Grèce-Hollande retour à Platon
Pour justifier l’entrée frauduleuse de la Grèce dans l’union européenne Giscard avait déclaré » on ne refuse rie n à Platon » (ce qui ne l’a pas empêché au cours de la récente crise grecque de demander sa suspension !). Hollande lui fait encore un rappel à l’histoire (celle de Giscard et de Platon) Le chef de l’État a insisté en effet sur l’amitié unissant la France et la Grèce, rappelant que la France ‘ (de Giscard NDLR) avait été la première à souhaiter l’entrée de la Grèce dans l’UE puis dans la zone euro. «Nous avons un lien culturel, de civilisation avec la Grèce», a-t-il souligné.il aurait pu préciser que la rance avaient auusi de très forts liens financiers car l’endettement de la France set nettement supérieur (plus 30 000 euros par habitant) à celui de a Grèce ; Et la Grèce a bien servi de paravent pour éviter que la commison ne flingue la France. François Hollande en terrain conquis, est donc venu récolter ses lauriers. Accueilli, ce jeudi après-midi, à l’aéroport d’Athènes par le premier ministre grec Alexis Tsipras, le président n’a pas boudé son plaisir, répondant avec une certaine gourmandise aux journalistes français, dès son arrivée. «Nous avons tout fait pour que la crise de la zone euro soit surmontée et que la Grèce reste en Europe, pour que l’Europe soit solidaire de la Grèce», a ainsi vanté le chef de l’État devant la Vouli, le Parlement grec, où il était venu déposer une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu. «Il y avait des réformes à faire, les Grecs les ont adoptées, a rappelé Hollande. Il y en a d’autres encore à mener et c’est dans ce cadre-là qu’il y aura un allégement de la charge de la dette, parce que s’il n’y a pas cette négociation-là sur ce sujet-là si important, la Grèce ne pourra pas retrouver le chemin de la croissance.» Le chef de l’État français a précisé que la renégociation de la dette ne concernait pas le «poids de la dette en tant que telle» (il n’y aura pas de «hair cut», NDLR) mais des charges d’intérêts qui doivent être «reportées dans le temps sans qu’il en coûte quoi que ce soit aux contribuables européens». (Précision pour ne pas déplaire aux allemands NDLR).