Archive pour le Tag 'planté'

laîcité Macron se plante encore avec Hanouka

Macron se plante encore avec Hanouka

Une nouvelle fois le président sans doute autant par inexpérience que par conviction confuse se met en contradiction avec le concept de laïcité. Une contradiction de plus. On l’attendait évidemment à la manifestation contre l’antisémitisme. Finalement après avoir beaucoup hésité, il n’a pas participé à un événement de soutien à la laïcité.
Par contre il participe à un rituel juif à l’Élysée avec l’allumage de la première bougie du chandelier de Hanouka en présence du Grand rabbin de France.

Décidément Macron on mélange tout. En tant que président, il est garant des principes républicains et notamment de la laïcité qui protège et autorise à ceux qui le souhaitent la religion de leur choix. Mais évidemment il n’a pas à participer aux rituels religieux surtout à l’Élysée. Ceci vaut pour un rituel juif comme pour un rituel catholique ou un rituel musulman.

Cette présence malheureuse de Macron témoigne aussi de la valse hésitation de ses positions concernant la guerre à Gaza.

L’événement, qui n’avait pas été publiquement annoncé par la présidence, rassemblait la Conférence européenne des rabbins, qui a décerné au chef de l’État le prix Lord-Jacobovits récompensant l’engagement de la France contre l’antisémitisme.

Politique- Coalition contre le Hamas : Macron s’est encore planté

Politique- Coalition contre le Hamas : Macron s’est encore planté

C’est tout juste si au Moyen-Orient ont fait mention de la proposition du chef d’État français d’organiser une grande coalition internationale contre le Hamas. Pire, dans les pays occidentaux cette perspective ne recueille guère de soutien. En cause, la manière de gouverner de Macron qui a pour caractéristique de sortir de son chapeau une idée qui ne repose sur aucune préparation en amont. Bref le marketing politique pour étonner à la place de l’action diplomatique construite. Le même celui vis-à-vis du conflit entre l’Ukraine et la Russie voire encore l’échec au Sahel en Afrique.

Discrédité à l’intérieur du pays et/ou il ne recueille que de l’art de 25 % de soutien Macron n’est guère apprécié à l’international. Les pays étrangers le reçoivent poliment comme c’est l’usage dans les relations diplomatiques mais il n’est guère écouté. Il a d’ailleurs encore échoué à réunir en Jordanie les chefs d’État arabe favorable à la paix entre Israël et les palestiniens.

La vice-présidente PS de l’Assemblée nationale, Valérie Rabault, a jugé mercredi 25 octobre «désastreuse» la «méthode diplomatique» d’Emmanuel Macron au Proche-Orient, après l’idée avancée par le président d’une «coalition» internationale contre le Hamas.

«Quand on fait une proposition d’une coalition internationale, la première des choses, c’est d’abord en discuter avec ses partenaires. Il ne l’a pas fait», a affirmé Mme Rabault, vice-présidente chargée des relations internationales à l’Assemblée.

«En termes de méthode diplomatique, je trouve ça désastreux. Sur la forme, on ne peut pas faire des propositions sur une coalition internationale et ne pas en parler à ses partenaires, ce n’est pas de la bonne diplomatie», a martelé la députée socialiste, devant l’association des journalistes parlementaires (AJP). «Et sur le fond, je ne suis pas sûre» qu’une telle coalition «soit la meilleure méthode», a-t-elle ajouté.

Cela dépendra «de ce qu’Israël demandera», plaide-t-on côté français, tout en estimant qu’une offensive terrestre à Gaza, envisagée par l’armée israélienne, «serait très difficile à mener dans le respect» du «droit international».

Coalition contre le Hamas : Macron s’est encore planté

Coalition contre le Hamas : Macron s’est encore planté

C’est tout juste si au Moyen-Orient ont fait mention de la proposition du chef d’État français d’organiser une grande coalition internationale contre le Hamas. Pire, dans les pays occidentaux cette perspective ne recueille guère de soutien. En cause, la manière de gouverner de Macron qui a pour caractéristique de sortir de son chapeau une idée qui ne repose sur aucune préparation en amont. Bref le marketing politique pour étonner à la place de l’action diplomatique construite. Le même celui vis-à-vis du conflit entre l’Ukraine et la Russie voire encore l’échec au Sahel en Afrique.

Discrédité à l’intérieur du pays et/ou il ne recueille que de l’art de 25 % de soutien Macron n’est guère apprécié à l’international. Les pays étrangers le reçoivent poliment comme c’est l’usage dans les relations diplomatiques mais il n’est guère écouté. Il a d’ailleurs encore échoué à réunir en Jordanie les chefs d’État arabe favorable à la paix entre Israël et les palestiniens.

La vice-présidente PS de l’Assemblée nationale, Valérie Rabault, a jugé mercredi 25 octobre «désastreuse» la «méthode diplomatique» d’Emmanuel Macron au Proche-Orient, après l’idée avancée par le président d’une «coalition» internationale contre le Hamas.

«Quand on fait une proposition d’une coalition internationale, la première des choses, c’est d’abord en discuter avec ses partenaires. Il ne l’a pas fait», a affirmé Mme Rabault, vice-présidente chargée des relations internationales à l’Assemblée.

«En termes de méthode diplomatique, je trouve ça désastreux. Sur la forme, on ne peut pas faire des propositions sur une coalition internationale et ne pas en parler à ses partenaires, ce n’est pas de la bonne diplomatie», a martelé la députée socialiste, devant l’association des journalistes parlementaires (AJP). «Et sur le fond, je ne suis pas sûre» qu’une telle coalition «soit la meilleure méthode», a-t-elle ajouté.

Cela dépendra «de ce qu’Israël demandera», plaide-t-on côté français, tout en estimant qu’une offensive terrestre à Gaza, envisagée par l’armée israélienne, «serait très difficile à mener dans le respect» du «droit international».

Macron se plante aussi en Afrique

Macron se plante aussi en Afrique

 

Interview du journaliste spécialiste de l’Afrique Antoine Glaser, qui a co-écrit Le piège africain de Macron (Fayard) avec Pascal Airault (Le Monde)

- Le terme « Françafrique » irrigue votre ouvrage. On sent d’ailleurs bien le rejet éprouvé par Emmanuel Macron à son égard. Pouvez-vous rappeler brièvement ce que recouvre cette expression, en la resituant historiquement et territorialement ?

- Dans l’entretien qu’il vous a accordé avec le journaliste de l’Opinion Pascal Airault, le chef de l’Etat évoque souvent la nécessaire émancipation des sociétés civiles africaines, pointant le problème des rentes établies, du conservatisme politique, etc. Cette politique émancipatrice, snobant parfois les pouvoirs en place, est-elle selon vous le marqueur principal de sa doctrine africaine ? Estimez-vous qu’il s’est véritablement donné les moyens de la réaliser pendant ces quatre ans ? Et grossièrement, quels leviers a-t-il actionnés, quels obstacles a-t-il rencontrés ?

- S’il y a bien un sujet qui antagonise les positions et sert très souvent d’étendard à la contestation chez les anti-Français en Afrique, c’est le franc CFA. Conscient des enjeux symboliques mais pas que, le conseil des ministres français a adopté, le 20 mai 2020, le projet de loi mettant fin à cette monnaie dans les huit pays d’Afrique de l’Ouest. Le parlement l’a ratifié en janvier 2021, mais toujours rien du côté des Etats africains. Pourquoi cette inertie chez les chefs d’Etat concernés ? Le coût économique de la mesure dépasserait-il les bénéfices politiques qu’ils pourraient en tirer ?

- Hors du pré carré français, Emmanuel Macron s’investit également dans les grandes économies du continent telles l’Égypte, le Nigeria, l’Afrique du Sud, etc. Il déploie notamment une nouvelle approche, en court-circuitant parfois les pouvoirs politiques locaux pour ne s’adresser qu’aux hommes d’affaires. Mais là encore, le succès n’est pas au rendez-vous. Comment l’expliquez-vous ? La globalisation du continent a-t-elle eu raison de l’influence économique de la France en Afrique ?

- Emmanuel Macron souhaite s’extirper du bourbier sahélien. En pleine campagne présidentielle, il évoquait déjà, s’il était élu, le retrait des militaires de l’opération Barkhane au Sahel. Mais une fois arrivé au pouvoir, et après plusieurs visites de terrain, le chef de l’État comprend tardivement, dites-vous, « que le piège n’est pas que militaire, mais aussi politique. » Pouvez-vous préciser cette composante politique ? Est-ce dû au fait que certains chefs d’Etat africain, alliés de la France dans la région, jouent en même temps des sentiments anti-Français des populations pour rester au pouvoir ? Et n’y a-t-il pas également un aspect culturel et social, qui réside dans la difficulté de demander à des sociétés musulmanes de s’engager contre le terrorisme islamique ?

 

 

Vaccination : le président s’est complètement planté (Hakim el-Karoui)

Vaccination : le président s’est complètement planté (Hakim el-Karoui)

Pour el-Karoui, ancien conseiller de Jean-Pierre Raffarin, «c’est une erreur de stratégie de ne pas comprendre qu’on est dans un monde connecté et que par ailleurs il y a une demande de vaccin qui est infiniment plus importante que les protestations sur les réseaux sociaux des complotistes de tous ordres». Depuis de début de la crise, «le gouvernement n’a pas vu le benchmark qui est mondial »,analyse-t-il. Citant «le résultat incroyable d’Israël» et celui de la Grande-Bretagne, «comment pouvons-nous être à 500 alors qu’ils sont à un million?», s’interroge-t-il, jugeant que le différentiel implique indubitablement un changement de stratégie vaccinale et une accélération.

 

Macron se plante aussi avec l’Iran

Macron se plante aussi avec l’Iran

 

 

Macron semble avoir la scoumoune au plan intérieur mais aussi au plan mondial. Son image internationale a beaucoup terni depuis la rencontre burlesque avec Trump (où la France n’a strictement rien obtenu). Macron a aussi réussi à se faire de solides ennemis en Europe notamment dans les pays de l’Est et en Italie. Avec l’Allemagne on peut dire que les relations sont au point mort. Sur le dossier iranien, Macron pensait  pouvoir concilier les points de vue de Téhéran avec ceux des États-Unis grâce à une nouvelle négociation mais que les deux partis visés refusent. L’Iran s’agace de l’interventionnisme français qui vient s’immiscer dans  les discussions menées avec la Chine la Russie et l’Allemagne. Le problème c’est que la France se prend encore une grande puissance capable d’imposer à la communauté internationale sa vision diplomatique. Cet activisme français, sorte de mouche du coche, n’est guère apprécié par l’Iran qui a réagi très négativement. A

La France fait partie des signataires de l’accord de Vienne sur le programme nucléaire iranien en juillet 2015, avec les autres membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu (Etats-Unis, Royaume-Uni, Chine, Russie) et l’Allemagne. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré jeudi que Téhéran devait être prêt à négocier sur ses engagements nucléaires après 2025, son arsenal balistique et son rôle au Yémen et en Syrie.“Il n’y a pas de raison, de besoin, de crédibilité ou de confiance pour des négociations sur des sujets qui ne sont pas négociables”, a déclaré Bahram Qassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

Il a estimé que “tous les efforts de l’Iran avec les autres puissances mondiales” étaient “annulés par les demandes brutales et excessives de certains partenaires du ministre français des Affaires étrangères”.

Football : Raquel Garrido, l’insoumise, se plante encore

Football : Raquel Garrido, l’insoumise,  se plante encore

 

 

Elle a demandé que Castorama (en conflit social) se retire du sponsoring du foot pro. En fait Castorama n’a rien à voir avec le foot, il s’agit de Conforama ! L’ancienne porte-parole des insoumis a cru pouvoir faire le buzz en demandant que le championnat de France de football change de sponsor… mais elle s’est trompée sur le nom dudit sponsor. Raquel Garrido a fait sa demande sur Twitter. Elle voulait soutenir les salariés de Castorama, en conflit avec leur direction. “En solidarité avec les salariés maltraités, je suis pour que la Ligue 1 se débaptise. Castorama veut son nom sur le championnat des Français ? Qu’il commence par les respecter. #CastoramaHorsdelaLigue1”, assène-t-elle sur le réseau social. Sauf que la Ligue 1 est sponsorisée par… Conforama. Un peu plus d’une heure après ce premier tweet, Raquel Garrido se rend compte de son erreur et publie un nouveau tweet pour s’excuser : “Oups. C’est Conforama… Je ne sais pas si je dois supprimer le tweet ou le garder pour la postérité. Toutes mes excuses à la communauté Twitter. Heureuse de vous avoir fait rire. Et bon courage aux salariés de Castorama quand même !”  Il y a trois semaines, la compagne d’Alexis Corbière avait tenté de justifier sa décision de quitter la politique par une demande explicite du Conseil national de l’audiovisuel (CSA)… qui avait démenti avec force ses allégations. Comme reconnait  Français Ruffin, député insoumis, le parti de Mélenchon n’est pas vraiment prêt pour exercer le pouvoir ! 

Primaire à droite : tout le monde s’est planté

Primaire à droite : tout le monde s’est planté

Inutile de tourner autour du pot, tout le monde s’est  planté aussi bien les observateurs que les sondeurs. Au mieux on prévoyait que des trois principaux candidats seraient très proches les uns des autres. En cause sans doute,  la difficulté des sondeurs pour élaborer un échantillon représentatif alors qu’on ne connaissait ni la composition ni le nombre des votants. Mais il ne s’agit pas seulement d’un problème méthodologique mais sans doute aussi d’une réaction aux  analyses et orientations des médias. D’une certaine manière c’est la troisième surprise électorale. Il y a d’abord eu le brexit dont la plupart prévoyait le rejet, ensuite l’élection de Trump  maintenant la très large victoire de Fillon au premier tour des primaires de la droite. Du coup,  il faut se demander si les sélecteurs manifestent aussi un certain rejet de l’opinion des dominante des médias sans doute un peu trop enfermés dans leur cercle parisien et loin des préoccupations réelles de la société. Rien ne dit qu’il n’y aura pas d’autres surprises de ce type. En effet il faut prévoir désormais que les médias vont annoncer que Fillon est pratiquement certain d’être président de la république. Or l’affaire est encore loin d’être pliée avec l’impact que pourrait avoir le scores d’abord de Marine Le Pen mais aussi de Mélenchon, de Macron  voir pourquoi pas d’un autre. Le score de Fillon révèle en tout cas un énorme besoin de démocratie dans le pays qui d’une certaine façon se rebelle contre la pensée dominante.

Alstom Belfort : Valls se plante

 

Alstom  Belfort : Valls se plante

 

En gros , Valls et son ministre de l’industrie considèret que c’est à Alstom de faire les investissements nécessaires pour sauver la filière et aussi de définir une stratégie industrielle pour le ferroviaire. Une sorte d’inversion des responsabilités en effet on voit mal comment on pourrait relancer l’industrie ferroviaire sans l’articulation d’une politique des transports avec la politique industrielle.or la définition d’une politique des transports incombe aux pouvoirs publics. Elle passe notamment une approche multimodale de la mobilité des biens comme des personnes, une modernisation notamment des opérateurs en particulier de la SNCF (avec aussi un apurement de sa dette énorme), une compétitivité plus grande du train aujourd’hui trop cher qui perd des parts de marché et n’a pas besoin de machine ou de rame supplémentaire par rapport à celles déjà commandées. Du coup, Alstom a de nombreux trous dans son carnet de commandes. Manuel Valls se décharge de sa responsabilité sur le constructeur ferroviaire et a pressé jeudi Alstom de faire « les investissements nécessaires », alors qu’une solution tarde à se dégager des négociations entre le gouvernement et la direction du groupe pour sauver son site de Belfort. Le Premier ministre a déclaré au Sénat que le gouvernement présenterait ses propositions « dans les prochains jours », alors que c’était initialement prévu avant la fin de ce mois, signe que les discussions sont difficiles. L’enjeu de ces négociations menées par le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Christophe Sirugue, dépasse largement le sort du site de Belfort et des quelque 400 emplois qui y sont menacés.»C’est une grande partie de l’avenir ferroviaire de notre pays qui est en jeu », a souligné Manuel Valls. « Nous faisons tout pour sauver cette entreprise en agissant sur la commande publique et (…) en engageant également Alstom à faire les investissements nécessaires », a-t-il ajouté. La direction d’Alstom a annoncé le 7 septembre son intention de transférer en Alsace son usine de Belfort, spécialisée dans la production de motrices, faute de commandes suffisantes. A sept mois de l’élection présidentielle, le gouvernement veut éviter que cela ne devienne un nouveau Florange, où la fermeture de hauts-fourneaux est jugée par une partie de la gauche comme un symbole de l’impuissance du pouvoir socialiste.

(Avec Reuters)

Indemnisation chômage : Sarkozy se plante

Indemnisation chômage : Sarkozy se plante

Sur le chômage comme sur le reste Sarko proposent des mesures radicales : il faut plafonner les indemnités chômage et mettre en place un système plus dégressif des indemnités. Or Sarko se plante car en moyenne le montant de l’indemnité est d’environ 1000 €, pas vraiment de quoi faire une fortune. En outre en moyenne toujours l’indemnisation dure 10 mois. Par ailleurs plafonner les indemnités entraînerait aussi un plafonnement des cotisations et une détérioration des comptes de l’Unedic. La vraie réforme qui aurait un impact sur la situation financière de l’Unedic consisterait à agir sur les contrats courts qui plombent les comptes de l’assurance-chômage, Nicolas Sarkozy invité jeudi 15 septembre sur France 2 pour la première « L’Emission politique » estime à 2 milliards d’euros le montant épargné en cas de retour à la dégressivité. Et l’ancien chef d’Etat de préciser « ce sera moins 20% au bout de 12 mois d’indemnisation et encore moins 20% après 18 mois. Si on ne fait rien la dette de l’assurance chômage atteindra 35 milliards d’euros l’année prochaine, soit une année de cotisation ». Un chiffrage de coin de table de bistrot. Selon les dernières données fournies par l’Unedic. En décembre 2015, 2,8 millions d’allocataires sont indemnisés par l’Assurance chômage, soit… 43% des demandeurs d’emploi. Quant au montant moyen de l’allocation perçue, il atteint 1.058 euros net par mois à la fin 2015. Dans le détail, 95% perçoivent moins de 1.970 euros net et 50% moins de 970 euros net. Quant à la fameuse allocation maximale de 6.750 euros net par mois, elle est perçue par… environ 500 allocataires, soit… 0,02% des bénéficiaires et représente 0,27% des dépenses d’allocation. Par ailleurs, selon l’Unedic, la durée moyenne d’indemnisation n’était que de 10 mois en 2015… Et 70% des allocataires sortant d’indemnisation ont été indemnisés moins d’un an. En outre, seuls 35% des allocataires sont arrivés à la fin de leur droit. Dès lors, on peut s’interroger sur l’utilité de la dégressivité des allocations. Il serait nettement plus utile de se pencher sur la question des contrats courts qui pèse terriblement sur les finances de l’assurance chômage. 39% des allocataires de l’assurance chômage le sont à la suite de la fin d’un CDD.

Chômage des jeunes : après El khomri, Valls se plante

Chômage des jeunes : après El khomri, Valls se plante

À vouloir trop démontrer que le projet de loi est destiné surtout à la jeunesse Valls s’est complètement planté sur le chiffre des jeunes au chômage. Il a en effet affirmé dans le JDD qu’un chômeur sur quatre avait moins de 25 ans. En réalité c’est 1 chômeur sur 7 ce qui n’est déjà pas négligeable mais ce qui démontre la faiblesse de l’argumentation et le manque de connaissance des réalités sociales. Une bavure qui ressemble un peu à celle de la ministre du travail Myriam El Khomri sur RTL qui  n’avait pas su dire combien de fois on pouvait renouveler un CDD. Concentré qu’il était à démontrer que «c’est la jeunesse qui a le plus à gagner avec cette loi, car elle est la première victime du système actuel», le premier ministre s’est donc emballé en affirmant que «un chômeur sur quatre a moins de 25 ans». La réalité est heureusement un peu moins noire pour la jeunesse. Selon le dernier pointage réalisé à fin janvier par Pole emploi et publié il y a dix jours, on comptait quelque 514.200 inscrits de moins de 25 ans sur un total de 3.552.600 chômeurs en catégorie A. Soit un taux de moins de 15%, ce qui veut dire qu’un chômeur sur sept inscrits en catégorie A a moins de 25 ans. Et non un sur quatre, comme l’affirme promptement le chef du gouvernement… Même en prenant la version large, en incluant les inscrits en catégorie B et C (demandeurs d’emploi en activité réduite), on parvient à un taux approchant de 14,3%, donc bien loin de celui annoncé par le premier ministre. Manuel Valls a visiblement confondu le taux de chômage des jeunes actifs -qui tangente lui effectivement les 25%- avec la répartition par âge des chômeurs. Mais même ce chiffre est trompeur car il ne s’intéresse en réalité qu’à la situation des jeunes actifs, c’est-à-dire présents sur le marché du travail, à l’exclusion donc des moins de 25 ans scolarisés. Et si on regarde le taux de chômage des jeunes sur l’ensemble de la classe d’âge, donc en incluant les collégiens, les lycéens et les étudiants de moins de 25 ans, on obtient au dernier pointage de l’Insee, publié la semaine dernière, un taux de… 9%. Il a peut-être aussi confondu avec le nombre de jeunes aujourd’hui en emploi grâce à une aide de l’État (contrat aidé, emploi d’avenir, Civis, apprentissage…) qui oscille actuellement entre 25% et 30%, à quelques encablures du record atteint sous Lionel Jospin du temps des emplois jeunes (32%). Ce n’est pas la seule bévue statistique qu’a commise le premier ministre lors de son interview ce dimanche au JDD. S’il dit juste sur le nombre de chômeurs sans diplôme (un sur trois, à la fin 2014) et sur la part des embauches en CDD et intérim dans les entreprises en 2015 (même s’il gonfle de cinq points le chiffre exact, qui stagne au dernier pointage par l’Insee aux alentours de 85%), il sous-estime en revanche le nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A, la seule pertinente pour un exécutif. De l’ordre de 300.000, soit l’équivalent de la population de villes comme Nantes ou Nice. «Ce qui doit nous révolter, c’est qu’il y a 3,5 millions de chômeurs», martèle ainsi le premier ministre. Oui, mais uniquement en France métropolitaine et en catégorie A. Car en intégrant les demandeurs d’emploi des départements d’outre-mer -qui ne sont pas des sous-chômeurs ou des non-chômeurs, contrairement à ce que laisse penser leur exclusion systématique des données officielles-, on atteint en effet le chiffre record de 3,81 millions d’inscrits. Pis, si on prend également en compte les demandeurs d’emploi en activité réduite, on arrive à un total de quelque 5,8 millions d’inscrits en France entière.

 

Myriam El Khomri se plante sur les CDD, pas grave !

Myriam El Khomri se plante sur les CDD, pas grave !

 

C’est  l’avis de l’intelligentsia médiatique. Oui elle s’est trompée mais il ne fauta pas lui faire de procès d’incompétence. Une sorte de solidarité du camp de l’ignorance. Car la plupart des « experts » de la télé ou journalistes sont auusi ignorants qu’elle. Du coup l’approximation et l’ignorance des réalités est légitimée pour substituer un langage pseudo scientifique qui n’est que du baratin  bureaucratique et –ou ésotérique. Du bla-bla médiatique pour meubler le néant, pour faire du bruit.  Combien de fois le CDD peut-il être renouvelé demande le journaliste Jean Jacques Bourdin de RTL : «Je ne pourrais pas vous le dire», a-t-elle lâché, passablement désorientée. Car relancée à de multiples reprises, la locataire de Bercy a d’abord répondu: «Trois fois». Avant de se corriger: «Jusqu’à trois ans». Mais voyant qu’elle ne réussissait pas à convaincre son interlocuteur, celle-ci s’est ensuite lancée dans une explication pour le moins embrouillée et maladroite: «Un CDI peut être requa… Un CDD peut être requalifié en CD… Un CD… Pardon. Un CDD peut être requalifié en CDI quand justement le cadre du recours au CDD n’a pas été requis. Un monologue pour le moins confus, et d’autant plus embarrassant pour la ministre que la réforme du CDD a été annoncée par Manuel Valls, il y a quelques mois à peine. «C’est une mesure gouvernementale, de votre gouvernement!», a alors asséné Jean-Jacques Bourdin, devant une ministre acquiesçant de la tête sans ne savoir quoi répondre. «C’est possible, oui. J’ai dit trois fois et j’ai bien senti…», a-t-elle finalement tenté de plaisanter, dans un rire visiblement forcé. Interrogé sur BFMTV à la sortie du conseil des ministres, Myriam El Khomri a tenté de se justifier. «La question n’est pas: “Est-ce que j’ai appris le code du travail par cœur?” (…) Il a autant de formes de CDD qu’il y a de dérogations possibles», a-t-elle expliqué. «Jean-Jacques Bourdin avait préparé son coup, il voulait son buzz, il a eu son buzz. Moi, je suis sereine», a-t-elle affirmé toujours auusi confuse sur la nature et les modalités de gestion du CDD.

 

FMI : on s’est planté sur la Grèce

FMI : on s’est planté sur la Grèce

Petit me culpa du FMI qui reconnait maintenant qu’on a enfoncé la Grèce avec les exigences trop dure sur la dette. « En effet ça n’a pas été idéal (…) on a probablement perdu du temps », a reconnu l’économiste français, interrogé sur le mea culpa fait par son institution. Le FMI a récemment admis des « erreurs notables » dans le premier plan de sauvetage de la Grèce il y a trois ans.   »Bien sûr, il aurait fallu être prêt à renégocier la dette au départ, à donner un peu plus d’air à la Grèce de manière à ce qu’elle puisse s’en sortir plus facilement, mais dans le contexte européen de l’époque, les conditions n’étaient pas prêtes », a-t-il expliqué.  Le FMI, a-t-il dit, avait alors préconisé une restructuration, c’est-à-dire une réduction du poids de la dette grecque, mais les Européens y étaient totalement opposés, redoutant les effets de contagion à d’autres pays.  Cette solution s’est finalement imposée un an plus tard, mais toujours pas de manière décisive, selon M. Blanchard. « La dette est encore assez élevée », et cela a des effets aujourd’hui, les investisseurs rechignant toujours à prêter à la Grèce, a-t-il affirmé.   »L’effet d’une dette très lourde, ça ralentit le retour de la Grèce à un équilibre acceptable », a-t-il ainsi averti, soulignant que la leçon principale à retenir était qu’il fallait toujours affronter la réalité.   »Quand un pays a un poids de dette insupportable, il faut accepter la réalité et diminuer ce poids de dette », a-t-il jugé.  Revenant sur la sous-estimation par le FMI de l’effet des politiques d’austérité sur la croissance, reconnue par l’institution à l’automne dernier, M. Blanchard a reconnu une erreur d’appréciation.   »Il n’y a pas de doctrine, on se base sur la théorie, sur ce qui s’est passé dans beaucoup de pays auparavant, et quelquefois on se trompe », a-t-il affirmé.   »On a fait de notre mieux au cours du temps », mais le FMI n’applique pas une doctrine, il fait preuve de « pragmatisme par rapport à une réalité terriblement complexe », a-t-il ajouté.  M. Blanchard a enfin attribué le retard de croissance en Europe au déficit de confiance qui touche le vieux continent, et particulièrement la France, pays qui pourtant, « fondamentalement, ne se porte pas trop mal ».

Economie : Hollande s’est complètement planté

Economie : Hollande s’est complètement planté

Hollande set planté en matière de politique économique, c’est le sentiment de 90% des français dans u récent sondage. Il avoue lui-même qu’il avait sous-estimé la crise. Normal, il n’a jamais travaillé dans l’économie réelle et a fait toute sa carrière (comme beaucoup d’autres) dans le système oligarchique politique. Un changement de gouvernement ne changera rien, c’est Rocard qui le dit et qui précise qu’il faut un changement de vision.  Après avoir fait campagne sur la relance de l’économie et de l’emploi par la stimulation de la croissance, François Hollande a dû reconnaître que celle-ci ne serait pas au rendez-vous avant un certain temps.  Alors que la zone euro s’enfonce dans la récession, il acte dans les prévisions présentées ce mois-ci à la Commission européenne que 2013, comme 2012, sera une année de stagnation économique, avant un léger rebond espéré en 2014 (+1,2%).  Ce simple bilan signifie-t-il que le gouvernement socialiste, après un an de pouvoir, est rattrapé par la réalité d’une crise dont il n’aurait pas anticipé l’ampleur? « Nous avons passé la première année à colmater les importantes voies d’eau dans nos finances, dans l’économie », se défend l’entourage du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, mettant en cause l’héritage laissé par dix ans de gouvernement de droite et par la crise financière.  Soucieuse de « sérieux budgétaire » censé donner des gages à ses partenaires européens, la France de François Hollande privilégie d’emblée la voie de la rigueur. Pour ramener le déficit public à 3% du PIB dès 2013, l’exécutif met en oeuvre un effort de plus de 30 milliards d’euros, dont deux tiers par des hausses d’impôts sur les ménages et les entreprises.  Au grand dam d’une partie de la gauche pour laquelle la différence est ténue avec la politique de Nicolas Sarkozy. « La politique budgétaire, qui est la politique centrale, est exactement la même aujourd’hui que celle du précédent gouvernement », estime Eric Heyer, de l’Observatoire français des conjonctures économiques.   »L’espoir qui avait été mis peut-être par certains citoyens dans un changement de politique est finalement un espoir déçu », ajoute-t-il, en évoquant des « différences marginales » comme le choix des emplois aidés pour remplacer le « travailler plus pour gagner plus ».  Mais ce n’est pas tout. Faisant « tomber de l’arbre » nombre de parlementaires de la majorité, M. Hollande annonce en novembre qu’une hausse de la TVA, des mesures de fiscalité écologique et de nouvelles économies viendront financer une baisse d’impôts de 20 milliards d’euros par an pour aider les entreprises à reconstituer leurs marges, investir, innover et « bien sûr embaucher ».  Face à ce vaste programme de relance de la compétitivité, la presse évoque un tournant social-démocrate, vite assumé par le ministre de l’Economie Pierre Moscovici qui parle de « révolution copernicienne pour la gauche » d’ordinaire plus encline à soutenir la consommation.  Le chef de l’Etat mise tout sur ce plan pour relancer une croissance au point mort. Son principe est voté. « Lamentable », peste le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon.  Mais en février, ce qui n’était encore qu’une inquiétude se transforme en désillusion pure et simple: dans ses prévisions, la Commission européenne table sur une croissance française de 0,1% seulement en 2013 (contre 0,8% affiché par le gouvernement) et surtout estime que Paris ne tiendra pas la cible de déficit à 3%.  Alors que la popularité du président n’en finit plus de tomber, il est obligé de revoir l’ensemble de ses objectifs initiaux, y compris l’ »intangible » 3%.  Et même s’il promet qu’il n’y aura pas de nouveau tour de vis budgétaire cette année et que l’essentiel de la réduction des déficits s’effectuera désormais par des économies dans la dépense, il a du mal à convaincre alors que se profilent aussi des coupes dans les allocations familiales et une nouvelle réforme des retraites.  Justement, de grandes organisations comme le FMI ou l’OCDE mais aussi de nombreux économistes et plusieurs gouvernements européens commencent à remettre en cause le rythme effréné de l’austérité, coupable d’avoir cassé la croissance. « Il faut changer de stratégie, sinon c’est un peu suicidaire », observe Eric Heyer. « Il ne s’agit pas de changer complètement de cap et de passer à la relance, mais d’aller vers une austérité plus mesurée ».

 




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