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Ciotti : la trahison pour quel plat de lentilles .

Ciotti : la trahison pour quel plat de lentilles .

De l’avis de la plupart des observateurs et du monde politique le président des républicains a démissionné dans son intérêt personnel et sans doute après avoir négocié pour rejoindre le rassemblement national.

 

Il aurait vraisemblablement obtenu l’assurance concernant trois aspects :
–sa réélection de députés
–le soutien du RN pour arracher la mairie de Nice
–enfin cerise sur le gâteau un portefeuille ministériel sans doute de l’intérieur qui lui permettra en plus de parader lors des JO.

Bref un copieux plat de lentilles mais qui n’honore pas la politique qui se livre en cette occasion à un marchandage assez pitoyable. Rien d’étonnant de la part de celui qui n’a jamais guère brillé ni par sa droiture, ni par sa dimension.

Pour tout dire qui n’aura jamais le prix Goncourt et le personnage est assez médiocre. Il n’y a encore pas si longtemps  Ciotti affirmait qu’il fallait considérer le Front National comme un adversaire et même un ennemi avec lequel il n’était pas question de s’allier.

Pire le matin même, il a assisté à une réunion des dirigeants du parti républicain sans évoquer à aucun moment ce retournement de veste. C’est à la télévision à 13 heures qu’il a fait part publiquement de sa trahison.

Il est clair que Ciotti est fondé à rejoindre le rassemblement national soit individuellement, soit collectivement. Mais en l’occasion, il a sérieusement manqué de probité et de courage. mieux, Pire il veut maintenant demeurer président d’un parti qu’il a  trahi.

C’est aussi un mauvais coup contre la représentation politique. Les Français doutent déjà depuis longtemps de l’honnêteté et de la compétence de beaucoup de responsables et cette affaire finalement minable ne fera que confirmer leurs interrogations.

 

 

Borne: discours plat et insignifiant

Borne: discours plat et insignifiant


Pour sa première interview depuis sa reconduction comme première ministre, Élisabeth Borne a fait dans l’insignifiance totale à tel point que la plupart des médias n’ont pas repris ses propos.

Macron avait déjà eu du mal à attirer l’attention de l’opinion publique dans ses discours de Nouméa. En faisant du « macron » encore pire, Borne confirme son manque total de compétence et d’épaisseur politique.
Pour résumer , elle a repris la curieuse affirmation du chef de l’État concernant la présence d’un enseignant dans sa classe ! Concernant l’affaire des policiers elle soutient évidemment les forces de l’ordre mais aussi la justice. Elle affirme que la France sera prête pour les jeux olympiques.

Elle dément les mauvaises relations supposées avec le chef de l’État et rassure l’opinion : elle a été au travail pendant toute la période passée et continue de l’être

Quand elle prend position, elle se plante comme sur la baisse des prix qu’elle prévoit pour la rentrée alors que les chiffres démontrent que les prix augmentent même si l’inflation ralentit.

Bref un tissu de banalités de la part d’une première ministre qui confirme qu’elle n’a vraiment pas l’étoffe de la fonction. Ce qui convient parfaitement à Macron qui peut s’essuyer les pieds sa première collaboratrice.

Pour preuve du manque d’autorité de la première ministre, le repas dessiné aux membres du gouvernement a été privé de la présence de plusieurs ministres de droite !

Remettre à plat tout le système de santé

Remettre à plat tout le système de santé

 

Emmanuel Macron, qui a promis de faire de la santé l’une des priorités de son second quinquennat, doit d’urgence dégager les moyens pour donner aux soignants les rémunérations qu’ils méritent, et repenser l’articulation entre tous les acteurs de notre système de soins. (papier du Monde)

Un papier intéressant qui élargit la problématique de l’hôpital mais qui fait l’impasse sur les déficiences d’organisation et d’efficacité des établissements hospitaliers. On ne peut en effet réduire la question de l’hôpital au seul problème des urgences NDLR

 

La lancinante répétition des « cris d’alarme » de médecins et d’infirmières, suivis de « Ségur » et autres « plans d’urgence » pour l’hôpital, l’indique clairement : le système de santé français dans son ensemble souffre d’une crise profonde. L’actuelle paralysie de certains services d’urgences n’en est que le symptôme le plus alarmant. Que, dans de grandes villes, doivent fermer certaines nuits « les urgences », porte d’entrée dans des hôpitaux qui eux-mêmes craquent en raison de la pénurie de praticiens et des déficiences de l’articulation avec la médecine de ville, donne la mesure de la gravité de la situation et de l’échelle des problèmes à résoudre.

En matière de politique sanitaire, « combler le trou de la Sécu » a longtemps constitué un objectif central. L’un des principaux moyens utilisés pour l’atteindre, la stagnation des rémunérations du personnel hospitalier, a aujourd’hui un coût immense : en érodant l’attractivité des métiers du soin, elle a abouti à une pénurie générale. Faute de médecins urgentistes, près d’un service d’urgences sur cinq fonctionne sur un mode dégradé. Des services hospitaliers ferment par manque d’infirmiers. Dans certaines régions, trouver un généraliste acceptant de devenir « médecin traitant » est impossible.

Provoqué par la crise du Covid, le Ségur de la santé a, en 2020, rompu avec des décennies de gel des salaires en consacrant 10 milliards d’euros à leur revalorisation. Dix-neuf autres milliards d’investissement ont été programmés sur dix ans. Mais ni l’organisation de l’hôpital ni le rôle du secteur hospitalier privé et des médecins libéraux n’ont été débattus.

Les remèdes à la pénurie et à l’épuisement des soignants, au manque d’attractivité de l’hôpital et à la fuite vers l’intérim ou le secteur libéral passent par de nouveaux efforts financiers immédiats. Il est indécent qu’une nuit de travail pour une infirmière ne lui rapporte que 9,63 euros de revenu supplémentaire. L’instauration de ratios entre le nombre d’infirmiers et de patients doit permettre de revenir à des conditions de travail dignes. Voté par le Parlement, l’Objectif national des dépenses d’assurance-maladie (Ondam) ne doit plus obéir à de stricts critères budgétaires mais aux besoins de santé de la population, dans un système où l’éducation et la prévention doivent devenir prioritaires.

Car l’attribution de moyens supplémentaires ne saurait suffire. La nouvelle grande « concertation » sur la santé promise pour cet été ne peut faire l’impasse sur des problématiques aussi sensibles que l’organisation des carrières des soignants, le filtrage de l’accès aux urgences par le « 15 » ou le rétablissement des gardes des médecins libéraux. Parmi les autres pistes à explorer : l’association des régions et des départements au pilotage et au financement de politiques de santé adaptées aux besoins locaux, la priorité à donner aux zones sous-dotées dans le conventionnement des médecins et l’élargissement des compétences des pharmaciens et des infirmiers.

Emmanuel Macron, qui a promis de faire de la santé l’une des priorités de son second quinquennat, ne peut se contenter d’attendre les conclusions d’un énième rapport. Il doit d’urgence dégager les moyens pour redonner aux soignants les rémunérations qu’ils méritent. Au-delà, c’est à la réforme de l’articulation entre tous les acteurs de notre système de soins qu’il doit s’atteler, s’il ne veut pas rester dans l’histoire comme ayant présidé au dépérissement de ce trésor national.

Interview Zemmour: Bouleau (TF1) inquisiteur avec Zemmour et passe plat avec Macron

Interview Zemmour: Bouleau (TF1) inquisiteur  avec Zemmour et passe plat avec Macron

 

 

 

 

De l’avis  même d’Alain Duhamel ( qui ne passe pas véritablement pour un extrémiste de droite ! ) exprimé sur LCI hier, la tonalité du journaliste Gilles bouleau avait de quoi heurter lors  de l’interview d’Éric Zemmour. Alain Duhamel a rappelé qu’il ne partageait guère les orientations de Zemmour mais il n’a guère apprécié l’agressivité de Gilles Bouleau  d’ordinaire tellement insignifiant sur TF1. Alain Duhamel a considéré que le journaliste s’était trompé de sujet et n’avait pas fait son travail d’interrogation du candidat Zemmour. Gilles  bouleau s’ést surtout concentré sur le livre récent du polémiste. Effectivement on a connu Gilles bouleau beaucoup plus tolérant voir complice comme l’indiquait d’ailleurs le Figaro après l’interview du 14 juillet 2020.  »

 

« Pendant 44 minutes, Gilles Bouleau et Anne-Sophie Lapix ont interrogé Emmanuel Macron sur la situation sanitaire et économique de la France. ….. les premières minutes ont plutôt été calmes voire plates avec des questions quasiment passe-plat du duo de journalistes ». Il faut dire qu’en e la circonstance Anne-Sophie Lapix qu’on a connu plus mordante a aussi utilisé la condescendante brosse à reluire.

Politique–Démocratie : « réenchanter » ou remettre le système politique à plat

Politique–Démocratie : « réenchanter » ou remettre le système politique à plat

 

Dans un article du Monde, on pose la problématique du réenchantement de la démocratie. La question se pose toutefois du bon choix sémantique car il ne semble pas que ce soit le chant des sirènes qui soit en cause mais plutôt la question de la gestion du bateau démocratique qui coule élections après élections.

 

Certains parlent en effet de réenchantement ou de recréditer le roman national , bref  de diffusér plus largement quelque sorte l’opium du peuple. Or c’est sur le fond que le système politique est en cause. Améliorer le score des votants dans les urnes ne constituent qu’une dimension étriquée d’une problématique beaucoup plus large qui pose la question des conditions notamment d’émergence de la classe politique, de la démocratie participative, de l’évaluation des résultats dans leur cohérence et leur  efficacité.

 

Bref c’est autre chose qu’une chansonnette qu’il faut pour redonner confiance en la démocratie.

 

L’article du monde

 

« Il faut réenchanter la démocratie ! » : Depuis l’annonce du taux d’abstention record lors du premier tour du scrutin des élections régionales et départementales en France, le 20 juin, en particulier chez les jeunes générations, le mot d’ordre s’est intensifié. Le sens de la métaphore se comprend intuitivement. Dans le cadre précis d’une crise de la participation démocratique et dans la bouche de ceux et celles qui l’emploient (politiques, chercheurs, journalistes…), elle signifie : rendre la démocratie plus « attractive », donner l’envie aux citoyens de s’impliquer dans son fonctionnement, lui redonner une capacité à mobilier les imaginaires.

Le succès de cette image dépasse pourtant largement le cadre du politique. Depuis plusieurs décennies, le réenchantement s’est imposé à l’ordre du jour dans tous les domaines de nos sociétés, ou presque : on appelle à réenchanter le pacte social, on affiche son intention de réenchanter la ville, on affirme avoir la solution pour réenchanter l’entreprise, mais aussi le voyage, les régions, le théâtre, la vie, le monde… Comme une promesse de remède miracle, l’expression fleurit ainsi partout où des crises se font jour. Mais de quoi ce désir de réenchantement général est-il le symptôme ?

« Le succès de la terminologie du “réenchantement” a probablement à voir avec l’épuisement d’un paradigme politique dominé par les exigences d’un libéralisme économique qui hypertrophie la rationalité en finalité », analyse Michel Lallement, professeur de sociologie au Conservatoire national des arts et métiers. Contre l’application d’un calcul coût/avantage à tous les domaines de la vie, le réenchantement entend ainsi replacer la quête de sens au centre des préoccupations.

 

Car pour chercher le « ré-enchantement », encore faut-il avoir été « dés-enchanté ». L’expression est en effet une référence directe au constat du « désenchantement du monde », une notion forgée par le sociologue allemand Max Weber au début du XXsiècle. « L’expression est une traduction de l’allemand “Entzauberung”, qui signifie littéralement “démagification” et elle renvoie chez Max Weber au refus d’admettre qu’un quelconque moyen magique permette de procurer la grâce divine », souligne Michel Lallement. Cette « démagification » est aux yeux de Weber un processus de long terme qui mène les croyants à ne plus se reposer sur des rituels « magiques » comme la transsubstantiation, mais à rationaliser leurs comportements pour assurer le salut de leur âme. Si Weber voit les prémices de cette association de la raison et du salut par les croyants dans le judaïsme antique, c’est bien son adoption par les sectes protestantes qui accélère le mouvement de rationalisation des sociétés occidentales, au point de constituer un marqueur de la modernité.

Démocratie : « réenchanter » ou remettre le système politique à plat

Démocratie : « réenchanter » ou remettre le système politique à plat

 

Dans un article du Monde, on pose la problématique du réenchantement de la démocratie. La question se pose toutefois du bon choix sémantique car il ne semble pas que ce soit le chant des sirènes qui soient en cause mais plutôt la question de la gestion du bateau démocratique qui coule élections après élections.

 

Certains parlent en effet de réenchantement ou de recréditer le roman national , bref  de libéraliser en quelque sorte l’opium du peuple. Or c’est sur le fond que le système politique est en cause. Améliorer le score des votants dans les urnes ne constituent qu’une dimension étriquée d’une problématique beaucoup plus large qui pose la question des conditions notamment d’émergence de la classe politique, de la démocratie participative, de l’évaluation des résultats dans leur cohérence et leur  efficacité.

 

Bref c’est autre chose qu’une chansonnette qu’il faut pour redonner confiance en la démocratie.

 

L’article du monde

 

« Il faut réenchanter la démocratie ! » : Depuis l’annonce du taux d’abstention record lors du premier tour du scrutin des élections régionales et départementales en France, le 20 juin, en particulier chez les jeunes générations, le mot d’ordre s’est intensifié. Le sens de la métaphore se comprend intuitivement. Dans le cadre précis d’une crise de la participation démocratique et dans la bouche de ceux et celles qui l’emploient (politiques, chercheurs, journalistes…), elle signifie : rendre la démocratie plus « attractive », donner l’envie aux citoyens de s’impliquer dans son fonctionnement, lui redonner une capacité à mobilier les imaginaires.

Le succès de cette image dépasse pourtant largement le cadre du politique. Depuis plusieurs décennies, le réenchantement s’est imposé à l’ordre du jour dans tous les domaines de nos sociétés, ou presque : on appelle à réenchanter le pacte social, on affiche son intention de réenchanter la ville, on affirme avoir la solution pour réenchanter l’entreprise, mais aussi le voyage, les régions, le théâtre, la vie, le monde… Comme une promesse de remède miracle, l’expression fleurit ainsi partout où des crises se font jour. Mais de quoi ce désir de réenchantement général est-il le symptôme ?

« Le succès de la terminologie du “réenchantement” a probablement à voir avec l’épuisement d’un paradigme politique dominé par les exigences d’un libéralisme économique qui hypertrophie la rationalité en finalité », analyse Michel Lallement, professeur de sociologie au Conservatoire national des arts et métiers. Contre l’application d’un calcul coût/avantage à tous les domaines de la vie, le réenchantement entend ainsi replacer la quête de sens au centre des préoccupations.

 

Car pour chercher le « ré-enchantement », encore faut-il avoir été « dés-enchanté ». L’expression est en effet une référence directe au constat du « désenchantement du monde », une notion forgée par le sociologue allemand Max Weber au début du XXsiècle. « L’expression est une traduction de l’allemand “Entzauberung”, qui signifie littéralement “démagification” et elle renvoie chez Max Weber au refus d’admettre qu’un quelconque moyen magique permette de procurer la grâce divine », souligne Michel Lallement. Cette « démagification » est aux yeux de Weber un processus de long terme qui mène les croyants à ne plus se reposer sur des rituels « magiques » comme la transsubstantiation, mais à rationaliser leurs comportements pour assurer le salut de leur âme. Si Weber voit les prémices de cette association de la raison et du salut par les croyants dans le judaïsme antique, c’est bien son adoption par les sectes protestantes qui accélère le mouvement de rationalisation des sociétés occidentales, au point de constituer un marqueur de la modernité.

Karabakh : Poutine met les pieds dans le plat

Karabakh : Poutine met les pieds dans le plat

 

On sait que l’union européenne notamment l’Allemagne mais aussi la France comme les États-Unis ont appelé à la cessation des hostilités au Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. La province qui a déclaré son indépendance en 1991 composée essentiellement d’Arméniens mais qui dépendaient de l’Azerbaïdjan.

 

Évidemment la situation devient dangereuse depuis que Erdogan profitant de ce nouveau conflit pour s’agiter et cacher la situation économique et politique désastreux de son pays à expédier des mercenaires en provenance de Syrie.

 

Le conflit risque donc de dégénérer dans les Balkans. D’où cette prise de position vigoureuse de Vladimir Poutine qui une nouvelle fois va tenter de freiner les velléités guerrières d’Erdogan et qui a la différence de l’union européenne ou même des États-Unis à, lui, les moyens matériels d’intervenir efficacement.

 

«Vladimir Poutine a de nouveau insisté sur la nécessité d’un arrêt immédiat des opérations de combat», a annoncé le Kremlin dans un communiqué.

 

BCE : remise à plat de son rôle ?

BCE : remise à plat de son rôle ?

 

Il y a évidemment longtemps que les banques centrales notamment la banque centrale européenne débordent de leur rôle initial. Aujourd’hui, elles sont surtout devenues des planches  à billet pour tenter de sauver un système financier en pleine folie et une économie durablement installée dans la croissance molle. Officiellement pour la banque centrale européenne l’objectif majeur est de gérer l’inflation pour la maintenir autour de 2 %..

Un objectif qui n’est pas atteint et qui ne constitue pas la légitimité des actions de la banque centrale. Faites la banque centrale tente de soutenir la croissance et de maintenir sous perfusion financière le système. La BCE est  condamnée  à le faire à moins d’un éclatement de plusieurs bulles voire du système tout entier mais ce qui alimente encore un peu plus la dérive de l’endettement. la révision de la stratégie proposée par Christine Lagarde vise surtout à satisfaire les faucons notamment d’Allemagne qui  souhaitent e une politique monétaire beaucoup moins accommodante. Cela en s’appuyant sur des perspectives d’inflation moins contraignante que l’objectif de 2%. Reste que pour encore longtemps, la banque centrale européenne sera condamnée à s’aligner sur ce que font la plupart des banque centrales internationales à savoir faire tourner la planche à billets pour sauver le système devenu fou et tenter de sauver une croissance en grande difficulté

Lors d’une conférence de presse, Christine Lagarde a donc laissé entendre que l’exercice pourrait prendre un an environ, sans exclure qu’il se prolonge en 2021. “Ce sera fini quand ce sera fini”, a-t-elle dit.

Elle a refusé de préciser quels changements elle souhaitait apporter à l’objectif d’inflation, se contentant de dire que “la manière dont nous mesurons l’inflation fait clairement partie des sujets que nous devons étudier”.

L’examen de la stratégie de la banque centrale concernera aussi la manière dont elle intègre l’impact économique du changement climatique dans ses modèles et ses prévisions. En attendant la conclusion de cet exercice, la BCE s’en tiendra à sa stratégie actuelle, a précisé Christine Lagarde.

“Certains s’attendaient peut-être à ce qu’elle soit plus optimiste sur la situation économique”, a expliqué Antoine Bouvet, stratège obligataire senior chez ING, notant que la présidente de la BCE avait refusé à plusieurs reprises de prendre ses distances vis-à-vis des taux d’intérêt négatifs.

Le taux de refinancement de la BCE reste fixé à zéro, le taux de la facilité de prêt marginal à 0,25% et surtout, le taux de la facilité de dépôt reste à -0,5%, ce qui revient à faire payer les banques sur une partie de leurs dépôts auprès de la banque centrale.

L’institution poursuit parallèlement ses achats d’actifs au rythme de 20 milliards d’euros par mois, augmentant ainsi un portefeuille de titres qui représente quelque 2.600 milliards d’euros.

Le Conseil prévoit que les taux resteront “à leurs niveaux actuels ou à des niveaux plus bas” jusqu’à ce que les perspectives d’inflation convergent “durablement vers un niveau suffisamment proche de, mais inférieur à 2%”.

L’inflation dans la zone euro est actuellement de 1,3% seulement sur un an.

Lors de la conférence de presse, Christine Lagarde a déclaré que les risques entourant les perspectives de croissance dans la zone euro restaient orientés à la baisse mais qu’ils étaient moins prononcés qu’auparavant, l’incertitude liée aux tensions commerciales internationales ayant diminué.

Une éventuelle redéfinition de la stabilité des prix à l’issue de la réflexion sur la stratégie de la BCE pourrait conduire celle-ci à relever son objectif en le portant à 2% tout en promettant de réagir aussi énergiquement à un éventuel dépassement de ce seuil qu’à une incapacité à l’atteindre.

“Notre objectif d’inflation doit être symétrique. Si notre cible centrale est perçue comme un plafond, nous avons moins de chance de l’atteindre”, a déclaré le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, lors d’un récent discours à Paris.

Certains “faucons” du Conseil des gouverneurs, qui plaident depuis longtemps pour une politique monétaire moins accommodante, sont favorables à ce que la BCE tolère des variations du taux d’inflation dans certaines limites au-dessus ou en dessous de 2%, ce qui réduirait l’incitation à multiplier les mesures de soutien.

D’autres préfèreraient conserver l’objectif d’inflation actuel ou le réduire.

L’examen de la stratégie devrait aussi porter sur les avantages et les inconvénients d’instruments tels que les taux d’intérêt négatifs et les achats massifs d’actifs, qui ont selon la plupart des observateurs contribué à écarter la menace d’une déflation dans la zone euro mais ont aussi favorisé la hausse des prix de l’immobilier comme des obligations.

La BCE a récemment estimé que sans ces instruments, la zone euro aurait perdu 2,7 points de croissance ces dernières années.

Chine- : les prix à plat comme la croissance

Chine- : les prix à plat comme la croissance

 

 

La croissance semble à plat en Chine comme l’indique notamment l’évolution des prix, eux aussi complètement atone sur un an en Juin. Autant dire qu’on peut s’interroger sur une possible récession dans les mois à venir. Selon les données communiquées par le Bureau national de la statistique (BNS), l’indice des prix à la production (PPI) est resté neutre en juin sur un an, alors que les économistes interrogés par Reuters anticipaient une progression de 0,3% après +0,6% en mai. Il n’avait pas été aussi bas depuis la contraction enregistrée en août 2016.Le ralentissement des prix à la production, considérés par analystes et investisseurs comme un baromètre de la demande industrielle, pourrait alimenter les inquiétudes d’une déflation et inciter Pékin à prendre des mesures de soutien à l’économie supplémentaires.

Juppé-Fillon : un débat trop général, plat et ennuyeux

Juppé-Fillon : un débat trop général, plat et ennuyeux

 

Un débat qui ne restera pas dans les annales de la vie démocratique tellement il fut général voire  approximatif, également plat et ennuyeux. Les grands médias se contentent de rapporter l’essentiel des propos des deux concurrents. Nombre d’aspects essentiels conditionnant l’avenir n’ont pas été abordés ou alors  en surface. Exemple le plus caricatural celui du pouvoir  d’achat des médecins dont Fillon a dit à juste titre qu’il n’était pas suffisamment rémunéré compte tenu de la longueur des études mais en indiquant que cette rémunération était voisine de celle du plombier. La preuve s’il en était que les élites politiques n’ont qu’une connaissance assez approximative des réalités économiques et sociales. En effet en moyenne (avec de nombreuses disparités notamment entre généralistes et spécialistes) un médecin gagne de l’ordre  de 7000 € nets par mois quand un plombier en moyenne est en dessous de 2500 €. (Avec des salaires d’embauche de 1000 à 1500 euros).  Une différence de taille. Les mêmes approximations auraient sans doute été commises pour le salaire d’autres catégories si cela avait été abordé. Or précisément la question de la vie concrète des salariés et plus généralement des ménages n’a pas été traitée. Dans ces conditions,  il n’est pas étonnant qu’on considère une hausse par exemple de la TVA de 2 % sera négligeable pour les ménages sans parler du  non remboursement de médicaments hors affection grave. En réalité un débat d’énarques qui entretiennent avec l’économie des rapports assez flous ;  de ce point de vue le débat économique s’est  révélé relativement flou. Par exemple on a peu abordé les facteurs explicatifs du manque de compétitivité de l’économie française et sa comparaison avec l’environnement international. Le champ international a d’ailleurs été relativement absent et surtout l’Europe pratiquement non traitée alors que pour l’essentiel nous dépendons des orientations de l’union européenne et du niveau de son activité. Sous couvert de courtoisie réciproque,  on a plutôt assisté à un débat de salon très général. Autre exemple, la question du temps de travail des fonctionnaires qui d’après Fillon seraient ramenés à 39 heures rémunérées 37 heures soit une augmentation de près de 6 % de la rémunération. Une augmentation qui fera exploser les budgets des collectivités locales. Sans parler du flou relatif aux redéploiements des effectifs de fonctionnaires et des secteurs visés par la réduction des effectifs. Certes Fillon c’est sans doute montrer le plus nous en forme dans ce débat alors que visiblement Juppé a montré une certaine fatigue voir une certaine résignation. Pour autant cela ne confère pas à Fillon un brevet de compétence dont le programme ce résume à un mot : radicalité ; mais sans grande précision et avec de nombreuses contradictions. Au total un débat relativement ennuyeux et trop général.

 

 

Croissance Japon: industrie manufacturiere à plat

Croissance Japon: industrie manufacturiere à plat

 

Encore une mauvaise nouvelle pour l’économie mondiale avec ce très mauvais chiffre de l’industrie manufacturière du Japon qui témoigne d’un net tassement de la croissance partout. Le plus inquiétant ce sont les perspectives de commande en très net recul en février par rapport à janvier. L’indice PMI Markit/Nikkei corrigé des variations saisonnières est tombé à 50,2 en février, tandis qu’il s’établissait en janvier à un chiffre final de 52,3. Il reste toutefois au-dessus de la limite de 50, qui sépare contraction et expansion, pour le dixième mois d’affilée. Le sous-indice des entrées de commandes à l’export a baissé à 47,9, contre 53,1 en janvier, ce qui constituerait sa plus forte contraction mensuelle depuis février 2013 si les chiffres étaient confirmés dans leur version définitive. La chute des exportations est la plus forte depuis la crise de 2008, en raison notamment d’un ralentissement des économies émergentes. Les entreprises japonaises ont baissé leurs prix de vente pour le troisième mois consécutif, et plus fortement qu’en janvier, reflet à la fois de la mollesse de la demande et de la baisse des prix des matières premières

 

(Avec Reuters)

Canal + retour des Guignols : l’humour façon Bolloré tombe à plat

Canal + retour des Guignols : l’humour façon Bolloré tombe à plat

 

Pas de quoi vraiment s’enthousiasmer de cette nouvelle version des guignols à la mode Bolloré. Au menu du jour surtout l’extrême droite et les élections régionales ;  pas forcément mauvais thème mais le traitement tombe à plat au mieux on ne rit pas au pire on s’ennuie. Bolloré avait pourtant prévenu il n’aime pas la satire excessive ni les thèmes trop politiques (notons que Sarkozy a été relativement épargné dans cette première émission). Bolloré est sans doute un chef d’entreprise très habile mais il n’est pas certain qu’il ait le profil idéal pour gérer une chaîne comme Canal+ qui a fait de la tonalité subversive un des axes de sa ligne éditoriale. Pas étonnant dès lors Canal+ perde des s’abonnés. Le Grand journal avait déjà déçu, la nouvelle version des guignols s’inscrit sans doute dans le même effritement de l’audience. D’une manière plus générale on peut s’interroger pour savoir s’il est bien opportun qu’un patron de grands groupes économiques s’approprie ainsi une chaîne de télévision. Une question évidemment qui concerne aussi d’autres médias.

Inflation Europe : toujours à plat en novembre

Inflation Europe : toujours à plat en novembre

En dépit des efforts de la BCE pour faire remonter l’inflation la hausse des prix est toujours presque nulle. Le signe patent que la croissance demeure relativement molle. Le taux d’inflation annuel de la zone euro est resté stable en novembre à +0,1%, selon l’estimation rapide publiée mercredi par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. L’inflation plus faible que prévu – 45 économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,2% – maintient la pression sur la Banque centrale européenne (BCE) pour qu’elle annonce de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire lors la réunion très attendue de son conseil des gouverneurs jeudi. L’estimation d’Eurostat ne porte que sur la variation annuelle des prix. Le principal facteur ayant limité la hausse des prix en novembre a été l’énergie, dont les coûts ont baissé de 7,3%. Ceux des aliments non transformés ont au contraire augmenté de 2,6%. En faisant abstraction de ces deux éléments volatils, l’inflation dite de base est ressortie à 0,9% en novembre après +1,0% en octobre. La BCE a un objectif d’inflation légèrement en dessous de 2% sur le moyen terme. Pour y parvenir, elle a lancé en mars un plan de rachat d’actifs qu’elle pourrait décider d’amplifier jeudi afin d’injecter davantage de liquidités dans l’économie. Les prix producteurs d’octobre, également publiés mercredi par Eurostat, ont baissé de 0,3% par rapport à septembre et reculé de 3,1% sur un an. Les économistes anticipaient en moyenne des replis de 0,4% et 3,2%

Consommation ménages stable, croissance à 1% et emploi à plat pour 2015

Consommation ménages stable, croissance à 1% et emploi  à plat pour 2015

 

La consommation porte à bout de bras  la croissance et l’année devrait se terminer avec une hausse du PIB d’ordre de 1% seulement. Du coup il ne faut pas s’étonner que l’emploi ne connaisse pas de miracle ; 10 000 emplois seulement créés en septembre dans le privé (zéro dans le public). (Mais 25 000 chômeurs  en moins compte tenu du bricolage méthodologique de Pôle emploi). C’est évidemment peu pour résorber un chômage qui concerne plus de 5 millions de personne officiellement. (En réalité 7 à 8 millions avec les chômeurs aidés).  Cette  consommation des ménages français en biens est ressortie stable en septembre et en hausse de 0,7% sur l’ensemble du troisième trimestre, selon les données publiées vendredi par l’Insee. L’Insee prévoit 0,2% de croissance du PIB au troisième trimestre puis 0,4% au quatrième (prévision sans doute surestimée). La consommation des ménages demeure le principal moteur de l’économie française, contribuant pour un peu plus de 50% au PIB, et son léger repli au deuxième trimestre avait accompagné la stagnation de l’ensemble de l’activité. L’Insee a révisé en outre l’évolution des dépenses de consommation pour août à +0,1%, après l’avoir annoncée stable. Les 13 économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une hausse de 0,2% en septembre. En septembre, la consommation a été portée par les achats de bien durables (+1,4%), en particulier ceux d’automobiles (+2,3%) et malgré un repli des dépenses en biens d’équipement du logement (-0,3%). Sur le trimestre, la dépense en biens durables ressort en hausse de 1,0%. Les dépenses en textile, habillement et cuir ont reculé en septembre (-0,4%) après avoir été stables en août, mais affichent une forte hausse sur le trimestre (+2,0%). a consommation de produits alimentaires recule pour le troisième mois d’affilée, à -0,6% en septembre et -0,2% sur le trimestre. Les premiers résultats de la croissance du troisième trimestre seront publiés le 13 novembre.

La croissance à plat pour le deuxième trimestre

La croissance à plat pour le deuxième trimestre

 

Finalemenet le fameux retournement de Hollande n’aura pas lieu en 2014, la France aura même du mal à atteindre 0.8% de progression du PIB. Après une croissance qui a été nulle au premier trimestre, l’économie française se dirige encore vers une période de vaches maigres. Les indicateurs de conjoncture publiés ce jeudi 22 mai le confirment un peu plus. Le premier d’entre eux est l’indice PMI composite publié par la société Markit pour le mois de mai. A 49,3 points il accuse une baisse de près de 1 point par rapport au mois d’avril (50,6 point). Surtout ce chiffre passe sous la barre des 50 points, censée marquer la limite entre l’expansion et la contraction de l’économie. Dans le même temps, la zone euro dans son ensemble continue à se montrer dynamique, avec un chiffre de 53,9 points en mai, presque stable (54 points). « Après la stagnation du PIB observée sur le premier trimestre, les performances de l’économie française devraient continuer de décevoir au deuxième trimestre », anticipe Jack Kennedy, économiste de Markit. De son côté l’Insee a, ce même jeudi, publié le climat des affaires dans l’industrie pour le mois de mai. Le verdict est moins douloureux puisque cet indicateur s’inscrit en très légère baisse, à 99 points, contre 100 points en avril. Au final que retenir de ces chiffres? « Ce n’est pas forcément une bonne nouvelle mais ce n’est pas non plus inattendu », commente Jean-Christophe Caffet, économiste chez Natixis. « Ces indicateurs confirment ce que nous pensons depuis un moment c’est-à-dire que la France va sous-performer la zone euro ». Pour expliquer ce phénomène, l’économiste souligne l’impact des réformes structurelles et des « ajustements macroéconomiques qui ne font que commencer. Ils créent de la croissance potentielle à long terme mais ce n’est pas sans sacrifice à court terme ». « C’est pour cela que tout le discours autour du retournement économique est contre-productif », ajoute-t-il. Mais Jean-Christophe Caffet souligne bien que la France ne va pas « retomber en récession » mais bien « connaître encore pour un moment une croissance molle




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