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Plastique et océans : trois fois plus dans 20 ans

Plastique et océans : trois fois plus dans 20 ans

Une étude d’experts prévoit une augmentation exponentielle des rejets de plastique. Il propose d’y remédier par des réductions de la production, des substitutions et des réemplois. Notons que la commission européenne, elle, privilégie une taxe sur les emballages plastiques qui ne réduira rien du tout puisque de l’ordre de un ou deux centimes par exemple sur les bouteilles plastiques d’eau.

La situation va devenir catastrophique, préviennent ces spécialistes, si le monde reste sur la même trajectoire alors que les moyens d’agir sont à portée de main.

Le plastique est déjà partout dans les océans. Mais le rapport publié dans la revue britannique Nature prévoit une dégradation importante si la filière n’évolue pas. En 2016, les rejets dans la mer étaient de 11 millions de tonnes par an. Ils devraient passer à près de 30 millions en 2040, avec un stock de plastique flottant quatre fois plus important qu’aujourd’hui. Cela aura des conséquences pour la pêche, la santé, l’alimentation et les émissions de gaz à effet de serre.

L’étude pointe les limites des politiques publiques et du recyclage.

La stratégie d’élimination des couverts en plastique ou des touillettes ne suffit pas. L’investissement des producteurs dans les filières de recyclage n’est pas efficace, estiment les auteurs. Ce que l’on fait aujourd’hui dans les pays développés n’arrive pas à suivre la cadence de la production plastique. L’étude plaide donc pour un changement à grande échelle. Il faut sortir, martèlent les experts, de l’opposition binaire entre ceux qui prônent une réduction à la source de la production et ceux qui ont la religion du recyclage. Si rien n’est fait d’ici les deux prochaines décennies, les dégâts seront irréparables.

 

Pour endiguer le phénomène, les experts estiment que des solutions existent, techniquement faisables, économiquement viables, et socialement acceptables. Le rapport défend huit leviers d’action qui passent par une réduction de la production, un effort sur le recyclage, les produits de substitution, et le réemploi. Les experts suggèrent entre autres de soutenir les filières de récupération dans les pays en voie de développement. Globalement, ces actions permettraient de réduire la pollution plastique des océans de 80% d’ici 2040.

 

La taxe plastique : payée bien sûr par le consommateur

La taxe plastique : payée bien sûr par le consommateur

 

 

Le gouvernement a pris bien soin d’indiquer que le plan européen de relance n’entraînerait nullement une augmentation de la fiscalité pour les Français. Pourtant aucun financement n’a été prévu mais on évoque plusieurs possibilités par ailleurs très incertaines : une taxe les grands du numérique sur les GAFAM , une taxe carbone tout aussi hypothétique et une taxe sur le plastique ( sur les emballages) plus vraisemblable mais qui sera payée non pas par le contribuable mais par le consommateur, c’est-à-dire la même personne une casquette différente mais le même porte monnaie

La contribution nationale de chaque pays sera calculée sur le poids de ses déchets d’emballages plastiques non recyclés sur la base d’«un taux d’appel de 0,80 euro par kilogramme», est-il ainsi inscrit dans le document officiel du Conseil européen, dévoilant les modalités de l’accord. S’y ajoute un mécanisme destiné à «éviter un impact trop régressif sur les contributions nationales». En d’autres termes, les pays les plus modestes de l’UE devraient recevoir un rabais.

L’idée d’une telle taxe est dans les tuyaux de la Commission européenne depuis 2018, élaborée à l’époque pour pallier la perte de la contribution britannique dans le budget européen après le Brexit. «Pour la première fois, nous allons avoir un objectif qui est financièrement contraignant. Ce qui devrait inciter les États à modifier les comportements», explique Nicolas Garnier, délégué général d’Amorce (Association nationale des collectivités et des entreprises pour la gestion des déchets, les réseaux de chaleurs et la gestion locale de l’énergie). Les emballages représentent 40% de tout le plastique produit dans l’Union européenne.

La Commission européenne avait initialement estimé dans un rapport que la taxe pourrait rapporter près de 6 milliards d’euros par an pour le budget de l’UE. Le mécanisme de correction pour aider les États membres dont «le revenu national brut par habitant est inférieur à la moyenne de l’UE» devrait réduire quelque peu ce montant. Selon le document, ce rabais accordé aux pays serait calculé en multipliant la taille de la population du pays par 3,8 kilogrammes de déchets plastiques et en appliquant la taxe de 80 cents à ce nombre.

La quantité de déchets recyclés varie grandement à travers le bloc des Vingt-Sept. À l’instar de Malte, l’Estonie ou la Finlande, la France recycle moins d’un tiers de ses déchets d’emballages plastiques, alors que le taux de recyclage est en moyenne de 42% dans l’Union européenne, selon les données d’Eurostat de 2017. «Depuis 30 ans, la France n’a jamais recyclé sélectivement tous les emballages plastiques. Le pays n’a collecté que les bouteilles et les flacons», explique Nicolas Garnier. Champions du recyclage en Europe, Chypre, la Lituanie et la Bulgarie recyclent entre 60 et 75% de leurs emballages plastiques.

Les factures françaises et allemandes pourraient ainsi s’établir à 1,2 milliard et 1,3 milliard d’euros. «Avec un taux de recyclage d’emballages plastiques récemment estimé à 30%, la France contribuerait donc à 2,2 Mt X 0,8 x 0,7 = 1,23 Milliard d’euros en 2021», précise Emmanuel Guichard, délégué général de Elipso, l’association professionnelle représentant les fabricants d’emballage plastique. Viendraient ensuite l’Italie et l’Espagne qui pourraient respectivement payer près de 850 et 510 millions d’euros.

le président français Emmanuel Macron assure que «ce n’est pas le contribuable qui paiera le plan de relance», une hausse des prix de certains produits initiée par les entreprises forcées de revoir leurs chaînes de production, pourrait in fine se répercuter sur les consommateurs. L’impact devrait toutefois rester léger, nuance Nicolas Garnier, de l’ordre «d’un ou deux centimes d’euros supplémentaires sur une bouteille d’eau par exemple».

Comme déjà indiqué, on envisage aussi une taxe sur les grands du numérique, garde femme. Taxe contestée par le tribunal européen lui-même est annulé pour Apple ! Autre ressource la fameuse taxe carbone sur les importations qui forcément seraient répercutées là aussi sur le compte consommateur pour le produit fini.

Plastiques: 10% seulement recyclés

Plastiques: 10% seulement recyclés

 

Contrairement à ce qui est parfois annoncé, le recyclage du plastique est relativement anecdotique, il représente à peine 10 % de la totalité produite depuis 50 ans. La véritable question n’est donc pas de le recycler même on ne peut renoncer à cet objectif mais surtout d’en interdire l’utilisation indécente . Un plastique utilisé dans de nombreuses applications et notamment à travers le scandaleux commerce de boissons notamment bouteilles d’eau. Un business très juteux vis-à-vis duquel aucune mesure sérieuse n’a été envisagée jusqu’à maintenant cela en raison de la puissance économique des producteurs. La responsabilité est triple. Elle est imputable d’abord au producteur qui  recherche bien entendu la plus grande rentabilité. Les consommateurs ne sont pas non plus sans culpabilité en alimentant une société de consommation caractérisée par le gaspillage de matières premières. Enfin les pouvoirs publics sont responsables de n’avoir pas régulé la production de plastique et notamment son interdiction pour nombre de produits alimentaires. « On a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 années précédentes, et le phénomène continue à s’accentuer », s’inquiète « L’Atlas du plastique », document didactique et bien documenté, compilé par trois associations, la Fondation Heinrich Böll, proche des Verts allemands, le think thank La Fabrique écologique et la plateforme Break free from plastic.

« Entre 1950 et 2017, quelque 9,2 milliards de tonnes de plastique ont été produites, ce qui fait nettement plus d’une tonne par personne vivant actuellement sur la planète. L’essentiel de ce matériau est toutefois produit et consommé dans quatre grandes zones géographiques seulement : l’Asie du Nord-Est, l’Amérique du Nord, le Moyen-Orient et l’Europe de l’Ouest » explique le document qui fourmille de chiffres et statistiques.

Atlas du plastique 2020 (faits et chiffres sur le monde des polymères synthétiques). -

En 2025, plus de 600 millions de tonnes devraient être produites, contre 438 millions de tonnes en 2017, selon le rapport, qui affirme aussi que « 40% environ des produits plastiques sont jetés au bout de moins d’un mois ».

Or les systèmes de recyclage actuels ne permettent pas de traiter un tel volume de déchets, déplorent les auteurs du rapport. « Il suffit pour s’en convaincre de regarder en arrière: 10 % seulement des 9,2 milliards de tonnes de matières plastiques qui ont été mises en circulation depuis les années 1950 ont été recyclées« , soulignent-ils.

Cette invasion continue et inexorable tient tout simplement au fait que le plastique « dure longtemps, il est léger et il se moule facilement, ce qui lui vaut d’être une matière idéale pour de nombreux produits industriels ou de la vie de tous les jours », soulignent ces experts.

En conclusion, le document prône de stopper l’invasion du plastique à la source. « Il faut éliminer les plastiques à usage unique et favoriser des systèmes de distribution et de livraison différents. Il faut également tirer parti de l’intérêt grandissant que suscite le mode de vie zéro déchet. Car c’est bien à nous tous qu’il incombe de bousculer ce que nous avons fini par considérer comme normal » conclut les auteurs de l’Atlas du plastique 2020.

 

Plastique: consigne des bouteilles renvoyée à 2023

Plastique: consigne des bouteilles  renvoyée à 2023

 

 

Il est clair que le puissant lobby des eaux a imposé sa position au gouvernement non seulement quant à la perspective de suppression du plastique mais même sur le principe d’une taxe favorisant le recyclage. Non seulement la suppression des emballages plastiques a été renvoyée aux calendes grecques et même la mesure transitoire consistant à mettre en place une consigne sur les bouteilles est renvoyée en 2023.

 

Donc encore une promesse de coiffeur avec cette décision de l’Assemblée nationale d’envisager la fin plastique à usage unique pour les emballages d’ ici 2040. Les objectifs seront réévalués tous les cinq ans et on pourra mettre en place une taxe sur les emballages plastiques mais pas avant 2023. Le problème c’est que les taxes d’abord sont tardives, insuffisantes et risquent de perdurer alors que la décision d’interdire purement et simplement les plastiques d’emballage n’aura pas été prise d’ici 20 ans. D’ici là il faudra de plus en plus de plastique ( en particulier pour le lucratif commerce de l’eau).

Avec ce dispositif , des objectifs successifs de réduction, de réutilisation ou de recyclage des emballages plastiques à usage unique seraient fixés tous les cinq ans, jusqu’à mettre fin à leur mise sur le marché en 2040. La secrétaire d’État Brune Poirson y voit un « signal puissant » envoyé à l’industrie et un message adressé aux « partenaires européens » de la France. « L’avenir à long terme du plastique ne peut pas être celui de l’usage unique », a-t-elle insisté.

À droite, Annie Genevard (LR) y a surtout entendu de « l’incantation » et a demandé au gouvernement pourquoi soutenir, dans ces conditions, un dispositif de consigne pour recyclage des bouteilles en plastique s’il souhaite supprimer ce type d’emballages dans 20 ans. Le député Libertés et Territoires François-Michel Lambert, tout en votant l’amendement, a lui aussi demandé de la « cohérence » au gouvernement sur la lutte contre le plastique à court terme. En septembre, le Sénat s’était prononcé en faveur de l’interdiction du plastique à usage unique en 2040, avant de revenir sur son vote lors d’une seconde délibération.

 

Bouteilles en plastique: consigne renvoyée à 2023

Bouteilles en plastique: consigne renvoyée à 2023

 

 

Il est clair que le puissant lobby des eaux a imposé sa position au gouvernement non seulement quant à la perspective de suppression du plastique mais même sur le principe d’une taxe favorisant le recyclage. Non seulement la suppression des emballages plastiques a été renvoyée aux calendes grecques et même la mesure transitoire consistant à mettre en place une consigne sur les bouteilles est renvoyée en 2023.

Encore une promesse de coiffeur avec cette décision de l’Assemblée nationale d’envisager la fin plastique à usage unique pour les emballages d’ ici 2040. Les objectifs seront réévalués tous les cinq ans et on pourra mettre en place une taxe sur les emballages plastiques mais pas avant 2023. Le problème c’est que les taxes d’abord sont tardives, insuffisantes et risques risquent de perdurer alors que la décision d’interdire purement et simplement les plastiques d’emballage n’aura pas été prise d’ici 20 ans. D’ici là il faudra de plus en plus de plastique ( en particulier pour le lucratif commerce de l’eau).

Avec ce dispositif – s’il est définitivement adopté par le Parlement –, des objectifs successifs de réduction, de réutilisation ou de recyclage des emballages plastiques à usage unique seraient fixés tous les cinq ans, jusqu’à mettre fin à leur mise sur le marché en 2040. La secrétaire d’État Brune Poirson y voit un « signal puissant » envoyé à l’industrie et un message adressé aux « partenaires européens » de la France. « L’avenir à long terme du plastique ne peut pas être celui de l’usage unique », a-t-elle insisté.

À droite, Annie Genevard (LR) y a surtout entendu de « l’incantation » et a demandé au gouvernement pourquoi soutenir, dans ces conditions, un dispositif de consigne pour recyclage des bouteilles en plastique s’il souhaite supprimer ce type d’emballages dans 20 ans. Le député Libertés et Territoires François-Michel Lambert, tout en votant l’amendement, a lui aussi demandé de la « cohérence » au gouvernement sur la lutte contre le plastique à court terme. En septembre, le Sénat s’était prononcé en faveur de l’interdiction du plastique à usage unique en 2040, avant de revenir sur son vote lors d’une seconde délibération.

 

L’emballage plastique à usage unique : supprimé dans 20 ans… peut -être !

L’emballage plastique à usage unique : supprimé dans 20 ans… peut -être !

Encore une promesse de coiffeur avec cette décision de l’Assemblée nationale d’envisager la fin plastique à usage unique pour les emballages d’ ici 2040. Les objectifs seront réévalués tous les cinq ans et on pourra mettre en place une taxe sur les emballages plastiques. Le problème c’est que les taxes risquent de perdurer alors que la décision d’interdire purement et simplement les plastiques d’emballage n’aura pas été prise d’ici 20 ans. D’ici là il faudra de plus en plus de plastique ( en particulier pour le lucratif commerce de l’eau).

Avec ce dispositif – s’il est définitivement adopté par le Parlement –, des objectifs successifs de réduction, de réutilisation ou de recyclage des emballages plastiques à usage unique seraient fixés tous les cinq ans, jusqu’à mettre fin à leur mise sur le marché en 2040. La secrétaire d’État Brune Poirson y voit un « signal puissant » envoyé à l’industrie et un message adressé aux « partenaires européens » de la France. « L’avenir à long terme du plastique ne peut pas être celui de l’usage unique », a-t-elle insisté.

À droite, Annie Genevard (LR) y a surtout entendu de « l’incantation » et a demandé au gouvernement pourquoi soutenir, dans ces conditions, un dispositif de consigne pour recyclage des bouteilles en plastique s’il souhaite supprimer ce type d’emballages dans 20 ans. Le député Libertés et Territoires François-Michel Lambert, tout en votant l’amendement, a lui aussi demandé de la « cohérence » au gouvernement sur la lutte contre le plastique à court terme. En septembre, le Sénat s’était prononcé en faveur de l’interdiction du plastique à usage unique en 2040, avant de revenir sur son vote lors d’une seconde délibération.

L’emballage plastique à usage unique : on verra ça dans 20 ans… peut-être !

L’emballage plastique à usage unique : on verra ça dans 20 ans… peut -être !

Encore une promesse de coiffeur avec cette décision de l’Assemblée nationale d’envisager la fin plastique à usage unique pour les emballages d’ ici 2040. Les objectifs seront réévalués tous les cinq ans et on pourra mettre en place une taxe sur les emballages plastiques. Le problème c’est que les taxes risquent de perdurer alors que la décision d’interdire purement et simplement les plastiques d’emballage n’aura pas été prise d’ici 20 ans.

Avec ce dispositif – s’il est définitivement adopté par le Parlement –, des objectifs successifs de réduction, de réutilisation ou de recyclage des emballages plastiques à usage unique seraient fixés tous les cinq ans, jusqu’à mettre fin à leur mise sur le marché en 2040. La secrétaire d’État Brune Poirson y voit un « signal puissant » envoyé à l’industrie et un message adressé aux « partenaires européens » de la France. « L’avenir à long terme du plastique ne peut pas être celui de l’usage unique », a-t-elle insisté.

À droite, Annie Genevard (LR) y a surtout entendu de « l’incantation » et a demandé au gouvernement pourquoi soutenir, dans ces conditions, un dispositif de consigne pour recyclage des bouteilles en plastique s’il souhaite supprimer ce type d’emballages dans 20 ans. Le député Libertés et Territoires François-Michel Lambert, tout en votant l’amendement, a lui aussi demandé de la « cohérence » au gouvernement sur la lutte contre le plastique à court terme. En septembre, le Sénat s’était prononcé en faveur de l’interdiction du plastique à usage unique en 2040, avant de revenir sur son vote lors d’une seconde délibération.

POLLUTION : Les grands fleuves européens asphyxiés par le plastique

POLLUTION : Les  grands fleuves européens asphyxiés par le plastique

« 100% des prélèvements d’eau effectués dans les neuf fleuves européens contenaient des microplastiques », indique la fondation Tara Océan: les plastiques provenant de la terre ferme se décomposent rapidement dans les fleuves, avant même d’atteindre le large. Parmi ces microplastiques se trouvent des microbilles présentes dans certains cosmétiques et des dentifrices, mais surtout des minuscules fragments de moins de cinq millimètres.

« Ces microplastiques représenteraient plus de 90% des 5.000 milliards de morceaux de plastiques flottant à la surface de nos océans », estime la fondation Tara Océan, qui a travaillé sur cette mission avec 17 laboratoires de recherche sous l’égide du CNRS.

Les scientifiques ont également observé que ces microplastiques étaient toxiques.

« Certaines matières plastiques relarguent leurs additifs (notamment des perturbateurs endocriniens comme les bisphénols A et les phtalates) », rappelle la fondation Tara.

Ces petits bouts accumulent « des polluants présents dans les fleuves (pesticides, hydrocarbures, métaux lourds…) et peuvent avoir des effets toxiques sur les organismes qui les ingèrent, ralentissant leur croissance, leur reproduction, en perturbant leur métabolisme et leur système hormonal », selon l’analyse scientifique.

Ces prélèvements seront disséqués pendant 12 à 18 mois en laboratoire, pour tenter de savoir d’où viennent ces plastiques ou encore identifier les bactéries et microorganismes qui participent à leur fragmentation.

L’omniprésence de ces microplastiques « rend impossible le nettoyage des fleuves. Les solutions contre cette hémorragie sont définitivement à terre », relève Romain Troublé, de Tara Océan. La fondation plaide pour une meilleure collecte et recyclage des déchets, une réduction des plastiques à usage unique dont les emballages ou encore une réduction du nombre de résines utilisés et la complexité des additifs. Concernant la France, elle appelle à utiliser le projet de loi pour une économie circulaire pour « rapidement réduire à moyen et long terme les déchets à la source en développant le réemploi et la réparabilité ».

Plastique: la suppression ….pas le recyclage

Plastique: la suppression ….pas le recyclage

 

A propos du plastique (en discussion à l’assemblée) on assiste comme un contournement de la problématique. Ce plastique est un véritable poison tant pour la santé que pour l’environnement et au lieu de prioritairement le supprimer, on essaye de s’en sortir avec des solutions de recyclage. Or pour nombre de produits notamment de consommation, le plastique pourrait être purement et simplement supprimé. Pour mémoire, on utilisait il y a un peu plus de 50 ans essentiellement des sacs en papier. Pour le liquide, les bouteilles étaient consignées. On se demande encore pourquoi on tolère encore le scandaleux commerce de bouteilles d’eau en plastique alors qu’il est démontré que la qualité de ces eaux  n’est pas supérieure à celle du robinet. On ourrait citer bien d’autres exemples. Comme l’indiquait  Luc Jacquet, Réalisateur de document sur l’environnement, on  constate le manque de courage pour lutter contre le plastique.

« La question du plastique est particulière car il s’agissait d’une substance moderne, l’expression du génie de l’homme capable de transformer à volonté cette matière dont on peut faire à peu près n’importe quoi. Et d’un coup on se rend compte qu’elle est en train de se retourner contre nous et que son utilisation abusive nous étouffe littéralement sous des continents de détritus. On a du mal à l’admettre parce qu’il y a quelque chose qui va à l’encontre de ce qu’on a appelé le progrès. Les images de l’expédition Tara [qui vise à observer les effets du changement climatique] montrent que le travail de morcellement du plastique par les éléments naturels, notamment les courants dans les océans, a pour conséquence qu’on en trouve partout! ….Comment faire machine arrière en très peu de temps? On a interdit le sac en plastique mais il suffit d’inscrire dessus la mention réutilisable pour qu’il passe de banni à autorisé.. La quantité d’ordures produite par les fast-foods est hallucinante. Il faut lutter contre le suremballage des fruits et légumes dans la grande distribution. J’ai la chance de vivre à la campagne et d’avoir un accès direct à la matière première sur les marchés. L’enjeu se situe au niveau d’une éducation de la société. Des pays sont plus en avance que d’autres au niveau du recyclage : en Europe, le Nord est très rigoureux et le Sud n’y prête pas attention, les Etats-Unis ne font rien du tout, l’Amérique du Sud non plus. Mais si on regarde de près, il y a une nébuleuse d’initiatives prises par les petites entreprises qui se mobilisent, notamment en France. Il faut des mesures courageuses pour provoquer un élan général. Au niveau individuel, on a pris conscience de l’urgence, mais l’action collective semble insurmontable. … » En cause surtout les lobbies qui ne veulent pas changer leur mode de production et de distribution, aussi le comportement individuel.

 

 

 

Le sénat, vieux cénacle réac, refuse la consigne pour le plastique

Le sénat, vieux cénacle réac, refuse la consigne pour le plastique

 

 

 

Il ne fallait évidemment pas s’attendre à des mesures courageuses de la part du sénat vis-à-vis de la gestion des emballages plastique. Ce cénacle composé essentiellement de vieux réacs et de politique recyclés ayant transformé la fonction élective en métier, s’est en effet opposé au principe de la consigne sur les emballages plastiques en particulier les bouteilles.  Le projet du gouvernement concernant le plastique a du plomb dans l’aile. Après les collectivités locales, les recycleurs, les sénateurs ont torpillé le projet.

 

A propos du plastique ; on assiste comme un contournement de la problématique. Ce plastique est un véritable poison tant pour la santé que pour l’environnement et au lieu de prioritairement le supprimer, on essaye de s’en sortir avec des solutions de recyclage. Or pour nombre de produits notamment de consommation le plastique pourrait être purement et simplement supprimé. Pour mémoire on utilisait il y a un peu plus de 50 ans essentiellement des sacs en papier. Pour le liquide les bouteilles étaient consignées.

 

On se demande encore pourquoi on tolère encore le scandaleux commerce de bouteilles d’eau en plastique alors qu’il est démontré que la qualité de cette eau n’est pas supérieure à celle du robinet. Pourrait citer bien d’autres exemples. Comme l’indiquait   Luc Jacquet

Réalisateur de document sur l’environnement, Luc Jacquet  constatait  le manque de courage pour luter contre le plastique.

« La question du plastique est particulière car il s’agissait d’une substance moderne, l’expression du génie de l’homme capable de transformer à volonté cette matière dont on peut faire à peu près n’importe quoi. Et d’un coup on se rend compte qu’elle est en train de se retourner contre nous et que son utilisation abusive nous étouffe littéralement sous des continents de détritus. On a du mal à l’admettre parce qu’il y a quelque chose qui va à l’encontre de ce qu’on a appelé le progrès. Les images de l’expédition Tara [qui vise à observer les effets du changement climatique] montrent que le travail de morcellement du plastique par les éléments naturels, notamment les courants dans les océans, a pour conséquence qu’on en trouve partout! ….Comment faire machine arrière en très peu de temps?

 

On a interdit le sac en plastique mais il suffit d’inscrire dessus la mention réutilisable pour qu’il passe de banni à autorisé. Tout le monde adore boire un cocktail en terrasse avec une paille quand il fait chaud. Sauf que ça a un prix. La quantité d’ordures produite par les fast-foods est hallucinante. Il faut lutter contre le suremballage des fruits et légumes dans la grande distribution. J’ai la chance de vivre à la campagne et d’avoir un accès direct à la matière première sur les marchés. L’enjeu se situe au niveau d’une éducation de la société. Des pays sont plus en avance que d’autres au niveau du recyclage : en Europe, le Nord est très rigoureux et le Sud n’y prête pas attention, les Etats-Unis ne font rien du tout, l’Amérique du Sud non plus. Mais si on regarde de près, il y a une nébuleuse d’initiatives prises par les petites entreprises qui se mobilisent, notamment en France. Il faut des mesures courageuses pour provoquer un élan général. Au niveau individuel, on a pris conscience de l’urgence, mais l’action collective semble insurmontable. … » En cause surtout les lobbies qui ne veulent pas changer leur mode de production et de distribution, aussi le comportement individuel.

 

Plastique: Matignon tergiverse

Plastique: Matignon tergiverse

 

 

Le projet du gouvernement concernant le plastique a du plomb dans l’aile. Après les collectivités locales, les recycleurs et les sénateurs, la liste des opposants au projet de consigne des bouteilles plastiques, inscrit dans le projet de loi pour l’économie circulaire, s’allonge.

 A propos du plastique ; on assiste comme un contournement de la problématique. Ce plastique est un véritable poison tant pour la santé que pour l’environnement et au lieu de prioritairement le supprimer, on essaye de s’en sortir avec des solutions de recyclage. Or pour nombre de produits notamment de consommation le plastique pourrait être purement et simplement supprimé. Pour mémoire on utilisait il y a un peu plus de 50 ans essentiellement des sacs en papier. Pour le liquide les bouteilles étaient consignées. On ce demande encore pourquoi on tolère encore le scandaleux commerce de bouteilles d’eau en plastique alors qu’il est démontré que la qualité de cette eau n’est pas supérieure à celle du robinet. Pourrait citer bien d’autres exemples. Comme l’indiquait   Luc Jacquet)

Réalisateur de document sur l’environnement, Luc Jacquet  constatait  le manque de courage pour luter contre le plastique.

« La question du plastique est particulière car il s’agissait d’une substance moderne, l’expression du génie de l’homme capable de transformer à volonté cette matière dont on peut faire à peu près n’importe quoi. Et d’un coup on se rend compte qu’elle est en train de se retourner contre nous et que son utilisation abusive nous étouffe littéralement sous des continents de détritus. On a du mal à l’admettre parce qu’il y a quelque chose qui va à l’encontre de ce qu’on a appelé le progrès. Les images de l’expédition Tara [qui vise à observer les effets du changement climatique] montrent que le travail de morcellement du plastique par les éléments naturels, notamment les courants dans les océans, a pour conséquence qu’on en trouve partout! ….Comment faire machine arrière en très peu de temps? On a interdit le sac en plastique mais il suffit d’inscrire dessus la mention réutilisable pour qu’il passe de banni à autorisé. Tout le monde adore boire un cocktail en terrasse avec une paille quand il fait chaud. Sauf que ça a un prix. La quantité d’ordures produite par les fast-foods est hallucinante. Il faut lutter contre le suremballage des fruits et légumes dans la grande distribution. J’ai la chance de vivre à la campagne et d’avoir un accès direct à la matière première sur les marchés. L’enjeu se situe au niveau d’une éducation de la société. Des pays sont plus en avance que d’autres au niveau du recyclage : en Europe, le Nord est très rigoureux et le Sud n’y prête pas attention, les Etats-Unis ne font rien du tout, l’Amérique du Sud non plus. Mais si on regarde de près, il y a une nébuleuse d’initiatives prises par les petites entreprises qui se mobilisent, notamment en France. Il faut des mesures courageuses pour provoquer un élan général. Au niveau individuel, on a pris conscience de l’urgence, mais l’action collective semble insurmontable. … » En cause surtout les lobbies qui ne veulent pas changer leur mode de production et de distribution, aussi le comportement individuel.

 

Plastique: la suppression ….pas le recyclage

Plastique: la suppression ….pas le recyclage

 

A propos du plastique on assiste comme un contournement de la problématique. Ce plastique est un véritable poison tant pour la santé que pour l’environnement et au lieu de prioritairement le supprimer, on essaye de s’en sortir avec des solutions de recyclage. Or pour nombre de produits notamment de consommation le plastique pourrait être purement et simplement supprimé. Pour mémoire on utilisait il y a un peu plus de 50 ans essentiellement des sacs en papier. Pour le liquide les bouteilles étaient consignées. On ce demande encore pourquoi on tolère encore le scandaleux commerce de bouteilles d’eau en plastique alors qu’il est démontré que la qualité de ses taux n’est pas supérieure à celle du robinet. Pourrait citer bien d’autres exemples. Comme l’indiquait   Luc Jacquet)

Réalisateur de document sur l’environnement, on  constate le manque de courage pour luter contre le plastique.

« La question du plastique est particulière car il s’agissait d’une substance moderne, l’expression du génie de l’homme capable de transformer à volonté cette matière dont on peut faire à peu près n’importe quoi. Et d’un coup on se rend compte qu’elle est en train de se retourner contre nous et que son utilisation abusive nous étouffe littéralement sous des continents de détritus. On a du mal à l’admettre parce qu’il y a quelque chose qui va à l’encontre de ce qu’on a appelé le progrès. Les images de l’expédition Tara [qui vise à observer les effets du changement climatique] montrent que le travail de morcellement du plastique par les éléments naturels, notamment les courants dans les océans, a pour conséquence qu’on en trouve partout! ….Comment faire machine arrière en très peu de temps? On a interdit le sac en plastique mais il suffit d’inscrire dessus la mention réutilisable pour qu’il passe de banni à autorisé. Tout le monde adore boire un cocktail en terrasse avec une paille quand il fait chaud. Sauf que ça a un prix. La quantité d’ordures produite par les fast-foods est hallucinante. Il faut lutter contre le suremballage des fruits et légumes dans la grande distribution. J’ai la chance de vivre à la campagne et d’avoir un accès direct à la matière première sur les marchés. L’enjeu se situe au niveau d’une éducation de la société. Des pays sont plus en avance que d’autres au niveau du recyclage : en Europe, le Nord est très rigoureux et le Sud n’y prête pas attention, les Etats-Unis ne font rien du tout, l’Amérique du Sud non plus. Mais si on regarde de près, il y a une nébuleuse d’initiatives prises par les petites entreprises qui se mobilisent, notamment en France. Il faut des mesures courageuses pour provoquer un élan général. Au niveau individuel, on a pris conscience de l’urgence, mais l’action collective semble insurmontable. … » En cause surtout les lobbies qui ne veulent pas changer leur mode de production et de distribution, aussi le comportement individuel.

 

 

Bouteille plastique : le tabou du commerce de l’eau

Bouteille plastique : le tabou du commerce de l’eau

 

Pour contourner le tabou du fabuleux business de l’eau en bouteille plastique, gouvernement et autres lobbys ne cessent de tourner autour du pot. Pour éviter l’interdiction de ce commerce absurde,  on imagine nombre de solutions de recyclage et de consignes. Rappelons d’abord qu’il y a une cinquantaine d’années le commerce de l’eau était particulièrement marginal. Aujourd’hui on considère qu’il représente une activité d’environ 150 milliards, en croissance dans la plupart des zones mondiales. Pourtant, le plastique de ces bouteilles d’eau est l’un des principaux producteurs  de déchets et de pollution. D’abord cette eau  bouteille est 300  plus chères que celles de l’eau du robinet, moins bonne souvent aussi sur le plan de la santé. Cela lors que l’eau du  robinet obéit à des normes de qualité particulièrement drastique. Ce qui est proposé c’est le concept de consignes et de recyclage du plastique et non la suppression pure et simple du commerce de l’eau en bouteille plastique et plus généralement de l’eau tout court. On imagine évidemment les enjeux économiques concernant les producteurs, les distributeurs, les fabricants de bouteilles en PET, les recycleurs. On comprend évidemment que cette suppression du commerce de l’eau puisse être étalée sur une assez longue période pour permettre les reconversions. Pour l’instant en tout cas cette mesure n’est  nullement envisagée  et on tourne autour du pot et du commerce de l’eau.

 

Plastique : le tabou du commerce de l’eau

Plastique : le tabou du commerce de l’eau

 

Pour contourner le tabou du fabuleux business de l’eau en bouteille plastique, gouvernement et autres lobbys ne cessent de tourner autour du pot. Pour éviter l’interdiction de ce commerce absurde on imagine nombre de solutions de recyclage et de consignes. Rappelons d’abord qu’il y a une cinquantaine d’années le commerce de l’eau était particulièrement marginal. Aujourd’hui on considère qu’il représente une activité d’environ 150 milliards en croissance dans la plupart des zones mondiales. Pourtant, le plastique de ces bouteilles d’eau est l’un des principaux producteurs  de déchets et de pollution. D’abord cette eau  bouteille est 300  plus chères que celles de l’eau du robinet, moins bonne souvent aussi sur le plan de la santé. Cela lors que l’eau du  robinet obéit à des normes de qualité particulièrement drastique. Ce qui est proposé c’est le concept de consignes et de recyclage du plastique et non la suppression pure et simple du commerce de l’eau en bouteille plastique et plus généralement de l’eau tout court. On imagine évidemment les enjeux économiques concernant les producteurs, les distributeurs, les fabricants de bouteilles en PET, les recycleurs. On comprend évidemment que cette suppression du commerce de l’eau puisse être étalée sur une assez longue période pour permettre les reconversions. Pour l’instant en tout cas cette mesure n’est  nullement envisagée  et on tourne autour du pot.

Plastique à usage unique interdit en 2021 par l’UE

Plastique à usage unique interdit en 2021 par l’UE

Il y aura davantage de plastique dans les océans que de poissons si rien n’est fait pour lutter contre la pollution actuelle, avait martelé la Commission européenne au moment de déposer sa proposition fin mai concernait  70% des déchets échoués dans les océans et sur les plages. L’accord, trouvé mercredi matin après une nuit de discussions entre négociateurs du Parlement européen et du Conseil (les Etats membres), doit encore être adopté formellement par les deux institutions en début d’année 2019. L’UE table sur une entrée en vigueur deux ans plus tard, soit en 2021, suivie de sa mise en application des les pays de l’Union. Certains produits en plastique à usage unique seront interdits s’il existe des alternatives, comme les cotons-tiges, les couverts, les assiettes, les pailles, les agitateurs de boissons ou encore les bâtonnets pour ballons. Pour d’autres produits, notamment les emballages plastiques pour des aliments prêts à consommer, l’objectif est de réduire leur consommation au niveau national et d’être plus exigeant sur leur conception et leur étiquetage. L’UE s’attaque également aux plastiques dit oxodégradables (jugés étiquetés biodégradables de façon abusive), et aux récipients alimentaires et gobelets en polystyrène expansé, bien connu des habitués des plats à emporter. L’accord fixe par ailleurs un objectif de collecte des bouteilles en plastique de 90% d’ici 2029.Notons la prudence de l’UE vis-à-vis du juteux (et très polluant) commerce de l’eau !  L’UE veut également mettre les fabricants de tous ces produits à contribution, avec une « application renforcée du principe pollueur-payeur », souligne le Parlement. L’UE établit aussi un objectif de 25% de contenu recyclé dans la fabrication de bouteilles en plastique d’ici 2025, et de 30% d’ici 2030.Outre la protection des océans, la Commission fait valoir que la directive présente d’autres « avantages environnementaux et économiques». Elle permettra par exemple d’ »éviter l’émission de 3,4 millions de tonnes d’équivalent CO2″ mais aussi de faire « économiser 6,5 milliards d’euros » aux consommateurs. L’alliance Rethink Plastic, qui regroupe des ONG pour un avenir sans plastique, a qualifié le texte de « pas en avant important », mais estimé qu’il ne répondait « pas pleinement à l’urgence de la crise des plastiques ». L’UE mérite des éloges pour avoir été la première région à introduire de nouvelles lois visant à réduire la pollution par les plastiques à usage unique et les déchets plastiques dans nos champs, rivières et océans. Ce qui est moins louable, c’est que le lobby du plastique –soutenu par certains gouvernements– a réussi à retarder et à affaiblir son ambition « , a affirmé Meadhbh Bolger, de Friends of the Earth Europe au nom de Rethink Plastic.

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