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Nouvelles technologies : réguler plate-forme et IA

Nouvelles technologies : réguler plate-forme et IA

 

 
Marie-France Lavarini, présidente de MFL Conseil, Philippe Buisson, maire de Libourne, et Frédéric Compain, réalisateur, s’élèvent contre les risques de déstabilisation politique engendrés par l’intelligence artificielle. Ils estiment que la démocratie même est en danger.((dans la Tribune)

À l’heure de l’intelligence artificielle (IA), la concentration des pouvoirs entre les mains des Gafam – plus puissants que les États – est une menace pour nos libertés et la pluralité de l’information. La bataille peut-elle encore être gagnée à la veille d’enjeux importants pour notre pays comme les élections européennes et la présidentielle en 2027, qui constituent des cibles de choix ? Le danger qui pèse sur l’information nous concerne tous.

Les grandes plateformes permettent à n’importe qui de dire n’importe quoi. Elles détruisent l’un des principes de la démocratie, à savoir la responsabilité de la parole. Petit à petit, la mésinformation comme la désinformation gagnent une partie de la société et nous risquons un empoisonnement général. Une fausse information se diffuse six fois plus vite et plus loin qu’une vraie, c’est-à-dire fiable ou vérifiée.

Les réseaux sociaux ont instauré le règne illimité du mensonge, de l’ignorance ou de la posture. Dans l’écosystème du smartphone, ils sont plus performants que les médias, conduisant le public vers des contenus où l’algorithme a pris le pouvoir sur la hiérarchie de l’information. Ce sont donc bien les médias eux-mêmes qui sont en danger, les multinationales du numérique tuant à petit feu l’essence même du journalisme. Défendre les entreprises de presse, c’est défendre la démocratie.

Ce sont les médias eux-mêmes qui sont en danger. Défendre les entreprises de presse, c’est défendre la démocratie

L’intelligence artificielle est une technologie de rupture qui a ainsi le pouvoir de déstabiliser nos démocraties en permettant des campagnes de désinformation. De fausses vidéos – deepfake -, montées de toutes pièces, circulent aux États-Unis pour ridiculiser Joe Biden dans le contexte d’une bataille cruciale pour la démocratie américaine.

Les algorithmes des plateformes, en dictant une hiérarchie des messages fondée sur leur capacité à polariser les opinions, nourrissent les populismes. Nous assistons à une banalisation des punchlines, souvent extrêmes et démagogiques, donnant une vision du monde manichéenne et faisant de notre système d’information une machine à transformer en haine toutes les peurs, toutes les détresses. À ce jeu, les idées d’extrême droite se diffusent aisément, comme l’ont démontré des articles dénonçant les théoriciens du « combat culturel » mené par les sphères identitaires, avec la complicité assumée de certains médias.

Il est urgent de réguler les plateformes, les réseaux sociaux et l’IA. Garantissons une traçabilité des contenus générés par les logiciels, luttons efficacement contre tous les faussaires et toutes les faussetés. C’est la responsabilité du politique. Il faut se doter de tous les moyens pour mettre fin au désordre. Qu’en est-il de la loi de 2018 contre la manipulation de l’information à l’heure de l’intelligence artificielle ? Il est temps de ne plus considérer les plateformes comme de simples hébergeurs. Liberté doit rimer avec responsabilité.

Au niveau européen, l’AI Act porté par le commissaire au marché intérieur, Thierry Breton, vise à réguler l’usage de l’intelligence artificielle dans les États membres. Il vient d’être adopté par le Parlement de l’Union européenne. Pour autant, si cela constitue un net progrès, Reporters sans frontières regrette que ce texte fondateur néglige d’intégrer la protection du droit à l’information. Pour accompagner sa mise en œuvre, pour porter les enjeux du secteur, un ministre de plein exercice et – soyons fous – rattaché directement au Premier ministre ne serait pas un luxe. Ce n’est pas faire offense à la secrétaire d’État chargée du Numérique que de constater que celui-ci ne pèse pas dans l’échiquier gouvernemental. Nous sommes pourtant au cœur du régalien !

Alors que la communication ne figure plus dans le portefeuille de la ministre de la Culture, un strapontin rattaché à Bercy n’est pas à la hauteur des turbulences que nous allons affronter. Un ministre de plein exercice chargé du Numérique et de la Communication s’impose. Pas pour censurer ni pour contrôler, mais pour nous prémunir de la pire des sociétés et faire tout coexister : le numérique, l’IA et la démocratie.

Twitter de Elon Musk : un populisme de plate-forme

Twitter de Elon Musk : un populisme de plate-forme

La communication de l’homme le plus riche du monde autour de son rachat du réseau social présente de troublantes similitudes avec le populisme tel qu’il est pratiqué par certains acteurs politiques. Par Barthélémy Michalon, Sciences Po.

 

Le feuilleton à rebondissements lancé au début de ce mois a touché à sa fin : le 25 avril, les dirigeants de Twitter et Elon Musk annonçaient être parvenus à un accord pour que le patron de Tesla et SpaceX acquière le réseau social pour une somme de 44 milliards de dollars.

Bien que Twitter compte bien moins d’utilisateurs que ses concurrents comme YouTube, Facebook, Instagram ou encore TikTok, Twitter est considéré comme un véritable outil d’influence, notamment du fait de son usage par de nombreuses figures du milieu politique, artistique et médiatique. En outre, il est fréquent que les médias dits « traditionnels » reprennent et commentent sur leur propre support ce qui a été dans un premier temps publié sur la plate-forme de l’oiseau bleu, ce qui accroît la perception et la réalité de son importance pour le discours public.

 

L’examen des différentes déclarations de celui qui deviendra bientôt le nouveau propriétaire de Twitter révèle que son approche emprunte les codes du populisme, tel qu’il est usuellement conçu et pratiqué dans l’arène politique.

Le chercheur néerlandais Cas Mudde, un des principaux spécialistes du concept, souligne que, au-delà de la diversité des pratiques observables, le populisme consiste fondamentalement à s’adresser à un « peuple » pour lui promettre la mise en œuvre d’actions qui seraient conformes à ce qui est présenté comme une forme de « volonté générale », en rupture avec les intérêts d’une supposée « élite ».

Bien que Musk n’invoque aucun de ces mots-clés de façon directe, sa communication autour de sa prise de pouvoir épouse donc les contours de ce qui caractérise un discours populiste.

Ainsi, s’il n’invoque pas un « peuple » en tant que tel, Elon Musk a fait usage de l’outil qu’il s’apprêtait à acquérir pour s’adresser directement à la communauté d’utilisateurs de la plate-forme et recueillir son opinion sur différents sujets. Si certaines questions étaient d’ordre secondaire (comme le fameux « bouton d’édition » d’un tweet déjà publié), d’autres touchaient au fonctionnement même de la plate-forme et à son impact sur la démocratie.

Ces consultations, qui ont logiquement mobilisé en premier lieu ses propres « abonnés », ont produit des résultats dans le sens désiré, ce qui lui a permis de se présenter lui-même comme le relais efficace d’attentes censées bénéficier d’un fort soutien. Une telle façon de procéder n’est pas sans rappeler la tendance, relativement marquée chez les formations politiques populistes, à convoquer des référendums ou à en promettre l’organisation dans leurs programmes électoraux.

Ces sondages en ligne, véritables défis lancés sur la place publique au statu quo, visaient également à exercer une pression notable sur ceux qui étaient alors à la tête de Twitter, ce qui est à relier à autre composante du populisme, en l’occurrence le rejet de « l’élite » au pouvoir.

Musk est ensuite allé bien plus loin dans cette direction, en affirmant que la mise à l’écart de l’équipe dirigeante en place était une condition indispensable à la mise en œuvre des transformations d’ampleur promises sur la plate-forme. Selon ses dires, c’est cette intention qui a guidé sa décision de « transformer Twitter en une entreprise privée » (elle était alors une entreprise « publique » au sens anglo-saxon, car cotée en bourse), et donc d’en prendre le contrôle de façon directe. Dans son offre d’achat, il promettait ainsi sans ambages : « je débloquerai le potentiel de Twitter ».

L’élite dirigeante était donc mise sur la touche au profit d’un seul décideur dans une position centrale : la présence d’un leader dont la personne incarne le pouvoir en place constitue justement un autre trait marquant du populisme.

Afin de satisfaire cette supposée « volonté générale », qui comme nous l’avons vu est la troisième composante du populisme tel que défini plus haut, Musk a mis sur la table une série de propositions pour faire évoluer la plate-forme, notamment lors d’une conversation publique, tenue le 14 avril dans le contexte de la conférence annuelle de TED. Tandis que ces mesures sont présentées comme répondant aux attentes de la base, les difficultés pratiques inhérentes à leur application sont passées sous silence, un décalage récurrent dans les discours populistes.

Musk propose ainsi de supprimer les comptes automatisés (bots), faisant l’impasse sur le fait que nombre d’entre eux présentent une réelle utilité, par exemple pour relayer des messages d’alerte de façon immédiate. Il promet également d’éliminer les messages frauduleux (scams), qui visent à tromper leurs destinataires, à des fins économiques et/ou de piratage. Une intention sans nul doute louable, mais qui fait mine d’ignorer que ce problème protéiforme ne se règle pas en quelques lignes de code. Bien au contraire, ceux qui s’adonnent à ces pratiques sont en constante adaptation face aux moyens de lutte qui sont déployés contre eux.

Quant aux algorithmes de classement et de sélection des contenus, il les rendrait accessibles à tous les utilisateurs afin de leur offrir l’opportunité de les comprendre. Bien qu’un large consensus existe sur la nécessité d’une plus grande transparence dans ce domaine, cette façon en particulier de procéder serait difficilement applicable, du fait de l’extrême niveau de complexité des algorithmes en question, qui de plus reposent sur un usage croissant de l’intelligence artificielle. Même en supposant que ce soit du domaine du faisable, un tel degré de transparence serait-il pas avant tout un merveilleux cadeau offert à ceux qui voudraient tirer parti du système pour obtenir une visibilité non méritée ?

Outre ces changements qui passent par des ajustements d’ordre principalement technique, Musk place au centre de son projet pour Twitter un net recul des règles qui encadrent la publication de contenus sur la plate-forme. Pour celui qui s’est ouvertement prévalu du statut d’« absolutiste de la liberté d’expression », cette plus grande latitude serait nécessaire au nom de la défense de la démocratie.

Tout d’abord, la pratique du dirigeant lui-même permet de douter de la réalité de l’absolutisme qu’il revendique : ce principe ne l’a pas empêché de bloquer des utilisateurs qui ont tenu des propos critiques à son encontre ou de prendre des mesures de représailles, en ligne comme hors ligne, contre ceux qui ont exprimé leur désaccord avec lui.

Ensuite, réduire la modération des contenus sur la plate-forme exposerait d’autant plus les groupes considérés comme minoritaires, qui sont déjà les premières victimes des comportements en ligne les plus nocifs. S’il se concrétise, ce détricotage des quelques règles qui, bien que de façon imparfaite, visent aujourd’hui à protéger les minorités face au pouvoir de la majorité constituera une manifestation additionnelle des traits populistes de la démarche de Musk.

Enfin, si la liberté d’expression est sans nul doute un des piliers fondamentaux de la démocratie, il est tout aussi vrai que ne lui reconnaître aucune limite constitue un profond danger pour ce mode de gouvernement, à plus forte raison dans un contexte où la désinformation ou les appels à la violence peuvent circuler avec tant de vitesse et de facilité. Par conséquent, l’affirmation selon laquelle plus la liberté d’expression est étendue, mieux la démocratie est défendue revient à ignorer, délibérément ou pas, les enseignements des dernières années.

Une conception nébuleuse de la liberté d’expression

Malgré cette emphase pour une liberté d’expression plus étendue sur la plate-forme, Musk semblait pris de court lorsque des questions plus précises lui ont été posées sur ce point, dans le contexte de la conférence du 14 avril mentionnée plus haut.

Pressé avec insistance sur ce sujet, il a reconnu que Twitter est et restera soumis aux lois nationales. Il a peu après introduit un autre facteur de limitation en admettant que la parole devrait y être libre « autant que raisonnablement possible », ce qui ouvre la porte à de possibles restrictions, sur la base de critères qui à ce stade demeurent mystérieux. Dans l’hypothèse, dans les faits très réaliste, où un propos se trouverait dans une « zone grise », Musk considère que celui-ci devrait être maintenu en ligne… ce qui coïncide étrangement avec la pratique actuelle des plates-formes existantes, et notamment Facebook comme l’avait souligné son dirigeant Mark Zuckerberg en 2019.

Lors de cette même conversation publique, il a indiqué que la liberté d’expression existe selon lui si « des personnes que l’on n’aime pas sont autorisées à exprimer des idées que l’on n’aime pas ». Le moins que l’on puisse dire est que, sous sa forme actuelle, Twitter satisfait d’ores et déjà très largement à cette attente, étant donné le ton et la teneur de bien des échanges. Même les sympathisants républicains aux États-Unis, dont beaucoup reprochent pourtant à la plate-forme d’être trop restrictive et se réjouissent de sa prise de contrôle par Elon Musk, auraient bien du mal à l’accuser de ne pas permettre l’expression d’idées opposées aux leurs.

Un peu plus tard, cette fois sur son support numérique préféré, il affirmait que « les politiques d’une plate-forme de réseaux sociaux sont bonnes si les 10 % les plus extrêmes à gauche et à droite sont également mécontents ». Là encore, il serait difficile de reprocher à Twitter de ne pas remplir cette condition, compte tenu des critiques contradictoires dont l’entreprise fait l’objet en provenance des deux bords.

Un seul point a fait l’objet d’une prise de position relativement claire de la part d’Elon Musk : celui-ci s’est exprimé contre les suspensions permanentes de comptes, disant préférer celles de caractère temporaire. En cela, il s’écarterait en effet de la pratique actuelle de Twitter, qui applique l’une ou l’autre de ces sanctions en fonction de la gravité des faits. Par conséquent, s’il arrive à ses fins et s’il maintient cette position, une de ses toutes premières décisions pourrait consister à rétablir le compte de l’ancien président américain Donald Trump, suspendu pour « incitation à la violence » après l’assaut lancé contre le Capitole le 6 janvier 2021.

Ce geste envers l’ex-locataire de la Maison blanche, duquel Elon Musk s’est rapproché ces dernières années, serait perçu comme éminemment politique. Mais cela ne représenterait sans doute guère plus qu’un simple avant-goût des difficultés qu’il serait amené à affronter de façon récurrente s’il devait devenir le timonier d’une telle plate-forme. En effet, toute règle ou décision prise par Twitter serait immédiatement interprétée comme relevant de son fait à titre personnel. Dans un environnement aussi politisé que l’actuel, ce réflexe ne pourra que lui porter préjudice.

En somme, une fois ses déclarations générales mises de côté, le chef d’entreprise n’a en réalité que des notions bien vagues et peu novatrices pour développer ce qui est censé être la clé de voûte de son projet révolutionnaire pour Twitter. Ce qui pose, bien sûr, la question des mesures concrètes qu’il mettrait en œuvre au nom de la liberté d’expression, une fois aux commandes : marquerait-il une rupture aussi nette qu’il l’annonce avec force superlatifs ? Ou ces mots grandiloquents ne seraient-ils pas en porte-à-faux avec une pratique en fait peu différente de l’actuelle ? Compte tenu du tempérament du dirigeant, il y a fort à craindre qu’il écarte du revers de la main les politiques existantes de modération et décide de repartir d’une feuille blanche.

Évitons tout malentendu : la plate-forme en question est encore bien loin de gérer de façon satisfaisante les contenus dont elle permet la publication et la diffusion. Bien au contraire, les critiques contre elle et ses congénères restent abondantes. Cependant, la prise de contrôle du groupe par Musk risque de balayer les progrès lentement réalisés en matière de modération des contenus au cours des ans et, bien souvent, sous la pression des événements. Il s’agirait alors de repartir de zéro – ou presque – et évoluer au fur et à mesure que les erreurs commises seraient reconnues comme telles.

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Par Barthélémy Michalon, Professeur au Tec de Monterrey (Mexique) – Doctorant en Sciences Politiques, mention RI, Sciences Po.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

2022 : Plate-forme collaborative aussi au Rassemblement National

2022 : Plate-forme collaborative aussi au rassemblement national

En mal existentiel compte tenu notamment de la mise entre parenthèses du débat politique par le virus, les organisations politiques tentent d’innover et essayent d’associer les citoyens à la définition de leur programme. Ainsi on voit se multiplier les plates-formes collaborative. À gauche,  c’est un peu une habitude même si ensuite le programme est surtout l’action n’a plus grand-chose à voir avec les espérances formulées par la base.

 

Chez les écolos, c’est la grande mode, tout est participatif. On prend d’ailleurs tout en compte pour  aboutir àcà une sorte d’auberge espagnole qui n’a rien à voir avec un programme politique. Maintenant, c’est le rassemblement national qui se rallie à la plate-forme collaborative. Un site vient d’ailleurs d’être créé dans ce but mais avec toutefois des limites quant à l’utilisation et à la validation des propositions.

 

«Quand il nous apparaîtra que des idées proposées méritent d’être creusées, nous irons les extraire de ce site pour les étudier, pour voir leur faisabilité et, éventuellement, pour les intégrer dans mon projet présidentiel», promet Marine Le Pen, avant de poser comme limite que les contributions «correspondent, bien évidemment, à ce que pense le mouvement».

 

Un filtre à bien des sorties contre la politique sanitaire du gouvernement, par exemple, que Marine Le Pen s’emploie à ne critiquer que mezza voced ans un souci de crédibilité. «On ne sort pas des situations troublées avec des constats vains, des indignations sans lendemain ou des jérémiades improductives, a-t-elle lâché. On en sort, je le crois, par des solutions politiques.»

Doctolib, la plate forme de rendez-vous médicaux cartonne

Doctolib, la plate forme de rendez-vous médicaux cartonne

 

Succès pour Doctolib plate forme de   rendez-vous médicaux en ligne et de téléconsultation.  Doctolib, qui compte 750 salariés, a annoncé mardi que sa valorisation dépassait désormais le milliard d’euros, après une nouvelle levée de fonds de 150 millions d’euros auprès de plusieurs investisseurs. Le fonds d’investissement américain General Atlantic est ainsi entré dans le capital de la société, tandis que les actionnaires déjà présents – Bpifrance, Eurazeo, Kernel, Accel – ont remis au pot. Doctolib compte doubler ses effectifs en trois ans, s’étendre ailleurs que dans ses deux marchés actuels (la France et l’Allemagne), et accélérer le déploiement de son service de téléconsultation. Doctolib a depuis connu une croissance accélérée mais solide. La société s’est imposée en 2018 comme le champion incontesté de la prise de rendez-vous en ligne en France, avec le rachat de son principal concurrent MonDocteur (groupe Lagardère). Environ 75.000 praticiens utilisent son outil d’agenda et de gestion des rendez-vous, dont 5.000 en Allemagne. Doctolib prévoit à terme de s’étendre dans d’autres pays, mais « ce sera très probablement après 2019″, a déclaré à l’AFP Julien Méraud, le directeur de la stratégie de Doctolib. L’application Doctolib a la notoriété d’une grande plateforme internet en France. Mais son modèle économique reste celui d’un éditeur de logiciels, qui se rémunère non pas avec les données recueillies – un tabou, affirme la société – mais par le service vendu aux médecins (109 euros TTC par mois). Doctolib entretient ainsi une présence physique commerciale et

Pôle emploi : une plate-forme numérique gadget

Pôle emploi : une plate forme numérique  gadget

Le numérique au service de l’inconsistance avec «  emploi store » de Pôle emploi ; ça fait moderne mais c’est pour apprendre à faire des CV ! Bref un gadget supplémentaire Après avoir été épinglé sur son manque d’efficacité par la Cour des comptes, Pôle Emploi a lancé, jeudi 2 juillet, une nouvelle offre digitale. Offres d’emploi, formations en ligne, simulateur d’entretiens : l’Emploi store est un « point d’entrée unique » dans le maquis du monde du travail et de la formation. Le ministre du Travail, François Rebsamen, estime que c’est un « très grand pas en avant » dans la révolution numérique.
Alors que 80% des demandeurs d’emploi utilisent internet pour leurs recherches, la direction de Pôle emploi est partie du constat que les outils, comme les acteurs, sont nombreux, trop nombreux.  »Simple d’utilisation, l’Emploi store permet à l’internaute de se repérer facilement dans l’univers éclaté des services digitaux de l’emploi, de trouver en quelques clics le service le plus adapté à son besoin », grâce à des partenariats noués avec une cinquantaine d’acteurs privés et publics, affirme Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi. Sur cette nouvelle plateforme gratuite et accessible depuis un ordinateur, un Smartphone ou une tablette, les demandeurs d’emploi, qui n’ont jamais été aussi nombreux – 3,55 millions sans aucune activité fin mai -, peuvent accéder à une centaine de services organisés autour de quatre grandes thématiques, comme « choisir un métier », « se former », « préparer sa candidature » et « trouver un emploi ». Ce portail vient compléter le site pole-emploi.fr, qui agrège plus de 430.000 offres d’emploi recueillies par le service public et des partenaires du privé, et reçoit près de 20 millions de visiteurs uniques par mois.




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