Archive pour le Tag 'plats préparés ?'

Plats préparés : baisse 50%

Plats préparés : baisse 50%

D’après une étude du cabinet Nielsen, qui analyse les sorties de caisses de la quasi-totalité des grandes surfaces françaises, la baisse des ventes des produits surgelés atteint 4,4% pour la semaine du 18 au 24 février, contre 2,8% une semaine plus tôt. Plus grave, le chiffre d’affaires du segment des plats cuisinés surgelés à base de bœuf a dégringolé de 47% sur la même période, après une baisse de 45% entre le 11 et le 17 février. Le recul était de 18% la semaine du 8, celle des retraits des produits incriminés. Cette baisse est partagée entre les grandes marques et les marques distributeurs. «Depuis le début de l’affaire du ‘Horsegate’, on estime que les ventes de plats cuisinés surgelés à base de bœuf ont connu une perte sèche de 2 millions d’euros en grande surface», constate Sébastien Monard, analyste consommation et grande distribution chez Nielsen. «Le scandale est très présent dans l’esprit des consommateurs. D’autant qu’il y a quasiment tous les jours une nouvelle annonce», ajoute ce dernier. La méfiance suscitée par ce scandale s’est élargie au rayon traiteur des magasins. Les ventes de plats cuisinés à base de pâtes y ont chuté de 17% fin février. Celles de raviolis en conserve ont reculé de 13% alors que Panzani a trouvé de la viande de cheval dans ses boîtes de raviolis. L’impact sur la viande hachée est en revanche moindre (-2%).  Même les restaurateurs commencent à souffrir de cette crise, selon Nielsen. «Si un consommateur sur sept (14%) déclare qu’il baissera sa consommation de plats à base de bœuf dans les restaurants, le résultat passe à 27% pour les fast-foods et 32% pour les cafétérias», souligne l’étude. «Les Français ont le sentiment d’être trompés et il y a une méfiance envers tous les produits manufacturés et carnés, surtout depuis l’annonce de nouvelles affaires chez Ikea ou Flunch», décrypte Sébastien Monard. Plus inquiétant pour le secteur, cette défiance des consommateurs devrait persister dans les semaines à venir. «Nous sommes très pessimistes. 39% des acheteurs de plats cuisinés surgelés à base de bœuf disent qu’ils ne vont plus du tout acheter ces produits. Or ces 39% constituent les consommateurs les plus importants de plats cuisinés surgelés. Ils génèrent à eux seuls un tiers des achats du segment. Ce sont par exemple les familles qui achètent de grands formats», note Nielsen.  Ces perspectives assombrissent encore l’avenir des fournisseurs de viande, en amont de la chaîne. Spanghero a déjà été placé en procédure de sauvegarde fin février. Un autre fournisseur français, Gel Alpes, connaît aussi des difficultés depuis qu’il a publiquement affirmé avoir fourni par erreur de la viande de cheval à William Saurin. Le fabricant français de produits préparés Comigel perd ses clients, à l’image de Thiriet qui a décidé de lancer un nouvel appel d’offres pour le remplacer. Regagner la confiance des consommateurs s’annonce compliqué. «Quelque chose s’est cassé entre le consommateur et les marques. Tout le process d’approvisionnement doit être revu, mais cela risque de prendre du temps à mettre en place. De même, il faut tenir compte des coûts que le passage au 100% pur bœuf français risque d’entraîner. Enfin, Il faudra un grand effort de communication institutionnel, mais aussi dans les médias et les magasins», pense l’analyste.  Ce scandale continue toutefois de faire les affaires des bouchers. «Parmi les Français qui achètent déjà leur viande en boucherie, 39% ont l’intention de fréquenter encore davantage ce circuit au regard du contexte actuel. Ce regain d’attractivité pour les boucheries se fait surtout au détriment des grandes et moyennes surfaces», note le cabinet Nielsen. Les boucheries chevalines bénéficient même d’un coup de projecteur inédit. «Nos ventes ont augmenté de 15 à 20% depuis la semaine dernière», explique Eric Vigoureux, président de la Fédération des boucheries chevalines de France . «C’est un coup de pub inattendu. Maintenant, notre but n’est pas d’en faire manger à tout le monde mais de la faire goûter» explique le professionnel  Si les Français semblent prêts à privilégier la viande fraîche, tous ne pourront pas se rendre à la boucherie, faute de moyens. «Notre dernière étude sur les achats de produits frais en Europe montre que 68% des Français préfèrent acheter leur viande fraîche dans les hypermarchés et supermarchés, des circuits qui offrent un très bon rapport qualité prix», explique Sébastien Monard. «Entre la pression exercée sur les prix et la recherche de la qualité des produits, il sera intéressant d’observer comment évolue effectivement le comportement des consommateurs sur le reste de l’année 2013», note ce dernier. «Mais peut-être que l’on va assister à un basculement des habitudes de consommation vers moins de viande et plus de féculents et de légumes», s’interroge l’analyste.

 

 

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Plats préparés: menace sur un secteur économique

Plats préparés: menace sur un secteur économique

Tout  le secteur qui pâtit de la défiance des consommateurs envers les plats cuisinés. Depuis la découverte de viande de cheval dans des lasagnes au bœuf, il y a dix jours, les ventes de plats surgelés dans les grandes surfaces ont chuté, parfois de 5 %, note Le Figaro qui doit sous estimer l’impact puisque Findus constate une baisse de 20%. .  Ce sont surtout les fabricants de plats cuisinés qui payent les pots cassés. Fraisnor, un fabriquant de lasagnes du Pas-de-Calais, a ainsi vu ses commandes s’effondrer de 50 % en l’espace de cinq jours.  » Il y a une psychose de la lasagne. Même des lasagnes qui ne sont pas du tout concernées, comme celles au saumon, ou encore chèvre-épinards, qui n’ont donc rien à voir avec de la viande, se sont effondrées », se désole Alain Leemans, le patron de l’entreprise, au micro d’Europe 1. Pour compenser, il a été contraint de réduire son activité : « Nous avons une ligne de production sur deux à l’arrêt », explique-t-il. Dans le même temps, 110 de ses salariés devraient être mis au chômage technique. Son entreprise n’est pourtant en rien concernée par cette fraude : « Les analyses démontrent qu’on n’est pas mis en cause » dans le scandale, affirme Alain Leemans. Comme lui, les syndicats ne peuvent que constater les dégâts. « On est en flux tendu (…), donc s’il n’y a plus de commandes, il n’y a plus d’argent qui rentre », s’alarme Christian Delépine, délégué CGT chez Fraisnor, interrogé par Europe 1. « On ne peut pas tenir 15 jours sans produire. »  Ce délégué syndical appelle donc les salariés à manifester mercredi matin, pour obtenir du gouvernement « une aide pour pouvoir passer le cap ». L’effondrement du secteur pourrait en effet coûter cher à l’économie : avec 1,55 million de tonnes de viande consommées chaque année, l’industrie de la transformation du bœuf emploie 50.000 personnes et dégage 830 millions d’euros de chiffre d’affaires.

 

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Viande de cheval: boycott des plats préparés ?

Viande de cheval: boycott des  plats préparés ?

Pour l’instant il n’ya pas d’enquête officielle en France mais l’opinion semble changer de comportements vis-à-vis des plats préparés non seulement en raison de l’affaire du cheval mais en raison des procédés industriels de fabrication qui incluent en particulier nombre de produits chimiques. Une enquête menée en grande Bretagne montre en tout cas que d’ores et déjà 31% des consommateurs veulent abandonner les plats préparés. L’enquête menée par ComRes et publiée par le Sunday Mirror et The Independent on Sunday, révèle que 31% des personnes interrogées ont renoncé aux plats préparés à la suite de ce scandale, qui s’étend à toute l’Europe.  Par ailleurs, 53% des Britanniques se disent favorables à interdire l’importation de tous les produits à base de viande « jusqu’à ce qu’on soit certain de leur origine », selon ce sondage, mené mercredi et jeudi par l’institut ComRes auprès de 2.002 adultes. Seuls 33% sont opposés à une telle interdiction.  Environ 44% estiment que le gouvernement britannique a bien réagi face à ce scandale, contre 30% d’un avis contraire.  De la viande de cheval a été détectée dans 29 produits censés être au boeuf sur un échantillon de 2.501 testés jusqu’ici au Royaume-Uni par les industriels du secteur, soit un peu plus de 1%, avait annoncé vendredi l’Agence de sécurité alimentaire (FSA) britannique.  Trois hommes soupçonnés de fraude dans le cadre du scandale ont été interpellés jeudi au Royaume-Uni.  De son côté, le directeur général de la chaîne de supermarchés haut de gamme Waitrose, Mark Price, prévient dans les colonnes du Sunday Telegraph que la sécurité alimentaire a un coût.   »Si la question posée est +qui peut vendre le moins cher », alors j’ai peur qu’il y ait inévitablement un relâchement des libellés sur les produits », explique-t-il.   »Si le scandale en cours doit déboucher sur quelque chose de positif, j’espère que ce sera le lancement d’un débat sur les véritables enjeux économiques de l’alimentation, ainsi qu’une résolution de la part de tout le monde au sein de l’industrie alimentaire, à redoubler de rigueur dans les processus et les tests afin que les clients puissent être rassurés et apprécier la nourriture qu’ils achètent », estime-t-il.

 

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