euros, soit un rapport d’inégalité interdécile de 6,8. Ces chiffres intègrent déjà de la redistribution puisque pour les seuls revenus primaires, le niveau de vie des 10 % les plus aisés est 22,2 plus élevé que celui des 10 % les plus pauvres. »




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